Note de l'auteur : Voilà le chapitre 7 ! J'ai eu quelques difficultés avec le point de vue de Ron, mais j'espère qu'il vous plaira quand même ! On approche peu à peu de la fin…
Note aux reviewers :
Ryan : Merci ! Voilà la suite !
Aliénor : Voilà, j'ai continué ! J'espère assez rapidement ! lol Enfin, la fin de ce chapitre sera moins sadique que celle du chapitre précédent. (Quoique…) Merci pour le review !
Fleur : salut ! J'espère que tu aimeras ce chapitre, et qu'il sera assez Dark à ton goût ! lol Les passages avec Ron ne sont pas très bien écrit, mais je pense que tu devrais aimer le début ! dans ce chapitre tu ne sauras pas qui a stupéfixié Harry, mais normalement dans le prochain oui ! J'attends toujours la suite de ta fic ! lol
Nymoue : Merci beaucoup ! J'espère que tu aimeras ce chapitre aussi ! Il y a des passages qui sont pas super, mais bon, j'espère que ça ira ! Enfin, voilà la suite !
Nono : Voilà la suite ! Merci, ça fait plaisir ! J'espère que ce chapitre ne te lassera pas !
Olivier : Voilà la suite, j'espère qu'elle ne te décevra pas !
Izia Black : Merci !! Pour le talent, je suis pas sûre que j'en ai ! lol Alors pour Sirius, dans cette fic il n'interviendra pas (normalement). Mais je peux quand même te dire ce qu'il lui est arrivé : il est parti à l'étranger parce qu'il ne pouvait pas supporter voir ce qu'Harry était devenu. De nombreuses fois il avait essayé de contacter Harry, mais celui-ci ne lui avait pas répondu. Alors, finalement, pour ne pas avoir à haïr Harry, il a préféré l'oublier.
Lisha0401 : Merci ! J'espère que tu as reçu mon email pour ce chapitre !
Aria Lupin : Oui, tu as raison ! Mais en l'écrivant, je n'avais pas pensé à Œdipe !
Disclaimer : Les persos ne m'appartiennent pas.
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Chapitre 7 : Et la lumière fut…
'Seul au milieu de ces ténèbres,
Je te cherchais, je t'appelais,
M'accrochant aux souvenirs
Qui se rattachaient à toi…
Mais en vain,
Tu n'est point revenue…'
Flash-Back :
« La lumière disparaissait, et la nuit commençait son règne, obscure et silencieuse, amenant avec elle les prédateurs des Ténèbres…Des ombres se déplaçaient, avec pour seul bruit le rythme de leurs pas, d'un son régulier ils marchaient, tel des machines programmées pour obéir à leur maître. Des êtres dont l' âme avait été vendue pour assouvir leur soif de pouvoir et de vengeance.
Cependant, parmi eux un intrus n'y trouvait pas sa place. Perdu au milieu de cette noirceur, il se sentait désemparé. Son cœur, jadis, plein de bonté, d'amour et de loyauté, était à présent empli d'amertume et de désespoir. Ses yeux verts qui avaient brillé avec innocence et espoir, dérobés de leur flamme à présent, laissant apparaître un regard vide, où toute trace de combativité qui les avaient animés faisait place à de la pure résignation.
De tout son être se dégageait un dégoût de soi-même, un regret profond du passé, et une tristesse si grande que les mots n'étaient pas assez forts pour la décrire.
Là, il portait la robe noire des Mangemorts qu'il abhorrait, alors qu'autrefois, il avait rêvé de porter la robe blanche des Aurors.
A son bras gauche, flamboyante et encore douloureuse, triomphait la Marque des Ténèbres qu'il s'était juré de ne jamais accepter.
Il avait désobéi à tous les principes qu'il s'était fixé depuis son enfance. Et il n'y avait rien pour le soutenir dans cet enfer.
