Jusqu'a ce que la mort...

... nous reunisse

Chapitre 2

Voilà la suite et fin de mon histoire, et j'espère que va vous plaire, même si elle est vraiment bizarre ! Les autres seront plus « normale ». Je sais que mes titres sont assez explicites, stt celui là, mais je suis si prévisible que ça ? C'est pas drôle, vous avez tous deviné ce qui allait se passer ! Bon, j'arrête là et vous souhaite bonne lecture. Reviews.

De son côté, Harry était monté vers la tour des Griffondors, donna le mot de passe à la vieille dame, en alla s'installa dans un des fauteuils de leu salle commune, vide à cette heure-ci. Mais en colère, il ne pouvait pas rester en place et ne cessait de bouger, allant du fauteuil à la cheminée, à la table, puis retourna près de la cheminée, sans entendre la porte d'entrée qui venait de s'ouvrir. Il sentit simplement deux bras s'enrouler autours de sa taille, le calmant instantanément, lui apportant un réconfort et la chaleur du corps d'Hermione pressé contre le sien. Sans s'être retourné, il savait que c'était elle, ce ne pouvait être qu'elle. Doucement, il posa ses mains sur les siennes, puis les pries et se retourna en même temps, plongeant son regard dans ses yeux, brillants autant d'inquiétude que de tendresse, d'amour que de tristesse.

Tu ne vas pas l'écouter Harry ? lui demanda t-elle, sa voix manquant d'assurance.

Bien sûr que non 'Mione, répondit Harry, troublé par sa réaction.
Je ne sais pas pourquoi il ne veut pas que l'on soit ensemble, mais ça m'est égal, je n'ai pas besoin de sa permission pour t'aimer. ajouta t-il, soulagé de la voir enfin sourire.

Elle lui murmura un « je t'aime » mêlé de sanglot puis se pencha vers lui, l'embrassant avec fièvre et enroulant ses bras autours de son cou. Il répondit à son baiser, passant ses bras autours d'elle, la rapprochant de lui, plus près. il voulait la sentir contre lui, sentir la chaleur de ses lèvres contre les siennes et ne plus jamais la quitter. Leur respiration se fit plus haletante, leurs mains tremblantes et se cherchant mutuellement.

Monte avec moi. lui murmura Hermione, suggérant autre chose qu'une révision collective pour leur prochain devoir.

'Mione, on ne doit pas, lui répondit-il sans cesser de l'embrasser.

Et pourquoi ça ? répliqua t-elle en se reculant, brisant instantanément leur contact.

On est trop jeune pour.

Mais si on s'aime, je ne vois pas ce qui pourrait nous en empêcher ! Et moi je t'aime Harry.
A moins bien sûr que tu ne m'aimes pas, évidemment, enchaîna t-elle, mi-
sérieuse mi-amusée.

Ne dis pas de bêtise 'Mione. Ca fait deux ans que je suis fou de toi, et que je n'attends qu'une chose, c'est de pouvoir t'embrasser, te serrer dans les bras.

Alors prouve le moi ! lui lança Hermione.

Piqué au vif, Harry s'approcha d'elle et en un mouvement, il la prie dans ses bras et se dirigea vers les escaliers, pendant qu'Hermione s'agrippait comme elle pouvait à son cou, le suppliant de la reposer par terre, car quelqu'un pouvait les surprendre. « Qu'est ce que tu fais ? » lui avait t- elle demandé en rigolant. « Je te prouve à quel point je t'aime, c'est tout », lui avait-il répondu.

Puis il l'avait conduit dans sa chambre, ouvert la porte puis l'avait refermée, et l'avait déposée sur son lit, délicatement, où il l'avait rejoint après avoir retiré ses chaussures et son pull. Il s'était approché d'elle, et tout en l'embrassant il s'était allongé. Elle s'était redressée puis l'avait attiré plus prés d'elle, s'allongeant sous lui. Ils s'embrassèrent, leurs baisers devenant de plus en plus ardents, passionnés et brûlants, témoignant de tout l'amour qu'ils se portaient l'un à l'autre.

Progressivement, il l'avait déshabillée, prenant soin de lui ôter chaque bouton de sa chemine et en lui déposant de furtifs baisers sur chaque partie du corps qu'il découvrait. Il aimait l'embrasser, la sentir contre lui et pouvoir la caresser.

