J'espère que vous allez bien et que ceux en vacances en profite bien :) Je reviens avec -encore- un os sur -encore- Dazai & Chuuya, ce coup ci, c'est carrément out of character, mais ce n'est pas grave j'aime bien me réapproprier les personnages, mais si j'essaie de ne pas trop modifier comment ils sont de base. Enfin peu importe, bonne lecture !
milixtair :)
03 : Atlantis
"Dazai, bordel tu vas pas pouvoir rester éternellement à l'infirmerie ! Cria Kunikida en rentrant dans la pièce, On a du travail à faire ! Et le fait que tu sois encore allongé ici depuis les trois dernières semaines c'est en train de bousiller tout mon planning"
Tais toi ... Tais toi...
Pars de là
Les pas de Kunikida s'approchèrent du lit, des bandages traînaient un peu partout autour de celui ci, et une masse était visible sous le drap blanc. Dazai entendit Kunikida soupirer. Surement il était en train de désespérer en voyant le désordre qu'il avait mit. Kunikida ne le comprenait pas. Il ne l'avait jamais comprit, et n'avait jamais essayé non plus. Ils étaient trop différents pour pouvoir s'entendre, et même s'ils arrivaient à se faire confiance, et à travailler ensemble, ce n'était pas pareil qu'avec lui.
Soudainement, les draps s'envolèrent, le faisant sursauter, et par la même occasion, se recroqueviller sur lui-même. Il n'avait plus ses bandages. et ne portait que sa chemise sur lui. Kunikida allait probablement les voir, ces affreuses cicatrices qu'il haïssait tant. Mais ça lui importait peu maintenant. Son coéquipier pouvait penser ce qu'il voulait, ce n'était plus le problème de Dazai maintenant. De toute façon, Kunikida ne se préoccupait pas de lui. Il faisait juste équipe. Car le patron le leur avait demandé. Et même si Dazai n'était pas embêté par le fait de l'avoir comme coéquipier, Kunikida, lui, on pouvait voir à plusieurs dizaines de kilomètres que le fait d'être avec Dazai l'emmerdait profondément, mais il devait faire avec, ordre du patron.
"-Bon Dazai ! Ca suffit maintenant tu vas te bouger ! Silence, Dazai ne lui répondit pas, il fallait s'y attendre. Bordel mais tu vas pas pouvoir rester là éternellement ! Va prendre une douche au moins !"
Non, il n'irait pas prendre de douche. Il n'en avait pas le courage. Mais encore une fois, son coéquipier de l'agence ne pouvait pas le comprendre.
"-De toute façon c'est toujours pareil Dazai, je suis toujours obligé d'être là à te secouer sinon tu fais pas ton boulot!"
Il n'avait donc aucune pitié ? Kunikida n'avait probablement pas entendu parler du tact, pensa Dazai.
Et maintenant, à l'heure actuelle, en dépit de vouloir absolument se tuer dans les minutes qui viennent, Dazai aurait voulu gueuler au visage de Kunikida de partir d'ici, et de le laisser seul. Il voulait être seul. Seul. Avec personne. Juste lui et ses pensées. Aussi noires soient-elles. Kunikida ne le comprenait pas, et bah tant pis, après tout lui-même n'arrivait pas à cerner qui il était.
"-Allez ! Lève-toi, on a du travail qui nous attend Dazai.
-Non... répondit-il dans un soupir en s'enfonçant de nouveau dans l'oreiller.
-Mais faut vraiment que tu te bouges là ! C'est plus possible!
-M'en fou...
-Fait pas le gamin Dazai, je blague pas!
-Tant mieux pour toi... Va-t'en maintenant..."
Choqué par la prise de parole du brun, Kunikida s'esclaffa "Te fous pas d'moi ! On a bien été sympa de te laisser dormir ici et ne rien faire pendant trois putains de semaines mais maintenant on aurait bien besoin que tu reviennes taffer !"
Dazai ne comprenait pas Kunikida, il ne comprenait pas comment on pouvait être comme ça, ni pourquoi l'agence aurait besoin de lui maintenant ? Ils y arrivaient très bien avant que lui ou Atsushi ne les rejoignent ? Ils pouvaient bien changer leur habitude pour une fois ? Le temps qu'il aille mieux. Il ne demandait que ça. Qu'on lui laisse le temps.
"Dazai... Je ne vais pas me répéter... Mais faut vraiment que tu viennes travailler
-Mais pourquoi aujourd'hui ? Putain mais laisse moi à la fin !
-Putain mais Dazai, va falloir que t'arrête de déprimer pour la mort de ce mafieux à la fin ! Il n'était pas des nôtres !C'était un criminel ! Il était dangereux et sa mort ne fait que rendre ce monde plus paisible et c'est tant mieux ! Faut que t'apprennes à prendre du recul parce que là ça devient énervant !
