Auteur : Beshimie.
Titre : So lonely : j'ai peur du noir chapitre 3.
Serie : X-men evolution.
Genre : Yaoi.
E-mail : Amyshinomori@aol.com.
Notes : c'étais ma période cucul.

So Lonely

Chapitre 3

Quand demain est peut-être notre dernier jour.

Ses mains sur ma peau. son corps, autours de moi. la douceur de ses lèvres. comme dans un rêve. je Suis dans un rêve. mais ce dont je rêve s'est réellement passé. oh seigneur. si longtemps que j'en avais envie. je le désirais de tout mon être. et à présent que j'ai enfin sentis son corps contre mon corps, je me sens incapable de quitter ce songe. comme si j'avais peur de ne pas l'avoir près de moi à mon réveil. rien que d'y penser, je sens mes yeux s'embuer de larmes. j'ai besoin de lui aujourd'hui. j'ai besoin de lui tout les jours que dieu fait. peu importe se que pensent les autres. peu importe ce que le monde entier pense de nous. Je t'aime Todd, et je n'ai plus peur de le dire.

J'ouvre lentement les yeux. ce petit corps chaud, juste sous le mien. cette douceur dans sa façon de me caresser la nuque. de me serrer contre lui. ce regard posé sur moi qui, chaque matins, donne un nouveau sens au verbe aimer. il me veille, toutes les nuits quand j'ai de mauvais rêves, il est là pour m'en tirer. il ne m'en veut jamais quand je dis un mot de travers, quand je le blesse. il me regarde toujours avec ce fond de tendresse dans ses yeux. il me conseil quand j'ai des problèmes, jamais il ne me fait défaut. comme si. comme si il n'y avait que moi dans son monde. comme si j'étais tout.

Et je n'ai pas peur de le dire. Todd Tolenski est tout pour moi. depuis le jour où mon monde s'est écroulé, il veille sur moi, mon ange. il veille sur mes nuits et je le protège la journée. je lui dois bien ça.

Mon amour croît de jours en jours.

***

Owwww Todd.

En toi. cette impression de ne plus faire qu'un avec toi. j'oublie tout. ma rage, mes craintes, mes problèmes. plus rien ne me dérange. ce bien être quand je te possède. violemment. je ne t'entend pas pleurer, mon ange. je ne t'entend pas supplier.

Pietro ! Pietro stop ! Pie. aaaawwww. Pie, stop. pitié ! Pitié. stop.

Trop rapide, je ne peux pas m'arrêter. je ne veux pas m'arrêter. trop bien pour te quitter. les larmes roulent sur tes joues, tu te débats, tu essaye de me repousser.

Je ne t'entend pas.

Tes ongles s'enfoncent dans la chaire pâle de mon torse. je fronce les sourcils, le plaisir se dissipe. et se transforme en rage. la douleur me pousse plus loin. tu cri, tu sanglote. rien n'y fait. je ne t'entend pas.

je ne veux pas entendre.
D'un coup de reins brutal, t'arrachant un dernier cri de pure douleur, je me libère. mon étreinte est encore trop ferme pour te permettre de t'enfuir. lentement, je reviens sur terre, tout mes problèmes, tout revient à la charge. tes larmes, tes sanglots. j'ouvre brusquement les yeux.

Oh seigneur. pas encore.

C'est la troisième fois depuis que nous sommes ensemble.

.pourquoi, pourquoi tu fais toujours ça. pourquoi tu t'arrêtes jamais quand ça fait trop mal, pourquoi, pleurniche-tu en te glissant hors des draps imbibés de sueur et de larmes.

