Auteur : Beshimie.
Titre : So lonely : j'ai peur du noir chapitre 4.
Serie : X-men evolution.
Genre : Yaoi.
E-mail : Amyshinomori@aol.com.
Notes : c'étais ma période cucul.
So Lonely
Chapitre 4
Comment ne pas te croire.
Je pensais pas ça possible. je croyais que tout irai bien, toujours, que rien ne pourrait jamais venir ternir le tableau. c'était trop beau.
C'est la semaine dernière que les choses ont commencé à se dégrader. Pietro était fatigué. malade. malade comme un chien. il avait du attraper quelque chose. nous avions trouvé une clinique de garde et les médecins nous avaient dit qu'il avait juste une petite grippe. une petite grippe qui allait le clouer au lit un bon moment.
Au bout d'une semaine il a commencé a aller un peu mieux. je me suis réveillé un matin et il n'était plus contre moi. je me redressait lentement et tendis l'oreille pour essayer de le localiser. je me suis levé et j'ai quitté la chambre. il était dans le couloir, juste devant les escaliers, il tenait sa tête à deux mains, les jambes tremblantes. en deux bonds, je me précipitait vers lui pour le rattraper alors qu'il allait tomber et me pris un grand revers de son bras droit en plein visage qui m'envoya rouler au sol. je me redressait lentement en me massant la nuque. juste à temps pour voir ses jambes céder sous son poids et son corps basculer vers l'avant. je me jetai dans les escaliers à sa suite mais pas assez vite pour le rattraper avant qu'il ne s'écrase au sol.
En moins d'une dizaine de secondes, Lance et Fred m'avaient rejoint à son chevet. j'avais délicatement passé un bras sous sa tête, à genoux devant lui et essayait vainement de trouver son pouls à son poignet et à sa gorge.
N'y sentant aucun signe de vie, la panique pris rapidement de l'ampleur dans mas voix alors que je tentait désespérément de lui faire ouvrir les yeux.
Pietro ! Pietro, s'il te plait, répond, Pietro ! Nonononononononononon ! Piet', piet' répond-moi j't'en prie, non. Todd, il. il est. ? Nononon ! Faut qu'on fasse quelque chose. nononon ! PITIE NON !!! Todd. NONONON !
Une main se pose lentement sur mon épaule. je me dégage violemment et m'accroche à Pietro comme un enfant se raccroche aux jupes de sa mère quand le tonnerre gronde.
Seigneurseigneurseigneur !
Les larmes aux yeux, je tente un massage cardiaque et pose délicatement mes lèvres contre celles de Pietro pour essayer de le faire respirer.
J'entend Lance pousser un long soupire. Fred m'écarte rapidement du corps pâlissant de Pietro et me plaque contre lui. mon regard se fixe sur le visage immobile du seul homme que j'ai jamais aimé. mes larmes roulent sur mes joues, je sanglote.
C'est pas possible. c'estpaspossible. paspossiblepaspossiblepaspossible. nononon. Pitié. non. Pietro, je t'en prie mon ange. je t'en prie, tu peux
pas me laisser.
Lance s'est penché sur toi, il referme rapidement tes yeux sans vie. un long hurlement déchire ma gorge. mon corps glisse lentement au sol. c'est pas. possible. je rampe désespérément jusqu'à toi et t'enlace tendrement.
Réveille-toi. réveille-toi mon ange. réveille toi s'il te plait.
Réveille toi.
Réveille-toi. Toddie. Toddie debout.
J'ouvre lentement les yeux et me redresse brusquement. je ferme doucement les yeux et tourne un regard larmoyant vers Pietro qui me fixe d'un regard inquiet. il est pâle. d'épaisses cernes noires cerclent ces yeux d'un bleu translucide. soulagé, je me jette dans ses bras et l'étreint fermement. il est si faible.
Piet. Pietro. oh seigneur. Hey. shhh, calme. tu as fait un cauchemar ? Atroce. horrible. seigneur Pietro, j'ai rêvé que tu. que tu. C'est bon, c'est fini. je suis là. Je t'aime Pietro, je t'aime. ne me laisse pas. Promis. calme toi maintenant. calme toi.
Ereinté, je me suis laissé aller contre lui. persuadé que c'était bel et bien fini. que c'était juste un cauchemar. mais celui-ci n'était que le premier d'une longue série de mauvais rêves. tous plus horribles les uns que les autres. je fais des cauchemars chaque nuit à présent. mais tu n'es plus là pour me rassurer quand j'ouvre les yeux et que je me retrouve en sueur, tremblant, au milieux de notre chambre. alors je me recouche, dans notre lit et j'essaye de me rendormir, en espérant te voir arriver d'une minute à l'autre.
Tu quitte la maison de plus en plus souvent en ce moment. je ne sais pas où tu vas. mais tu te couche avec moi et quand je me réveille tu n'es plus là. au matin, tu te glisse furtivement entre les couvertures et tu viens te presser contre moi. tes cheveux sont encore trempés et parfumés. cette odeur de vanille. peut-être as-tu été courir et es-tu allé prendre une douche pour te rafraîchir. je ne sais pas.
J'ouvre lentement les yeux ce matin. tu es couché contre moi, tes bras noués autour de ma poitrine, tes yeux clos. tu es si beau. si calme quand tu dors.
7h15. je dépose un léger baiser sur tes lèvres. elles sont chaudes. comme toujours au réveil. tu ouvre tranquillement les yeux et me lance un regard ensommeillé.
Mhmmm. 'jour, sourit-tu en me tirant à toi pour m'embrasser.
Je te laisse faire. j'aime ce genre de réveil.
On a cours aujourd'hui tu sais ? Moui, soupire tu en enterrant ton visage dans mon cou. Il faudrait peut-être se lever. Pas encore. j'suis fatigué. on a le temps. Pietro il est 7h15. Et alors. on peu rater les premiers cours. Pie. On peut aussi trouver mieux à faire, sourit-tu en glissant un doigt sous l'élastique de mon caleçon.
Je souris. ça fait si longtemps que tu ne m'as pas fais ce genre d'avances au réveil. peu importe les cours après tout. je remonte légèrement ma cuisse sur ta hanche et dépose un léger baiser sur le bout de ton nez.
Tu souris. tu me renverse fermement et grimpe souplement sur mes hanches, cette lueur prédatrice dans tes yeux. mon corps se tend sous les voluptueuses caresses que tu lui prodigue, mes lèvres s'entrouvrent et un faible râle leur échappe sous le pincement de deux doigts humides sur un des deux boutons de chaire durcit qui parent mon torse pâle.
Tes lèvres glissent lentement dans mon cou et une langue timide laisse un sillon brûlant sur ma clavicule. je sens ta bouche descendre lentement sur mon torse. tu embrasse tendrement le bouton malmené et laisse ta langue traîner jusqu'à mon nombril.
Tes mains courent sur mes bras. tu laisse courir le bout de tes doigts dans mes paumes et referme délicatement tes mains sur les miennes. non doigts s'enlacent et je sens mon désir croître de caresse en caresse.
Tu remonte lentement jusqu'à mes lèvres et m'embrasse tendrement. je cambre lentement les reins sous la caresse de ton membre douloureusement dressé contre le mien. mes yeux se ferment. je sens mon corps entier se tordre de plaisir contre le tien.
Mes jambes s'écartent entre les tiennes. Tes reins se creusent pour accentuer la sensation que nos corps raidis l'un contre l'autre te procure. nous sommes toujours en caleçon, mais tu me caresse, tu trace mon érection du bout de ton sexe durcit.
Mes biceps se bandent, je voudrais pouvoir libérer mes mains pour pouvoir te presser un peu plus contre moi. je balance doucement mes hanches pour essayer d'approfondir notre caresse. tes lèvres courent sur mes épaules, dans mon cou. sans crier gare, tes dents se referment sur le lobe de mon oreille.
Je pousse un cri perçant et redouble d'efforts pour me libérer et te faire payer ta torture.