-Pardon ..." Chuchota Dazai, quelque peu décontenancé par les paroles crus venant de celui qu'il pensait être un coéquipier. Est-ce que Dazai venait bien d'entendre ce qu'il avait entendu ? On avait fait quoi de Kunikida là ? Quelqu'un avait-il pris le contrôle de son esprit ?
Enfin après... Est ce qu'on pouvait réellement en vouloir à Kunikida de ne rien ressentir face à cette mort ? Après tout... Comme il l'avait si bien dit, le monde serait plus paisible maintenant.
Mais son coeur ne le serait plus jamais.
Et cette pensée, elle lui donnait juste envie de fondre en larmes. Il avait tout perdu. Tout, absolument tout.
La dernière lumière de la vie d'Osamu Dazai s'était éteinte, il y a trois semaines de cela.
Et peut-être que cette idée était trop dure à concevoir pour un homme comme Kunikida ? Enfin non pas pour un homme comme lui. Mais plutôt, Kunikida ne pouvait pas le comprendre parce qu'il n'était pas comme lui ? Peut être que Kunikida ne comprenait pas réellement que toutes ses tentatives de suicide, n'était pas juste pour ajouter du comique à son personnage. Il avait, au fond de lui, aussi loin qu'il puisse s'en souvenir, toujours eu ce réel désir de mourir. Car Kunikida pensait certainement qu'il y avait une utilité certaine à cette chose qu'on appelait la vie. Tandis que Dazai lui, n'avait jamais réussi à voir l'utilité de celle-ci. Car la vie n'était qu'un cycle d'un éternel recommencement qu'on nous forçait à vivre et dont la fin était la même pour tout le monde : la mort. On ne pouvait simplement pas y échapper. Alors Dazai n'avait jamais pensé autre chose qu'à atteindre plus rapidement sa destinée.
Et dans cette vie de souffrance, et de noirceur qui emplissait son esprit constamment, Dazai avait réussi à trouver à deux reprises, des sorties de secours, des lumières, des personnes qui lui donnaient un peu de répit dans sa vie. Des autres humains qui lui avait montré que la vie valait parfois le coup d'être vécu, si ce n'est que pour passer un peu plus de temps avec eux.
Malheureusement maintenant, Dazai avait perdu ses repères aussitôt qu'elles étaient mortes. Et contrairement aux étoiles qui continuent de transmettre leur lumière des années après qu'elles se soient éteintes, quand une personne meurt, son éclat ne perdure pas. Car tout ce qu'il vous reste c'est des souvenirs, et se souvenir de tous les bons moments passés avec eux, vous rend juste triste, et vous fait vous demander "Pourquoi ? Pourquoi toi et pas moi ?"
Dazai reprit alors, d'une voix toujours aussi basse "Ne parle plus jamais de lui comme ça..." Il tourna son regard vide de toutes émotions vers Kunikida, des poches décoraient le dessous de ses yeux, les cheveux complètement désordonnés et gras, et les bandages autour de son cou commençaient à tomber, laissant alors le début de son cou apparent. Kunikida ne releva pas, ce qui n'étonnait plus Dazai. "Ne prends pas la liberté de le critiquer quand tu ne le connais pas... Maintenant pars" Il soutenait le regard du blond qui le fixait de haut à travers ses lunettes et dont les yeux semblaient catégoriquement criait un Non ferme à son coéquipier.
Pourquoi Kunikida ne voulait-il pas lui foutre la paix ? Pourquoi ils l'avaient envoyé lui et pas un autre membre de l'agence ? C'était quoi le problème avec eux ? Aucun d'eux ne semblait capable de croire Dazai doué de sentiments et d'émotions.
C'était si dur pour eux de croire que sa mort l'avait juste traumatisé ? Peiné ?
N'avaient ils jamais perdu qui que ce soit d'important dans leur vie ?
Probablement que si. Alors pourquoi ne semblaient-ils pas comprendre la douleur que Dazai ressentait à l'instant ?
"C'est pas en restant là que tu vas avancer Dazai, Kunikida croisa les bras sur son torse et le dévisagea. Alors tu vas te lever et te bouger l'arrière train, j'ai déjà assez pris de retard ces trois dernières semaines sur mon planning parce que j'avais le double de travail maintenant j'en ai marre tu reviens au travail! Et c'est non négociable! Il remonta ses lunettes qui glissaient d'un doigt, De toute façon il est mort maintenant, t'apitoyer sur ton sort ne le ramènera pas."
C'est vrai... pensa Dazai, il est parti pour toujours. Et c'était bougrement injuste pour le brun qui ne voulait que mourir.
Pourquoi les gens auxquels il tenait étaient ceux qui partaient en premiers ? Alors que lui, ça faisait des années qu'il essayait et jamais il n'avait réussi ?
Les larmes commencèrent à emplir ses yeux au fur et à mesure qu'il écoutait Kunikida qui monologuait dans son coin.
Il l 'avait réellement perdu ? Pour de vrai ... Plus jamais il ne le verrai ...
