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Retrouvailles
Il faisait sombre dans la petite chambre du 4, Privet Drive, mais dans son lit, un garçon de 15 ans ne trouvait pas le sommeil. Il tournait et retournait les événements de cet été dans sa tête et ne pouvait s'empêcher d'avoir un sourire béat malgré tous ses soucis.
Harry Potter finit par se lever pour aller jusqu'à son armoire vide et jeta un coup d'?il au garçon qu'il vit se refléter dans la glace. Ce garçon aux épais cheveux noirs et emmêlés, aux yeux vert émeraude derrière des lunettes rondes et avec une fine cicatrice sur le front, une cicatrice en forme d'éclair...
Le sourire sur le visage d'Harry s'effaça à la vue de cette dernière. Il tenta en vain de faire passer une mèche de cheveux devant pour la cacher mais c'était peine perdue, il savait que ses cheveux étaient impossibles à coiffer.
Sa cicatrice lui faisait mal. Depuis le début des vacances, Harry était pris de violentes douleurs et à chaque fois, il se remémorait la scène. Cette terrible scène où Cédric était mort...
Harry chassa ce petit coup de blues qui commençait à l'envahir. Depuis deux jours, malgré les événements dramatiques de ces derniers temps, Harry ne pouvait s'empêcher de sourire.
Dans la chambre voisine, Harry entendit son moldu de cousin ronfler. Avec un coup d'?il au réveil, il compta combien de temps il avait fallu à Dudley pour s'endormir. Ce dernier était allé se coucher à neuf heures, soit plus de cinq heures auparavant.
Harry savait très bien ce qui avait empêché son énorme cousin de s'endormir. La pensée qu'un puissant sorcier longtemps soupçonné de meurtre allait passer le lendemain matin n'était pas pour le rassurer.
Harry se concentra pour se rappeler des moindres détails. Lors d'une des nombreuses attaques de Mangemorts du début des vacances, Peter Pettigrow avait été capturé par un Auror et emmené au Ministère de la Magie. Là, Pettigrow, après avoir bu du véritasérum, avait raconté toute la vérité sur la nuit où James et Lily Potter, les parents d'Harry, avaient étés tués et Sirius avait ainsi enfin été innocenté. Le Ministère, pour tenter de se racheter de l'erreur impardonnable (ils avaient quand même envoyé pendant 12 ans un homme innocent à Azkaban!) qui avait été commise 14 ans auparavant, lui avait offert 100'000 Gallions (mais qu'est-ce en comparaison à 12 longues années en présences des détraqueurs?) et le droit de garde de son filleul. Oui! Harry allait enfin quitter les Dursley et aller vivre chez son parrain, le meilleur ami de son père. Le procès était terminé depuis deux jours maintenant, Mais Padfoot lui avait demandé de patienter un petit peut, le temps qu'il nettoie, rénove et réameuble sa demeure. Harry était tellement heureux à la pensée de quitter les Dursley!
La seule personne qui allait manquer à Harry serait, leur nouvelle voisine, une jeune fille prénommée Ange.
Harry l'avait croisée par hasard un jour où, tentant d'échapper à la bande à Dudley (ceux-ci ne sachant pas que Harry était un sorcier avait continué à le martyriser) qui était réunie chez le Dursley, Harry était sorti se promener. Ils avaient discuté un moment et Harry avait appris qu'elle vivait depuis quatre ans chez sa tante, Mrs Figg (elle était venue s'installer juste après le départ d'Harry pour Poudlard), qu'elle allait au même collège que son cher cousin Dudley (qu'elle ne supportait pas, d'ailleurs) et qu'elle était bien contente de changer de collège cette année. Elle était gentille et Harry l'aimait bien, il s'agissait tout de même de sa première amie moldue (bien que celle-ci ne savait pas qu'il était un sorcier) et il était un peu triste de la quitter comme ça.
Harry tournait pensivement les pages de son album photo, et les heures défilèrent. Lorsqu'il entendit son oncle remuer, il se leva (il s'était assis sur son lit pour regarder les photos de ses parents) et entreprit de descendre sa lourde valise au rez-de-chaussée avant d'avaler un bon petit- déjeuner.
Il regardait sans cesse sa montre (qui ne marchait plus depuis la deuxième tâche du Tournoi des Trois Sorciers) avant de lever les yeux vers l'horloge du salon. 9h45. Son oncle et sa tante, après avoir pris leurs petits déj' étaient allés s'enfoncer dans les canapés du salon alors que Dudley, terrifié, était retourné se cacher dans sa chambre. Les deux fois où Dudley s'était retrouvé face à des sorciers, il s'était retrouvé soit avec une queue en tir bouchon, soit avec une langue de plus d'un mètre de long.