Pendant qu'il l'embrassait, elle tentait tant bien que mal de lui enlever sa chemise, mais ne voyant rien, elle avait beaucoup de mal, ce qui amusa beaucoup Harry, qui la retira lui même. Puis il lui avait adressé un dernier regard, lui demandant implicitement, et une fois de plus si elle était vraiment sûre de ce qu'ils allaient faire, et en guise de réponse, elle l'avait embrassé puis l'avait fait pivoter, ce retrouvant sur lui. Elle lui déposa à son tour de légers baisers, brûlants de désir et d'une douceur telle une plume, elle lui en parsemait sur tout le corps, inlassablement.

Ils firent ensemble ce qu'ils désiraient depuis longtemps. Ils s'aimaient, et peu importait leur âge, qu'ils soient trop jeunes ou pas, ils s'aimaient et se sentaient prêts, et rien d'autre ne comptait.

*** Quand il décidèrent de retourner avec les autres, Harry sortit en premier, et se dirigea vers la bibliothèque, pour ne pas paraître suspect de les voir sortir ensemble de la chambre, et de toute façon, il avait une rapide recherche à faire pour son devoir de métamorphose qu'il devait rendre à la rentrée. Au loin, il entendit une conversation entre deux professeurs, qu'il reconnut comme étant Dumbledore et Mc Gonagall. Il s'approcha tout doucement puis se cacha dans un recoin pour écouter discrètement.

. Albus voyons, je crois que je m'en serais aperçut si quoi que ce soit se passait entre Mr Potter et Miss Granger, non ?

Harry n'en revenait pas, en plus de son parrain, sa relation avec Hermione inquiétait aussi les professeurs. Mais pourquoi. ? Il resta cacher et continua d'écouter.

Minerva, souffla Dumbledore, je ne pense pas qu'éloigner Miss Granger en la nommant préfète soit la meilleure solution. Ils sont amis, et ont toujours été très proche, que cela nous plaise ou non. De plus, je viens de recevoir une lettre de Sirius me disant qu'Harry lui avait expliqué la nature de sa relation avec Miss Granger.

Oh. je vois. Alors c'est si grave que ça ?

Je le crains Minerva, je le crains fort. Je vais devoir parler à Harry, et tout lui révéler. C'est un secret bien trop lourd à porter, et j'aurais du le faire bien avant. On a pris ce risque, les regrets ne servent à rien maintenant.

Mais que se passera t-il s'ils découvraient la vérité avant ? Comment réagiront-ils quand ils sauront que.

Allons Minerva, calmez-vous. je vais parler à Harry dès cette après midi, après le déjeuner, et on verra bien comment ils réagiront.

Harry n'écouta pas la fin de la conversation, et oublia même la recherche qu'il devait effectuer. Il était encore surpris par ce qu'il venait d'entendre. De quel secret parlait-il ? Pourquoi lui non plus ne voulait-il pas qu'il sorte avec Hermione ? Et qu'allait-il lui dire ?

Il repartit vers la tour des Gryffondors, mais préféra ne rien dire à Hermione pour le moment. Il voulait d'abord savoir la nature de ce secret avant de lui en parler. Il entra donc dans la salle, où Hermione était arrivée quelques minutes plus tôt. Il alla vers elle, l'embrassa puis s'assit dans un fauteuil, un peu troublé. Ron arriva peu de temps après et tous trois se mirent à discuter de tout et de rien, bien qu'Harry ait la tête ailleurs, ce dont Hermione se rendit compte, mais ne lui fit pas remarquer. Peu de temps après, ils se levèrent pour aller déjeuner, Harry étant pressé de connaître ce qui se passait.
***

Deux heures plus tard, Harry était assis dans le bureau de Dumbledore, qui lui avait demandé de rester quelques minutes avec lui, alors qu'il se dirigeait vers la sortie de la grande salle. Le repas s'était déroulé très lentement, comme si même le temps voulait repousser ce moment, qui lui serait probablement difficile à supporter compte tenu de l'expression d'inquiétude qu'il pouvait lire sur le visage de son professeur.

Alors ? commença Harry. De quoi voulez-vous me parler ?

De quelque chose de très important Harry. Quelque chose qui aurait du être dévoilé dés votre arrivée à Poudlard, mais que par lâcheté ou par refus de vous faire souffrir d'avantage, ou peut être pour vous protéger, je n'ai voulu vous dire, ni à Miss Granger d'ailleurs.