Les gouttes d'eau salées se mirent alors, contre le gré du détective, à couler le long de ses pommettes. Il se recroquevilla sur lui-même et détourna le regard des yeux perçant de Kunikida. Fort heureusement pour sa fierté, elles coulèrent dans le silence, et il était presque sûr que le blond n'avait rien vu.
C'était la première fois, depuis trois semaines, que Dazai pleurait.
La première fois qu'il laissa réellement libre court à ses émotions depuis ce soir-là.
Il commençait tout juste à se rendre compte réellement de ce qu'il s'était passé.
Chuuya Nakahara est mort, un soir, il y a de ça trois semaines maintenant, à cause de lui.
Dazai avait tué son unique lueur d'espoir dans la vie.
C'était censé être une mission banale et facile, le genre de job qu'ils avaient l'habitude de réaliser quand ils étaient encore tous les deux dans la mafia portuaire. Alors pourquoi ? Pourquoi tout allait mal ?
C'était pas normal du tout, rien ne se passait comme prévu. Les ennemis étaient beaucoup plus que prévu, ou du moins ils étaient plus résistants qu'en temps normal. Chuuya avait activé sa Corruption et en avait terrassé en trois minutes à peine la moitié.
A partir de cette constatation, Dazai aurait dû faire quelque chose, il aurait dû agir. Car les cinq minutes où il savait que la santé de son partenaire était encore en sécurité était presque écoulé, après ce temps passé, cela ne dépendrait que d'Arahabaki, et plus le temps passerait plus Chuuya prendra des dégâts internes en combattant à la fois contre ses ennemis et contre le dieu qui sommeillait en lui et qui ne rêvait que d'une chose : prendre la place de son réceptacle.
Puis tout s'était si vite enchaîné que Dazai en avait mal au crâne rien qu'en y pensant, il avait couru aussi vite qu'il avait pu quand il avait compris aux spasmes qui commençaient à faire trembler Chuuya, que les cinq minutes de sûretés étaient passés et que tout n'était plus qu'une question de minutes. Il avait couru, couru, couru, jusqu'à s'en arracher les poumons, car Chuuya était loin à l'autre bout du bâtiment. Mais quand dans sa course, un des ennemis lui bloqua le passage et le maintient occupé pendant deux bonnes minutes le temps de s'en débarrasser, Dazai commençait à avoir un peu peur.
Car Chuuya hurlait de plus en plus, et d'un cri qui n'était pas le sien. Arahabaki commençait à prendre le contrôle, et les spasmes qui le secouaient légèrement auparavant, faisaient maintenant totalement trembler le jeune homme, un peu comme un personnage de jeu vidéo glitché. Dazai n'était clairement pas rassuré par tout ça.
Il monta les marches de l'entrepôt quatre par quatre et se jeta d'une sorte de balcon pour atteindre la cheville du mafieux, renvoyant alors Arahabaki au tréfond du corps de son réceptacle.
"JE TE TIENS CHUUYA !" Hurla t-il plus pour se rassurer lui que son partenaire qui était déjà dans les vappes aussitôt le toucher effectué.
Le silence retomba alors subitement tout comme Dazai et Chuuya qui s'écrasaient sur le béton gris de la pièce. Dazai protégea du mieux qu'il le pouvait le corps inconscient de Chuuya de leur chute avec son propre corps, l'enlaçant alors, passant ses bras autour de son crâne, et plaçant son propre dos face au sol, de sorte à ce que Dazai soit celui qui reçoit toute l'intensité du choc.
Secoué par l'impact, sa vision fut légèrement brouillée et la tête lui tourna durant quelques minutes. Quand il revint complètement à lui, le premier réflexe du détective fut de vérifier que Chuuya allait bien.
Et pourtant, ce qu'il vit lui faisait peur.
Chuuya devrait avoir ouvert ses yeux, même une micro seconde. Il le faisait toujours habituellement, les quinze fois où il avait dû utiliser sa corruption, Chuuya avait toujours ouvert ses yeux pour regarder Dazai et lui cracher une insulte à la figure.
Alors pourquoi aujourd'hui, ce n'était pas le cas
"-Chuuya... Demanda-t-il sa voix peu sûre d'elle, C'est pas drôle là..."
Le sang. Il y avait du sang partout sur le visage du rouquin. Ça sortait de sa bouche, de ses yeux, de son nez. De tous les orifices de son visage, il y avait ce liquide rouge qui coulait.
Non, non, non, il ne pouvait pas lui faire ça.
Je t'en prie Chuuya, dis moi que tu respires au moins pensa-t-il tout paniqué il approcha son oreille de la bouche de son partenaire en espérant sentir le souffle de la vie qui continuait de parcourir son petit corps.
Dazai avait rarement peur, mais aujourd'hui, quand la routine de la Corruption était brisée, quand Dazai avait tardé à le toucher, et maintenant, alors que Chuuya allait peut-être mourir, Dazai était juste effrayé.
