Je sors du bureau du directeur, il est l'heure de manger, les cours sont terminés depuis quelques minutes déjà. Je me dirige donc dans la grande salle afin de me rassasier, les regards se tournent dans ma direction au fur à mesure que j'avance, cela m'agace au plus haut point. Je me redresse, lance des regards noirs aux serpentards et ceux-ci à mon grand étonnement semblent avoir peur de moi, parfait. Je m'assieds le plus loin possible d'eux, c'est-à-dire en bout de table près de celle des professeurs. Le directeur est déjà arrivé, je le regarde stupéfaite, pour un vieillard il se déplace très rapidement. Il me fait un clin d'œil et me souris malignement. Je me sers des pommes de terres avec de la salade sans trop de conviction et mange lentement. Vers la fin du repas, je sens un regard sur moi, je relève la tête de mon assiette et plonge mon regard dans des yeux émeraude. Harry me sourit doucement et avec hésitation, sans trop savoir comment réagir avec moi et mon caractère. Je lui souris en retour pour lui faire comprendre que ça va mieux et que j'ai réussi à m'apaiser. On se regarde tous les deux encore pendant quelques minutes dans le blanc des yeux, sans trop quoi faire d'autre. Je détourne le regard quelque peu embarrassée. Il est temps de repartir en cours, je me lève du banc et je vois le trio d'or se diriger vers moi. Une fois à ma hauteur je leur demande sadiquement :
- Tiens donc, le trio d'or n'a pas peur de la méchante serpentard.
Je regarde le rouquin qui lui me répond avec une voix basse :
- Hermione et Harry veulent t'accorder une chance alors je les suis.
Je me retiens de me moquer, mais ne peut pas résister à l'envie de l'interroger sournoisement :
- Quelle loyauté Ronald, dis-moi quel forme prend ton patronus ?
- Un chien pourquoi ? me dit-il sur la défensive.
- Un chien... je m'en doutais.
Hermione comprend tout de suite mon allusion et me regarde sévèrement en me disant :
- Diana, s'il te plaît.
Je lève les mains en l'air et prend un air innocent.
- Quoi ? Je n'ai rien dit de méchant.
Hermione et Harry soupirent tous les deux en levant les yeux au ciel. Après notre cours de soins aux créatures magiques, nous nous rendons à la bibliothèque avec Hermione, tandis que les garçons, eux, vont s'entraîner sur le terrain de Quidditch. La soirée se passe bien, nous finissons tranquillement nos devoirs avec Hermione et nous allons retrouver les garçons dans la grande salle pour dîner. Je m'installe en leur compagnie en prenant soin d'ignorer royalement les regards meurtriers venant de mes camarades de maison. Alors que le repas se termine, je sens une légère pression sur mon épaule, le trio se fige soudainement, je comprends alors tout de suite qui se trouve derrière moi. Je me retourne très lentement, lève mes yeux vers mon directeur de maison et attend qu'il parle.
- Que faites-vous à la table des gryffondors miss Richards ? Ce n'est aucunement votre place.
- Pardonnez-moi professeur, mais il me semble qu'aucun article figurant dans le règlement intérieur de l'école ne stipule d'une quelconque interdiction de se restaurer à une autre table que celle de sa maison.
Une lueur très froide s'installe au fond de ses yeux, je constate qu'il se retient afin de ne pas déverser toute sa colère sur ma personne.
- Il semblerait miss Richards, que vous désirez vous faire remarquer depuis votre arrivée dans cette école. Mais sachez une chose, si votre comportement insolent et irrespectueux continue nous serons dans l'obligation de sévir moi et mes collègues.
Je le regarde droit dans les yeux et lui répond :
- Je le sais oui, cependant les décisions les plus importantes sont prises par le directeur non ? Alors si lui juge que je peux avoir une seconde chance, pourquoi pas les enseignants ? Ah moins bien entendu, que vous ne fassiez pas confiance à votre supérieur et que vous ne respectiez pas ses décisions.
