Pff. . . Je viens de remettre en cause tout mon plan pour cette fic^^
Vous me l'avez demandé si gentiment que je me suis laissé convaincre (Arg ! Faut vraiment que j'arrive à me passer de cette façon de réagir face aux demande assidues !^^) à changer mes couples. . .
S'aurait du être du 3+5+3 et du 2+4+2 mais ça devient du 1+2+1 et du 3+4+3. . . Mais ce n'est que partie remise pour les autres !
Pis Wufei j'ai pas le c?ur à le laisser tout seul et je veux pas le mettre avec Sally ! Donc je trouverais bien un truc, faites moi confiance !
Et avant de commencer : Merci pour vos reviews !!!!!
** ** ** **
Chapitre 1 : A la croisée des chemins ** ** ** **
Tâtonnant de la main pour retrouver la petite couverture qui lui avait échappé pendant la nuit, Duo grogna quelque chose d'incompréhensible contre une « putain de cabane qui laissait rentrer le vent à travers ses planches branlantes » !
Enfin, sa main ne parvenant pas à attraper la couverture, il ouvrit les yeux et papillonna un peu des paupières avant de les garder ouvert. Un large bâillement le prit alors et il se redressa, frottant ses côtes endolories par le peu de confort de leur habitat.
« Enfin debout ! »
L'Américain tourna ses yeux lilas sur son ami et lui fit un sourire heureux.
« La nuit fut courte quand même ! »
« On s'est couché à 4 heure Duo. . . Il est midi. . . »
Le jeune homme réfléchit une seconde.
« Ca ne fait que 8 heures Wu-Wu !! »
L'Asiatique leva les yeux au ciel devant cette appellation qu'il détestait tant : Wu-Wu. Parfois c'était Fei-Fei. . . Au choix. Mais il ne disait plus rien. Il savait par expérience que s'il s'énervait, son compagnon ne cesserait jamais, trop heureux de le voir s'agiter !
Se levant enfin de sa couchette, Duo s'étira de tout son long et avisa une petite bassine d'eau un peu plus loin. L'eau y était gelée. . .
« Je vais me laver comment moi. . . ? »
Soupirant à pierre fendre, Wufei lui indiqua de la tête une autre petite bassine remplie elle aussi d'un peu d'eau qui, celle-là, n'était pas gelée.
« Merci Fei Fei ! »
Fei Fei. . . Qu'est ce qu'on vous disait. . . Des pseudos idiots. . . Duo prend donc la bassine et va se placer derrière un petit rideau dans un petit coin de la baraque. En attendant, Wufei s'assied dans un coin, contre le mur et commence à s'ennuyer en triturant un des boutons de son manteau. Ses mitaines abîmées laissent voir le bout de ses doigts fins, rougis par le froid de ce jour gris d'hivers. . .
Enfin, Duo réapparaît, lavé et habillé. Sa bonne humeur toujours avec lui, se traduisant par un grand sourire qui pourrait bien lui faire le tour de la tête si c'était humainement possible !
Le voilà qui enfile tout son attirail : manteau, gants, écharpe, casquette. . .
« Je suis fin prêt ! »
« Je vois ça. Te fais pas prendre surtout. »
L'Américain lui tire encore une fois la langue avant de sortir de leur petit nid pas douillet pour deux sous et à peine plus chaud que l'air froid au dehors.
Donc Wufei se retrouve seul. Il à l'habitude. C'est toujours Duo est qui est chargé d'aller chopper quelque chose à manger sur un étalage quelconque. . . Vivement la fin de cette guerre pour qu'il puisse de nouveau sortir. . .
Alors qu'il est tout à sa réflexion, un bruit de course et des cris attirent son attention. Jetant un regard prudent au travers de la petite fenêtre au carreau gelé il aperçoit une jeune fille, une gamine de 8 ou 9 ans qui courre comme si sa vie en dépendait.