Mais non Chuuya est fort, il ne mourra pas, Dazai tentait de se convaincre lui-même, Chuuya ne peut pas mourir, il m'a promis d'être mon chien jusqu'à ma mort, il ne peut pas mourir avant moi.
Et le souffle de Chuuya était si faible que Dazai avait manqué de ne pas le sentir.
Cependant la respiration était une chose, mais est ce qu'elle durerait ?
Dazai souleva la tête de son partenaire, et fit glisser ses propres genoux sous la tête du mafieux pour qu'il puisse l'aider à mieux respirer.
Il lui attrapa sa main, et la serra si fort, que Chuuya, s'il était éveillé, aurait probablement hurlé à Dazai de le lâcher.
Mais c'est le silence qu'affronte le détective à ce moment.
Et le silence, c'est une des choses les plus durs à combattre, car ça n'empêchait pas le cerveau de Dazai de penser au pire qui pourrait arriver, c'était être dans une terrible attente pendant une durée indéterminée, l'incertitude de voir l'autre se réveiller. Il ne voulait pas que Chuuya meurt sans lui avoir dit au revoir. Il n'avait pas le droit de lui faire ça.
Et Dazai pensa que la première chose qu'il ordonnera à Chuuya, quand il se réveillera, -parce qu'il allait se réveiller pas vrai- c'était qu'il avait désormais l'interdiction de mourir avant lui. Chuuya ne pouvait pas mourir. Car un monde sans lui, lui paraissait juste inconcevable, c'est comme imaginer le monde sans oxygène, ce serait juste invivable. Et Dazai savait qu'il n'y trouverait pas d'autre alternative.
Car au fond de l'Océan de sa vie, Chuuya était la dernière bouteille d'oxygène qu'il restait à Dazai. L'une d'elle avait déjà été avalée par un requin, la seconde ne pouvait pas exploser.
Pas quand il avait encore besoin de cette bouteille.
"Kof... Kof"
Le bruit de toussotement le sortit soudainement de ses pensées et le ramena sur Terre, Chuuya venait de faire une bruit, au plus grand bonheur de Dazai qui dirigea son regard vers lui aussi rapidement qu'il avait pu.
Il ne dit rien, se contenta juste de le regarder, un faible sourire aux lèvres.
"Eurgh... Da...zai... Parvint il à sortir les yeux encore fermés T'es ... là ?
-Je suis là Chuuya... Chuchota il pour ne pas le brusquer tout en liant ses doigts un peu plus ceux de son partenaire. Prends ton temps, je ne bouge pas."
Dazai tentait de le rassurer malgré la panique qui le rongeait de l'intérieur.
Chuuya allait mourir, il en était sûr. C'était un pressentiment comme un autre, mais cette fois-ci, ça semblait impossible à éviter. Car tout se déroulait exactement comme avec Odasaku. Il était arrivé trop tard, Chuuya comme Oda était ensanglanté dans ses bras, et Dazai encore une fois serait le seul qui resterait.
Le rouquin, qui était allongé péniblement dans ses bras, toussa un coup, du sang tâche les vêtements du détective, il ne dit rien. Chuuya semblait par contre s'en vouloir.
D'avoir craché sur la chemise du brun, ou d'être dans cet état là, il ne savait pas trop. Mais il s'en voulait.
Dazai passa sa main dans la tignasse rousse de son partenaire, qui commençait à se gorger de sang poisseux et de sueur, cependant il n'en tint pas compte, car ce qui était important maintenant c'était le bien être du mafieux. Il lui sourit tendrement, comme pour le rassurer, car Dazai crevait d'envie de lui dire qu'il allait s'en sortir. Mais il ne pouvait pas lui mentir, pas sur une telle chose. Chuuya expira difficilement l'air que ses poumons avaient ingérés jusque là puis planta son regard bleu océan dans ceux de Dazai.
"Je... Je vais mourir..."
Le visage de Dazai se tendit à l'entende de cette phrase, il ne s'y attendait pas. Et entendre Chuuya le dire à voix haute, rendait la situation plus réelle qu'elle en avait l'air.
"Oh... Fit il sans vraiment le vouloir"
Oh, alors il le savait
Chuuya savait que c'était sa fin qui arrivait. Il n'était pas stupide. Il avait aussi comprit que le dernier souvenir qu'il aurait c'était l'image de ce stupide Dazai penché au dessus de lui à le regarder avec des yeux de merlan frit et à le toucher comme s'il était de la porcelaine. Ça le faisait chier, un peu. Mais en même temps, l'idée en soi ne le dérangeait pas plus que ça.
"Eheh, je ... pensais pas que ... ça arriverait main...tenant
-C'est pas juste... Chuchota Dazai en continuant de jouer avec ses cheveux
-Ouais ...
- Pourquoi on ne peut pas échanger nos places...
-J'sais ... pas"
Chuuya lui sourit doucement, en serrant à son tour la main de Dazai qui reposait sur la sienne, ça le rassurait de le sentir là, parce qu'il ne serait pas seul à la fin. Et c'est à la vue de ce sourire que celui de Dazai tombait doucement, il n'arrivait plus à conserver son image immuable d'homme pas touché par la situation actuelle.
