Le prince se rongeait les ongles. Il n'arrivait plus à dormir. Pas sans sa Sakura.
Deux semaines déja avait passée. Il ne dormait plus qu'une heure par nuit, et lorsqu'il dormait, c'était pour entendre les cris des servantes trouvant le corps, les cognements à la porte de sa chambre, les équipes de survits du chateau qui criait des ordres pour ranimer la pauvre Sakura...
Qu'est ce qui serait arriver si le pouls de Sakura n'était pas revenu?... Lionel se serait sans doute tué.
Deux semaines donc, depuis l'entrée de Sakura à l'hopital. Elle était dans un état stable, et Tiffany avait précisé qu'elle était aussi d'une très grande animation. Elle s'ennuyait à mourir, assise dans son lit blanc, dans sa chambre blanche dans un hopital blanc. Lionel n'était pas encore aller la voir... la japonaise avait précisé à tout ses visiteurs de l'en dissuader. Elle ne voulait rien savoir.
-Elle ne veut pas te voir, pas t'entendre, pas entendre parler de toi, pas te voir en photo, pas entendre ta voix, pas voir un seul petit cheveux de toi sur nos vêtements, lui avait relaté Stéphanie, les larmes aux yeux.
Bref, Sakura le détestait.
Lionel soupira. Il sortit de son lit pour marcher comme un zombi vers la salle de bain. Il ouvrit les robinets et laissa l'eau chaude couler entre ses doigts. Sakura... sa Sakura... comment avait-il put lui faire autant de mal?! Elle avait bien raison. Il se souvenait de ses mots, qui restait incrustés dans son coeur " un jour, tu me tueras". Elle avait eu raison. Il l'avait tué. Si seulement il avait ouvert les yeux. Si seulement il avait oublier un instant le désir qu'il éprouvait et qu'il satisfesait avec Yujina. S'il avait laissé Sakura lui parler, s'il avait mieux regarder...
-Tout est de ma faute. murmura Lionel en fermant les poings.
Des gouttes de sang tombèrent dans l'eau, et Lionel déserra les poings. Il les avaient apparement serrés trop fort.
Sakura leva la tête lorsqu'on cogna à la porte.
-Ouiiiiiiiiiiiiii? Entrer! S'exclama-t'elle joyeusement en tirant sur les ficelles pour ouvrir les ridaux.
Lionel entra en soupirant. Le visage de Sakura perdit tout son éclat et elle laissa les ridaux retomber en place.
-Sortez, ordonna-t'elle d'un ordre froid et bref.
Le chinois fit la sourde oreille et vint s'assoire à côté du lit. Sakura tourna la tête et le dos, croisant les bras.
-Sakura écoute-moi...souffla-t'il, implorant.
-Vous n'êtes pas avec votre beeeeeelle Yujina? demanda sarcastiquement Sakura, plongeant son regard glacial dans celui douloureux de Lionel.
-Non. Je l'ai sortit de ma vie...
-C'est à se demander pourquoi! Vous étiez pourtant rendut au point le plus loin, continua froidement Sakura, attaignant Lionel à chaques mots.
-...Pardon?
-Je...j'étais dans le jardin. Vous laissez toujours une fenêtre ouverte dans ta chambre... Je ne voyait que vos ombres qui se réfletait... des chandelles, mais c'était plutôt facile de deviner ce que vous étiez entrain de faire!
Les yeux du cantonnais s'équarquillèrent: comment savait-elle!? Il n'avait jamais crut qu'elle connaissait ce genre de chose...
-Je ne suis pas idiote, siffla Sakura de nouveau.
-Tu sais bien que je ne l'ai jamais crut.
Sakura baissa la tête et regarder les fleurs que tenait Lionel. Il suivit son regard et rougit en voyant les fleurs. Il les leva pour les montrer de près à Sakura.
-Pour toi, dit-il simplement, gêné.
Sakura sourit faiblement et les prit. En prenant le bouquet, ses mains effleurèrent celles de Lionel. Elle cessa de bouger un instant, puis Lionel les retira, surpris. Elle lui sourit de nouveau et porta les fleurs à son nez pour respirer leur parfum.
-Tiens, regard ce que je t'ai aussi apporté, dit ensuite Lionel en fouillant dans son sac.
La japonaise le regarda faire, déposant son bouquet sur ses genoux. Il sortit fièrement un livre de conte.