Pietro, Pietro s'il te plait... prends-moi. prends-moi maintenant, Pie.
Un long grondement me répond. tes dents se referment à présent sur mon cou. je pousse une léger couinement et te tend un peu plus ma gorge, ivre de cette douleur qui me procure tant de plaisir.
Je remue timidement les hanches et vient caresser ta hampe avec mon ventre pour que tu reprenne tes attouchement.
Todd. mouiiiii. Todd, hummm. viens. viens-là.
Tu me tire brusquement à toi par les poignets et me fais asseoir à cheval sur tes cuisses. tremblant de désir, tu te frotte langoureusement à moi et viens reprendre mes mains dans les tiennes.
Les yeux clos, je cherche tes lèvres à tâtons et t'embrasse tendrement. un long frisson parcoure mes reins quand je sens le bout de ton gland humide venir caresser ma hampe à travers les deux couches de tissu tendues à craquer de nos caleçons.
La pression de mes doigts se fait plus forte sur tes mains, mes ongles s'y enfoncent profondément. j'ouvre lentement les yeux et plonge un regard brumeux dans les bleu cristallin que j'aperçoit difficilement entre tes paupières semi-closes.
Tu tremble de tout ton corps, tes cheveux dégouttent de sueur et ton souffle est brûlant contre mon cou. je me penche doucement vers ton oreille.
Tu es si beau. si beau mon ange.
Tu relève péniblement ton visage vers moi et me lance un petit regard baigné de tendresse .
Pas à moitié aussi beau que ce que je vois dans mes bras chaque matin au réveil. Pietro.
Tu remue légèrement des hanches entre mes cuisses et reprends tes caresses à travers mes sous-vêtements.
Seigneur.
Ton visage se crispe sous la douleur de ton membre dressé au paroxysme.
Pietro. je peux. Nononon, souris-tu en me tirant rapidement à toi. viens là.
Tu te redresse brusquement et me prend dans tes bras pour nous catapulter hors de la chambre.
Pietr. ? Salle de bain, douche, maintenant..
Ta voix est rauque. une fois dans la salle de bain , tu m'allonge dans la baignoire et verrouille la porte derrière nous. une lueur étrange dans le regard, tu t'approche dangereusement de moi. tu retire maladroitement voluptueusement ton caleçon et dévoile ton membre dressé et gorgé de sang. tu réprime un long frisson quand la fraîcheur ambiante entre en contact avec ta virilité.
Tes yeux se ferment et tu laisse ta main glisser de ton ventre à l'intérieur de ta cuisse. Je frissonne. mon regard glisse lentement sur toi, sur tes bras, sur ton torse, sur ton ventre, sur tes doigts qui tracent langoureusement ton érection sur toute sa longueur. ton autre main erre désespérément sur ton torse, le caresse, joue sur le bout de tes seins, les pince, descend jusqu'à ton nombril et remonte. lentement. tu plonge sensuellement un doigt dans ta bouche et le suce avidement. la première main a à présent enveloppé ton membre.
Tu. tu te masturbe. devant moi. mon corps n'est que frisson et tremblements. je me cambre dans la baignoire, mes mains crispées sur ses bords humides. j'entrouvre les lèvres pour laisser passer une respiration plus que sèche.
Tu humecte les tiennes et me lance un regard pénétrant.
Pénétrant.
Je te veux en moi, maintenant. je te supplie du regard, mais tu restes là, tu te cambre sous tes propres coups de poignets en soupirant mon nom.
Je vais pour me lever et te rejoindre mais tu me fais signe de me recoucher dans la baignoire.
Tes doigts. mets-les dans ta bouche, souffle-tu entre deux halètements.
Ahw. mes joues s'enflamment. j'obéis docilement et enfonce lentement deux doigts dans ma bouche.
Encore un. Todd. mets-en encore un.
Je crois que je vais tourner de l'?il. tu t'approche lentement de moi, fébrile, fiévreux. seigneur, mon c?ur va lâcher si tu me regarde encore comme ça. ton regard est avide, plein de ce même désir brûlant qui enflamme mes reins. tu me regarde sucer mes doigts, la bouche entrouverte, brumeux et entre lentement dans la baignoire pour venir t'asseoir juste sur mes hanches.
Mon corps vacille au contact de ta peau. si douce. si chaude. tu es trempé de sueur. je passe lentement une main dans ton dos et te caresse tendrement. tu viens te coller à moi, gentiment, et enfoui ton visage dans le creux de mon épaule. tu attrape lentement mes doigts humides et les glisse entre tes jambes avant de les diriger vers ton intimité.
Pie. Pietro, je. Mets-les en moi.
Ta voix est faible, tremblante. si suppliante.
Oh seigneur.
Tu écarte calmement tes jambes. je glisse timidement mes doigts entre elles et glisse délicatement mon majeur en toi. tu pousse un long gémissement et te cambre contre moi. tu t'incline vers l'arrière et te laisse tomber sur mes cuisses remontées derrière ton dos.
Awwww. Toddie. oui.
Je caresse gentiment ton torse de mon autre main.
Todd. un autre. un autre doigt. Pie.
J'enfonce doucement un second doigt dans ton orifice brûlant et tu pousse un long râle. râle qui se transforme rapidement en ronronnement.
Aww. Seigneur. Todd. Toddie. oui, c'est bon. encore. vas-y. encore. entre. là.
Ma main glisse lentement sur ton ventre et enveloppe tendrement ton membre dressé.
Awnn. Todd.
Mon troisième doigt s'enfonce brutalement en toi, plus brutalement que je ne l'aurai voulut. tu pousse un long cri et te cambre sous la douleur de l'intrusion. de violent coups résonnent contre la porte.
TOODD ! Sors de là, on est à la bourre ! J'me suis pas réveillé. Ta gueule, démis-je en commençant à remuer mes doigts en toi. Owww ! Fais gaffe comment tu parles ! Et sors de là, faut que j'me douche. Hey ! Sors de là ou je vers réveiller Pietro avec un grand verre d'eau pour qu'il vienne s'occuper de ton petit cul de salope mal dressée !
Je commence un lent va et vient en toi avec mes doigts et presse tendrement mes lèvres contre les tiennes. Tu pousse un long râle et te raidit contre moi, ton sexe durcit pulsant au creux de ma main.
Owww. Todd. Toddie, oui. oui, là. encore. s'ilteplaits'ilteplaits'ilteplait. Pietro, s'étrangle Lance de l'autre coté de la porte. Lance, casse-toi, grognai-je. tu te lavera un autre jour. Oh Seigneur, vous êtes entrain de. Dans la baignoire !? C'est dégueulasse ! Comment on va faire pour se laver nous ? Je rentre plus dans cette pièce de ma vie, seigneur. Todd. awwwww, Seigneur, c'est bon. Pietro, Pietro, tu ahhhhh...
Ta main glisse lentement dans mon caleçon et tu agrippe frénétiquement mon entre jambe douloureuse.un large sourire s'étale sur tes lèvres. je connais ce sourire. si bien. Tu te retire à regret de mes doigts et réprime un long frisson en les sentant glisser hors de toi. tu te redresse et me plaque brusquement contre le mur avant de tourner les robinet d'eau chaude et de te coller contre moi sous le jet d'eau brûlante qui vient dénouer nos muscles tendus. tu plaque gentiment tes lèvres contre les miennes et m'embrasse passionnément. je t'enlace tendrement pour approfondir notre baiser et tu souris de me voir si fragile. ta main coure gentiment dans mon dos et me plaque contre toi dans une étreinte aimante. je pose calmement mon visage dans le creux de ton épaule et tu me soulève. je te laisse me retirer mon caleçon et noue docilement mes jambes autour de tes hanches, si heureux de t'avoir là, tout contre moi. tu attrape lentement mes poignets et les tire délicatement vers la poire de douche sur laquelle tu referme fermement mes mains. tu m'embrasse tendrement et m'enlace. distraction juste assez efficace pour me faire oublier la douleur de la pénétration. c'est si bon de t'avoir à nouveau au creux de moi. je remue légèrement pour épouser la forme de ton membre brûlant. je pousse un léger cri en te sentant t'enfoncer un peu plus, plus profond que d'habitude. mes larmes roulent lentement sur mon visage pour aller se mêler à l'eau brûlante que coulent le longs des longues mèches d'un blond sale qui cerclent mon visage. les dents serrées, je pose lentement mon menton sur ton épaule et colle ma joue contre ton cou. je lâche lentement la poire de douche pour venir entourer ta poitrine de mes bras.