A en voir ses poursuivants, c'est sans doute le cas : sa vie dépend très probablement de la rapidité de sa course.
La petite fille jette encore un regard affolé derrière elle. Sous son pas rapide, elle fait voler ses jupons et ses longs cheveux noirs. Sur ses poignés et chevilles brillent et teintent de nombreux bracelets multicolores. . . Une tzigane. . . Si elle se fait attraper, elle est bonne pour Lille. . .
Puis tout à coup il réalise : non seulement la gamine n'a aucune chance mais en plus. . . En plus elle essaie de s'échapper en passant juste devant son petit abri ! Cette inconsciente va le faire repérer !
Quand les soldats saisissent enfin la petite tzigane, leurs regards se portent enfin sur son refuge. Wufei sait bien qu'ils vont venir et fouille la pièce pour tenter de trouver quelque chose qui pourrait lui servir comme arme.
Alors qu'il cherche encore, un premier soldat pénètre la petite pièce et il se jette sur Wufei. Le garçon l'évite, frappant aussi fort que possible contre la nuque de l'officier pour le mettre KO et sort comme un diable de sa boîte de la baraque pour. . . Pour se retrouver nez à nez avec 5 autres soldats dont 3 ont déjà sortis leurs armes.
Levant les bras, Wufei sait qu'il à perdu. Un regard au dessus de l'épaule d'un des soldats et il aperçoit Duo un peu plus loin. D'un regard et d'un mouvement de la tête, il lui fait comprendre de ne pas essayer de l'aider, que c'est mieux pour tous les deux. . .
Alors Duo reste là, en retrait, caché par un vieux chêne. Il lutte contre lui même pour ne pas sauter a la gorge de ceux qui sont en train de passer les menottes à son ami, son frère, avec toute la brutalité dont ils sont capable. . .
** ** ** ** ** ** ** **
Evitant deux enfants qui passaient en chahutant et courant, Quatre leva son regard ciel sur le ciel maintenant gris.
A l'heure actuelle, le repas avait probablement été préparé chez lui. . . Mais il n'avait pas faim. La seule chose qui occupait son esprit s'était cette désolation qui habitait Paris depuis plusieurs mois.
Jetant un ?il rapide et distrait aux divers étalages, il remarqua que les commerçants se faisaient rare. Cela était sans nul doute à mettre sur le compte de l'invasion Allemande qui réclamait la quasi totalité des produits des Parisiens. . .
Le petit blond passa une main dans ses cheveux en maudissant encore les intrus. Il doit de sortir de ses sombres pensées à une main souple qu'il sent passer dans sa poche. Se retournant vivement, il fait face à un autre adolescent, au teint pâle, aux yeux étranges et à l'allure vestimentaire miséreuse.
Le jeune voleur ne lui laisse pas le temps de se remettre de sa surprise et s'élance au pas de course au milieu de la rue.
Dans la seconde qui suit, Quatre est sur ses talons, ne désirant pas laisser la bourse que le garçon vient de lui voler entre les mains de ce petit voleur. Mais c'est qu'il courre vite le voleur ! L'expérience sans aucun doute ! Cependant il ne le perd pas de vue et continu de lui courir après, économisant son souffle autant que possible. . .
Au bout de quelques minutes, Quatre se rend compte qu'il vient d'arriver sur les bords de la Seine et que celui qu'il poursuit vient de s'arrêter de courir pour se cacher derrière un large chêne.
S'avançant prudemment du garçon, il lui arrache sa bourse des mains et s'apprête à lui crier quelque chose quand il remarque que le voleur ne fait déjà plus attention à lui. Suivant le regard du garçon, il voit un groupe de soldat, tenant une petite fille et un garçon, aux origines asiatiques à première vue. . .
Il sursaute quant il voit l'Asiatique lever les yeux dans leur direction et faire signe à son voisin de ne pas approcher. Dans les minutes qui suivent, ils assistent impuissant à l'arrestation et au départ des soldats et de leurs deux prisonniers.