Je ferme lentement les yeux. je ne sais pas te répondre. j'ai vécu toute ma vie dans cette brutalité. tu me demande d'en sortir. mais comment ? Si seulement tout pouvait être comme la première fois que nous l'avons fait.
Tu enfile rapidement ton caleçon et te redresse. tu t'apprête à gagner la salle de bain comme tu le fais toujours quand ça se produit. je passe rapidement un bras autour de ta taille pour te retenir et te ramène en arrière. tu tremble. de rage ? de peur ? de douleur ? comment savoir. ?
Mon autre bras s'enroule lentement autour de ta poitrine et je te plaque contre moi. mon visage vient lentement se cacher dans le creux de ton épaule. ton c?ur bat si fort que j'arrive à peine à entendre le miens. je prend une profonde inspiration. je m'imprègne de ton odeur. elle a tellement changé depuis la première fois que je t'ai senti. c'était il y a combien ? . un an. un peu plus. peut-être un peu moins. peut-être que le fait de prendre ta douche avec moi tout les matins y a fait quelque chose. peut-être cela vient-il de ta mutation. toujours est-il qu'aujourd'hui, tu sens plus la fraise qu'autre chose. fait étrange, étant donné que notre shampoing commun est aromatisé à la vanille.

Je suis désolé.

Tu soupire et tentes de te libérer de mon étreinte.

Tu es toujours désolé. Je sais. je ferai ce que tu voudra pour me faire pardonner.s'il te plait reste ici.

Nouveau soupire. je ferme les yeux si fort que je sens mon visage entier se crisper.

Peut-être qu'on devrai tenter l'abstinence. tu n'as pas fais ça la première fois... Owwww pitié, tu veux ma mort. ?

Tu souris. c'est bon signe ? Tu te retourne lentement pour me faire face. quelques larmes roulent encore sur tes joues. je les éponge du bout des lèvres avant de cueillir les tiennes d'un baiser tout ce qu'il y a de plus chaste.
Les cris de Lance nous parviennent de la cuisine.

Fred ! Espèce de petit salopard, je t'interdis de toucher à mes cassettes.C'est personnel !!! Heyyyy ! C'est pas ma faute si tu planque mal tes films pornos, Lancie-poo.

Grrrrrr ! Et arrête de m'appeler comme ça ! Boooooh ! Lancie-poooo !

Tu éclate de rire. j'attrape lentement ton visage entre mes mains. tu me regarde. d'habitude il me suffit de te regarder une minute dans les yeux et tout est oublié. tu me pardonne et viens te blottir contre moi. mais là je n'y arrive pas. je t'embrasse, mais ton regard se fait dur.

Je crois pas qu'on puisse avancer très longtemps comme ça, Pie. je crois. owww seigneur c'est dur à dire. on devrait peut-être prendre un peu de recul.

Mon expression se fige. ma bouche est entre ouverte, mes yeux sont braqués sur toi. pourtant j'ai l'impression de ne plus te voir. le monde ralentis autour de moi. l'histoire se répète et je sens mon c?ur bondir dans la poitrine, de plus en plus vite. pas assez pour mettre mes jours en danger, mais assez pour me donner le tournis.
Tu me regarde, cette expression peinée sur ton visage.

Non. Pie. S'il te plait. Ecoutes, je. Je t'en prie ! Todd. Pietro.

Je baisse la tête, les larmes me monte à la gorge. je secoue furieusement la tête. pas ça.

Non !

Mon cri résonne encore dans la pièce.

Nemelaissepasjet'enpriejepourraispasvivresanstoinemelaissepasj'aibesoindetoi Todd. Doucement.

Je me sens ridicule. je réagis comme un enfant capricieux. je devrai le comprendre. je devrai comprendre qu'il puisse se lasser de cette brutalité.mais c'est trop dur.

Tu. tu veux plus de moi, c'est ça ? Tu en as marre de t'occuper de moi, tu en as marre d'avoir à me supporter, tuenasmarredemoi ? Non. Pie. non, bien sur que non. Alors pourquoi !? Seigneur, POURQUOI !!? Calme toi. To. Je veux que tu te calmes maintenant !!!