Des cris et des plaintes atteignirent ses oreilles mais il n'y avait rien qu'il puisse faire…Il n'était plus celui qu'on appelait le sauveur. On le regardait avec un mélange de dégoût et de supplication.
Des éclats verts fusèrent. Et les pleurs s'arrêtèrent.
Il n'avait pas sorti sa baguette, il ne pouvait pas. Son cœur et sa raison l'empêchaient de commettre des crimes, de tuer des innocents.
Une mère et son enfant étaient à genoux devant lui. Douloureusement, cela lui rappelait le sort de sa mère, et combien ses parents devaient avoir honte de lui à présent.
La mère joignit ses mains en signe de prière silencieuse.
-Ne nous tue pas, disait-elle. Nous savons que tu ne peux pas. Tu es Harry Potter. Tu as été la lumière et l'espoir du monde magique durant de nombreuses années. On a narré tes exploits, acclamé ta bonté et ton courage. Ton cœur ne peut pas avoir tant changé en si peu de temps. Tu n'as pas l'âme d'une personne cruelle. Alors, pourquoi… ?
Sa gorge se serrait, et les mots ne sortirent plus de sa bouche. A la place, des larmes coulèrent le long des joues de la femme, mais son regard brillant restait fixé sur Harry.
Voldemort s'approcha et dit de sa voix menaçante :
-Tue les, Harry. Tu m'a promis ta loyauté, et j'ai tenu ma parole. Veux-tu que tes amis souffrent comme toi ?
Harry ferma ses yeux, sa respiration saccadée, et chacun de ses membres tremblaient. Avec tout le courage qu'il pouvait invoquer, il commença à lever sa baguette.
-Harry Potter est mort depuis longtemps…Je ne suis plus celui que vous croyez…, dit-il dans un murmure.
La femme ferma ses poings en résignation, chaque fibre de son corps tremblait avec désespoir et colère elle cria avec toute la force de son être :
-Traître ! Comment peux-tu renier de cette manière le monde qui t'a ouvert les yeux ?! Comment peux-tu rejoindre ce monstre ?! Comment peux-tu tarir tous les espoirs que nous avons fondé sur toi ?!
Harry ferma ses yeux encore plus fort, pour ne pas voir le regard accusateur qui lui était adressé.
Il ne pouvait pas. Il ne devait pas.
-Harry, tu dois le faire ! ordonna Voldemort.
Alors, des larmes coulant le long de ses joues, d'une voix faible et à peine audible, il prononça le sort mortel:
-Avada Kedavra.
Il se risqua à ouvrir ses yeux, et il vit le jet de lumière verte sortir de sa baguette, un souffle glacial balaya le sol, puis il se dirigea tout droit vers sa cible. Elle regarda Harry, le visage plein de reproche, de dégoût et de haine. Avant de mourir, elle prononça un dernier mot qui hanta l'esprit de Harry tout le reste de sa vie :
-ASSASSIN !
Dans le silence de la nuit, le mot avait paru résonner dans tous les alentours. Et soudain, il avait eu l'impression que tout autour de lui le regardait d'un air accusateur. Même les objets inanimés, les arbres, le vent, la lune semblaient avoir quelque contre lui. Cette nuit là, Harry Potter avait scellé son destin et emprunté un chemin sans retour. La lueur qui animait son âme s'était peu à peu éteinte. Et l'image de son premier crime resta empreinte dans sa mémoire à jamais. »
Fin du Flash-Back.
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(Point de vue de Harry)
Pendant un long moment je restais assis, mon dos adossé contre le mur rêche, mes bras tremblants entourant mes genoux, et je regardais un point invisible devant moi avec une fixité continue. Des minutes, des heures peut-être, s'étaient passées dans cette position, sans que rien ne me perturbe. Je semblais indifférent au monde extérieur. Plus rien ne semblait avoir de l'importance maintenant. Peu importe si je mourrais de faim, d'ennui ou de froid dans ce cachot. Peu importe où j'étais. Peu importe mes blessures.