"-Merdeux ... chiale pas s'il te plait..."
Il rit jaune à l'entende des mots que Chuuya avait péniblement prononcé, en frontant d'un revers de manche les larmes qui commençaient à se former au coin de ses yeux. "Je ne pleure pas" lui affirma Dazai désespérément, comme si le simple fait de l'attester changerait la réalité.
Le regard tendre et fatigué de Chuuya se posa sur lui. Dazai n'arriverait pas à tenir comme ça, il n'arriverait pas à soutenir ce regard jusqu'à la fin, il voulait partir.
Partir,
Courir,
S'enfuir,
Et peut-être mourir.
Fuir loin de ce nouveau problème pour l'ignorer. C'était ce qu'il voulait faire plus que tout au monde. Car ces yeux, ce visage, tout ça semblait si empli de vie, et pourtant, bientôt ça ne le serait plus. Et Dazai était faible, et égoïste, l'idée de voir quelqu'un mourir lui déplaisait fortement, et encore plus quand c'était quelqu'un qu'il estimait beaucoup, et puis pourquoi lui qui faisait attention à ne déranger personne en essayant désespérément de mourir, il devrait supporter la mort des autres ?
"-Chuuya... Je veux que tu restes...S'il te plaît pour moi reste..." Il le supplia, tout en sachant pertinemment que l'issue resterait la même, il porta sa main à sa joue, et lui souria désespérément.
Et Chuuya aurait juré entendre son cœur se briser, car s'il fallait qu'il soit mourant pour se rendre compte qu'au final, Dazai se préoccupait de lui un minimum il aurait tenté de mourir plus tôt. Et Chuuya aurait aimé pouvoir lui promettre de ne pas partir, mais ils savaient aussi bien l'un que l'autre que ses chances de survie étaient trop faible, leurs quartiers généraux respectifs étaient bien trop loin pour que Dazai le ramène à l'un d'eux sans qu'il trépasse en chemin, ils n'avaient aucun backup avec eux, rien pour porter les premiers soins, et l'hôpital le plus proche était à environ deux bonnes heures de ce coin perdu. Chuuya n'avait pas ce temps à patienter qu'on vienne le sauver, car le rouge, cette couleur qu'il adorait tant, coulait hors de son corps, et ne parlons pas des probables multiples hémorragies internes qui allaient le noyer dans son propre sang.
Il avait abusé sur la Corruption et il le savait, il y avait trop d'ennemi pour l'utiliser d'entrée de jeu, et même s'il aurait adoré dire que c'était de la faute de Dazai, il savait pertinemment que ce n'était pas le cas, car Dazai avait essayé de le sauver, le timing n'était juste pas le bon, Arahabaki avait juste été plus rapide à prendre possession de Chuuya jusqu'au point de non retour.
"-Tu as pas trop mal ? Demanda le brun
-Non... Je ne sens plus grand-chose...
-Tu ne vas pas partir maintenant !? Il hurla inquiet, et surtout pas près à le laisser mourir, pas maintenant, pas alors qu'il avait encore plein de choses à lui dire.
-Pense pas ... Trop de douleurs tue la douleur surtout... Il souffla en fermant lentement ses paupières avant de les rouvrir avec la même lenteur.
Dazai paru soulager puisqu'il se contenta de la réponse que venait de lui donner Chuuya sans chercher à creuser plus que ça.
-Je veux pas que tu partes, pas maintenant, pas comme ça. Tu devais être celui de nous deux qui restait en dernier, c'est pas censé être mon rôle ça.
-Wow... Égoïste... On supporte pas ... Kof kof... Un filet de sang sortit d'entre ses lèvres pour s'échouer sur son menton. L'idée que je parte avant ... "
Dazai le fixa de ses grands yeux habituellement noisettes qui s'étaient assombri par la tristesse et le désespoir de voir son partenaire en train de mourir dans ses bras. Jamais il n'aurait pas pensé se sentir dans un tel état pour Chuuya, jamais il n'aurait cru qu'un tel désespoir aurait pris possession de lui. Il avait envie de hurler, de pleurer, de supplier qu'on lui laisse son partenaire.
"Tu ... pleures ?"
Deux grosses larmes venaient de s'écraser sur le visage du rouquin.
Oh.
Oh
Il pleurait ? Vraiment ?
Des perles d'eau salées couraient le long de ses joues sans qu'il ne le contrôle vraiment, cette fois il n'avait pas réussi à les retenir, et maintenant elles s'échappaient de lui et laissaient voir à quel point il était vulnérable. Comme un miroir brisé, Dazai avait en lui plusieurs facettes, et il ne laissait que rarement l'occasion aux autres de voir les parties de lui qui étaient totalement brisées, celle qu'il affichait singulièrement était la moins abîmée de toutes, mais aujourd'hui, à ce moment précis, Chuuya put voir à quel point Dazai était encore capable de se briser plus qu'il ne l'était déjà.