** ** ** ** ** ** ** **
Duo tourne un regard rageur sur Quatre.
« Et bien quoi ? Pourquoi n'as tu pas crié ?! Pourtant je suis sûr que tu t'es rendu compte que je connaissais ce garçon ! Tu aurais pu passer pour un héros auprès des tiens et. . . »
Le jeune Américain s'est brusquement arrêté sous la gifle de son vis-à-vis.
« Tu peux me traiter de bien des choses, mais jamais, au grand jamais je ne te laisserais dire que je suis du côté de ces monstres ! »
Quatre fixe Duo d'un regard à la fois coléreux et peiné. Duo avale une goulée d'air en gardant soigneusement les yeux ouverts pour que les larmes qu'il retient ne coulent pas et s'adosse à l'arbre.
« Ils viennent d'emmener mon meilleure ami. . . »
« Et la petite fille ? »
« Je ne la connais pas. »
Le silence revient, pesant et Duo reprend :
« Alors tu es Français ? Pardon. . . J'avais cru. . . Avec tes cheveux blond et tes yeux bleus. . . »
« Tous les blonds aux yeux bleus ne sont pas Allemands. »
« Tous les Français ne sont pas dignes de confiance non plus. »
Quatre relève la tête sous cette dernière remarque. Malgré les évidentes différence entre eux, il trouve qu'ils sont assez semblable. Tout du moins, assez semblable dans leur façon de penser.
« Que vas tu faire maintenant ? »
« Je vais allé chercher Wufei. »
Alors c'est comme ça qu'il s'appel, l'autre garçon. . . Quatre détourne les yeux. Il aurait bien envie de proposer quelque chose au brun mais. . . Bon, commençons par quelque chose de simple :
« Je m'appel Quatre Raberba Winner. »
Duo le fixe, étonné.
« C'est un sacré nom. . . Duo Maxuell. »
Quatre à un sourire.
« Ca peut te paraître soudain comme question mais. . . Tu as déjà pensé intégrer un groupe de résistants. . . ? »
** ** ** ** ** ** ** **
Trowa recompta pour la troisième fois le nombre de wagon : 8. 8 wagons en tout. Tous plein, c'était sans nul doute ça le pire.
Plus qu'un dernier arrivage de dernière minute et le train partirait. . . Il ne disait rien, mais au fond de lui brûlait un feu de rage et de colère. Il ne pouvait rien faire. Il devait se contenter de les regarder partir. . .
Les soldats qui avaient appelé pour demander de retenir le train le temps qu'ils arrivent mirent enfin le pied sur le quai. Ils encadraient deux jeunes : une petite fille d'environs 8 ans, tzigane à première vue, et un Asiatique. Le jeune homme avait du résister parce qu'un beau bleu commençait à percer sur le côté droit de son visage fin.
Il soupira discrètement et donna un numéro de wagon pour que les soldats les y enferme. Le numéro qu'il avait donné était celui du wagon le moins plein. Il voulait éviter les morts en chemin le plus possible.
Quand le train partirait, il aurait enfin finit sa garde. Mais il ne rentrerait pas chez lui, ça non. Son prochain objectif était le QG de la résistance. . .
** ** ** ** ** ** ** **
La porte de son cachot s'ouvrit encore et Heero ne pu s'empêcher de grimacer sous la morsure du jour.
« Laissez nous. »
« Mais mademoiselle ! »
« Ca suffit, si j'ai un problème, je cris ! »
Heero vit l'officier hésiter avant de fermer la porte, ou tout du moins de la laisser entrebâillée pour que la jeune fille puisse discerner quelque chose dans la pénombre.
Elle s'avança et vint s'agenouiller devant Heero, plantant son regard dans celui du garçon.
« Je m'appelle Réléna Peacecraft. [1] »
Heero eu un reniflement dédaigneux. Il n'en avait strictement rien à faire de son nom. Mais le jeune fille ne se formalisa pas du regard méprisant et poursuivit, baissant le ton, comme si elle s'apprêtait à lui révéler un lourd secret.