Seigneur, mais tu lui fais quoi pour qu'il crie comme ça !? Lance, grognai-je avec difficulté, pris entre larmes et gémissements, barre. barre-toi. Hey, ça va. c'est pas comme si c'était la première fois que je regardais un film porno. soyez sympas, laissez-moi entrer, faut que j'me lave les dents !
Tes coups de reins ont ralentis, tu es plus doux, plus calme. la caresse de ce membre brûlant me déchire de l'intérieur. et je. j'aime ça. j'aime quand tu me prend comme ça, quand tu me brutalise. quand tu me fais mal. un peu.
Parfois ,je voudrais que tu apprenne à t'arrêter quand tu vois que ça commence à me faire trop mal. mais tu ne vois pas. tu es en moi, comme dans une sorte de transe. tu me culbute, toujours plus fort, toujours plus vite.
Je ne dis pas qu'il n'y a pas de tendresse dans ces moments. non, tu es tendre, à ta façon. Tes coups de reins me brisent, mais tes caresses et tes baisers ne sont-ils pas là pour me faire oublier la douleur.
Tu commence à accélérer. ce moment que je redoute toujours arrive. j'ai peur. pas seulement parce que tu vas encore me faire mal, mais parce que lorsque tu fais ça, je ne peux plus rien faire. tu me brise, tu m'épuise. et s'il il venait à t'arriver quoi que ce soit dans ces moments là, je ne pourrait tout simplement rien faire. si ton c?ur venait encore à faire des siennes, comment pourrais-je réagir assez vite ?
Je ne veux pas te perdre Pietro. je t'aime trop.
Ahhhhrrrrr.. Pietrow. Todd. Todd, awwww. Jet'aimeohjet'aimeToddie. M. Ma. Moi aussi. Je t'aime, Pie. Je.
De plus en plus vite, de plus en plus fort. je cri, je pleure. mes suppliques s'enflent dans ma gorge, mes cris se font plus déchirants.
Woww ! Vous foutez quoi là ? Ca tourne au SM !? Haaaahhhnnn. Toddie.
Je me cambre, j'ai envie de toi. mais j'ai mal. j'ai mal, Pietro. je voudrais pouvoir te laisser, te laisser me prendre plus, encore et encore, de plus en plus. je voudrais pouvoir te laisser me posséder entièrement. mais je ne peux pas. pas encore, je suis pas prêt à te donner plus. à me donner plus. pas prêt à oublier la douleur. pourtant je t'aime, je ne comprend pas, je t'aime de tout mon c?ur, de toute mon âme.
Mais je ne peux pas. Je ne peux pas ! Arrête, arrête, arrête.
Pietro. Pietro, ARRETE !
Tes yeux s'ouvrent grands, ton souffle est court... tu te retire précipitamment et t'écarte de moi, le regard plein de remords.
Todd, ça. ça va ? Mon ange. je. pardonne-moi. désolé. je. C'est rien, gémis-je en passant juste à coté de toi pour aller attraper une serviette. mais je n'avais pas prévu que la fatigue serai sir violente et je trébuche.
Tu me rattrape juste à temps et me prend délicatement dans tes bras. mon c?ur se serre, cette peur. cette peur dans tes yeux, ces larmes.
Hey.
Je noue rapidement mes bras autour de ton cou.
Hey, Pie.
Tu ferme doucement les yeux et viens enfouir ton visage dans le creux de mon épaule.
Je suis désolé. je pensais que tu voulais. je pensais que tu. Je voulais, je. je veux Pie. laisse moi un peu de temps encore pour m'habituer. Mais je. tu. Shhhh. Tu m'en veux pas ?
Je relève doucement ton visage dans ma main. tu es beau. tes yeux sont si limpides, même quand tu pleure, tes lèvres, fines, roses, toujours si expressives, si prête à la mimique, tes cheveux, d'un blanc si étincelant, si soyeux, ces deux mèches blanches, plaquées sur ton front par l'eau qui poursuit sa route dans ton dos. si tu savais.
Oui, je t'en veux.
Tu me regardes, ta peur se transforme en panique, ta respiration se fait plus difficile, ton c?ur plus rapide.
Mais. Je t'en veux. parce que je t'aime trop et que je suis incapable de te dire non. je m'en veux de ne pas savoir poser de barrières entre nous. je m'en veux parce que je ne veux pas de barrières entre nous. je t'en veux parce que tu m'as fait baisser ma garde, parce que tu m'a rendu plus vulnérable que je ne l'étais déjà. je t'en veux parce que je t'aime, tu comprends ?
Tu fermes les yeux, je ne sais pas à quoi tu penses. mais je veux que tu comprennes.
Je t'aime. tu comprends, Pietro ?
Tu pousse un long soupire et viens enfouir ton visage dans mon cou. et. tu pleure. tu pleure et je sens tes larmes rouler dans mon cou, ton corps se secouer de sanglots et tu m'étreint si fort que j'en ai du mal à respirer.
Oh seigneur, je ne voulais pas te faire pleurer. je ne voulais pas te faire de mal.
Hey. Pie, hey. non, s'il te plait. arrête. Todd. Todd, Toddie, je t'aime. je veux pas. je veux pas que tu te sente vulnérable. je. je veux te protéger, je veux te couver. je veux que tu te sente en sécurité avec moi. je veux que tu te sentes bien. Mais je me sens bien, Pie, je me sens protégé. ja n'ai jamais compté sur personne et toi. toi. tu as su.me faire baisser ma garde, Pie. Je t'aime, soupire-tu. je t'aime tant. j'aime à ne plus savoir quoi faire, quoi dire pour te rendre heureux. s'il te plait. ne me laisse pas. parce que je ne survivrai pas à la séparation. si on m'avait dit qu'on pouvait aimer à ce point quelqu'un, je ne l'aurait pas crû. surtout pas toi.
Les mots me blessent. comment peux-tu croire que je vais te laisser. comment peux-tu ne serai-ce que penser à la rupture.?
Surtout pas toi, répète-tu tout bas. parce que je te connaissais pas. parce que je voulais pas te connaître. et c'est toi qui es venu vers moi quand j'en ai eu besoin. pitié. j'ai besoin de toi. Owww ! Hey, vous êtes toujours vivant ?
Je souris.
Je me demande. comment tu peux penser comme ça, Pie. comment peux-tu ,e serai-ce qu'envisager la rupture. je ne vais pas t'abandonner. tu devrai me croire, Pie. Je te laisserai jamais. même si un jour tu fini par te lasser, et ça, je ne veux même pas y penser, ce serait trop dur. je continuerai à te suivre jusqu'à la fin. je serai ton pire cauchemar, Pie. Ton ombre.
Un léger sourire éclos sur tes lèvres. Je voudrai croire à des cauchemars si doux, Todd. je voudrais que tu me hante pour l'éternité, souffle-tu en m'embrassant.
La porte s'ouvre brutalement et Lance déboule comme un ouragan au milieu de la pièce.
Wow ! Ca va ? Euh ah... je... je débarque au mauvais moment, non ? Lance. Ben attends, j'ai crus kyavé un problème moi ! Je sais pas, que ton c?ur avait encore lâché ou un truc du genre, sourit-il d'un air gêné en tirant le rideau de douche sur nous pour préserver un peu de notre intimité. Lance, je. J'suis désolé, mais j'me suis inquiété. ben oui, j'ai plus personne à cogner moi après. Faux pas t'en faire, j'vais bien, le rassure-tu. Oui, j'm'en occupe, t'inquiète. J'ai entendu ça, se moque Lance. bon, ben, j'vais vous laisser finir. j'vais préparer le p'tit dej. vous descendez quand vous voulez mais y'en aura sûrement plus. 'Kay. merci. on va descendre.