"Je... ahaha... snif... Désolé... c'est ridicule ...
-...t'excuse pas ... pour montrer tes émotions... crétin..."
Chuuya le fixait avec l'air contrarié, il n'aurait jamais cru pouvoir le voir ainsi, et il savait que Dazai se sentait pitoyable de ressentir de telles choses.
"Samu... je...
-Je veux pas te perdre Chuuya... Je t'en prie pas toi... Je... J'ai besoin de toi Chuuya... Car je sais que je ne vais pas y arriver si toi aussi tu pars...
-Tu ...y arriveras... tu as réussi pendant quatre ans... Sans même vouloir paraître amer, Dazai ressenti à quel point le rouquin lui en voulait encore, même aux portes de la mort
-Mais c'était que quatre ans... Je savais que j'allais te revoir ! Je le savais! Sinon je serai pas parti sans toi! Jamais je ne serai parti si je savais que je ne te reverrais pas"
Le mafioso ne lui répondit pas, il n'en avait pas la force, car il savait ce sujet source de conflit, et il n'avait pas d'énergie à perdre en hurlement et en dispute, surtout pas avant qu'il meure. Il n'avait pas envie que Dazai se souvienne de lui comme étant qu'un stupide nabot roux qui passait son temps à lui crier dessus, il se contenta juste d'essuyer avec le peu de force qu'il possédait encore dans les mains, les larmes vagabondes qui descendaient le long du visage de son partenaire. Car Chuuya n'aimait pas le voir ainsi, pas aussi faible, et vulnérable. Il l'avait vu quelques fois, dans un état similaire, quand il était encore à la mafia, mais pas pour une raison comme celle ci. Peut être qu'avec Oda et sa mort, il s'était senti pareil, il ne savait pas, il ne le saurait probablement jamais, mais il en avait quasiment la certitude. Car il connaissait Dazai, et malgré ce qu'il pouvait dire, il le connaissait tellement bien qu'il pouvait imaginer comment il avait réagi face au décès d'Odasaku. Même s'il ne serait jamais parfaitement en mesure de se mettre à sa place.
Après cinq minutes passées à caresser le visage de son ancien partenaire dans le silence, sous prétexte d'essuyer des larmes inexistantes maintenant, Chuuya reprit la parole assez bas mais suffisamment fort pour que Dazai puisse l'entendre.
Sa voix commençait à s'enrouer, ses cordes vocales ne semblaient plus tenir le choc, dieu, qu'est ce qu'Arahabaki l'avait abîmé aujourd'hui, si en enfer on lui donnait l'occasion de croiser le démon qu'il abrite, Chuuya irait lui refaire le portrait pour sûr.
"O...samu Le son de sa voix se brisa en chemin pendant qu'il parlait, il avait la gorge sèche et la bouche pâteuse. Qu'est ce qui se serait ... passé... si on était... des gamins normaux..."
Surprit par la question, Dazai laissa un soupir s'échapper de sa bouche, suivi d'un léger rire, il regarda Chuuya tendrement, essayant de faire fit de la douleur que c'était de le voir dans cet état. La question n'était pas bête, au contraire Dazai aussi aurait aimé savoir ce que ça faisait de ne pas avoir été des enfants vivants dans la mafia pour survivre, de ne pas être rejeté ou utilisé et manipulé pour leur pouvoir. De vivre normalement, de savoir même ce que voulait dire être normal, comme des adolescents, de se rendre au lycée, d'avoir des parents présents et qui ne vous vendent pas pour de la drogue, de rire pour des raisons futiles, de se plaindre des professeurs, de faire tout sauf tuer, de ne plus être des machines à tuer. Qu'est ce que ça faisait de vivre comme ça? Dazai aurait aimé le savoir, tout comme Chuuya.
"-C'est... stupide... oublie..."
Non ! Non c'était pas stupide, il fallait juste le temps d'y penser.
Dazai plaça sa main sur la joue tâchée de sang et parsemée de tâches de sons, et entreprit des mouvements circulaires sur celle ci, avant de faire une moue, pour rendre à Chuuya un sourire qu'il avait caché devant le manque de réponse rapide du détective.
"-On aurait eu le même style de relation je pense, on serait juste moins dérangé que dans cet univers, je serait peut-être pas suicidaire, et toi pas aussi effrayé à l'idée d'être remplacé. Eh me regarde pas comme ça, je sais très bien que tu fais tout ton possible pour ne pas l'être, tu as peur de devenir inutile et d'être remplacé voir pire abandonné.
-Putain... je suis vraiment... Kof... un putain de livre ouvert...
-Je ne te le fais pas dire eheh!