Venez-en au fait professeur, s'impatienta Harry. Quel est ce secret dont vous tenez tant à me protéger ? Et pourquoi vous non plus vous vous opposer à ce que j'aime Hermione ?

Mais. comment sais-tu tout cela . ?

Je vous ai entendu, ce matin. quand vous discutiez avec le professeur Mc Gonagall. Elle semblait effrayée que l'on découvre la vérité. Mais quelle vérité professeur ? Pourquoi n'ai-je pas le droit d'aimer Hermione ?

Ce n'est pas que tu n'as pas le droit Harry, c'est que tu ne peux pas l'aimer, pas de cette façon en tout cas.

Je ne comprends pas professeur, expliquez-moi.

Ce que j'essaye de te dire Harry, c'est que tu ne peux pas aimer Hermione comme tu pourrais aimer Miss Chang. La relation qui vous lie vous et Miss Granger dépasse l'amour. Ce sont des liens plus forts. des liens du sang.

Des liens du sang ? répéta Harry qui ne comprenait pas.

Il y a quinze ans, tes parents sont venus me voir, me demandant de protéger leurs enfants contre Voldemort. Ton père savait qu'en étant l'héritier de Godric Gryffondor, Voldemort voudrait le tuer, lui et ses enfants.

« Ses enfants ? »

Il m'a demandait de vous protéger, toi et. ta s?ur.

Ma. ma s?ur ? bégaya Harry, mais Dumbledore continua.

Il voulait que je vous garde avec moi, à Poudlard, pour être en sécurité. Mais je lui ai répondu que Voldemort n'avait pas peur de Poudlard, et que la seule solution pour vous protéger, était de vous confier à des familles moldus, et ainsi Voldemort ne connaîtrait pas votre existence. Après hésitation, ton père a finalement fini par accepté, et c'est ainsi que ta s?ur a été confiée à une famille de moldus que tes parents avaient observé, les Granger.

Quoi ? ! ? s'époumona Harry qui commençait à comprendre.

Laisses-moi finir Harry. Donc, comme je te le disais, tes parents ont confié ta s?ur à cette famille, lui demandant juste de lui expliquer quand elle serait en âge de comprendre.
Malheureusement, ils n'ont pas eu le temps de te confier à une famille
moldue car leur gardien de secret les avait trahi, et donc Voldemort
les a attaqué le soir même, et la suite. la suite tu l'as connais.

Si je comprends bien, ce que vous venez de m'expliquer, c'est que.

. C'est que tu ne peux pas aimer Hermione car elle est ta s?ur.

Les liens du sang. répéta Harry, qui comprit ce qui voulait lui expliquer un peu plus tôt.

Soudain, il se sentit en colère. en colère contre Sirius et contre Dumbledore, pour lui avoir caché la vérité, et contre ses parents, pour avoir abandonné sa . sa s?ur. Mais il savait qu'ils avaient du faire le bon choix. Il se leva rapidement, sans prendre la peine de répondre à Dumbledore qui demandait comment il se sentait, mais il l'entendit un peu plus tard lui dire qu'il allait parler à Miss Granger.

Il dévala les escaliers rapidement, en passant devant un groupe d'élèves qu'il regarda à peine, puis se dirigea vers la tour des Gryffondors, puis entra dans la salle. Il aperçut Ron au fond de la salle, en train de lire une revue, et s'approcha de lui.

*** Dix minutes plus tard, et assis dans des fauteuils un peu éloignés du reste du groupe, Harry essayait d'expliquer à Ron la raison de sa colère, en même temps que la situation, mais Ron avait beaucoup de mal à comprendre, ne voyant pas pourquoi ils ne pouvaient être ensemble.

Mais Harry, je ne comprends pas. pourquoi vous ne pouvez pas être ensemble avec Hermione ? Vous vous aimez, et je ne vois pas ce qui pourrait vous empêcher de.

J'aurais du écouter Sirius, il m'avait prévenu que. le coupa Harry, ne prêtant pas attention à ce qu'il venait de dire.

Il t'avait prévenu que quoi ? Il t'avait juste dit que tu ne devais pas sortir avec Hermione, mais sans dire pourquoi. Je ne vois pas ce qui peut justifier que.