Je me tais, les larmes roulent librement sur mes joues. je ne comprend plus. tout allait si bien. je ferme doucement les yeux. mon corps entier est secouer par les longs sanglots qui déchirent ma gorge.
Tu passe lentement tes bras autours de mes épaules et viens enfouir ton visage dans mon cou. ton souffle est chaud. tu me berce doucement. c'est bizarre mais je ne peux plus penser à rien d'autre. ta voix est si douce tout à coup.

Pie. tu m'as répondu quand je t'ai demandé pourquoi tu. enfin pourquoi tu étais. euh, comme ça. parfois ?

Je secoue lentement la tête.

C'est pas intensionnel. je veux pas faire ça. mais quand ça me prend. je. j'arrive plus à arrêter. c'est pas ma faute. Je sais.

Tu pousse un autre soupire.

Todd. je ferai tout ce que tu voudra. Piet. Je veux bien essayer l'abstinence ! je dis pas que j'y arriverai, mais que Xavier lui-même m'emporte si je ne fais pas tout mon possible ! Pie écoute, je t'en demande pas tant. Si. demandes moi. tout ce que tu veux, mais ne me laisses pas. je t'en supplie. Moi aussi j'ai supplié.

Je me mord la lèvre. juste ciel, j'irai me faire châtrer s'il il le faut, mais ne me quitte pas Todd. tu dégage lentement ton visage de mon cou et viens m'embrasser tendrement. tes lèvres sont douces. comme au premier baiser. ma langue glisse lentement entre elles et viens lentement caresser la tienne. nos corps sont si proches, si étroitement pressés l'un contre l'autre. tes bras sont toujours lacés autour de mon cou. les miens sont tendrement passés autour de ta taille. nos lèvres se quittent, mes yeux sont clos.

J'ai besoin de toi Todd. je t'en prie ne. Shhhh. j'ai besoin de toi moi aussi. je déjà assez de mal à rester loin de toi cinq minutes, alors plus. ce serai un vrai supplice. je t'aime, Pie.

Je pousse un long soupire en me laissant couler contre toi.

Seigneur,j'aieusipeurToddie,j'aicru. Moins vite. Awww. désolé. j'ai eu si peur Todd. je pensais vraiment que tu allais m'abandonner. Même si je voulais, Pietro, je t'aime trop pour vivre sans toi.

Je suis si soulagé. j'ai eu si peur. Todd est assis sur le traversin et je repose tranquillement dans ses bras, ma joue posée sur son torse, juste entre ses jambes. un long bâillement lui échappe.

Je suis désolé. je te jure que je vais faire des efforts.

Tu souris. ce petit air fatigué sur ton visage. tu as l'ai réellement épuisé. ta respiration s'alourdi et je te sens te détendre.
Seigneur. comment puis-je fermer les yeux sur un si beau spectacle ? Je pourrais passer ma vie comme ça, à te regarder dormir, à écouter ton c?ur battre si près du miens. mais les larmes m'ont épuisé et je me sens à mon tour glisser dans les bras de Morphée.
Dans un dernier soupire, je prie pour aller te rejoindre. là où tu es. j'espère qu'il n'y fait pas trop noir.

***

I could stay awake,
Just to hear your breathing
Watch your smile when you are sleeping
While you're far away dreaming
I could spend my life
In this sweet surrender
I could stay lost in this moment
For everrrr.

Every moment spent with is a moment I treasure

Don't wanna close ma'a eyes
Don't wanna Fall asleep
'cause I'd miss you bab'
And I don't wanna miss a thing

Even when I dream of you
The sweetest dream will never do
I'd still miss you bab'
And I don't wanna miss a thing.

***

Je te regarde, mon visage posé dans mes mains. fixement. tu souris. les semaines ont passé et je ne m'en lasse pas. cette douceur dans tes yeux. une de mes mains glisse lentement sur la table et vient se poser sur la tienne. tu es gêné. tout ce monde autour de nous. je m'en moque.
Lance et Fred viennent s'asseoir juste à coté de nous avec leurs plateaux.