Il ferme les poings de rage, je sens une main se poser sur la mienne, je regarde alors Harry qui me chuchote près de l'oreille :
- Diana arrête, c'est Severus Rogue que tu mets en colère et crois-moi c'est un vrai...
- POTTER !
Celui-ci se redresse d'un coup mais ne lâche pas ma main, au contraire je sens une pression plus forte. Le sinistre Severus Rogue bouillonne et je vois bien qu'il ne cesse de regarder nos deux mains entrelacées. Je me mets alors à caresser de mon pouce le haut de la main d'Harry pour voir sa réaction. Il est sur le point d'exploser, je le regarde avec une lueur innocente et je vois qu'il sert les dents. Il dit alors d'une voix incendiaire :
- Miss je ne peux tolérer un tel comportement ! Vous serez en retenue avec moi durant tout le mois ! Cela vous fera peut-être réfléchir au comportement que vous avez eu en cours de sortilège et à l'insolence dont vous faîtes preuve envers moi. Dans 15 minutes en salle de potions !
Je sens un frisson parcourir tout mon corps. J'enlève ma main de celle d'Harry en lui souriant doucement.
- Mince... je crois que je l'ai un peu énervé...
- Un peu ?! Je ne donne pas cher de ta peau Diana ! Il va te le faire payer.
- On s'inquiète pour moi Potter ?
Je lui lance un sourire sarcastique, il lève les yeux au ciel et me répond :
- C'est possible Richards.
Je souris de plus belle, me lève du banc et lui fait un clin d'œil.
- Ne t'inquiète pas, je n'ai pas peur de la terreur des cachots.
C'est entièrement faux, bien sûr que le maître des potions me fait peur après ce qu'il a pu me faire hier soir. Arrivée dans les cachots, je me dirige vers l'unique porte de classe qu'il y a, celle de potion. Alors que je m'apprête à frapper à la porte, je sens un souffle chaud dans mon cou, je me stoppe et respire le plus lentement que je peux, mon cœur s'emballe et bat de plus en plus vite.
- La porte est ouverte.
Je prends une grande inspiration et ouvre la porte avec rapidité, cette proximité me dérange, mais au fond de moi, je sais que ce n'est pas le fait que ce soit Severus qui me dérange, mais les sensations que je ressens quand je suis proche de lui. Je me dépêche d'aller m'asseoir au premier rang, quant à lui, il se place debout face à moi, en prenant appui sur son bureau. Je sens son regard qui me transperce, je le fuis l'espace de quelques secondes avant de venir ancrer mes yeux clairs dans la noirceur des siens.
- Bien... je vais vous faire passer cette envie de vouloir vous montrez insolente envers vos professeurs.
Un frisson me parcourt, je sens que ce que je vais devoir faire ne va pas me plaire. Je me tais et attend ses instructions avec une légère appréhension. Des peaux de grenouilles fraîches et du matériel pour les broyer viennent d'apparaître sur la table. Je retiens un haut le cœur et avale ma salive avec dégoût. Le maître des potions sourit visiblement fier de lui et de l'effet qu'il vient de produire.
- Je suppose que vous avez compris votre tâche.
Je soupire, me retiens de lui lancer un regard meurtrier et lui répond froidement :
- Oui professeur, j'ai bien compris.
- Alors qu'est ce vous attendez !
C'est ainsi que pendant une heure et demie, je me retrouve à broyer les peaux de grenouilles, afin d'en faire une espèce de pâte gluante, que je met ensuite dans des bocaux en verre. Quand j'ai finis avec les peaux de grenouilles, je relève la tête vers mon professeur, je le surprends alors en train de me regarder pensivement. Je me racle la gorge, il se fige, me lance un regard meurtrier et me dit :
- Vous pouvez partir, demain soir, même heure ici.
- Très bien. A demain professeur Rogue.