-Je l'ai trouvé dans ta roulotte! Tu m'en as si souvent parler, expliqua-t'il en posant la brique sur ses genoux.
-Wouah! C'est très gentil d'être aller me le chercher, prince.
Lionel faillit tomber de sa chaise. Il plongea son regard dans celui de Sakura. Pas ça. Il était près à tout, mais à ça... se faire appeler Prince, c'était vraiment le pire.
-Tu n'as fais ça que pour être gentil. Tu te sens coupable, et pas sans raison.
-Saki!
-Non. Appelle-moi par mon nom je t'en supplit. Il n'y a plus rien entre nous.
-Si. Si, il y a encor quelque chose! Tu es fâchée, Sakura, et c'est normal! Je t'ai trahit cruellement, et je m'en rend comptes! Si je suis ici aujourd'hui, c'est parce que j'ai réaliser à quel point je t'aime! À quel point tu es importante pour moi, Sakura. Je ne veut pas que ça finisse là! Et il n'est pas question que tu retournes là-bas comme tu sembles le vouloir! Tu vas revenir au château! J'utiliserai ma magie s'il se faut!
Sakura fit un sourire de tu-viens-de-dire-une-betise-et-il-est-temps-pour-moi-de-te-le-faire-comprendre.
-Oh Lionel , petit Lionel. Tu me sous-estimes. Prend une seconde, mon chéri, pour évaluer la différence de pouvoirs entre nos deux aura, et tu découvriras que celui qui se ferait trainer de force, c'est toi, souffla-t'elle sur un ton sadique qui glaça Lionel.
-Et alors? Pars et je me tuerai.
-Tu n'aurais pas le courage...?
-Oh que si! Je pourrais même le faire devant toi! Là, tout de suite.
-Rien de me renderais plus heureuse! Répliqua Sakura en pinçant les lèvres et en refoulant ses larmes.
Lionel sortit son épée. Il tassa le livre et posa son bras sur ses genoux tremblants, il leva l'arme et la posa sur son poignet. Il appuya doucement, respirant profondément pour prendre tout son courage. Mais juste avant qu'il ne poussa la lames plus loin, Sakura posa sa main sur son poignet pour l'arrêter. Il leva ses yeux vers Sakura, qui pleurait silencieusement. Il laissa ses larmes couler à son tour et ils restèrent silencieux en se regardant dans les yeux, pleurer.
-Ne fais donc pas de bétise,sanglota Sakura en lui faisant déposer son épée sur le sol. Tu sais bien que je t'aime trop pour te vouloir mort!
Lionel s'approcha et enfouit son visage dans son cou, caressant les épaulesde la japonaise avec ses cheveux. Sakura lui caressa les cheveux et Lionel la serra contre elle. Il releva la tête à sa hauteur et plongea son regard dans le sien de nouveau. Il s'approcha doucement pour l'embrasser mais elle l'en empècha.
-Une... Une chose à la fois, Lionel. Je te pardonnerai, mais pour ça, il me faudra... encore beaucoup de lunes. Ne vas pas trop vite, laisse-moi faire la première. Commence donc par être là, et lis-moi une histoire.
Lionel sourit au travers de ses larmes. Sakura se recalla contre ses oreillers, laissant sa main glisser le longs du poignet de Lionel pour une caresse avant de les croiser sur son ventre.
-D'accord, sourit Lionel en reniflant ses larmes. Par quelle on commence?
-Lit-moi la dernière. C'est ma favorite, dit Sakura en lui rendant son sourire.
Ils se regardèrent encore quelques secondes, puis Lionel prit le livre et commença sa lecture. Dehors, le soleil venait de ressortir de derrière les nuages et il brillait de tout ses feux.
La première fois depuis deux semaines.
Sakura leva la tête lorsqu'elle entendit la porte d'entrée s'ouvrir. Yelan leva aussi la tête en souriant. Lionel entra, encore vêtu de son manteau.
-B'jour 'man! B'jour Sakura! Je ne fais que passer, j'ai une pratique de soccer! Je ne rentrerai pas avant 11heures! Lança-t'il en croquant dans une pomme.
-Fait attention à toi alors. Et écrase-les!
Lionel sourit et pointa son pouce vers le haut.
Il s'approcha de Sakura, qui l'observait depuis son fauteuil. Il l'embrassa sur la tête puis embrassa sa mère. Il revint à Sakura. Il lui tendit sa pomme et elle croqua joyeusement dedans. Lionel en profita pour l'embrasser de nouveau sur la tête.