Tu attrape délicatement le lobe de mon oreille entre tes dents.
Huuum. dans. dans un moment. D'acc. à toute.
Et sweeet, la porte claque.
***
9h30. Tu fini de me sécher les cheveux et nous quittons enfin la salle de bain. tu me porte délicatement dans notre chambre et m'allonge sur le lit.
Toddie. ?
Un sourire étrange s'étale sur mon visage. peut-être suis-je tout simplement en train de rêver. nous deux. c'est trop beau. trop pour le misérable insecte que je suis. demain matin, au réveil, sera-tu encore là ?
Non, tu sera parti. parti je ne sais où, comme chaque nuits. où vas- tu pendant que je dors. ? peut-être vas-tu retrouver ta petite amie. peut- être es-tu tout simplement en train de te moquer de moi. tant de peut- être. tant d'incertitudes. si peu de réponses.
Tu dis que tu m'aimes. mais dois-je y croire ? Ai-je raison de donner autant de valeur à tes mots. ? « Je t'aime » a peut-être un tout autre sens pour toi ? Ces mots n'ont peut-être pas autant de forces dans ta tête.
Mon sourire s'efface. et si tu ne m'aimais pas. un frisson me glace les reins, un poing invisible se resserre sur ma poitrine comme un étau.
Et si tout ça n'était qu'un jeu ?
Et si. et si.
Les larmes roulent sur mes joues. pourquoi t'intéresserai-tu à moi ? Pourquoi pas Lance ? Quel intérêt trouves-tu à une aberration telle que moi ?
Je ferme les yeux. cette vie est trop douce pour moi, je ne la mérite pas. je ne te mérite pas. je ne mérite rien d'autre que ce cauchemar qui m'a poursuivi toutes ces années.
Parfois, je voudrais ne pas être né.
Todd.Hey, Toddie. Mon ange, pourq. Ne m'appel pas « mon ange » !!!
Les larmes baignent mon visage, j'ai du mal à respirer, ma gorge me brûle, mes yeux me brûlent, mon corps entier est comme plongé dans un brasier. c'est fou comme tout peut basculer du bien au mal en un instant. fou la vitesse à laquelle un paradis peut se transformer en enfer. fou comme l'amour peut prendre un tout autre sens à vos yeux. amour = souffrance ?
Je ne veux pas réaliser. je ne veux plus penser. pas me rendre compte que tu n'es tout simplement pas fait pour moi. que tu mérite mieux que moi. pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi alors que tout allait si bien ?.
Je voudrai rester dans l'ignorance. je veux me réveiller dans tes bras demain matin et ne plus penser à rien. à rien d'autre que l'amour que je te porte. je veux me coucher ce soir en pensant que tu m'aimes et que tu vas rester près de moi. toute ma vie. ou au moins toute une nuit.
J'ouvre doucement les yeux. tu me regarde d'un air complètement perdu, tes bras noués autour de mes épaules, tu me berce gentiment, sans savoir quoi faire d'autre pour m'apaiser.
Tes yeux, si doux, si bleus. je me mord la lèvres. je ne veux pas perdre ça. je ne veux pas te perdre. teslèvres s'entrouvrent lentement.
Toddie, qu'est-ce que tu as ? j'ai fais quelque chose ? Non. non, c'est rien mon ange. c'est rien. je t'aime. reste près de moi, s'il te plait.
Tu souris et me regarde d'un air rassuré. tu t'approche lentement de mon oreille et me murmure dans un souffle en me tirant délicatement sous la couette.
Moi aussi je t'aime.
Ta voix, si douce. comment ne pas te croire ? Je me laisse doucement tirer à toi et viens me blottir dans tes bras.
Comment ne pas te croire.
***
Le réveil est doux, un parfum délicieusement sucré embrume mes pensées. plusieurs parfums en fait. l'odeur de ton shampoing à la vanille. et une autre odeur. une odeur. de noix de coco.
J'ouvre lentement les yeux. tu dors encore. je remue très légèrement contre toi et tu ouvre péniblement un ?il. l'odeur de noix de coco se fait plus forte. je tourne lentement ma tête vers le pied du lit.
Lance est assis en tailleur sur nos jambes, un sourire attendri aux lèvres, sa joue posée dans le creux de sa main droite, un pot de glace sérieusement entamé dans l'autre.
Et ben quand même, sourit-il en s'approchant légèrement. J'ai bien cru que vous étiez tombés dans le coma. Lance ? Quelle heure il est, gémit-tu doucement en t'étirant. Il est 16h30. Ah quand même, fis-je remarquer.
Lance pousse un long bâillement.
J'ai été acheter des glaces.vanille, fraise, chocolat. noix de coco ? Tout ça, t'inquiète-tu, mais avec quel. Argent ? J'ai fais le porte feuille de Summers, ricane Lance, visiblement fier de lui. Ah ça lui f'fra les pieds. Et tu t'es pas fait chopé ? Naaaaaahhhh. on a fait diversion. Laisse-moi deviner. le coup habituel. t'as envoyé Freddy faire du charme à Jean ? Ca marche toujours, et ça les fais chier tout les deux.
Tu te redresse lentement sur un bras.
Noix de coco, demande-tu d'un air intéressé. Yup, sourit-Lance en plongeant une cuillère dans sa bouche. Et. tu es d'humeur généreuse aujourd'hui ? Peut-être. habillez-vous, j'ai loué des films. on verra en bas. Aussi ? Y'avait tant de fric que ça dans le porte-feuille de la binocle ? Non. Ca c'était le tiens, Pie. J'l'ai trouvé dans ta chambre.
Tu blêmis.
D'où tu l'sors au fait ? J'ai. euhhh. T'as encore fait les casier du bahut ? Euh oui, c'est ça. Raaaahhhh. C'est mal, tu sais, se moque Lance d'une voix grave et solennelle. Oui, je sais, je le ferai plus. Bon, c'est bien. allez bougez avant que Freddy rentre et qu'il ne jette son dévolu sur le butin. Chef ! Oui, Chef !
***
17h. dans le salon. Tout trois étalés sur la banquette, nous scrutons l'écran dans lequel nous apercevons vaguement les restes d'un adolescent d'environ 17 ans, accrochés au pare-choc d'un camion sur l'autoroute.
C'est gore, Lance. Ouais, il était mignon le mec, soupire-tu. Sympa. Mais toi aussi t'es mignon, crétin. Mais taisez-vous ! C'est mon passage préféré du film quand il se fait faucher par le camion. c'est trop bon la pluie d'hémoglobine. T'aurais quand même put louer un truc moins. enfin plus. enfin pas « La fiancé de Chucky » quoi. Ouais, j'ai même pas vu le premier. Tu voulais que j'prenne quoi, Love story ? Ouais, pourquoi pas, c'était mon fric après tout. Oui, gagné à la sueur de ton front, se moque Lance.
Tu ne ris pas. tu tourne la tête vers le film et essayer de t'y replonger.
Pie.
Le téléphone sonne.
Tu vas répondre Todd. 'kay !
Je me précipite sur l'appareil et décroche.
Ouais, Allô ? Pietro ? Non, j'vous l'passe. Pieeee ! C'est pour toi !
Tu attrape calmement le téléphone, le regard éteint et me fais signe de retourner t'attendre sur la banquette.
Oui allô. ouais c'est moi.
***
Fin du chapitre 4
Arf. il est un peu plus long que les autres celui là.
Voilà, j'ai pas grand chose à dire. Ah oui, tout commentaire est le bienvenu. ça fait toujours plaisir. il est actuellement 1h15 du matin alors il est normal que ce soit tout ce que je
trouve à dire.
Vala.
Bonne nuit.
See ya. au prochain chapitre.