Des scènes se succédaient une à une dans ma tête. Les années de ma vie passaient à vive allure. Parfois, telle une tâche, un événement joyeux faisait son apparition. Mais le plus souvent, la réalité était désagréable, et avait un goût amer.
Lentement, je commençais à me relever, mes membres engourdis, et ma tête me faisait tellement mal que j'avais l'impression qu'elle allait exploser.
D'un geste presque craintif, je portai ma main à mon front. Là, du bout des doigts, je cherchais les traces de ma cicatrice son contour, sa profondeur...Je la connaissais par cœur. Je sentais à nouveau cette présence qui m'avait accompagnée depuis l'âge de un an.
J'avais pensé m'être débarrassé d'elle, en même temps que je m'étais débarrassé de Voldemort. Mais elle était à nouveau là.
Avec mes ongles, je griffai ma cicatrice, tentant vainement de l'enlever. Je ne voulais pas d'elle, je ne voulais pas de cette marque qui me caractérisait. Elle ne disparu pas.
Alors, fortement je me pinçai, espérant que ce n'était qu'un cauchemar, et qu'après tout, je n'étais que le simple James Thomas.
Mais j'avais beau me pincer, me faire mal…
…J'étais de nouveau Harry Potter.
'Traître !'
J'étais de nouveau celui que toute la communauté magique détestait.
'Assassin !'
Harry Potter, l'ancien sauveur, devenu le bras-droit de Voldemort.
***
(Point de vue de Ron)
Hermione était restée la même…S'en était effrayant. Elle n'avait pas vieilli, elle était restée la même adolescente de 17 ans. Le même visage ovale, entouré par ses cheveux bruns qui lui tombaient jusqu'à l'épaule, la même allure fière, la même voix… Seuls ses yeux marrons avaient une lueur dans le regard qui n'était pas présente auparavant.
Mais ma raison me disait qu'elle était morte.
J'étais allé à son enterrement, des larmes avaient coulé, mon cœur s'était déchiré, je m'en souvenais encore…
Je n'avais pas cru à sa mort à l'époque, alors pourquoi, elle revenait maintenant ?
Elle s'approcha lentement près de moi, et d'une voix douce elle me murmura :
-M'as tu donc oubliée, Ron ?
Ma gorge me serrait et mes mots restèrent emprisonnés à l'intérieur de ma bouche.
Doucement, elle me prit la main je m'attendais à ce qu'elle me traverse, tel un esprit. Cependant, elle était bien faite de chair et de sang. Mais le contact avec sa peau, malgré sa douceur, était quelque chose d'irréel pour moi, et me faisait douloureusement mal au cœur. Je reculai d'elle. J'avais encore l'impression de vivre un rêve.
La ressemblance était parfaite, et chaque cellule de mon être me criait que ça ne pouvait être qu'elle.
Peu à peu, le paysage autour de nous se changea, devint flou, et avant d'avoir pu demander ce qui se passait, je m'étais retrouvé dans un endroit totalement différent. Le sol était aride, sec pour seule lumière, des torches étaient accrochées au mur. Il n'y avait pas de porte de sortie, mais seulement des cachots devant nous. On aurait dit une prison, l'atmosphère de cet endroit était tellement étouffante qu'elle en était presque palpable.
-Où sommes… ?
Mais je fus interrompu dans ma question.
-Ron…, dit Hermione en secouant la tête, tu n'as toujours pas répondu à ma question et tu en poses déjà une autre. M'as tu oubliée ?
-Non.
Juste un son était sortit de ma bouche, tellement faible, que je n'étais pas sûr qu'elle l'entendit.
-Harry t'a t-il raconté comment je suis morte ?
Je la regardais pendant un instant, surpris. Comment…comment pouvait t-elle parler de sa propre mort avec une telle simplicité, alors qu'il m'avait fallu des mois, voir des années, pour l'accepter.
-Oui, répondis-je finalement.