Alors les tourtereaux, souris Lance en me passant une bras autour des épaules. Vous avez étés bien bruyants la nuit dernière, nous fait remarquer Fred Non, c'est pas qu'on écoute mais. enfin, rougis Lance.

Tes joues s'enflamment, tu retire discrètement ta main de la mienne et la repose sur ton genoux. j'essaye de ne pas me montrer blessé pas ton geste, mais ma tête se baisse d'elle-même.
Lance nous gratifie d'un petit regard étonné avant de reprendre.

Euh. faut pas vous déranger pour nous. ça. enfin, on a pas de problèmes avec ça. Toujours ça, soupire-tu. pourquoi dire ça si ça ne vous pose pas de problèmes. ? Si ça ne vous dérangeait pas, peut-être n'auriez vous pas besoin de mettre un nom là-dessus.

Tu fronce sensiblement tes sourcils et te redresse avant de te diriger vers la sortie de la cafétéria. Lance me lance un regard un peu inquiet.

Je. T'inquiète, souris-je en me levant à mon tour.

***

Je marche juste à coté de toi, dans la couloir, les mains profondément enfouies dans mes poches, les yeux rivés sur le carrelage beige qui recouvre le sol. un léger sourire danse sur mes lèvres sans même que je l'y autorise. ton regard se pose sur moi. tes yeux sont si clairs, d'un vert si limpide. ils donne quelque chose d'étrangement effrayant à ton regard. effrayant pour qui qu'on que n'est pas moi. mon sourire se fait plus franc. je me sens si bien quand tu me lance ce genre de regard interrogateur. le seul à se soucier de ce qui peut bien se passer dans ma tête.

Je marchais dans le noir,
Je cherchais un sens à ma vie.

Tes lèvres s'étirent, tes yeux se plissent, éclatant de malice. tout semble plus lumineux autour de moi. moins effrayant.

Tu trouve ça drôle ? Trèèès. mais toi aussi, gloussai-je, glissant une main hors de ma poche pour aller capturer la tienne.

Tes joues rosissent légèrement. je ne sais pas de quoi tu as peur. nous sommes presque seuls dans la couloir. les autres sont tous à la cafétéria. tu pousse un petit soupire et referme lentement ta main sur la mienne. mon sourire s'élargis, le monde semble s'effacer autour de nous. j'ai l'impression que nous sommes dans une bulle.

Une idée machiavélique traverse mon esprit torturé. pas plus d'une douzaine de personne et personne susceptible de se soucier de nous. quelques pas de plus et nous atteignons les casiers. d'un geste rapide, je te plaque gentiment contre le mur et pose mes lèvres contre les tiennes avec tendresse. mes mains sont allées trouver refuge dans le creux de tes reins. tu ouvre de grands yeux, tes joues sont si rouge qu'on pourrait les repérer à des km à la ronde. tes lèvres résistent une minute et je te sens te détendre.

J'ai ouvert les yeux sur le monde

Et tout ce que j'y ai vu c'est toi.

Quand demain est peut-être notre dernier jour,
Quand demain est probablement notre dernière chance.
C'est aujourd'hui que tout ce joue,
Car on ne fait rien en un jour.
C'est toute une vie qu'il faut pour dire je t'aime.

Toute une vie pour s'aimer
Et l'éternité pour s'oublier.

Il faut tout faire, tout tenter
Vivre nos derniers soupir
Pleinement.

J'ouvre lentement les yeux.tu as baissé la tête, un sourire timide ourle tes lèvres entrouvertes, ton visage s'incline lentement sur le coté.

Pie. tu es vraiment cinglé. J'ai ouvert les yeux sur le monde et tout ce que j'y ai vu c'est toi, souriais-je. pourquoi devrais-je cacher mon bonheur au reste du monde ? Tu as une vision des choses très. fidèle à celle qu'on attend de toi en te voyant en fait, te moque-tu. tu es un exhibitionniste.