Titre : So lonely : j'ai peur du noir chapitre 4.
Serie : X-men evolution.
Genre : Yaoi.
E-mail : Amyshinomori@aol.com.
Notes : c'étais ma période cucul.
So Lonely
Chapitre 4
Comment ne pas te croire.
Je pensais pas ça possible. je croyais que tout irai bien, toujours, que rien ne pourrait jamais venir ternir le tableau. c'était trop beau.
C'est la semaine dernière que les choses ont commencé à se dégrader. Pietro était fatigué. malade. malade comme un chien. il avait du attraper quelque chose. nous avions trouvé une clinique de garde et les médecins nous avaient dit qu'il avait juste une petite grippe. une petite grippe qui allait le clouer au lit un bon moment.
Au bout d'une semaine il a commencé a aller un peu mieux. je me suis réveillé un matin et il n'était plus contre moi. je me redressait lentement et tendis l'oreille pour essayer de le localiser. je me suis levé et j'ai quitté la chambre. il était dans le couloir, juste devant les escaliers, il tenait sa tête à deux mains, les jambes tremblantes. en deux bonds, je me précipitait vers lui pour le rattraper alors qu'il allait tomber et me pris un grand revers de son bras droit en plein visage qui m'envoya rouler au sol. je me redressait lentement en me massant la nuque. juste à temps pour voir ses jambes céder sous son poids et son corps basculer vers l'avant. je me jetai dans les escaliers à sa suite mais pas assez vite pour le rattraper avant qu'il ne s'écrase au sol.
En moins d'une dizaine de secondes, Lance et Fred m'avaient rejoint à son chevet. j'avais délicatement passé un bras sous sa tête, à genoux devant lui et essayait vainement de trouver son pouls à son poignet et à sa gorge.
N'y sentant aucun signe de vie, la panique pris rapidement de l'ampleur dans mas voix alors que je tentait désespérément de lui faire ouvrir les yeux.
Pietro ! Pietro, s'il te plait, répond, Pietro ! Nonononononononononon ! Piet', piet' répond-moi j't'en prie, non. Todd, il. il est. ? Nononon ! Faut qu'on fasse quelque chose. nononon ! PITIE NON !!! Todd. NONONON !
Une main se pose lentement sur mon épaule. je me dégage violemment et m'accroche à Pietro comme un enfant se raccroche aux jupes de sa mère quand le tonnerre gronde.
Seigneurseigneurseigneur !
Les larmes aux yeux, je tente un massage cardiaque et pose délicatement mes lèvres contre celles de Pietro pour essayer de le faire respirer.
J'entend Lance pousser un long soupire. Fred m'écarte rapidement du corps pâlissant de Pietro et me plaque contre lui. mon regard se fixe sur le visage immobile du seul homme que j'ai jamais aimé. mes larmes roulent sur mes joues, je sanglote.
C'est pas possible. c'estpaspossible. paspossiblepaspossiblepaspossible. nononon. Pitié. non. Pietro, je t'en prie mon ange. je t'en prie, tu peux
pas me laisser.
Lance s'est penché sur toi, il referme rapidement tes yeux sans vie. un long hurlement déchire ma gorge. mon corps glisse lentement au sol. c'est pas. possible. je rampe désespérément jusqu'à toi et t'enlace tendrement.
Réveille-toi. réveille-toi mon ange. réveille toi s'il te plait.
Réveille toi.
Réveille-toi. Toddie. Toddie debout.
J'ouvre lentement les yeux et me redresse brusquement. je ferme doucement les yeux et tourne un regard larmoyant vers Pietro qui me fixe d'un regard inquiet. il est pâle. d'épaisses cernes noires cerclent ces yeux d'un bleu translucide. soulagé, je me jette dans ses bras et l'étreint fermement. il est si faible.
Piet. Pietro. oh seigneur. Hey. shhh, calme. tu as fait un cauchemar ? Atroce. horrible. seigneur Pietro, j'ai rêvé que tu. que tu. C'est bon, c'est fini. je suis là. Je t'aime Pietro, je t'aime. ne me laisse pas. Promis. calme toi maintenant. calme toi.
Ereinté, je me suis laissé aller contre lui. persuadé que c'était bel et bien fini. que c'était juste un cauchemar. mais celui-ci n'était que le premier d'une longue série de mauvais rêves. tous plus horribles les uns que les autres. je fais des cauchemars chaque nuit à présent. mais tu n'es plus là pour me rassurer quand j'ouvre les yeux et que je me retrouve en sueur, tremblant, au milieux de notre chambre. alors je me recouche, dans notre lit et j'essaye de me rendormir, en espérant te voir arriver d'une minute à l'autre.
Tu quitte la maison de plus en plus souvent en ce moment. je ne sais pas où tu vas. mais tu te couche avec moi et quand je me réveille tu n'es plus là. au matin, tu te glisse furtivement entre les couvertures et tu viens te presser contre moi. tes cheveux sont encore trempés et parfumés. cette odeur de vanille. peut-être as-tu été courir et es-tu allé prendre une douche pour te rafraîchir. je ne sais pas.
J'ouvre lentement les yeux ce matin. tu es couché contre moi, tes bras noués autour de ma poitrine, tes yeux clos. tu es si beau. si calme quand tu dors.
7h15. je dépose un léger baiser sur tes lèvres. elles sont chaudes. comme toujours au réveil. tu ouvre tranquillement les yeux et me lance un regard ensommeillé.
Mhmmm. 'jour, sourit-tu en me tirant à toi pour m'embrasser.
Je te laisse faire. j'aime ce genre de réveil.
On a cours aujourd'hui tu sais ? Moui, soupire tu en enterrant ton visage dans mon cou. Il faudrait peut-être se lever. Pas encore. j'suis fatigué. on a le temps. Pietro il est 7h15. Et alors. on peu rater les premiers cours. Pie. On peut aussi trouver mieux à faire, sourit-tu en glissant un doigt sous l'élastique de mon caleçon.
Je souris. ça fait si longtemps que tu ne m'as pas fais ce genre d'avances au réveil. peu importe les cours après tout. je remonte légèrement ma cuisse sur ta hanche et dépose un léger baiser sur le bout de ton nez.
Tu souris. tu me renverse fermement et grimpe souplement sur mes hanches, cette lueur prédatrice dans tes yeux. mon corps se tend sous les voluptueuses caresses que tu lui prodigue, mes lèvres s'entrouvrent et un faible râle leur échappe sous le pincement de deux doigts humides sur un des deux boutons de chaire durcit qui parent mon torse pâle.
Tes lèvres glissent lentement dans mon cou et une langue timide laisse un sillon brûlant sur ma clavicule. je sens ta bouche descendre lentement sur mon torse. tu embrasse tendrement le bouton malmené et laisse ta langue traîner jusqu'à mon nombril.
Tes mains courent sur mes bras. tu laisse courir le bout de tes doigts dans mes paumes et referme délicatement tes mains sur les miennes. non doigts s'enlacent et je sens mon désir croître de caresse en caresse.
Tu remonte lentement jusqu'à mes lèvres et m'embrasse tendrement. je cambre lentement les reins sous la caresse de ton membre douloureusement dressé contre le mien. mes yeux se ferment. je sens mon corps entier se tordre de plaisir contre le tien.
Mes jambes s'écartent entre les tiennes. Tes reins se creusent pour accentuer la sensation que nos corps raidis l'un contre l'autre te procure. nous sommes toujours en caleçon, mais tu me caresse, tu trace mon érection du bout de ton sexe durcit.
Mes biceps se bandent, je voudrais pouvoir libérer mes mains pour pouvoir te presser un peu plus contre moi. je balance doucement mes hanches pour essayer d'approfondir notre caresse. tes lèvres courent sur mes épaules, dans mon cou. sans crier gare, tes dents se referment sur le lobe de mon oreille.
Je pousse un cri perçant et redouble d'efforts pour me libérer et te faire payer ta torture.
