A Strong Meeting

EDangel

Note : Je ne suis pas l'auteur, je traduis juste. Œuvre original d'EDangel sur AO3.

OmegaVers.


Lucerys Velaryon n'aurait pas dû être surpris de rencontrer l'amante de son mari, mais il le fut quand même.


"Tu as rencontré ta tante, mon neveu ? "

Lucerys Velaryon n'aurait pas dû être surpris de rencontrer l'amante de son mari, mais il le fut quand même.

Alys Rivers avait le visage de son père, son vrai père. Le visage sain et avenant d'un membre de la famille Strong. Elle avait la peau pâle, avec de légères taches de rousseur qui dansaient sur son visage. Des taches de rousseur comme celles qu'Aemond aimait relier ou faire semblant de trouver comme des constellations sur son visage. Elle devait être beaucoup plus âgée, mais avait l'air d'avoir vu vingt étés.

"C'est un plaisir, mon cher neveu." La voix d'Alys était sensuelle, elle le fixait profondément dans les yeux. Aemond la tenait fermement, mordillant une oreille. "Tu as le regard royal d'un prince."

"Un prince fort", a corrigé le Targaryen. Lucerys avait voulu se cacher, mais tous deux l'observait profondément. "La ressemblance est troublante."

"Je connaissais ton père", dit-elle, ses longs cheveux noirs brillants dans la lumière. Il était légèrement soulagé qu'ils ne soient pas aussi bouclés que les siens. "J'ai autrefois pris soin de Ser Harwin et de son frère dans leur jeunesse. Sa perte a laissé une blessure dans mon cœur." Lucerys a cligné des yeux, s'attendant à des larmes, mais ses yeux sont restés secs.

Malgré ses paroles sinistres, Aemond a souri, mettant en valeur ses pommettes. Ils formaient un couple séduisant. Un alpha et une bêta. Tous deux avaient des traits et une carrure dangereusement beaux. Pourtant, c'est Lucerys qui avait leur attention. "Ne sois pas timide, parle-lui."

Lucerys dégluti en se rongeant les ongles. Une mauvaise habitude qu'il a prise en captivité sous Aemond. Il s'éclairci la gorge avec un verre de vin.

"Mon père était Ser Laenor Velaryon," osa-t-il, "mais vous avez mes condoléances. Ser Harwin était un homme bon et ne méritait pas sa mort soudaine." Une mort causée par les verts sans aucun doute. Aemond commença à grogner devant son audace, mais Alys ne semblait pas s'en soucier.

"Bien sûr, doux prince." Alys lui a doucement touché le poignet. "Si vous souhaitez en savoir plus sur l'enfance de Ser Harwin, je serai ravie de partager avec vous." Elle a ébouriffé ses boucles, son toucher étant aussi doux que celui de sa mère. "Comme c'est extraordinaire de se rencontrer après tout ce temps." Elle s'est arrêtée là, attendant calmement que Lucerys reprenne la parole. Il ne le fait pas.

Aemond a gloussé, mais le son n'a pas porté. "Alys a une surprise pour nous." Son mari a caressé le ventre de la putain. "Tu vas bientôt avoir un cousin. C'est pourquoi je voulais que tu rencontres Alys ici. Elle a fait ce que tu n'as pas pu faire."

"Félicitations", marmonne Lucerys, fatigué de cette farce. Il recule de plus en plus. La porte était si proche. "Vous devriez célébrer en privé. Je peux partir... »

Aemond a franchi la distance en un clin d'œil. Lucerys vit ce qu'il ressentait, ferma les yeux, serra les dents, la chaleur de l'angoisse une douce brise sur son cou.

"Non", ordonna son mari en caressant fermement son ventre, et rongea son cou. "Nous allons célébrer ensemble." Des émotions changeantes ont inondé la pièce ; ont volé tous sons ; ont étouffé la pensée de l'espoir.

La voix de l'alpha était sérieuse, intentionnelle. "Peut-être que cette fois-ci sera différente."

Alys a chuchoté tout près : "Oui, ça le sera."

Aemond s'est un peu détendu, mais n'a pas lâché prise. Lucerys a regardé par la fenêtre, habitué depuis longtemps à ce comportement. Même avec sa pute à proximité, l'alpha restait aussi possessif que jamais. Il commence à le déshabiller. Lucerys évita de regarder Alys. Elle était assise près du feu et n'avait aucun problème à les observer.

"Alys sait des choses", dit Aemond, en enlevant le reste. Quelque chose de frais et de collant a dégoutté sur sa peau.

Lucerys a sursauté.

Son mari l'a apaisé : "Relaxe, c'est du lubrifiant." Il a frotté sur la rondeur de son cul, séparé ses joues, caressé son trou, laissé sa chaleur réchauffer sa main, et a courbé un doigt à l'intérieur.

C'est une lutte pour parler. "Comment... comment peut-elle... le savoir ?"