« Je sais qui vous êtes : Heero Yuy. »
Le garçon leva un ?il, légèrement surprit qu'autant de personne soit au courant pour lui. Qui plus est, cette fille ne semblait pas faire partit de l'armée. . . Comment savait-elle ?
« Je peux vous sortir d'ici. »
Là, Heero releva complètement les yeux sur elle, cherchant à la percer à jour.
« Je fais partis d'un groupe de résistants au c?ur de la capitale. . . Je peux vous sortir d'ici, mais promettez moi de nous aider. »
« Vous avez l'air d'avoir vos entrées dans la caserne. . . »
« C'est normal que vous soyez méfiant. Mon frère travail ici. . . »
Heero avait bien eu une seconde l'envie de lui jeter à la figure qu'il ne lui faisait pas du tout confiance mais il du s'avouer qu'une telle sincérité et cette pointe d'amertume dans la voix de la demoiselle sous cette aveux avait animé sa curiosité.
« Alors ? Vous acceptez de nous aider ? »
« Comment allez vous me faire sortir ? »
Réléna eu un sourire timide avant de tourner la tête vers la porte du cachot.
« Ne vous inquiétez pas. . . Je m'en occupe. . . »
** ** ** ** A suivre. . . ** ** ** **
Voilà, fin du chapitre 1^^
Je voulais absolument finir ce chapitre avant ce week end, et c'est largement réussit ! Ha la la. . . Ce week end c'est Japan expo ! Ca fait deux ans que j'y vais. . . J'espère juste qu'ils vont régler leurs problèmes d'organisation parce que c'était peut être un peu brouillon l'année dernière. . . Mais ça n'empêche que c'était génial !
Prochain chapitre : « Quand la vigilance est de mise. »
** ** ** ** ** ** ** **
[1] Vi, j'ai osé faire participer Réléna ! Mais rassurez vous, je lui ai rajouté des points de QI. . . C'est surtout pour elle que cette fic est OOC^^
Vous me l'avez demandé si gentiment que je me suis laissé convaincre (Arg ! Faut vraiment que j'arrive à me passer de cette façon de réagir face aux demande assidues !^^) à changer mes couples. . .
S'aurait du être du 3+5+3 et du 2+4+2 mais ça devient du 1+2+1 et du 3+4+3. . . Mais ce n'est que partie remise pour les autres !
Pis Wufei j'ai pas le c?ur à le laisser tout seul et je veux pas le mettre avec Sally ! Donc je trouverais bien un truc, faites moi confiance !
Et avant de commencer : Merci pour vos reviews !!!!!
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Chapitre 1 : A la croisée des chemins ** ** ** **
Tâtonnant de la main pour retrouver la petite couverture qui lui avait échappé pendant la nuit, Duo grogna quelque chose d'incompréhensible contre une « putain de cabane qui laissait rentrer le vent à travers ses planches branlantes » !
Enfin, sa main ne parvenant pas à attraper la couverture, il ouvrit les yeux et papillonna un peu des paupières avant de les garder ouvert. Un large bâillement le prit alors et il se redressa, frottant ses côtes endolories par le peu de confort de leur habitat.
« Enfin debout ! »
L'Américain tourna ses yeux lilas sur son ami et lui fit un sourire heureux.
« La nuit fut courte quand même ! »
« On s'est couché à 4 heure Duo. . . Il est midi. . . »
Le jeune homme réfléchit une seconde.
« Ca ne fait que 8 heures Wu-Wu !! »
L'Asiatique leva les yeux au ciel devant cette appellation qu'il détestait tant : Wu-Wu. Parfois c'était Fei-Fei. . . Au choix. Mais il ne disait plus rien. Il savait par expérience que s'il s'énervait, son compagnon ne cesserait jamais, trop heureux de le voir s'agiter !