-Tu vas surement dormir lorsque je serai revenu, alors bonne nuit!
-Mais tu vas venir dormir ici, non?
-J'te l'promet.
-Alors tu viendras me porter une fleur sur mon bureau, d'accord? Pour que je sache que tu es bel et bien là. Je déteste rouler pour rien.
Lionel reprit la pomme et croqua dedans.
-Promis! Aurevoir maman! Aurevoir ma belle!
Il disparu. Sakura le regarda partir en riant.
-Lionel et toi avez fait la paix?
-Petit à petit, répondit Sakura en retournant à leur partie d'échec.
-Tu sais à quel point Lionel à souffert, Sakura. Ne soit pas trop dur avec lui. Mais à ce que je peut voir, ça va mieux. Petit bisoux sur la tête?
Sakura rigola en prenant une gorgée de thé.
-Doucement, je lui accorde ma confiance. La douleur dans mon coeur est encore grande, mais je m'habitue. Et tout doucement, j'accorde à Lionel le droit de revenir plus près de moi. Chaque fois que je sens que je lui pardonne un peu plus, je lui fait un signe. Lionel, de toute façon, va très lentement, par peur de me presser, ou de se faire rejeter.
-C'est aussi par pudeur, Sakura. Lionel m'a parlé de se que tu lui avais confier. Il as été très blessé lorsque tu lui as dit que tu savais pour lui et cette *aheum* pimbèche.
Sakura leva un sourcil, suprise mais amusée.
-Il était surtout très triste, parce qu'il n'avait jamais put te parler franchement, croyant que tu ne connaissait pas ce genre de chose. La nuit après ton attentat, Yujina est revenue. Elle lui as dit que, sans doute, tu avais tout monté en scène et qu'elle voulait juste détruire leur futur union. Je l'aurai tué! Lionel la alors repoussé et il lui dit a dit clairement: je ne veux plus jamais te revoir dans et de ma vie. Elle est partit, furieuse. Je crois que je n'es jamais été aussi fier de mon fils en vingt ans!
Sakura sourit tendrement et rosit.
-Je sais, Lionel me l'a dit plusieurs fois à quel point il été désolé et qu'il m'aimait bien plus qu'elle.
Yelan lui sourit et lui caressa la joue tendrement, comme une mère
-Est-ce que tu le crois, Sakura? Vois-tu à quel point mon fils s'est éprit de toi en trois mois?
Sakura secoua la tête, franche.
-Non. Je sais que Lionel m'aime, mais je en crois pas savoir à quel point.
La reine se replaça dans son fauteuil et sourit à sa brue. -Tu sais que tu parles bien maintenant?
Sakura dormait à demi lorsque la porte s'entrouvit. Lionel entra silencieusement, le vieux chien du cuisinier sur les talons. Il déposa une fleur de cerisier sur la comode de sa tendre amie comme promis et arrêta le cadran pour marquer l'heure à laquelle il était venu. Sakura remua dans son lit et se tourna vers lui.
-Tu viens de rentrer? demanda-t'elle pâteusement.
-Non, je suis ici depuis une demi-heure. J'ai prit le temps de me doucher et de me changer. Regarde:j'allais me coucher, murmura t'il en montrant son pyjama.
Sakura releva ses couvertures et tapota la place libre à côté d'elle.
-Alors viens.
Lionel fut très surpris. Jamais il n'aurait crut que sa petite fleur irait aussi vite dans le pardon.
-J'ai froid, expliqua-t'elle, je me sens seule et Monsieur le chien s'est déja endormit. Aller, va fermer la porte et viens.
Lionel obéit, le coeur gonflé. Il se glissa sous les couvertures en grimpant dans le lit à baldaquin. Il était différent du sien, mais tout de même très confortable. Il se coucha sur le dos, les mains derrière la tête, un peu gêné. Il ne voulait pas se blotir contre Sakura: peut-être voulait-elle simplement de la companie. Mais il dut se rendre compte que ce n'était pas pour ça lorsqu'elle se blotit tout contre lui. Elle posa sa tête sur sa poitrine musclé et glissa sa main sous son chandail pour pouvoir toucher à la chaleur de sa peau. Lionel sourit et entoura Sakura de ses bras pour la rassurer. Elle s'endormit en un rien de temps, déja très fatiguée. Lionel appuya sa tête contre la sienne, amoureusement.