"Elle voit beaucoup et plus, notre Alys." Aemond a poussé plus profondément, puis est ressorti et a massé son sac. "Ensemble, elle et moi avons trouvé les serviteurs qui ont glissé du thé de lune dans tes tasses. Je les ai tous massacrés la nuit dernière." Lucerys a essayé de ne rien ressentir, mais il s'est agité et a gémi.

"Ils ont été ordonnés par le roi ivre", dit Alys. "Il est gravement blessé et sait qu'Aemond serait un meilleur souverain. Il aime mais craint son frère borgne avec le grand dragon et son bel oméga."

"Mes fils seraient plus grands que sa lignée défaillante", a grogné le prince aîné. Il s'est baissé et Lucerys a senti sa peau contre la sienne. Il y avait de la brise dans la pièce. Leur peau était fraîche. L'alpha a fait travailler sa queue contre lui, cherchant l'ouverture. Lucerys n'a pas aidé. Il a quand même trouvé son ouverture et s'est introduit à l'intérieur. De l'eau a coulé. Si humide. "Je vous veux tous les deux enceintes."

Lucerys a osé demander : "Même si c'est un bâtard." Le fils d'Alys serait un bâtard comme elle. Comme lui. Aemond montait et descendait en un rythme lent et ininterrompu. Il l'a tiré violemment, le faisant tomber sur le lit.

"J'ai déjà un prince bâtard", grogna Aemond, "je vais en prendre un autre avec plaisir". Il tenait les hanches de Lucerys, le repoussait, puis le ramenait en lui, entrait et sortait de lui avec un meilleur tempo, avec plus de profondeur. Lucerys s'est agrippé aux draps, anticipant les poussées.

"J'espère. .Sera. Une. Fille." Il a couvert ses gémissements avec un oreiller.

"Je vais te baiser plus fort jusqu'à ce que tu aies un fils." Aemond a claqué dedans et dehors, d'abord lentement et superficiellement, puis fort et profond, comme s'il frappait, et ça faissait du bien. Lucerys est en haut d'une falaise, il saute, il tombe au ralenti. Il n'a pas remarqué qu'Alys passait en divaguant.

"Une princesse pour garder la lignée pure. Un fils qui a été promis."

Aemond grogna et lâcha des sons qui lui firent savoir qu'il l'avait entendue, qu'elle avait son attention. Ses mouvements sont devenus plus intenses, plus agressifs. Sa peau frappait la sienne et Lucerys s'imaginait frapper son mari à chaque fois. Aemond a touché un point et ils ont perdu toute pensée. Il se noua en lui, et le prince sombre se tordit. Tant de sons dégoûtants ont rempli la pièce.

Lucerys haletait, s'étouffait avec sa salive, essayant de respirer. Des gémissements gutturaux ont été émis au-dessus, et un cri lui a échappé.

Il jouit fort.

Il jouit bruyamment.

Il jouit comme un dragon.

Et avant que la sensation ne meure, un autre orgasme s'est élevé. Le dos de Lucerys se cambra plus que la première fois et son cri lui fit peur. Les jambes d'Aemond s'enroulaient autour de ses cuisses et ne le laissaient pas s'écarter. Lucerys a giflé l'alpha. Il ne voulait toujours pas bouger. Il a joui deux fois de plus. Tous ses nerfs étaient à vif. Il était trop sensible. Il était submergé, frissonnant, se tordant et aspirant de l'air. Une Alys satisfaite continuait à divaguer.

"Ce sera le chant de la glace et du feu. Azor Ahai doit renaître."

Aemond lécha sa joue humide et éloigna les longs cheveux d'argent du visage humide de Lucerys. Son nœud toujours en train de se défaire, le visage d'Aemond avait trois nuances de rouge. La sueur coulait de son front sur son visage. Les veines montaient et descendaient dans ses bras. Sa respiration est devenue rauque. Il a regardé Lucerys sans ciller, mais Lucerys savait qu'il était parti. Son monde était flou. Aemond a grogné, fermé les yeux, s'est débattu et a de nouveau attrapé son cou. Il a mordu fort, les deux se sont débattus, ont attrapé les draps et ont grogné tout haut. Lucerys s'est accroché à sa rage, a continué jusqu'à ce qu'il soit sûr que c'était fini, jusqu'à ce que les secousses ralentissent, jusqu'à ce que ses cris s'éteignent, jusqu'à ce que leurs deux sens reviennent.

Alys s'est assise à nouveau. Ses mains sur son ventre, un regard d'amour rehaussant ses traits déjà charmants. Elle avait un superbe teint clair, des yeux vifs, des pommettes hautes. Des cheveux longs, raides et noirs.

Si elle était sa tante, Lucerys la détestait, mais l'aimait aussi. Quand Aemond retournera se battre, peut-être en entendra-t-il plus sur Ser Harwin. Ou peut-être qu'il la convaincra de l'aider à s'éclipser et à faire plus de thé de lune.

End.