C'est justement là le problème Ron, j'aurais du l'écouter ! S'il m'a dit de rester éloigné d'Hermione, sans me dire pourquoi, j'aurais du l'écouter, et lui obéir. Et on aurait pas du aller jusqu'à.

Mais de toute façon, même si Sirius a une bonne raison de t'interdire d'aimer Hermione, je ne vois pas quels liens, comme il le dit, peuvent être plus puissants que l'amour que vous avez l'un pour l'autre.

Les liens du sang. murmura Harry.

Comment ça, les liens du sang ? répéta Ron qui n'avait pas compris.

Les liens du sang ! Ce sont ces liens qui m'empêche d'aimer Hermione.

Mais je vois pas ce que les liens du sang ont à voir là dedans.

Tu ne comprends rien Ron ! s'emporta Harry. J'ai couché avec ma s?ur ! Et le pire c'est que je ne regrette même pas.

Hein ? tu as couché avec. Mais réalisant la fin de la phrase, Ron devînt blême et bafouilla
Tu. tu veux dire que. qu'Hermione est ta. ta s?ur ? Mais. mais comment
est ce que. ?

Quand on était petit, commença Harry, mes parents savaient que Voldemort les recherchait pour les tuer, car il savait que mon père était l'héritier de Gryffondor. Ils avaient peur, peur pour eux, mais aussi peur pour leurs enfants. C'est pourquoi ils avaient décidé de nous confier chacun à une famille de moldus, différentes pour que Voldemort ne nous retrouve pas. Ils ont donc décidé de confier Hermione aux Grangers, en leur expliquant de lui dire la vérité quand elle serait prête. Mais ils n'ont pas eu le temps de me trouver une famille car ils se sont fait attaquer par Voldemort le lendemain même, le fameux soir où. où mes parents sont morts. Et c'est pour cela que je n'ai jamais été adopté, et que je n'ai jamais su que j'avais une s?ur.
J'aurais préféré que Sirius ou Dumbledore me le disent quand ils en ont
eu l'occasion. Ca m'aurait permis de me sentir moins seul, avec une s?ur,
et surtout.

. Et surtout, ça t'aurait évité de tomber amoureux de ta propre s?ur, termina Ron qui comprenait enfin où il voulait en venir.

Et maintenant, poursuivit Harry, je ne sais pas du tout comment agir. Dumbledore en en train d'expliquer la situation à Hermione, mais je ne sais pas comment l'on doit agir maintenant. Je veux dire, je l'aime, et ça, je ne peux pas m'en empêcher ! je l'ai dans le sang, et ça, rien ne pourra jamais changer ça. comment vais-je faire pour vivre à ses côtés, sans l'embrasser, sans. je ne pourrai jamais avoir seulement la tendresse d'un frère pour sa petite s?ur. je ne pourrai jamais la regarder s'amuser, sortir avec des garçons sans être jaloux, et sans en vouloir à mes parents pour l'avoir abandonnée sans m'en parler, et à Sirius pour m'avoir laisser tomber amoureux d'elle sans me dire ce qu'elle représentait pour moi.

Mais il ne put terminer sa phrase, car la porte de la salle venait de s'ouvrir rapidement puis se claquer aussitôt, ne laissant place qu'aux pleurs étouffés d'Hermione qui s'était appuyée contre la porte, sans s'apercevoir de la présence de Ron et de « son frère ». Quand elle leva la tête qu'elle maintenait baissée, elle croisa le regard d'Harry, qui avait la même lueur de désespoir et de colère dans les yeux, la même tristesse. Elle le regarda un instant, sans dire un mot, puis elle courut dans sa direction pour se jeter dans ses bras en pleurant.

Pourquoi ? sanglota t-elle en colère. C'est trop injuste. Pourquoi ça nous arrive à nous. ? Pourquoi est ce que l'on n'a pas le droit de s'aimer, d'être ensemble. ? Pourquoi ?

Je suis désolé mon ange. répondit Harry, la vois tremblante de sanglots également refoulés.

Tu ne peux pas savoir à quel point j'en veux à mes. à nos parents de
t'avoir abandonnée, à Sirius pour m'avoir cacher que tu étais ma s?ur. à
Dumbledore. j'avais confiance en eux et ils m'ont trahi ! Ils auraient du
nous dire la vérité dès le début, et ça m'aurait peut être empêché de
tomber amoureux de toi. Je les déteste, tu ne peux pas savoir à quel
point.