Je l'entends grommeler un espèce de « à demain » forcé, je lève les yeux au ciel, il est loin le temps où l'on jouer au prince et à la princesse lui et moi. Je souris à ce souvenir, Severus le prince charmant qui venait sauver Diana, la princesse retenue prisonnière par un méchant dragon. Les moments de tendresse que nous partagions tous les deux m'ont terriblement manqués, quand il est parti. Cela fait 6 ans et pourtant quand je nous vois aujourd'hui, j'ai l'impression que cela fait une éternité. Je soupire une énième fois et murmure :
- Mon mystérieux prince me manque.
Les journées de la semaine se passent lentement, mais sans autres événements perturbateurs. Mes heures de retenues se passent dans un silence complet, je nettoie des chaudrons, ou bien je réalise l'inventaire de la réserve d'ingrédients. Durant la semaine, j'ai appris à mieux connaître le trio d'or, je suis devenue très proche d'Hermione et d'Harry, beaucoup moins de Ronald mais nous avons tout de même enterrer la hache de guerre, nous pouvons avoir des conversations civilisées à présent lui et moi. Les autres Serpentards me détestent, je dirais même que la plupart me craignent, quant aux autres élèves, eh bien, ils sont plutôt indifférents, depuis qu'ils me voient en compagnie du trio à longueur de journée. Bref rien de très intéressant en soit... Aujourd'hui nous sommes samedi, nous avons donc la journée de libre, étant donné le beau soleil de septembre qui illumine le ciel, nous avons décidés de flâner dans le parc. On se met près du lac sous un grand chêne, Harry et Ron parlent de Quidditch, Hermione et moi de créatures magiques et d'animagus.
- Dis-moi comment as-tu réussi à devenir animagus en si peu de temps ? Me demande Hermione en chuchotant.
- Pour tout te dire, j'étais toujours toute seule à Beaubâtons, les autres filles me trouvant pas assez à leur convenance... selon moi, elles étaient juste jalouses de l'intérêt que les professeurs pouvaient porter à mes connaissances.
- Oui, je suis aussi passer par là au début de ma première année, tout le monde me détestaient et m'insultaient de miss-je-sais-tout sans ami. Cela fait très mal quand les autres ne veulent pas apprendre à te connaître par pur fierté.
Je lui souris doucement et continue :
-En effet. Je passais tout mon temps dans le parc du château ou à la bibliothèque. C'est en troisième année que j'ai commençais à m'intéresser aux animagus, j'ai accompli le processus pour le devenir facilement, ma mère en était un aussi alors ça a du m'aider, ça et... ma magie.
Elle me sourit et me dit :
- Tu sais, maintenant tu as des amis, Harry, moi et même Ron, on sera toujours là pour toi.
- Tu ne peux pas me le promettre, vous finirez par me laisser tôt ou tard, il arrive du mal aux personnes que j'aime.
Harry se retourne soudainement vers moi, plante ses yeux dans les miens et me dit :
- Qu'est ce que je devrais dire dans ce cas ? Tu sais moi aussi j'ai peur de perdre les personnes que j'aime, mais ce serait pire encore de ne pas les avoir à mes côtés durant ces épreuves difficiles.
- Tu as peut être raison...
Mon regard lâche le sien et je regarde au loin les autres élèves qui s'amusent inconscients des jours terribles à venir. Une main prend ma main droite, tandis qu'une autre main prend ma main gauche. Je lève les yeux vers Hermione et Harry, ils me sourient, Ronald reste un peu en retrait mais je sens qu'il veut lui aussi m'apportait un peu de son soutien. Toute cette amitié qu'ils veulent me donner, je ne les comprends pas, personne ne m'a apporté de l'attention depuis des années, seule ma mère le faisait quand je rentrais de Beauxbâtons et maintenant je ne pourrais plus jamais ressentir la chaleur de ses bras. Une larme coule le long de ma joue gauche, je renifle, l'essuie à l'aide de ma manche, me redresse et enlève mes mains de celles des deux gryffondors.
- Je vais aller faire un tour, j'ai besoin de... m'aérer l'esprit.