Pietro, Pietro s'il te plait... prends-moi. prends-moi maintenant, Pie.
Un long grondement me répond. tes dents se referment à présent sur mon cou. je pousse une léger couinement et te tend un peu plus ma gorge, ivre de cette douleur qui me procure tant de plaisir.
Je remue timidement les hanches et vient caresser ta hampe avec mon ventre pour que tu reprenne tes attouchement.
Todd. mouiiiii. Todd, hummm. viens. viens-là.
Tu me tire brusquement à toi par les poignets et me fais asseoir à cheval sur tes cuisses. tremblant de désir, tu te frotte langoureusement à moi et viens reprendre mes mains dans les tiennes.
Les yeux clos, je cherche tes lèvres à tâtons et t'embrasse tendrement. un long frisson parcoure mes reins quand je sens le bout de ton gland humide venir caresser ma hampe à travers les deux couches de tissu tendues à craquer de nos caleçons.
La pression de mes doigts se fait plus forte sur tes mains, mes ongles s'y enfoncent profondément. j'ouvre lentement les yeux et plonge un regard brumeux dans les bleu cristallin que j'aperçoit difficilement entre tes paupières semi-closes.
Tu tremble de tout ton corps, tes cheveux dégouttent de sueur et ton souffle est brûlant contre mon cou. je me penche doucement vers ton oreille.
Tu es si beau. si beau mon ange.
Tu relève péniblement ton visage vers moi et me lance un petit regard baigné de tendresse .
Pas à moitié aussi beau que ce que je vois dans mes bras chaque matin au réveil. Pietro.
Tu remue légèrement des hanches entre mes cuisses et reprends tes caresses à travers mes sous-vêtements.
Seigneur.
Ton visage se crispe sous la douleur de ton membre dressé au paroxysme.
Pietro. je peux. Nononon, souris-tu en me tirant rapidement à toi. viens là.
Tu te redresse brusquement et me prend dans tes bras pour nous catapulter hors de la chambre.
Pietr. ? Salle de bain, douche, maintenant..
Ta voix est rauque. une fois dans la salle de bain , tu m'allonge dans la baignoire et verrouille la porte derrière nous. une lueur étrange dans le regard, tu t'approche dangereusement de moi. tu retire maladroitement voluptueusement ton caleçon et dévoile ton membre dressé et gorgé de sang. tu réprime un long frisson quand la fraîcheur ambiante entre en contact avec ta virilité.
Tes yeux se ferment et tu laisse ta main glisser de ton ventre à l'intérieur de ta cuisse. Je frissonne. mon regard glisse lentement sur toi, sur tes bras, sur ton torse, sur ton ventre, sur tes doigts qui tracent langoureusement ton érection sur toute sa longueur. ton autre main erre désespérément sur ton torse, le caresse, joue sur le bout de tes seins, les pince, descend jusqu'à ton nombril et remonte. lentement. tu plonge sensuellement un doigt dans ta bouche et le suce avidement. la première main a à présent enveloppé ton membre.
Tu. tu te masturbe. devant moi. mon corps n'est que frisson et tremblements. je me cambre dans la baignoire, mes mains crispées sur ses bords humides. j'entrouvre les lèvres pour laisser passer une respiration plus que sèche.
Tu humecte les tiennes et me lance un regard pénétrant.
Pénétrant.
Je te veux en moi, maintenant. je te supplie du regard, mais tu restes là, tu te cambre sous tes propres coups de poignets en soupirant mon nom.
Je vais pour me lever et te rejoindre mais tu me fais signe de me recoucher dans la baignoire.
Tes doigts. mets-les dans ta bouche, souffle-tu entre deux halètements.
Ahw. mes joues s'enflamment. j'obéis docilement et enfonce lentement deux doigts dans ma bouche.
Encore un. Todd. mets-en encore un.
Je crois que je vais tourner de l'?il. tu t'approche lentement de moi, fébrile, fiévreux. seigneur, mon c?ur va lâcher si tu me regarde encore comme ça. ton regard est avide, plein de ce même désir brûlant qui enflamme mes reins. tu me regarde sucer mes doigts, la bouche entrouverte, brumeux et entre lentement dans la baignoire pour venir t'asseoir juste sur mes hanches.
Mon corps vacille au contact de ta peau. si douce. si chaude. tu es trempé de sueur. je passe lentement une main dans ton dos et te caresse tendrement. tu viens te coller à moi, gentiment, et enfoui ton visage dans le creux de mon épaule. tu attrape lentement mes doigts humides et les glisse entre tes jambes avant de les diriger vers ton intimité.
Pie. Pietro, je. Mets-les en moi.
Ta voix est faible, tremblante. si suppliante.
Oh seigneur.
Tu écarte calmement tes jambes. je glisse timidement mes doigts entre elles et glisse délicatement mon majeur en toi. tu pousse un long gémissement et te cambre contre moi. tu t'incline vers l'arrière et te laisse tomber sur mes cuisses remontées derrière ton dos.
Awwww. Toddie. oui.
Je caresse gentiment ton torse de mon autre main.
Todd. un autre. un autre doigt. Pie.
J'enfonce doucement un second doigt dans ton orifice brûlant et tu pousse un long râle. râle qui se transforme rapidement en ronronnement.
Aww. Seigneur. Todd. Toddie. oui, c'est bon. encore. vas-y. encore. entre. là.
Ma main glisse lentement sur ton ventre et enveloppe tendrement ton membre dressé.
Awnn. Todd.
Mon troisième doigt s'enfonce brutalement en toi, plus brutalement que je ne l'aurai voulut. tu pousse un long cri et te cambre sous la douleur de l'intrusion. de violent coups résonnent contre la porte.
TOODD ! Sors de là, on est à la bourre ! J'me suis pas réveillé. Ta gueule, démis-je en commençant à remuer mes doigts en toi. Owww ! Fais gaffe comment tu parles ! Et sors de là, faut que j'me douche. Hey ! Sors de là ou je vers réveiller Pietro avec un grand verre d'eau pour qu'il vienne s'occuper de ton petit cul de salope mal dressée !
Je commence un lent va et vient en toi avec mes doigts et presse tendrement mes lèvres contre les tiennes. Tu pousse un long râle et te raidit contre moi, ton sexe durcit pulsant au creux de ma main.
Owww. Todd. Toddie, oui. oui, là. encore. s'ilteplaits'ilteplaits'ilteplait. Pietro, s'étrangle Lance de l'autre coté de la porte. Lance, casse-toi, grognai-je. tu te lavera un autre jour. Oh Seigneur, vous êtes entrain de. Dans la baignoire !? C'est dégueulasse ! Comment on va faire pour se laver nous ? Je rentre plus dans cette pièce de ma vie, seigneur. Todd. awwwww, Seigneur, c'est bon. Pietro, Pietro, tu ahhhhh...
Ta main glisse lentement dans mon caleçon et tu agrippe frénétiquement mon entre jambe douloureuse.un large sourire s'étale sur tes lèvres. je connais ce sourire. si bien. Tu te retire à regret de mes doigts et réprime un long frisson en les sentant glisser hors de toi. tu te redresse et me plaque brusquement contre le mur avant de tourner les robinet d'eau chaude et de te coller contre moi sous le jet d'eau brûlante qui vient dénouer nos muscles tendus. tu plaque gentiment tes lèvres contre les miennes et m'embrasse passionnément. je t'enlace tendrement pour approfondir notre baiser et tu souris de me voir si fragile. ta main coure gentiment dans mon dos et me plaque contre toi dans une étreinte aimante. je pose calmement mon visage dans le creux de ton épaule et tu me soulève. je te laisse me retirer mon caleçon et noue docilement mes jambes autour de tes hanches, si heureux de t'avoir là, tout contre moi. tu attrape lentement mes poignets et les tire délicatement vers la poire de douche sur laquelle tu referme fermement mes mains. tu m'embrasse tendrement et m'enlace. distraction juste assez efficace pour me faire oublier la douleur de la pénétration. c'est si bon de t'avoir à nouveau au creux de moi. je remue légèrement pour épouser la forme de ton membre brûlant. je pousse un léger cri en te sentant t'enfoncer un peu plus, plus profond que d'habitude. mes larmes roulent lentement sur mon visage pour aller se mêler à l'eau brûlante que coulent le longs des longues mèches d'un blond sale qui cerclent mon visage. les dents serrées, je pose lentement mon menton sur ton épaule et colle ma joue contre ton cou. je lâche lentement la poire de douche pour venir entourer ta poitrine de mes bras.