Pendant qu'il lui parlait, elle restait blottis contre son épaule, à pleurer et à maudire la terre entière pour aimer à ce point Harry. Jamais, et elle le savait, elle ne pourrait le regarder comme son grand frère, un peu trop protecteur. Jamais elle n'aurait cru pouvoir aimer quelqu'un aussi fort qu'elle pouvait l'aimer. Elle pleurait. ils pleuraient tous les deux, et pendant qu'il essayait de la consoler, il lui caressait doucement les cheveux et le visage, en lui déposant de légers baisers sur le front, sachant qu'à partir de maintenant, ce seraient les seuls baisers qu'il lui serait accordé de lui donner.

Epuisée par les évènements, elle s'endormit quelques instants plus tard, et Harry la pris tout doucement dans ses bras pour la conduire dans sa chambre. Il la déposa sur son lit, lui retira sa robe, la laissant en chemise et en jupe, et lui déposa sa propre robe sur le dos, en guise de couverture, puis alla s'asseoir dans un fauteuil, l'observant, et veillant ce qu'elle ait un sommeil calme. Mais encore bouleversé par les événements, il s'endormit également.

Le lendemain matin, il fut réveillé par de douces caresses contre sa peau. Quand il ouvrit les yeux, c'était pour plonger dans ceux d'Hermione, encore gonflés par les larmes qu'elle avait versées. Elle lui déposa un léger baiser sur le front et vînt se blottir dans ses bras, posant sa tête contre son épaule et jouant avec sa main.

Comment on va faire Harry ? lui demanda t-elle, les yeux dans le vague.

1. J'en sais rien 'Mione.répondit Harry, sa tête appuyé sur celle
d'Hermione. Mais ce que je sais, c'est que jamais je ne pourrai t'aimer
comme une petite s?ur. pas après tout ce qu'on a vécu, et pas en sachant
tout ce que j'ai perdu.
C'est pas possible Hermione, tu ne peux pas être ma s?ur, je
t'aime beaucoup trop pour ça, et sincèrement, je ne sais pas comment je
vais pouvoir tenir.

Moi j'ai une solution. hésita t-elle.

Quel genre de solution ? demanda Harry, un peu surpris. Accorde-moi une nuit, une dernière nuit Harry le supplia Hermione en se redressant et en passant une jambe de chaque côté d'Harry. . on a toujours vécu sans se connaître, et il y a cinq ans, je t'ai rencontré, et j'ai su que quelque chose nous lirait, à jamais, jusqu'à la mort.

Etrangement, Harry se doutait de la solution qu'elle avait trouvée, mais ne put se résilier à ce que ce soit elle qui arrive à une solution aussi. radicale.

. et depuis cette année, j'ai su que j'étais amoureuse de toi, même si au fond de moi, je l'étais depuis notre première année. Ce que je veux dire, c'est qu'on s'est aimé sans savoir qu'on était frère et soeur, et même en le sachant, cela ne m'empêche pas de t'aimer, de vouloir t'embrasser, et de vouloir faire l'amour avec toi. Je sais que ça peut te paraître étrange, mais je ne veux pas être ta s?ur Harry. pas seulement.

Avant, on était heureux, et cela ne nous dérangeait pas de nous
embrasser. « je suis ta s?ur ». ce ne sont que des mots Harry. Des mots
avoués il y a quelques heures, mais de simples mots, alors que nos
sentiments sont plus forts, plus anciens, et sont gravés dans notre
c?ur. de simples mots ne peuvent effacer tout ce que l'on a vécu, et ne
peuvent pas dicter tout ce que l'on fera, c'est ainsi. Si on ne nous
avait rien dit, on aurait continué de s'embrasser, de s'aimer, et
maintenant, on nous l'interdit. Je ne vois pas ce qui a changé depuis
hier. je t'aime, c'est aussi simple. C'est pour ça que je te demande une
nuit, une dernière nuit dans tes bras et après.

Elle se leva et lui tendit une feuille, qu'il prie avec hésitation avant de lire. Mais Hermione, commença t-il, c'est un sortilège.

. de mort, je le sais. Mais ce n'est pas une mort douloureuse, comme l'avada kedavra.
C'est une mort douce, sans regret, sans douleur. On s'endort, et c'est tout.