Hermione comprend mon allusion, elle me sourit et me répond avec douceur :
- Cela te fera du bien de voler un peu, mais surtout fait attention à ce que personne ne te voit.
Je lui fais un sourire de malice et lui dit :
- Mais voyons Hermione je ne vois pas de quoi tu parles, je vais juste aller me promener au alentour de la cabane d'Hagrid.
Le trio d'or lève les yeux au ciel. Je me lève, me dirige vers la cachette que j'avais trouvé quelques jours plutôt et me transforme en corbeau. Je vole dans les environs une bonne heure avant de descendre me percher discrètement à la fenêtre du bureau du professeur Dumbledore. Il est actuellement avec le professeur Rogue qui est en train d'ausculter sa main malade. Je fronce les sourcils, leur conversation semble agitée. Je vois la fenêtre au fond du bureau directorial entre ouverte, je reprends mon envol et viens me poser toujours le plus discrètement possible sur le rebord de la fenêtre en l'ouvrant encore un peu à l'aide de mon bec.
- Combien de temps ? Demande le directeur.
- Peut être un an... pas plus.
Le maître des potions se retourne brusquement pour sortir.
- Ne m'ignorez pas Severus ! Nous savons tout deux que Lord Voldemort a ordonné au fils Malfoy de me tuer. Mais s'il échouait, il faut imaginer que le seigneur des ténèbres se tournerai vers vous. C'est vous qui devrait me tuer Severus. C'est le seul moyen. La condition pour que le seigneur des ténèbres vous fasse pleinement confiance. Le moment viendra où il faudra révéler certaine chose à Harry Potter, mais vous devrez attendre que Voldemort soit des plus vulnérable.
- Pour lui révéler quoi ? Demande froidement Severus.
Je peux voir qu'il est entièrement abattu et je comprend pourquoi. Je me tais toujours en attendant la suite des révélations de Dumbledore.
- Le soir où Lord Voldemort est allé à Godric Hollow pour tuer Harry, lorsque Lily s'est jetée entre eux pour faire bouclier, le sortilège a ricoché, à cet instant un fragment de l'âme de Voldemort s'est détaché et s'est accroché au seul être vivant qu'il a trouvé, Harry lui-même. Ce n'est pas par hasard qu'il sait parler aux serpents, ce n'est pas par hasard qu'il peut voir dans l'esprit de Lord Voldemort, une part de Voldemort vit à l'intérieur de lui.
- Donc quand l'heure sera venu Potter devra mourir ?
- Oui, oui, il doit mourir.
Je suis dégoûté, comment le professeur Dumbledore peut-t-il faire cela à Harry ?! C'est un vieux fou manipulateur, comment peut-t-il agir ainsi ?! Severus semble du même avis que moi car il ne se gêne pas pour lui dire le fond de sa pensée qui résume entièrement la mienne.
- Vous l'avez gardé en vie pour qu'il puisse mourir au moment propice, vous l'avez élevé comme un porc destiné à l'abattoir.
- Ne dîtes pas que vous avez fini par avoir de l'affection pour lui ?
- Expecto patronum !
Une magnifique biche bleutée sort de la baguette du professeur.
- Lily. Après tout ce temps ?
Le directeur regarde stupéfait le directeur des serpentard.
- A jamais. Donc quand l'heure sera venue Potter devra mourir...
- Oui. Voldemort devra le tuer de sa main. C'est essentiel.
Le professeur Rogue part du bureau sans rien ajouter semblant à la fois troublé et en colère. Je m'apprête à repartir moi aussi totalement détruite par non seulement les paroles du directeur, mais également par celle de Severus concernant Lily Potter. Le directeur soupire et dit à voix haute :
- Tu peux te retransformer Diana. Nous devons parler toi et moi.
Je suis furieuse contre lui, je croasse et reprend ma forme humaine. Je m'assieds dans un des fauteuils se trouvant en face du bureau et lance un regard meurtrier au vieillard.
- Eh bien vas y, exprime toi librement Diana, tu en as besoin après ce que tu as pu entendre...ou bien voir.