Un jour, les choses reviendrait comme avant.
Deux semaines déja avait passée. Il ne dormait plus qu'une heure par nuit, et lorsqu'il dormait, c'était pour entendre les cris des servantes trouvant le corps, les cognements à la porte de sa chambre, les équipes de survits du chateau qui criait des ordres pour ranimer la pauvre Sakura...
Qu'est ce qui serait arriver si le pouls de Sakura n'était pas revenu?... Lionel se serait sans doute tué.
Deux semaines donc, depuis l'entrée de Sakura à l'hopital. Elle était dans un état stable, et Tiffany avait précisé qu'elle était aussi d'une très grande animation. Elle s'ennuyait à mourir, assise dans son lit blanc, dans sa chambre blanche dans un hopital blanc. Lionel n'était pas encore aller la voir... la japonaise avait précisé à tout ses visiteurs de l'en dissuader. Elle ne voulait rien savoir.
-Elle ne veut pas te voir, pas t'entendre, pas entendre parler de toi, pas te voir en photo, pas entendre ta voix, pas voir un seul petit cheveux de toi sur nos vêtements, lui avait relaté Stéphanie, les larmes aux yeux.
Bref, Sakura le détestait.
Lionel soupira. Il sortit de son lit pour marcher comme un zombi vers la salle de bain. Il ouvrit les robinets et laissa l'eau chaude couler entre ses doigts. Sakura... sa Sakura... comment avait-il put lui faire autant de mal?! Elle avait bien raison. Il se souvenait de ses mots, qui restait incrustés dans son coeur " un jour, tu me tueras". Elle avait eu raison. Il l'avait tué. Si seulement il avait ouvert les yeux. Si seulement il avait oublier un instant le désir qu'il éprouvait et qu'il satisfesait avec Yujina. S'il avait laissé Sakura lui parler, s'il avait mieux regarder...
-Tout est de ma faute. murmura Lionel en fermant les poings.
Des gouttes de sang tombèrent dans l'eau, et Lionel déserra les poings. Il les avaient apparement serrés trop fort.
Sakura leva la tête lorsqu'on cogna à la porte.
-Ouiiiiiiiiiiiiii? Entrer! S'exclama-t'elle joyeusement en tirant sur les ficelles pour ouvrir les ridaux.
Lionel entra en soupirant. Le visage de Sakura perdit tout son éclat et elle laissa les ridaux retomber en place.
-Sortez, ordonna-t'elle d'un ordre froid et bref.
Le chinois fit la sourde oreille et vint s'assoire à côté du lit. Sakura tourna la tête et le dos, croisant les bras.
-Sakura écoute-moi...souffla-t'il, implorant.
-Vous n'êtes pas avec votre beeeeeelle Yujina? demanda sarcastiquement Sakura, plongeant son regard glacial dans celui douloureux de Lionel.
-Non. Je l'ai sortit de ma vie...
-C'est à se demander pourquoi! Vous étiez pourtant rendut au point le plus loin, continua froidement Sakura, attaignant Lionel à chaques mots.
-...Pardon?
-Je...j'étais dans le jardin. Vous laissez toujours une fenêtre ouverte dans ta chambre... Je ne voyait que vos ombres qui se réfletait... des chandelles, mais c'était plutôt facile de deviner ce que vous étiez entrain de faire!
Les yeux du cantonnais s'équarquillèrent: comment savait-elle!? Il n'avait jamais crut qu'elle connaissait ce genre de chose...
-Je ne suis pas idiote, siffla Sakura de nouveau.
-Tu sais bien que je ne l'ai jamais crut.
Sakura baissa la tête et regarder les fleurs que tenait Lionel. Il suivit son regard et rougit en voyant les fleurs. Il les leva pour les montrer de près à Sakura.
-Pour toi, dit-il simplement, gêné.
Sakura sourit faiblement et les prit. En prenant le bouquet, ses mains effleurèrent celles de Lionel. Elle cessa de bouger un instant, puis Lionel les retira, surpris. Elle lui sourit de nouveau et porta les fleurs à son nez pour respirer leur parfum.
-Tiens, regard ce que je t'ai aussi apporté, dit ensuite Lionel en fouillant dans son sac.
La japonaise le regarda faire, déposant son bouquet sur ses genoux. Il sortit fièrement un livre de conte.
-Je l'ai trouvé dans ta roulotte! Tu m'en as si souvent parler, expliqua-t'il en posant la brique sur ses genoux.