Harry n'en pouvait plus d'attendre. Ses yeux repassèrent rapidement sur sa montre puis sur l'horloge. 9h50. Plus que dix minutes. Il se leva et se mit à faire les cent pas, tout en s'imaginant les différents moyens par lesquels Sirius pouvait venir le chercher. Certainement pas en transplanant, il lui faudrait repartir avec Harry et sa valise. Peut-être avec la Poudre de Cheminette?
On sonna à la porte. Harry se leva et ouvrit, puis sourit en voyant son parrain se tenant dans l'embrasure de la porte. Avec un coup d'?il vers l'allée, il vit que Padfoot était venu en voiture. Il fit entrer son parrain et referma la porte. Il était décidé à embêter les Dursley.
- Regardez qui voilà! Oncle Vernon, tante Pétunia, je vous présente Sirius Black, mon parrain, fit-il avec un clin d'?il à Padfoot.
Enchanté de faire votre connaissance, Harry m'a beaucoup parlé de vous, ajouta Sirius en appuyant sur le beaucoup. Il avait parfaitement vu le clin d'?il de son filleul et était décidé à jouer le jeu. J'aurais quelques remarques à vous faire sur la façon d'élever des enfants, ajouta-t-il, le regard mauvais.
Devant l'air effrayé et les béguaillements affolés des Dursley, Harry et Sirius éclatèrent de rire.
- Où est ta valise, Harry? demanda Sirius quand il parvint à calmer son hilarité.
- Dans le salon, lui répondit son filleul qui avait beaucoup plus de peine que lui à s'arrêter de rire.
Sirius pris ladite valise et lui et Harry sortirent et marchèrent jusqu'à la voiture.
- Est-ce une voiture ordinaire? demanda, intrigué, Harry.
- Pas tout à fait! Monte, tu verras bien.
Harry allait monter lorsqu'il se ravisa.
- Tu m'attends deux minutes, j'aimerais aller dire au revoir à quelqu'un.
- Comme tu veux, lui répondit son parrain, avant d'ajouter pour lui-même en regardant Harry sonné chez des voisins: Tu auras bien des surprises, l'année prochaine.
*Notes de Miya :* Un gros merci à ma bêta-lectrice : Khellar
Retrouvailles
Il faisait sombre dans la petite chambre du 4, Privet Drive, mais dans son lit, un garçon de 15 ans ne trouvait pas le sommeil. Il tournait et retournait les événements de cet été dans sa tête et ne pouvait s'empêcher d'avoir un sourire béat malgré tous ses soucis.
Harry Potter finit par se lever pour aller jusqu'à son armoire vide et jeta un coup d'?il au garçon qu'il vit se refléter dans la glace. Ce garçon aux épais cheveux noirs et emmêlés, aux yeux vert émeraude derrière des lunettes rondes et avec une fine cicatrice sur le front, une cicatrice en forme d'éclair...
Le sourire sur le visage d'Harry s'effaça à la vue de cette dernière. Il tenta en vain de faire passer une mèche de cheveux devant pour la cacher mais c'était peine perdue, il savait que ses cheveux étaient impossibles à coiffer.
Sa cicatrice lui faisait mal. Depuis le début des vacances, Harry était pris de violentes douleurs et à chaque fois, il se remémorait la scène. Cette terrible scène où Cédric était mort...
Harry chassa ce petit coup de blues qui commençait à l'envahir. Depuis deux jours, malgré les événements dramatiques de ces derniers temps, Harry ne pouvait s'empêcher de sourire.
Dans la chambre voisine, Harry entendit son moldu de cousin ronfler. Avec un coup d'?il au réveil, il compta combien de temps il avait fallu à Dudley pour s'endormir. Ce dernier était allé se coucher à neuf heures, soit plus de cinq heures auparavant.
Harry savait très bien ce qui avait empêché son énorme cousin de s'endormir. La pensée qu'un puissant sorcier longtemps soupçonné de meurtre allait passer le lendemain matin n'était pas pour le rassurer.