Se levant enfin de sa couchette, Duo s'étira de tout son long et avisa une petite bassine d'eau un peu plus loin. L'eau y était gelée. . .
« Je vais me laver comment moi. . . ? »
Soupirant à pierre fendre, Wufei lui indiqua de la tête une autre petite bassine remplie elle aussi d'un peu d'eau qui, celle-là, n'était pas gelée.
« Merci Fei Fei ! »
Fei Fei. . . Qu'est ce qu'on vous disait. . . Des pseudos idiots. . . Duo prend donc la bassine et va se placer derrière un petit rideau dans un petit coin de la baraque. En attendant, Wufei s'assied dans un coin, contre le mur et commence à s'ennuyer en triturant un des boutons de son manteau. Ses mitaines abîmées laissent voir le bout de ses doigts fins, rougis par le froid de ce jour gris d'hivers. . .
Enfin, Duo réapparaît, lavé et habillé. Sa bonne humeur toujours avec lui, se traduisant par un grand sourire qui pourrait bien lui faire le tour de la tête si c'était humainement possible !
Le voilà qui enfile tout son attirail : manteau, gants, écharpe, casquette. . .
« Je suis fin prêt ! »
« Je vois ça. Te fais pas prendre surtout. »
L'Américain lui tire encore une fois la langue avant de sortir de leur petit nid pas douillet pour deux sous et à peine plus chaud que l'air froid au dehors.
Donc Wufei se retrouve seul. Il à l'habitude. C'est toujours Duo est qui est chargé d'aller chopper quelque chose à manger sur un étalage quelconque. . . Vivement la fin de cette guerre pour qu'il puisse de nouveau sortir. . .
Alors qu'il est tout à sa réflexion, un bruit de course et des cris attirent son attention. Jetant un regard prudent au travers de la petite fenêtre au carreau gelé il aperçoit une jeune fille, une gamine de 8 ou 9 ans qui courre comme si sa vie en dépendait.
A en voir ses poursuivants, c'est sans doute le cas : sa vie dépend très probablement de la rapidité de sa course.
La petite fille jette encore un regard affolé derrière elle. Sous son pas rapide, elle fait voler ses jupons et ses longs cheveux noirs. Sur ses poignés et chevilles brillent et teintent de nombreux bracelets multicolores. . . Une tzigane. . . Si elle se fait attraper, elle est bonne pour Lille. . .
Puis tout à coup il réalise : non seulement la gamine n'a aucune chance mais en plus. . . En plus elle essaie de s'échapper en passant juste devant son petit abri ! Cette inconsciente va le faire repérer !
Quand les soldats saisissent enfin la petite tzigane, leurs regards se portent enfin sur son refuge. Wufei sait bien qu'ils vont venir et fouille la pièce pour tenter de trouver quelque chose qui pourrait lui servir comme arme.
Alors qu'il cherche encore, un premier soldat pénètre la petite pièce et il se jette sur Wufei. Le garçon l'évite, frappant aussi fort que possible contre la nuque de l'officier pour le mettre KO et sort comme un diable de sa boîte de la baraque pour. . . Pour se retrouver nez à nez avec 5 autres soldats dont 3 ont déjà sortis leurs armes.
Levant les bras, Wufei sait qu'il à perdu. Un regard au dessus de l'épaule d'un des soldats et il aperçoit Duo un peu plus loin. D'un regard et d'un mouvement de la tête, il lui fait comprendre de ne pas essayer de l'aider, que c'est mieux pour tous les deux. . .
Alors Duo reste là, en retrait, caché par un vieux chêne. Il lutte contre lui même pour ne pas sauter a la gorge de ceux qui sont en train de passer les menottes à son ami, son frère, avec toute la brutalité dont ils sont capable. . .
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Evitant deux enfants qui passaient en chahutant et courant, Quatre leva son regard ciel sur le ciel maintenant gris.