Seigneur, mais tu lui fais quoi pour qu'il crie comme ça !? Lance, grognai-je avec difficulté, pris entre larmes et gémissements, barre. barre-toi. Hey, ça va. c'est pas comme si c'était la première fois que je regardais un film porno. soyez sympas, laissez-moi entrer, faut que j'me lave les dents !
Tes coups de reins ont ralentis, tu es plus doux, plus calme. la caresse de ce membre brûlant me déchire de l'intérieur. et je. j'aime ça. j'aime quand tu me prend comme ça, quand tu me brutalise. quand tu me fais mal. un peu.
Parfois ,je voudrais que tu apprenne à t'arrêter quand tu vois que ça commence à me faire trop mal. mais tu ne vois pas. tu es en moi, comme dans une sorte de transe. tu me culbute, toujours plus fort, toujours plus vite.
Je ne dis pas qu'il n'y a pas de tendresse dans ces moments. non, tu es tendre, à ta façon. Tes coups de reins me brisent, mais tes caresses et tes baisers ne sont-ils pas là pour me faire oublier la douleur.
Tu commence à accélérer. ce moment que je redoute toujours arrive. j'ai peur. pas seulement parce que tu vas encore me faire mal, mais parce que lorsque tu fais ça, je ne peux plus rien faire. tu me brise, tu m'épuise. et s'il il venait à t'arriver quoi que ce soit dans ces moments là, je ne pourrait tout simplement rien faire. si ton c?ur venait encore à faire des siennes, comment pourrais-je réagir assez vite ?
Je ne veux pas te perdre Pietro. je t'aime trop.
Ahhhhrrrrr.. Pietrow. Todd. Todd, awwww. Jet'aimeohjet'aimeToddie. M. Ma. Moi aussi. Je t'aime, Pie. Je.
De plus en plus vite, de plus en plus fort. je cri, je pleure. mes suppliques s'enflent dans ma gorge, mes cris se font plus déchirants.
Woww ! Vous foutez quoi là ? Ca tourne au SM !? Haaaahhhnnn. Toddie.
Je me cambre, j'ai envie de toi. mais j'ai mal. j'ai mal, Pietro. je voudrais pouvoir te laisser, te laisser me prendre plus, encore et encore, de plus en plus. je voudrais pouvoir te laisser me posséder entièrement. mais je ne peux pas. pas encore, je suis pas prêt à te donner plus. à me donner plus. pas prêt à oublier la douleur. pourtant je t'aime, je ne comprend pas, je t'aime de tout mon c?ur, de toute mon âme.
Mais je ne peux pas. Je ne peux pas ! Arrête, arrête, arrête.
Pietro. Pietro, ARRETE !
Tes yeux s'ouvrent grands, ton souffle est court... tu te retire précipitamment et t'écarte de moi, le regard plein de remords.
Todd, ça. ça va ? Mon ange. je. pardonne-moi. désolé. je. C'est rien, gémis-je en passant juste à coté de toi pour aller attraper une serviette. mais je n'avais pas prévu que la fatigue serai sir violente et je trébuche.
Tu me rattrape juste à temps et me prend délicatement dans tes bras. mon c?ur se serre, cette peur. cette peur dans tes yeux, ces larmes.
Hey.
Je noue rapidement mes bras autour de ton cou.
Hey, Pie.
Tu ferme doucement les yeux et viens enfouir ton visage dans le creux de mon épaule.
Je suis désolé. je pensais que tu voulais. je pensais que tu. Je voulais, je. je veux Pie. laisse moi un peu de temps encore pour m'habituer. Mais je. tu. Shhhh. Tu m'en veux pas ?
Je relève doucement ton visage dans ma main. tu es beau. tes yeux sont si limpides, même quand tu pleure, tes lèvres, fines, roses, toujours si expressives, si prête à la mimique, tes cheveux, d'un blanc si étincelant, si soyeux, ces deux mèches blanches, plaquées sur ton front par l'eau qui poursuit sa route dans ton dos. si tu savais.
Oui, je t'en veux.
Tu me regardes, ta peur se transforme en panique, ta respiration se fait plus difficile, ton c?ur plus rapide.
Mais. Je t'en veux. parce que je t'aime trop et que je suis incapable de te dire non. je m'en veux de ne pas savoir poser de barrières entre nous. je m'en veux parce que je ne veux pas de barrières entre nous. je t'en veux parce que tu m'as fait baisser ma garde, parce que tu m'a rendu plus vulnérable que je ne l'étais déjà. je t'en veux parce que je t'aime, tu comprends ?
Tu fermes les yeux, je ne sais pas à quoi tu penses. mais je veux que tu comprennes.
Je t'aime. tu comprends, Pietro ?
Tu pousse un long soupire et viens enfouir ton visage dans mon cou. et. tu pleure. tu pleure et je sens tes larmes rouler dans mon cou, ton corps se secouer de sanglots et tu m'étreint si fort que j'en ai du mal à respirer.
Oh seigneur, je ne voulais pas te faire pleurer. je ne voulais pas te faire de mal.
Hey. Pie, hey. non, s'il te plait. arrête. Todd. Todd, Toddie, je t'aime. je veux pas. je veux pas que tu te sente vulnérable. je. je veux te protéger, je veux te couver. je veux que tu te sente en sécurité avec moi. je veux que tu te sentes bien. Mais je me sens bien, Pie, je me sens protégé. ja n'ai jamais compté sur personne et toi. toi. tu as su.me faire baisser ma garde, Pie. Je t'aime, soupire-tu. je t'aime tant. j'aime à ne plus savoir quoi faire, quoi dire pour te rendre heureux. s'il te plait. ne me laisse pas. parce que je ne survivrai pas à la séparation. si on m'avait dit qu'on pouvait aimer à ce point quelqu'un, je ne l'aurait pas crû. surtout pas toi.
Les mots me blessent. comment peux-tu croire que je vais te laisser. comment peux-tu ne serai-ce que penser à la rupture.?
Surtout pas toi, répète-tu tout bas. parce que je te connaissais pas. parce que je voulais pas te connaître. et c'est toi qui es venu vers moi quand j'en ai eu besoin. pitié. j'ai besoin de toi. Owww ! Hey, vous êtes toujours vivant ?
Je souris.
Je me demande. comment tu peux penser comme ça, Pie. comment peux-tu ,e serai-ce qu'envisager la rupture. je ne vais pas t'abandonner. tu devrai me croire, Pie. Je te laisserai jamais. même si un jour tu fini par te lasser, et ça, je ne veux même pas y penser, ce serait trop dur. je continuerai à te suivre jusqu'à la fin. je serai ton pire cauchemar, Pie. Ton ombre.
Un léger sourire éclos sur tes lèvres. Je voudrai croire à des cauchemars si doux, Todd. je voudrais que tu me hante pour l'éternité, souffle-tu en m'embrassant.
La porte s'ouvre brutalement et Lance déboule comme un ouragan au milieu de la pièce.
Wow ! Ca va ? Euh ah... je... je débarque au mauvais moment, non ? Lance. Ben attends, j'ai crus kyavé un problème moi ! Je sais pas, que ton c?ur avait encore lâché ou un truc du genre, sourit-il d'un air gêné en tirant le rideau de douche sur nous pour préserver un peu de notre intimité. Lance, je. J'suis désolé, mais j'me suis inquiété. ben oui, j'ai plus personne à cogner moi après. Faux pas t'en faire, j'vais bien, le rassure-tu. Oui, j'm'en occupe, t'inquiète. J'ai entendu ça, se moque Lance. bon, ben, j'vais vous laisser finir. j'vais préparer le p'tit dej. vous descendez quand vous voulez mais y'en aura sûrement plus. 'Kay. merci. on va descendre.