-Continue... Chuchota-t-il sa voix se faisant tellement de plus en plus faible que Dazai évita soigneusement de le regarder pour ne pas fondre en larmes une nouvelle fois
-Je ne sais pas si on aurait été dans le même établissement, mais j'aime à penser que oui, ce serait plus drôle... On aurait à cent pourcent été des rivaux, toujours à essayer d'être meilleur que l'autre dans n'importe quel domaine, j'aurai peut être fait semblant de te haïr, mais au fond... au fond je me serai préoccupé de toi, je te trouverais surement trop cool pour être mon ami. Je te vois bien faire du piano, car je sais que tu as les doigts pour, mais en même temps la guitare ou la basse t'irait merveilleusement bien,enfin tu vois, tu serais le mec cool du lycée, celui qui fait tomber tout le monde à ses pieds, et pourtant je suis sûr que tu n'aurais d'yeux que pour notre rivalité, parce que je sais que tu es comme ça, et tu le serai probablement dans chacun des univers où il me serait donné la chance de te rencontrer à nouveau
-J'aime... kof... bien l'idée de la guit..are
-Ok, va pour la guitare alors... Bordel, mais j'avoue que wow un Chuuya guitariste, ce serait magnifiquement sexy, Dazai rigola, T'aurait eu tellement de groupie en dépit de ta petite taille. Et je serais probablement l'un d'eux, mais ça tu ne le sauras pas Pensa-t-il
-Eh!
-M'enfin, dans un univers où on aurait été en cours ensemble, je pense que les gens auraient cru que nous haïr était le maître mot de notre relation, mais moi je suis sûr qu'on aurait été les meilleurs rivaux du monde, tu vois, le genre de personne qui dise détester l'autre alors qu'au fond de nous, on l'aime plus que tout, et on défendrait le moindre fait et geste de l'autre, on se serait mutuellement couvert pour les conneries de l'autre, on aurait grandi ensemble. Et cette rivalité, elle aurait surement commencé le jour où tu serais arrivé meilleur que moi dans le classement général, je t'aurai alors voué un profond désir de revanche et ma seule et unique motivation pour continuer d'aller en cours aurait d'être meilleur que toi et de te battre, et toi, dans ce même esprit de compétition et parce que tu trouvais ça drôle tu m'aurais suivi dans mon délire. Je pense que notre relation aurait commencé comme ça.
-Moi ... aussi..." Chuuya lui répondit, de plus en plus pâle, et ses lèvres s'assèchant.
"-Et pourtant tu vois, comme j'aurai eu le rôle du mec un peu mystérieux de l'établissement j'aurai fini par ne plus voir ça comme une compétition mais plutôt comme un jeu, dans lequel mon but était à la fois de te battre, mais aussi d'être ton ami, parce que je te trouverai cool. Et je suis sûr qu'un jour on se serait retrouvé à faire un travail de groupe, et on aurait du se voir en dehors des cours, et c'est là qu'on se serait vraiment rapproché, on ne se serait plus vu que comme des rivaux, mais il y aurait eu autre chose tu vois. Un peu comme une réalisation que l'autre n'est pas l'horrible personne qu'on essaie de se convaincre qu'elle est, on serait devenu véritablement ami, on aurait continué notre petite compétition mais il n'y aurait plus ce besoin presque vital d'être meilleur que l'autre, on aurait commencé à traîner ensemble au lycée et en dehors de celui ci, tu aurais été mon premier véritable ami, le seul capable de comprendre comment je fonctionne, on aurait probablement manger ensemble sur le toit du batiment, et tu m'aurais forcé à manger quand je te disais que je n'avais pas faim, je serai resté jusque tard le soir après les cours dans un coin de la salle de musique à écrire des poèmes, pendant que tu faisais de la guitare, on serait rentré ensemble le soir après tes sessions musiques, les gens nous aurait regardé bizarrement parce qu'on aurait subitement changé d'attitude du jour au lendemain ahaha! Chuuya toussa un coup en même temps qu'il essaya de rire avec Dazai, On aurait fait nos devoirs ensemble, se corrigeant et s'aidant mutuellement, on serait devenu un duo incroyable, bien qu'improbable. Les gens n'auraient, par contre, dans cet univers ci, pas eu peur de nous, parce qu'on aurait été des gamins totalement normaux. On aurait eu nos diplômes ensemble, et bordel qu'est ce que ça aurait été cool... La main de Chuuya se refroidissait un peu. Chuuya ? Demanda Dazai
-Hm ...
-Non rien... Tu sais quoi, dans cet univers là, je t'aurai emmené danser, et aurait supplié le proviseur de notre lycée d'organiser un bal de promo, et c'est toi que j'aurai invité, mais pas parce que j'aurai eu personne d'autre à inviter, mais parce que je serai, là aussi, dans cet univers là, entrain de tomber amoureux de toi... Est ce que tu aurais accepté, quand bien même t'aurais reçu mille et une invitation des plus jolies filles du lycée ?
-Oui...