-Wouah! C'est très gentil d'être aller me le chercher, prince.
Lionel faillit tomber de sa chaise. Il plongea son regard dans celui de Sakura. Pas ça. Il était près à tout, mais à ça... se faire appeler Prince, c'était vraiment le pire.
-Tu n'as fais ça que pour être gentil. Tu te sens coupable, et pas sans raison.
-Saki!
-Non. Appelle-moi par mon nom je t'en supplit. Il n'y a plus rien entre nous.
-Si. Si, il y a encor quelque chose! Tu es fâchée, Sakura, et c'est normal! Je t'ai trahit cruellement, et je m'en rend comptes! Si je suis ici aujourd'hui, c'est parce que j'ai réaliser à quel point je t'aime! À quel point tu es importante pour moi, Sakura. Je ne veut pas que ça finisse là! Et il n'est pas question que tu retournes là-bas comme tu sembles le vouloir! Tu vas revenir au château! J'utiliserai ma magie s'il se faut!
Sakura fit un sourire de tu-viens-de-dire-une-betise-et-il-est-temps-pour-moi-de-te-le-faire-comprendre.
-Oh Lionel , petit Lionel. Tu me sous-estimes. Prend une seconde, mon chéri, pour évaluer la différence de pouvoirs entre nos deux aura, et tu découvriras que celui qui se ferait trainer de force, c'est toi, souffla-t'elle sur un ton sadique qui glaça Lionel.
-Et alors? Pars et je me tuerai.
-Tu n'aurais pas le courage...?
-Oh que si! Je pourrais même le faire devant toi! Là, tout de suite.
-Rien de me renderais plus heureuse! Répliqua Sakura en pinçant les lèvres et en refoulant ses larmes.
Lionel sortit son épée. Il tassa le livre et posa son bras sur ses genoux tremblants, il leva l'arme et la posa sur son poignet. Il appuya doucement, respirant profondément pour prendre tout son courage. Mais juste avant qu'il ne poussa la lames plus loin, Sakura posa sa main sur son poignet pour l'arrêter. Il leva ses yeux vers Sakura, qui pleurait silencieusement. Il laissa ses larmes couler à son tour et ils restèrent silencieux en se regardant dans les yeux, pleurer.
-Ne fais donc pas de bétise,sanglota Sakura en lui faisant déposer son épée sur le sol. Tu sais bien que je t'aime trop pour te vouloir mort!
Lionel s'approcha et enfouit son visage dans son cou, caressant les épaulesde la japonaise avec ses cheveux. Sakura lui caressa les cheveux et Lionel la serra contre elle. Il releva la tête à sa hauteur et plongea son regard dans le sien de nouveau. Il s'approcha doucement pour l'embrasser mais elle l'en empècha.
-Une... Une chose à la fois, Lionel. Je te pardonnerai, mais pour ça, il me faudra... encore beaucoup de lunes. Ne vas pas trop vite, laisse-moi faire la première. Commence donc par être là, et lis-moi une histoire.
Lionel sourit au travers de ses larmes. Sakura se recalla contre ses oreillers, laissant sa main glisser le longs du poignet de Lionel pour une caresse avant de les croiser sur son ventre.
-D'accord, sourit Lionel en reniflant ses larmes. Par quelle on commence?
-Lit-moi la dernière. C'est ma favorite, dit Sakura en lui rendant son sourire.
Ils se regardèrent encore quelques secondes, puis Lionel prit le livre et commença sa lecture. Dehors, le soleil venait de ressortir de derrière les nuages et il brillait de tout ses feux.
La première fois depuis deux semaines.
Sakura leva la tête lorsqu'elle entendit la porte d'entrée s'ouvrir. Yelan leva aussi la tête en souriant. Lionel entra, encore vêtu de son manteau.
-B'jour 'man! B'jour Sakura! Je ne fais que passer, j'ai une pratique de soccer! Je ne rentrerai pas avant 11heures! Lança-t'il en croquant dans une pomme.
-Fait attention à toi alors. Et écrase-les!
Lionel sourit et pointa son pouce vers le haut.
Il s'approcha de Sakura, qui l'observait depuis son fauteuil. Il l'embrassa sur la tête puis embrassa sa mère. Il revint à Sakura. Il lui tendit sa pomme et elle croqua joyeusement dedans. Lionel en profita pour l'embrasser de nouveau sur la tête.