Je pousse un long ronronnement au creux de ton oreille.

Owww oui. mais tu aimes ça, Todd. Hunmm, acquiesces-tu.

Conscient d'un regard insistant dans mon dos, je baisse lentement mon regard vers le sol. ces chaussures. blanches, ces crampons. je crois que j'ai sus séduire le bon public.

Un problème, Mathews ?

Je me retourne lentement, dos à l'homme que j'aime pour faire face à notre spectateur.

Owwww. non, aucun lavette. c'est juste que j'ai trouvé le spectacle amusant.

Mon sourire se fait presque provoquant. je me rapproche lentement de Duncan, prédateur et humecte rapidement mes lèvres. ma voix se fait plus douce.

Amusant, hein ? Tu veux peut-être voir ça de plus prêt. Duncan. Je voudrais que tu essaye pour pouvoir te réduire en miettes, pauvre tache.

Tache, moi ? C'est moi qui porte un blaser si voyant qu'il pourrait servir à un cycliste nocturne sur une autoroute peut-être ? Duncan voyons. tu sais comment ça a fini la dernière fois non ?

Le footballeur laisse échapper un léger grognement au souvenir de sa précédente défaite.

Tu as eu de la chance, Maximoff. juste de la chance. Owww. donc, si nous en venions aux poings cette fois encore, tu serai supposé gagner, c'est ça ? Sans le moindre doute.

J'incline lentement mon visage sur le coté et lui lance un regard d'en bas. mes paupière battent innocemment et je presse lentement un doigt sur mes lèvres.

Zut alors, moi qui pensait m'en tirer à si bon compte. je vais bientôt me faire rosser par le vilain Duncan Mathews ! Quel enfer. je croit que je vais souiller mes sous vêtements. Arrête de te payer ma tête ! Moi, me payer ta tête ? Tu me vois profondément outré par ce manque de confiance, Duncan-chou. Je vais t'éclater, tarlouze ! Vouuu alors, t'es perspicace !

Le poing de fer de Duncan fonce vers moi, à une vitesse impressionnante. pour quelqu'un d'autre que moi. j'esquive rapidement le coup et attrape l'avant-bras de joueur de ma main droite, poussant Todd de l'autre et profitant de l'élan de Duncan, je l'envoie se payer le mur derrière moi.

Oh zut, Duncan ! Désolé, j'avais oublié que c'était ton tour de gagner aujourd'hui. J'vais. M'éclater ? Change un peu tes réplique, mon grand. une fois, deux fois, ça passe. mais la ça devient lourd. J'vais te cogner si fort que quand j'aurais fini de repeindre les murs du gymnase avec ta matière grise, ton visage ne ressemblera plus qu'à une pulpe sanglante. C'est original ! Un peu gore, mais original. Tu la sors d'où celle là ? Pas que je doute de ton inventivité, mais c'est pas la première fois qu'on me dit ça alors. tu vois, j'étais pas très populaire là d'où je viens non plus. T'es mort. Ca j'en doute, grogne une voix sur notre droite, juste à la sortie du réfectoire.

Le regard noir, Lance balance nonchalamment sa tête d'un coté à l'autre pour dénouer sa nuque dans un craquement sinistre. ses mains sont jointes, son pas est lourd et son visage est figé en une expression de pure amusement. il est si sur de lui. il joue sur sa réputation de bagarreur pour faire flancher Duncan.

Fallait pas crier si fort, s'amuse Todd en lançant un regard désolé à Duncan. J'veux pas t'enfoncer mais ça va chier grave si tu décampe pas.

Lance arrive lentement à notre niveau et croise ses bras sur sa poitrine, bientôt rejoint par la large silhouette de Fred qui se positionne juste derrière lui.