Mais comment veux-tu que je te laisse faire ça 'Mione ? J'y ai pensé, je te l'accorde, mais je n'ai fait qu'y penser, alors que toi. je ne peux que le faire avec toi.
De toute façon, jamais je ne pourrais supporter de te perdre. Et bien que
ce soit une solution « extrême », c'est la seule qui me vient à l'esprit.
regretta aussitôt Harry.

Alors c'est décidé, conclua Hermione. Et même si cela ne met aussi mal à l'aise que toi, je ne vois pas d'autre solution. Je t'aime Harry. souffla t- elle avant de l'embrasser.

Hermione. on n'a pas le droit de.

Mais il ne termina pas sa phrase. Aussi étrange que cela puisse paraître, il ne voulait qu'embrasser Hermione, et se moquait des conséquences. Ils échangèrent un dernier baiser puis descendirent dîner. Quand il entrèrent dans la salle, tous les regards se rivèrent sur eux, mêlés de compassion et de tristesse. Même les Serpentards ne trouvaient rien à répliquer, tellement la situation était étrange. Apparemment, tout le monde est au courant. souffla Harry à Hermione.

Ca m'est égal, lui répondit-elle aussitôt en lui prenant la main.

Ils se dirigèrent vers leur table, sans adresser le moindre regard à Dumbledore, ni même aux autres professeurs ou à ses amis. Le dîner se passa dans le calme, mais le c?ur n'y était pas. En sortant de la salle, après dîner, Hermione et Harry sortirent, toujours main dans la main, mais Harry adressa cependant un dernier regard vers Dumbledore, un regard plein de colère et de ranc?ur envers lui.

Ils montèrent dans leur tour, jetèrent un dernier regard à leurs amis qui ne comprenaient pas ce qui se passait, puis doucement ils montèrent l'escalier et longèrent le couloir qui les menait à la chambre d'Hermione. Elle ouvrit la porte et s'engouffra à l'intérieur, suivi de près par Harry, qui referma la porte.

'Mione, tu es sûre que c'est la meilleure solution ? demanda Harry, un peu inquiet.

La meilleure, je sais pas, mais c'est la seule que j'ai trouvée et la plus simple. Je veux simplement être libre de t'aimer, mais je ne veux pas m'éloigner de toi.
A moins bien sûr que tu ne préfères accepter et venir me border tous les
soirs comme un grand frère, et jouer les protecteurs quand un garçon
s'approchera un peu trop près de moi. Et en parlant de garçon, comment
réagiras-tu quand l'un d'entre eux m'embrassera, me caressera, me
déposera pleins de baisers sur tout le corps et me fera l'amour, alors
que tu devras rester bien sagement à m'attendre ? c'est un supplice que
ni toi ni moi ne voulons endurer, je me trompe ?

En disant tout cela, Hermione avait retiré sa robe et s'était rapprochée d'Harry, joignant le geste à la parole quand elle lui exposait ses arguments, tout en lui retirant doucement sa robe et en lui défaisant sa chemise, bouton par bouton.

Alors, continua t-elle, que comptes-tu faire maintenant, grand frère ?

Mais il ne répondit pas à sa question, qui avait réveillé en lui les sentiments qu'il essayait tant bien que mal de refreiner depuis la veille. Il lui prie le visage entre ses mains et l'embrassa d'un baiser passionné, qui la surpris autant que lui. Il la regarda un instant, puis comprenant ce qu'elle pouvait ressentir, il l'embrassa avec plus de fièvre et de désir qu'auparavant. Il se recula presque aussitôt, une lueur d'inquiétude dans le regard.. Il posa ses mains sur son visage, sur son front, puis lui murmura doucement :

Tu es brûlante 'Mione. qu'est ce qui ne vas pas. ?

Qui s'inquiète, mon frère ou mon petit ami, lui répliqua t-elle aussitôt, légèrement provocante, ce qui troubla Harry.

Je suis sérieux 'Mione. répondit Harry, lui prenant les bras pendant qu'elle continuait de l'embrasser.

Je. je ne sais pas, murmura t-elle doucement, changeant radicalement de ton. Je t'aime Harry, et c'est ça qui me rend malade.
Embrasse-moi, le supplia t-elle en plaçant ses mains contre son visage.