-Tu vas surement dormir lorsque je serai revenu, alors bonne nuit!
-Mais tu vas venir dormir ici, non?
-J'te l'promet.
-Alors tu viendras me porter une fleur sur mon bureau, d'accord? Pour que je sache que tu es bel et bien là. Je déteste rouler pour rien.
Lionel reprit la pomme et croqua dedans.
-Promis! Aurevoir maman! Aurevoir ma belle!
Il disparu. Sakura le regarda partir en riant.
-Lionel et toi avez fait la paix?
-Petit à petit, répondit Sakura en retournant à leur partie d'échec.
-Tu sais à quel point Lionel à souffert, Sakura. Ne soit pas trop dur avec lui. Mais à ce que je peut voir, ça va mieux. Petit bisoux sur la tête?
Sakura rigola en prenant une gorgée de thé.
-Doucement, je lui accorde ma confiance. La douleur dans mon coeur est encore grande, mais je m'habitue. Et tout doucement, j'accorde à Lionel le droit de revenir plus près de moi. Chaque fois que je sens que je lui pardonne un peu plus, je lui fait un signe. Lionel, de toute façon, va très lentement, par peur de me presser, ou de se faire rejeter.
-C'est aussi par pudeur, Sakura. Lionel m'a parlé de se que tu lui avais confier. Il as été très blessé lorsque tu lui as dit que tu savais pour lui et cette *aheum* pimbèche.
Sakura leva un sourcil, suprise mais amusée.
-Il était surtout très triste, parce qu'il n'avait jamais put te parler franchement, croyant que tu ne connaissait pas ce genre de chose. La nuit après ton attentat, Yujina est revenue. Elle lui as dit que, sans doute, tu avais tout monté en scène et qu'elle voulait juste détruire leur futur union. Je l'aurai tué! Lionel la alors repoussé et il lui dit a dit clairement: je ne veux plus jamais te revoir dans et de ma vie. Elle est partit, furieuse. Je crois que je n'es jamais été aussi fier de mon fils en vingt ans!
Sakura sourit tendrement et rosit.
-Je sais, Lionel me l'a dit plusieurs fois à quel point il été désolé et qu'il m'aimait bien plus qu'elle.
Yelan lui sourit et lui caressa la joue tendrement, comme une mère
-Est-ce que tu le crois, Sakura? Vois-tu à quel point mon fils s'est éprit de toi en trois mois?
Sakura secoua la tête, franche.
-Non. Je sais que Lionel m'aime, mais je en crois pas savoir à quel point.
La reine se replaça dans son fauteuil et sourit à sa brue. -Tu sais que tu parles bien maintenant?
Sakura dormait à demi lorsque la porte s'entrouvit. Lionel entra silencieusement, le vieux chien du cuisinier sur les talons. Il déposa une fleur de cerisier sur la comode de sa tendre amie comme promis et arrêta le cadran pour marquer l'heure à laquelle il était venu. Sakura remua dans son lit et se tourna vers lui.
-Tu viens de rentrer? demanda-t'elle pâteusement.
-Non, je suis ici depuis une demi-heure. J'ai prit le temps de me doucher et de me changer. Regarde:j'allais me coucher, murmura t'il en montrant son pyjama.
Sakura releva ses couvertures et tapota la place libre à côté d'elle.
-Alors viens.
Lionel fut très surpris. Jamais il n'aurait crut que sa petite fleur irait aussi vite dans le pardon.
-J'ai froid, expliqua-t'elle, je me sens seule et Monsieur le chien s'est déja endormit. Aller, va fermer la porte et viens.
Lionel obéit, le coeur gonflé. Il se glissa sous les couvertures en grimpant dans le lit à baldaquin. Il était différent du sien, mais tout de même très confortable. Il se coucha sur le dos, les mains derrière la tête, un peu gêné. Il ne voulait pas se blotir contre Sakura: peut-être voulait-elle simplement de la companie. Mais il dut se rendre compte que ce n'était pas pour ça lorsqu'elle se blotit tout contre lui. Elle posa sa tête sur sa poitrine musclé et glissa sa main sous son chandail pour pouvoir toucher à la chaleur de sa peau. Lionel sourit et entoura Sakura de ses bras pour la rassurer. Elle s'endormit en un rien de temps, déja très fatiguée. Lionel appuya sa tête contre la sienne, amoureusement.
Un jour, les choses reviendrait comme avant.