-Alors... Après ce soir là, j'aurais fait une chose que je n'ai jamais osé faire dans notre univers actuel, je me serai déclaré, je t'aurais dit à quel point tu es la chose la plus précieuse à mes yeux, que jamais je n'ai aimé quelqu'un comme je t'ai aimé toi, et que notre rencontre est la meilleure chose qui ne me soit jamais arrivé, et que je suis follement tombé amoureux de toi... Et alors peut être, qu'on aurait été ensemble, et qu'on aurait eu une maison rien qu'à nous, avec un stupide chien que tu adorerais, une collection de vin que tu chérirais, et moi je t'aurais toi, comme toi tu m'aurais eu moi, dans une maison, pour nous... Et on aurait eu une stupide routine de gens normaux...
-Maison... j'aime bien... Kof kof kof... la sensation ...
-Chuuya... ce que j'essaie de dire...
-Je sais... moi aussi... Kof, Kof KOF!
-Alors reste... Reste et on pourra tout avoir... Tu ne peux pas me laisser... Pas alors qu'on aurait pu tout avoir... Je suis tellement désolé d'être parti, tu ne méritais pas ça, j'aurai du rester, putain... On aurait pu tout avoir... Si seulement je n'avais pas été si égoïste... Pas vrai Chuuya ?"
Les longs doigts de Chuuya qui tenaient la main d'Osamu, venaient de lâcher prise, et glissaient, s'échappant de la main du détective, un sourire triste s'était peint sur le visage de Chuuya qui avait voulu lui sourire sincèrement avant de partir. Du sang coulait encore le long de son menton s'échappant par ses lèvres
"-Chuuya ? Reveille toi... S'il te plait... Ce n'est pas drôle ! Chuuya ?! Aucune réponse, ou mouvement ne parvint à Dazai Bordel! Non non non pas maintenant ! Je vous en prie laissez le moi encore un peu... Il hurla à la mort, tout en portant Chuuya contre sa poitrine, les larmes se formaient dans ses yeux, et pour la troisième fois de la journée Dazai pleura.
Chuuya était froid, son corps était devenu froid, on lui avait enlevé son Chuuya.
Ce soir-là, la deuxième bouteille d'oxygène d'Osamu Dazai venait d'exploser.
Il suffoquait, s'étouffait dans ses larmes, il n'arrivait plus à respirer. Il voulait partir, lui aussi il voulait mourir. Pourquoi c'était toujours les autres ? Pourquoi on lui prenait ceux qu'il aimait, ceux qui voulaient vivre, et pas lui ? Lui qui voulait tant mourir.
Car à la fin c'était toujours lui, seul, contre le cruel monde qu'était la Terre.
Il essaya en vain de réanimer Chuuya, paniqué à l'idée d'être seul sur cette Terre, mais le rouquin s'était déjà endormi paisiblement pour toujours, un sourire aux lèvres, l'air serein. Il n'avait jamais eu l'air aussi décontracté, mais il n'avait jamais eu l'air aussi mort.
Le détective continuait de pleurer, essayant tout ce qu'il pouvait pour le ramener. Dans sa panique il avait fini par appeler Yosano, se disant que peut être elle, elle pouvait faire quelque chose, mais il savait que c'était trop tard.
Chuuya était parti, définitivement, et les plaies internes étaient trop nombreuses pour qu'elle puisse le ramener.
Et il le savait. Malheureusement.
Quand Dazai se réveilla le lendemain dans l'infirmerie de l'agence, il pensa d'abord que tout ça n'était qu'un stupide rêve. Qu'il avait encore dû se gaver d'hallucinogènes qui l'avait fait délirer. Mais quand il vit le chapeau de Chuuya sur la chaise à côté du lit, il ne put que crier de douleur.
Car la réalité était toujours bien plus cruelle que le plus beau des cauchemars.
Et l'amour était la pire des malédictions
"-Dit moi Atsushi-kun... Il demanda quand il reconnut les pas du jeune garçon qui venait de pénétrer dans la pièce Pourquoi les êtres que j'aime sont-ils condamnés à mourir sous mes yeux impuissants ? Pourquoi alors que l'amour est censé guérir de tous les maux, c'est au final ce qui en cause le plus..."
Atsushi le regarda, et essaya de trouver une réponse à la question de Dazai, mais il avait beau réfléchir, il ne trouva pas de réponse convenable pour son aîné.
"En effet... Il n'y a pas de réponse à ça... Peut être que quand je partirai je trouverai une réponse, et j'espère qu'elle sera satisfaisante...Chuuya l'a peut être lui... La réponse"
Le jeune homme le regarda l'air à la fois décontenancé et inquiet, puis s'approcha de son ainé et l'enlaça. Il ne savait que faire d'autre pour apporter son soutien à Dazai. Il ne savait pas à quel point la perte d'un être si cher pouvait être dur, et il ne pouvait se l'imaginer.
Dazai surprit, se laissa aller dans l'étreinte de son protégé, et pleura silencieusement contre son épaule. Atsushi ne disait rien, car les mots d'aujourd'hui ne seraient jamais capable de combler le trou béant laissé par le mafieux dans le coeur du détective.
La Fin