Tu attrape délicatement le lobe de mon oreille entre tes dents.
Huuum. dans. dans un moment. D'acc. à toute.
Et sweeet, la porte claque.
***
9h30. Tu fini de me sécher les cheveux et nous quittons enfin la salle de bain. tu me porte délicatement dans notre chambre et m'allonge sur le lit.
Toddie. ?
Un sourire étrange s'étale sur mon visage. peut-être suis-je tout simplement en train de rêver. nous deux. c'est trop beau. trop pour le misérable insecte que je suis. demain matin, au réveil, sera-tu encore là ?
Non, tu sera parti. parti je ne sais où, comme chaque nuits. où vas- tu pendant que je dors. ? peut-être vas-tu retrouver ta petite amie. peut- être es-tu tout simplement en train de te moquer de moi. tant de peut- être. tant d'incertitudes. si peu de réponses.
Tu dis que tu m'aimes. mais dois-je y croire ? Ai-je raison de donner autant de valeur à tes mots. ? « Je t'aime » a peut-être un tout autre sens pour toi ? Ces mots n'ont peut-être pas autant de forces dans ta tête.
Mon sourire s'efface. et si tu ne m'aimais pas. un frisson me glace les reins, un poing invisible se resserre sur ma poitrine comme un étau.
Et si tout ça n'était qu'un jeu ?
Et si. et si.
Les larmes roulent sur mes joues. pourquoi t'intéresserai-tu à moi ? Pourquoi pas Lance ? Quel intérêt trouves-tu à une aberration telle que moi ?
Je ferme les yeux. cette vie est trop douce pour moi, je ne la mérite pas. je ne te mérite pas. je ne mérite rien d'autre que ce cauchemar qui m'a poursuivi toutes ces années.
Parfois, je voudrais ne pas être né.
Todd.Hey, Toddie. Mon ange, pourq. Ne m'appel pas « mon ange » !!!
Les larmes baignent mon visage, j'ai du mal à respirer, ma gorge me brûle, mes yeux me brûlent, mon corps entier est comme plongé dans un brasier. c'est fou comme tout peut basculer du bien au mal en un instant. fou la vitesse à laquelle un paradis peut se transformer en enfer. fou comme l'amour peut prendre un tout autre sens à vos yeux. amour = souffrance ?
Je ne veux pas réaliser. je ne veux plus penser. pas me rendre compte que tu n'es tout simplement pas fait pour moi. que tu mérite mieux que moi. pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi alors que tout allait si bien ?.
Je voudrai rester dans l'ignorance. je veux me réveiller dans tes bras demain matin et ne plus penser à rien. à rien d'autre que l'amour que je te porte. je veux me coucher ce soir en pensant que tu m'aimes et que tu vas rester près de moi. toute ma vie. ou au moins toute une nuit.
J'ouvre doucement les yeux. tu me regarde d'un air complètement perdu, tes bras noués autour de mes épaules, tu me berce gentiment, sans savoir quoi faire d'autre pour m'apaiser.
Tes yeux, si doux, si bleus. je me mord la lèvres. je ne veux pas perdre ça. je ne veux pas te perdre. teslèvres s'entrouvrent lentement.
Toddie, qu'est-ce que tu as ? j'ai fais quelque chose ? Non. non, c'est rien mon ange. c'est rien. je t'aime. reste près de moi, s'il te plait.
Tu souris et me regarde d'un air rassuré. tu t'approche lentement de mon oreille et me murmure dans un souffle en me tirant délicatement sous la couette.
Moi aussi je t'aime.
Ta voix, si douce. comment ne pas te croire ? Je me laisse doucement tirer à toi et viens me blottir dans tes bras.
Comment ne pas te croire.
***
Le réveil est doux, un parfum délicieusement sucré embrume mes pensées. plusieurs parfums en fait. l'odeur de ton shampoing à la vanille. et une autre odeur. une odeur. de noix de coco.
J'ouvre lentement les yeux. tu dors encore. je remue très légèrement contre toi et tu ouvre péniblement un ?il. l'odeur de noix de coco se fait plus forte. je tourne lentement ma tête vers le pied du lit.
Lance est assis en tailleur sur nos jambes, un sourire attendri aux lèvres, sa joue posée dans le creux de sa main droite, un pot de glace sérieusement entamé dans l'autre.
Et ben quand même, sourit-il en s'approchant légèrement. J'ai bien cru que vous étiez tombés dans le coma. Lance ? Quelle heure il est, gémit-tu doucement en t'étirant. Il est 16h30. Ah quand même, fis-je remarquer.
Lance pousse un long bâillement.
J'ai été acheter des glaces.vanille, fraise, chocolat. noix de coco ? Tout ça, t'inquiète-tu, mais avec quel. Argent ? J'ai fais le porte feuille de Summers, ricane Lance, visiblement fier de lui. Ah ça lui f'fra les pieds. Et tu t'es pas fait chopé ? Naaaaaahhhh. on a fait diversion. Laisse-moi deviner. le coup habituel. t'as envoyé Freddy faire du charme à Jean ? Ca marche toujours, et ça les fais chier tout les deux.
Tu te redresse lentement sur un bras.
Noix de coco, demande-tu d'un air intéressé. Yup, sourit-Lance en plongeant une cuillère dans sa bouche. Et. tu es d'humeur généreuse aujourd'hui ? Peut-être. habillez-vous, j'ai loué des films. on verra en bas. Aussi ? Y'avait tant de fric que ça dans le porte-feuille de la binocle ? Non. Ca c'était le tiens, Pie. J'l'ai trouvé dans ta chambre.
Tu blêmis.
D'où tu l'sors au fait ? J'ai. euhhh. T'as encore fait les casier du bahut ? Euh oui, c'est ça. Raaaahhhh. C'est mal, tu sais, se moque Lance d'une voix grave et solennelle. Oui, je sais, je le ferai plus. Bon, c'est bien. allez bougez avant que Freddy rentre et qu'il ne jette son dévolu sur le butin. Chef ! Oui, Chef !
***
17h. dans le salon. Tout trois étalés sur la banquette, nous scrutons l'écran dans lequel nous apercevons vaguement les restes d'un adolescent d'environ 17 ans, accrochés au pare-choc d'un camion sur l'autoroute.
C'est gore, Lance. Ouais, il était mignon le mec, soupire-tu. Sympa. Mais toi aussi t'es mignon, crétin. Mais taisez-vous ! C'est mon passage préféré du film quand il se fait faucher par le camion. c'est trop bon la pluie d'hémoglobine. T'aurais quand même put louer un truc moins. enfin plus. enfin pas « La fiancé de Chucky » quoi. Ouais, j'ai même pas vu le premier. Tu voulais que j'prenne quoi, Love story ? Ouais, pourquoi pas, c'était mon fric après tout. Oui, gagné à la sueur de ton front, se moque Lance.
Tu ne ris pas. tu tourne la tête vers le film et essayer de t'y replonger.
Pie.
Le téléphone sonne.
Tu vas répondre Todd. 'kay !
Je me précipite sur l'appareil et décroche.
Ouais, Allô ? Pietro ? Non, j'vous l'passe. Pieeee ! C'est pour toi !
Tu attrape calmement le téléphone, le regard éteint et me fais signe de retourner t'attendre sur la banquette.
Oui allô. ouais c'est moi.
***
Fin du chapitre 4
Arf. il est un peu plus long que les autres celui là.
Voilà, j'ai pas grand chose à dire. Ah oui, tout commentaire est le bienvenu. ça fait toujours plaisir. il est actuellement 1h15 du matin alors il est normal que ce soit tout ce que je
trouve à dire.
Vala.
Bonne nuit.
See ya. au prochain chapitre.