A l'heure actuelle, le repas avait probablement été préparé chez lui. . . Mais il n'avait pas faim. La seule chose qui occupait son esprit s'était cette désolation qui habitait Paris depuis plusieurs mois.
Jetant un ?il rapide et distrait aux divers étalages, il remarqua que les commerçants se faisaient rare. Cela était sans nul doute à mettre sur le compte de l'invasion Allemande qui réclamait la quasi totalité des produits des Parisiens. . .
Le petit blond passa une main dans ses cheveux en maudissant encore les intrus. Il doit de sortir de ses sombres pensées à une main souple qu'il sent passer dans sa poche. Se retournant vivement, il fait face à un autre adolescent, au teint pâle, aux yeux étranges et à l'allure vestimentaire miséreuse.
Le jeune voleur ne lui laisse pas le temps de se remettre de sa surprise et s'élance au pas de course au milieu de la rue.
Dans la seconde qui suit, Quatre est sur ses talons, ne désirant pas laisser la bourse que le garçon vient de lui voler entre les mains de ce petit voleur. Mais c'est qu'il courre vite le voleur ! L'expérience sans aucun doute ! Cependant il ne le perd pas de vue et continu de lui courir après, économisant son souffle autant que possible. . .
Au bout de quelques minutes, Quatre se rend compte qu'il vient d'arriver sur les bords de la Seine et que celui qu'il poursuit vient de s'arrêter de courir pour se cacher derrière un large chêne.
S'avançant prudemment du garçon, il lui arrache sa bourse des mains et s'apprête à lui crier quelque chose quand il remarque que le voleur ne fait déjà plus attention à lui. Suivant le regard du garçon, il voit un groupe de soldat, tenant une petite fille et un garçon, aux origines asiatiques à première vue. . .
Il sursaute quant il voit l'Asiatique lever les yeux dans leur direction et faire signe à son voisin de ne pas approcher. Dans les minutes qui suivent, ils assistent impuissant à l'arrestation et au départ des soldats et de leurs deux prisonniers.
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Duo tourne un regard rageur sur Quatre.
« Et bien quoi ? Pourquoi n'as tu pas crié ?! Pourtant je suis sûr que tu t'es rendu compte que je connaissais ce garçon ! Tu aurais pu passer pour un héros auprès des tiens et. . . »
Le jeune Américain s'est brusquement arrêté sous la gifle de son vis-à-vis.
« Tu peux me traiter de bien des choses, mais jamais, au grand jamais je ne te laisserais dire que je suis du côté de ces monstres ! »
Quatre fixe Duo d'un regard à la fois coléreux et peiné. Duo avale une goulée d'air en gardant soigneusement les yeux ouverts pour que les larmes qu'il retient ne coulent pas et s'adosse à l'arbre.
« Ils viennent d'emmener mon meilleure ami. . . »
« Et la petite fille ? »
« Je ne la connais pas. »
Le silence revient, pesant et Duo reprend :
« Alors tu es Français ? Pardon. . . J'avais cru. . . Avec tes cheveux blond et tes yeux bleus. . . »
« Tous les blonds aux yeux bleus ne sont pas Allemands. »
« Tous les Français ne sont pas dignes de confiance non plus. »
Quatre relève la tête sous cette dernière remarque. Malgré les évidentes différence entre eux, il trouve qu'ils sont assez semblable. Tout du moins, assez semblable dans leur façon de penser.
« Que vas tu faire maintenant ? »
« Je vais allé chercher Wufei. »
Alors c'est comme ça qu'il s'appel, l'autre garçon. . . Quatre détourne les yeux. Il aurait bien envie de proposer quelque chose au brun mais. . . Bon, commençons par quelque chose de simple :
« Je m'appel Quatre Raberba Winner. »
Duo le fixe, étonné.
« C'est un sacré nom. . . Duo Maxuell. »
Quatre à un sourire.