Il n'insista pas et l'embrassa, se levant et passant un bras dans son dos et l'autre derrière ses genoux, il la prit dans ses bras sans cesser de l'embrasser, puis la déposa sur son lit ou il entreprit de lui retirer sa chemise, en prenant bien soin de retirer chaque bouton, puis quand il lui ôta, il la contempla un instant, sachant que c'était la dernière fois qu'il pourrait la prendre dans ses bras, l'embrasser, et lui dire à quel point il l'aimait.

Je t'aime Hermione. lui murmura t-il dans un souffle.
Tu as raison. ce ne sont que des mots.

Il continua de l'embrasser, inlassablement, tout en lui caressant le ventre, le visage et en attrapant ses mains, jouant avec, et croisant leurs doigts. Il se sentait si bien avec elle que pour rien au monde il n'accepterait de n'être que son frère. Il l'aimait, bien plus qu'il ne se croyait capable de pouvoir aimer un jour, et il ne voulait plus jamais la quitter. Il voulait profiter de ce moment, leur moment, les derniers instants qu'il leur restait à vivre. ils voulaient les passer tous les deux, rien que tous les deux.

Le lendemain, matin, Hermione ouvrit doucement les yeux. Elle posa son bras à la place du lit mais fut surprise de la trouver vide. Elle se redressa rapidement, légèrement tendue, entraînant le drap avec elle pour cacher sa nudité, puis se calma aussitôt quand elle l'aperçut assis dans le fauteuil, à l'observer, souriant de la réaction de son amie.

Ne me refais plus jamais ça Harry !

Je n'en aurais plus jamais l'occasion, répliqua t-il aussitôt, jetant un froid entre eux qu'il ne souhait pas.
Euh. ce n'est pas ce que je voulais dire, excuse-moi 'Mione, je ne
voulais pas te faire de mal .

Ne t'inquiète pas Harry, lui répondit-elle doucement. Mon mal, je me le fais toute seule, en m'entêtant à vouloir être près de toi, à t'avoir demandé cette dernière nuit alors que le réveil en est que plus difficile.

'Mione, j'ai voulu passer cette nuit avec toi autant que toi, lui murmura t- il en la berçant dans ses bras, après l'avoir rejoint. Peut être même plus, ajouta t-il, ce qui la fit sourire. Je savais exactement que le réveil serait plus dur, et c'est pour ça que je n'ai pas voulu te réveiller. Mais je ne veux pas mourir en culpabilisant. Je t'aime, et peut être que j'aurais du me sentir mal à l'idée de passer cette nuit avec toi, mais je ne peux pas..
Je n'arrive pas à culpabiliser de vouloir être avec toi, et d'être
heureux. Et puis de toute façon, ça n'a plus d'importance maintenant,
tout sera bientôt terminé.

Elle se redressa, le regarda de manière presque troublante puis lui déposa un doux baiser amer. Elle se leva, prie la feuille et les potions qui l'accompagnaient et revînt s'asseoir prés d'Harry. Elle lui tendit une potion qu'il prit sans la quitter du regard et s'allongea, Hermione se blottissant dans ses bras.

« Je t'aime » fut les derniers mots qu'ils prononcèrent, joignant le geste à la parole, avant de réciter les quelques mots qui leurs seraient fatales, puis burent leur potion, d'une traite et sans hésiter car connaissant les enjeux. Ils fermèrent leurs yeux et s'endormirent, calmes et sereins, dans les bras de la seule personne capable de les aimer et de les chérir qui pouvaient le faire.

*** FIN ***

Voilà, ma fic est terminée ! c'est pas la plus joyeuse, mais c'est une que j'aime bien. C'est aussi ma fic la plus bizarre, je vous l'accorde. Je vais mettre progressivement mes autres fics, et j'espère avoir de vos nouvelles bientôt ! En tout cas, c'est pas parce cette histoire est terminée que faut pas m'envoyer de reviews ! Alors « GO » ! Bisous

Aussi, je voulais remercier les 5 courageuse qui m'ont donné leur avis ! Merci bcp Lili La tigresse, Kaima, Surimé, lyra.b et Hermione black, merci de vos chtit mail, ca m'a fait super plaisir ! Et pour te répondre Lili la Tigresse, oui, j'ai dja publié mes fics sur francofanfic, mais je vois pas trop en quoi tu m'a démasquée ! En tout cas, pour mon lien vous avez tous deviné, mais bon, c'est pas grave.