Tu disais Mathews. quelque chose à propos de la mort prématurée de mon ami Maximoff ? Nhmmmblenmbleble, marmonna Duncan pour lui-même. T'as de la chance que je sois de bonne humeur toi, sinon je t'aurai volontiers refait la gueule à coup de pompes. Oh mais je t'en prie, essaye donc. C'est ça, fait le malin, Alvers. mais toi, moi et Maximoff on se retrouvera un de ces quatre. quant à toi Tolenski, je ferai bien attention à mes arrières si j'étais toi.

Tu souris mon ange. quoiqu'il puisse bien tenter, je serai toujours là. je suis à nouveau juste à coté de toi, mon bras à retrouvé sa place autour de ta taille.

On aime pas les gens dans votre genre ici. Je crois que ça ne pose de problèmes qu'à toi, Duncan, se moque Kitty qui a assisté à toute la scène. Toi la naine, on t'a pas parlé, gronde le footballeur. On t'avais parlé à toi, peut-être Mathews, lançai-je d'un air moqueur.

Il pousse un long grognement et nous dépasse furieusement pour aller gagner la cafétéria.

Quelle tache ce mec, se moque Fred C'est sympa d'avoir pris notre défense Pr. hum, Kitty. Oh mais de rien Pietro, sourit-elle. Lance, je peux te parler ? Euh, okay ! Bien sur.

Sans perdre, une seconde, ils s'éloignent tranquillement, cote à cote.

Owwww. Go Lance !!!

Notre 'sauveur' tourne légèrement la tête vers nous et nous tire un petit bout de langue.

Héhé.

Ma prise s'affirme légèrement sur la taille de Todd. mes lèvres effleurent lentement les siennes avant de glisser sur son menton. j'attrape lentement son visage dans ma main et l'embrasse tendrement sur le bout du nez.

On en était où ? Huuummm. au moment où tu me tire rapidement vers les toilette et où tu me prend sauva. Nonnonon ! Lance va encore dire que je suis un sale pervers si je lui raconte ça, je vais retourner à la cafétéria, s'affole rapidement Fred en se bouchant les oreilles avant de partir presque en courant vers le réfectoire.

Un petit rire chaud t'échappe et tu viens tendrement te blottir contre moi. je souris. c'est moi qui faisait ça au début. mais il est vrai que la hiérarchie de notre couple s'impose d'elle-même. je ne suis peut- être pas le plus grand, ni le plus musclé des mutants de cette ville, mais il est vrai que comparé à toi. je réalise que c'est la première fois que je met le mot couple sur notre relation. c'est pourtant le mot qui convient le mieux.
Un couple. c'est deux personnes qui s'aiment et qui prennent soin l'une de l'autre. un couple c'est deux personnes qui ont besoin l'une de l'autre. un couple. c'est drôle à dire. d'habitude, quand on parle de couple, on voit plutôt un jolie petite brune avec un grand mec baraqué. pourquoi je pense à Lance et Kitty là ? notre couple à nous est un peu. spécial. pas de petite brune, ni de grand mec baraqué (non, même pas moi. ^^ enfin. moins grand que baraqué). c'est juste. enfin toi et moi. rrrrrr. c'est trop dure à définir. je t'aime, tu m'aimes, on est ensemble, donc on est un couple.

Faut que j'arrête de penser moi. ah oui. j'oubliais.

Todd. Oui ? Tu disais quoi à propos de te tirer vers les toilettes. De me tirer dans les toilettes, tu veux dire ? J'adore quand tu joue avec les mots, mon ange. on y va ? ou c'est trop tard ? Jamais trop tard, on loupera un ou deux cours. mais tu reste calme cette fois. Oki. Promis ? Promis juré craché ! Enfin non. je crache pas c'est dégueulasse.

Un petit rire glisse le long de ta gorge et tu te presse un peu plus contre moi.

Alors ?

Mon sourire s'élargis.j'aime quand tu t'impatiente.

***

C'est pas marqué dans les livres.

Le plus important à vivre.
C'est de vivre au jour le jour.

Le temps,
C'est de l'amour.

***

et de 3. peut-être un 4. j'vais commencer à faire un plan.