« Ca peut te paraître soudain comme question mais. . . Tu as déjà pensé intégrer un groupe de résistants. . . ? »
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Trowa recompta pour la troisième fois le nombre de wagon : 8. 8 wagons en tout. Tous plein, c'était sans nul doute ça le pire.
Plus qu'un dernier arrivage de dernière minute et le train partirait. . . Il ne disait rien, mais au fond de lui brûlait un feu de rage et de colère. Il ne pouvait rien faire. Il devait se contenter de les regarder partir. . .
Les soldats qui avaient appelé pour demander de retenir le train le temps qu'ils arrivent mirent enfin le pied sur le quai. Ils encadraient deux jeunes : une petite fille d'environs 8 ans, tzigane à première vue, et un Asiatique. Le jeune homme avait du résister parce qu'un beau bleu commençait à percer sur le côté droit de son visage fin.
Il soupira discrètement et donna un numéro de wagon pour que les soldats les y enferme. Le numéro qu'il avait donné était celui du wagon le moins plein. Il voulait éviter les morts en chemin le plus possible.
Quand le train partirait, il aurait enfin finit sa garde. Mais il ne rentrerait pas chez lui, ça non. Son prochain objectif était le QG de la résistance. . .
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La porte de son cachot s'ouvrit encore et Heero ne pu s'empêcher de grimacer sous la morsure du jour.
« Laissez nous. »
« Mais mademoiselle ! »
« Ca suffit, si j'ai un problème, je cris ! »
Heero vit l'officier hésiter avant de fermer la porte, ou tout du moins de la laisser entrebâillée pour que la jeune fille puisse discerner quelque chose dans la pénombre.
Elle s'avança et vint s'agenouiller devant Heero, plantant son regard dans celui du garçon.
« Je m'appelle Réléna Peacecraft. [1] »
Heero eu un reniflement dédaigneux. Il n'en avait strictement rien à faire de son nom. Mais le jeune fille ne se formalisa pas du regard méprisant et poursuivit, baissant le ton, comme si elle s'apprêtait à lui révéler un lourd secret.
« Je sais qui vous êtes : Heero Yuy. »
Le garçon leva un ?il, légèrement surprit qu'autant de personne soit au courant pour lui. Qui plus est, cette fille ne semblait pas faire partit de l'armée. . . Comment savait-elle ?
« Je peux vous sortir d'ici. »
Là, Heero releva complètement les yeux sur elle, cherchant à la percer à jour.
« Je fais partis d'un groupe de résistants au c?ur de la capitale. . . Je peux vous sortir d'ici, mais promettez moi de nous aider. »
« Vous avez l'air d'avoir vos entrées dans la caserne. . . »
« C'est normal que vous soyez méfiant. Mon frère travail ici. . . »
Heero avait bien eu une seconde l'envie de lui jeter à la figure qu'il ne lui faisait pas du tout confiance mais il du s'avouer qu'une telle sincérité et cette pointe d'amertume dans la voix de la demoiselle sous cette aveux avait animé sa curiosité.
« Alors ? Vous acceptez de nous aider ? »
« Comment allez vous me faire sortir ? »
Réléna eu un sourire timide avant de tourner la tête vers la porte du cachot.
« Ne vous inquiétez pas. . . Je m'en occupe. . . »
** ** ** ** A suivre. . . ** ** ** **
Voilà, fin du chapitre 1^^
Je voulais absolument finir ce chapitre avant ce week end, et c'est largement réussit ! Ha la la. . . Ce week end c'est Japan expo ! Ca fait deux ans que j'y vais. . . J'espère juste qu'ils vont régler leurs problèmes d'organisation parce que c'était peut être un peu brouillon l'année dernière. . . Mais ça n'empêche que c'était génial !
Prochain chapitre : « Quand la vigilance est de mise. »
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[1] Vi, j'ai osé faire participer Réléna ! Mais rassurez vous, je lui ai rajouté des points de QI. . . C'est surtout pour elle que cette fic est OOC^^