-Voudrais-tu le voir ? Le blâme-tu ? Pourrais-tu le tuer…pour moi ? Pour me venger ?
A nouveau je la regardais, étonné. Où voulait-elle en venir avec toutes ces questions ? Ca ne pouvait pas être Hermione…Hermione n'aurait pas parlé de Harry de cette manière…
-Viens avec moi, Ron…Venons voir Harry, dit-elle avec un sourire presque amusé.
Ma tête était tellement douloureuse à présent, je ne savais plus que penser, je ne savais plus que dire, et machinalement, je la suivis.
D'un geste de la main, elle ouvrit la porte d'un des cachots. Malgré la faible luminosité, les traits étaient encore visible, et on pouvait nettement voir une personne debout. Elle se retourna. La lueur d'une torche éclaira d'abord le front, nettement une cicatrice en forme d'éclair se dégageait.
Ma respiration semblait s'être arrêtée, et même le temps autour de nous semblait être suspendu.
Yeux dans les yeux, les anciens amis s'observaient.
Un lien aussi fort que l'amitié les avait réunis, et un sentiment aussi fort que la haine les avait séparés.
Et finalement, le moment magique se brisa pour faire place à la confusion, l'étonnement, et la colère.
-Co…Comment… ?
Une phrase complète exigeait bien trop d'effort, et mes mots semblaient s'être évaporés de ma tête. L'incompréhension devant tout ces événements était trop grande pour l'exprimer.
-Ron, dit Hermione d'une voix triomphante, voilà la véritable identité de James Thomas ! Voilà le cher Harry Potter, responsable de ma mort !
Ignorant l'attitude étrange d'Hermione, mon esprit n'avait enregistré qu'une seule chose.
-Tu…Tu es James ?
Mais le concerné resta silencieux, ses yeux obstinément rivés vers le sol, comme si là se trouvait la réponse à toutes les questions. Ce silence avait quelque chose d'agaçant, à ce moment où l'on exigeait des explications.
-Mais répond, enfin !
Il y avait quelque chose comme une note de désespoir dans ma voix…Parce qu'au fond, je ne désirais qu'une seule chose : que tout cela ne soit qu'un rêve.
Sortant de sa torpeur, il me répondit enfin :
-Oui.
J'essayais de respirer calmement, mais je n'y arrivais plus. Une flamme s'était allumée en moi, et j'avais l'impression d'avoir été trahi une deuxième fois. J'aurai voulu voir son regard, voir s'il y avait au moins une trace de regret, mais il ne releva pas sa tête.
-Alors…Tu m'a dupé pendant tout ce temps…Harry ?
Après un moment de silence, il répondit :
-Oui.
Sa voix était rauque, et il n'avait plus rien du Harry que j'avais connu. Mais à quoi m'attendais-je ? Je m'étais trompé moi-même…Pensais-je vraiment que j'aurai pu retrouver Harry tel qu'il était avant ? Après tout ce qui s'était passé, j'aurais dû le savoir…
-Si tu pouvais dire autre chose que des réponses monosyllabiques ce serait bien, tu sais ! dis-je sur un ton amer.
Harry releva sa tête, il avait le regard d'une personne qui en avait trop vu dans sa vie. Et il nous observa, Hermione et moi, comme si c'était la première fois qu'il nous voyait. Un frisson me parcouru l'échine.
Hermione prit la parole :
-Harry, n'es-tu donc pas content de me revoir ?
Harry regarda Hermione, le visage confus pendant un instant, puis toute sa posture changea. Ses membres se raidirent, ses mains tremblèrent, son regard passa de l'étonnement à la haine.
-Tu n'es pas Hermione, dit-il d'une voix mesurée.
Hermione éclata de rire. Un rire froid et aigu, qui m'envoya des frissons dans le dos. Il avait quelque chose d'horrible, que je ne pouvais entendre sortir de la bouche de celle qui fut mon amie. Jusqu'aux confins de la salle, il résonna, comme venu tout droit de l'enfer.
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