Harry se concentra pour se rappeler des moindres détails. Lors d'une des nombreuses attaques de Mangemorts du début des vacances, Peter Pettigrow avait été capturé par un Auror et emmené au Ministère de la Magie. Là, Pettigrow, après avoir bu du véritasérum, avait raconté toute la vérité sur la nuit où James et Lily Potter, les parents d'Harry, avaient étés tués et Sirius avait ainsi enfin été innocenté. Le Ministère, pour tenter de se racheter de l'erreur impardonnable (ils avaient quand même envoyé pendant 12 ans un homme innocent à Azkaban!) qui avait été commise 14 ans auparavant, lui avait offert 100'000 Gallions (mais qu'est-ce en comparaison à 12 longues années en présences des détraqueurs?) et le droit de garde de son filleul. Oui! Harry allait enfin quitter les Dursley et aller vivre chez son parrain, le meilleur ami de son père. Le procès était terminé depuis deux jours maintenant, Mais Padfoot lui avait demandé de patienter un petit peut, le temps qu'il nettoie, rénove et réameuble sa demeure. Harry était tellement heureux à la pensée de quitter les Dursley!
La seule personne qui allait manquer à Harry serait, leur nouvelle voisine, une jeune fille prénommée Ange.
Harry l'avait croisée par hasard un jour où, tentant d'échapper à la bande à Dudley (ceux-ci ne sachant pas que Harry était un sorcier avait continué à le martyriser) qui était réunie chez le Dursley, Harry était sorti se promener. Ils avaient discuté un moment et Harry avait appris qu'elle vivait depuis quatre ans chez sa tante, Mrs Figg (elle était venue s'installer juste après le départ d'Harry pour Poudlard), qu'elle allait au même collège que son cher cousin Dudley (qu'elle ne supportait pas, d'ailleurs) et qu'elle était bien contente de changer de collège cette année. Elle était gentille et Harry l'aimait bien, il s'agissait tout de même de sa première amie moldue (bien que celle-ci ne savait pas qu'il était un sorcier) et il était un peu triste de la quitter comme ça.
Harry tournait pensivement les pages de son album photo, et les heures défilèrent. Lorsqu'il entendit son oncle remuer, il se leva (il s'était assis sur son lit pour regarder les photos de ses parents) et entreprit de descendre sa lourde valise au rez-de-chaussée avant d'avaler un bon petit- déjeuner.
Il regardait sans cesse sa montre (qui ne marchait plus depuis la deuxième tâche du Tournoi des Trois Sorciers) avant de lever les yeux vers l'horloge du salon. 9h45. Son oncle et sa tante, après avoir pris leurs petits déj' étaient allés s'enfoncer dans les canapés du salon alors que Dudley, terrifié, était retourné se cacher dans sa chambre. Les deux fois où Dudley s'était retrouvé face à des sorciers, il s'était retrouvé soit avec une queue en tir bouchon, soit avec une langue de plus d'un mètre de long.
Harry n'en pouvait plus d'attendre. Ses yeux repassèrent rapidement sur sa montre puis sur l'horloge. 9h50. Plus que dix minutes. Il se leva et se mit à faire les cent pas, tout en s'imaginant les différents moyens par lesquels Sirius pouvait venir le chercher. Certainement pas en transplanant, il lui faudrait repartir avec Harry et sa valise. Peut-être avec la Poudre de Cheminette?
On sonna à la porte. Harry se leva et ouvrit, puis sourit en voyant son parrain se tenant dans l'embrasure de la porte. Avec un coup d'?il vers l'allée, il vit que Padfoot était venu en voiture. Il fit entrer son parrain et referma la porte. Il était décidé à embêter les Dursley.
- Regardez qui voilà! Oncle Vernon, tante Pétunia, je vous présente Sirius Black, mon parrain, fit-il avec un clin d'?il à Padfoot.
Enchanté de faire votre connaissance, Harry m'a beaucoup parlé de vous, ajouta Sirius en appuyant sur le beaucoup. Il avait parfaitement vu le clin d'?il de son filleul et était décidé à jouer le jeu. J'aurais quelques remarques à vous faire sur la façon d'élever des enfants, ajouta-t-il, le regard mauvais.
Devant l'air effrayé et les béguaillements affolés des Dursley, Harry et Sirius éclatèrent de rire.
- Où est ta valise, Harry? demanda Sirius quand il parvint à calmer son hilarité.
- Dans le salon, lui répondit son filleul qui avait beaucoup plus de peine que lui à s'arrêter de rire.
Sirius pris ladite valise et lui et Harry sortirent et marchèrent jusqu'à la voiture.
- Est-ce une voiture ordinaire? demanda, intrigué, Harry.
- Pas tout à fait! Monte, tu verras bien.
Harry allait monter lorsqu'il se ravisa.
- Tu m'attends deux minutes, j'aimerais aller dire au revoir à quelqu'un.
- Comme tu veux, lui répondit son parrain, avant d'ajouter pour lui-même en regardant Harry sonné chez des voisins: Tu auras bien des surprises, l'année prochaine.
*Notes de Miya :* Un gros merci à ma bêta-lectrice : Khellar