- Vous l'aurez voulu, vous êtes un sale manipulateur, comment pouvez vous faire cela à Harry sans rien lui dire ?! Comment pouvez vous ne pas avoir de remords en sachant que vous êtes en train de conduire Harry à sa mort ! Et...les paroles que vous m'avez dîtes...tout cela était faux n'est-ce pas ? C'était aussi pour me manipuler, c'est ça ?! C'était faux, vous n'avez jamais voulu me prendre sous votre aile, vous... j'avais commencer à vous faire confiance... je me disais que finalement je pourrais peut-être... me lier d'amitié avec des personnes de mon âge et avoir un mentor qui pourrait m'aider à contrôler cette PUTAIN DE FORCE EN MOI sans me juger. COMMENT AIS-JE PU VOUS FAIRE CONFIANCE ! On peut se fier à personne dans ce monde ! Même plus au grand Albus Dumbledore...
Les vitres de la pièce volent en éclats, le directeur les répare d'un simple sort puis me tend un bonbon à la violette comme la dernière fois. Je le refuse et le fusille du regard. Je voudrais le voir souffrir, le voir se tortiller de douleur. Je vois une grimace apparaître sur son visage, je stoppe net mes pensées et prend le bonbon qui m'apaise en quelques minutes. Le silence règne dans la pièce.
- Je ne voulais pas vraiment vous faire du mal, enfin pas physiquement. Si une personne doit vous torturer c'est Harry et pas moi.
Il soupire et me sourit doucement avant de me répondre :
- C'est bon à savoir. Calme toi Diana, il faut que tu saches, tout d'abord, que je ne souhaite pas de mal à Harry.
- Non, seulement sa mort.
- Voudrais-tu bien écouter mes explications en détail avant de me fustiger de la sorte. S'il te plaît.
Je me redresse, lui lance un regard noir avant de lui faire signe de poursuivre.
- Merci Diana. Comme je le disais, je ne souhaite que le bien-être d'Harry. Cependant, il va devoir mourir cela est irrévocable. Sais-tu ce qu'est un horcruxe ?
- Un horcruxe ? Non...enfin je crois avoir déjà vu ce mot, mais je ne sais plus où... peut-être dans un livre de ma mère...
- Un horcruxe est un objet issu d'un sortilège de magie noire très puissant permettant au sorcier qui le désire de séparer son âme en deux et d'enfermer cette âme dans un objet ou un être.
- Mais... comment le sorcier doit procéder pour faire cela ? Comment séparer son âme ?
- Un meurtre... Le sorcier doit avoir mutilé son âme pour pouvoir en implanter un fragment dans l'horcruxe de son choix. Le seul moyen de déchirer une âme est l'assassinat Diana. Une fois que tu as tué une personne ton âme est meurtrie à jamais. Le sorcier qui réussit, par la suite, à accomplir l'acte de transfert ne peut plus mourir, il devient immortel.
- C'est...à la fois ignoble et fascinant... Mais alors...non...Tout à l'heure quand vous avez dit qu'un fragment de l'âme de Voldemort s'était accroché à Harry, ça veut dire que...
- Oui tu as compris.
-Harry est l'horcruxe de Voldemort !
Je le regarde horrifié, comment le destin peut-il être aussi cruel ?! Posséder un morceau de l'âme du meurtrier de ses parents à l'intérieur de soi, c'est immonde.
- Il n'est pas « l'horcruxe » de Voldemort mais un des horcruxes.
Je redresse la tête et plante mes yeux stupéfaits dans les yeux bleus du directeur, celui-ci continue :
- Voldemort a créé sept horcruxes au total.
- Sept mais c'est impossible !
- Pas pour lui Diana. Je pense qu'il aurait pu en créer davantage, si Harry ne l'avait pas fortement affaibli ce soir-là à Godric Hollow.
- Pour le tuer il faut donc éliminer tous les horcruxes c'est cela ? C'est pourquoi Harry va devoir mourir, pour pouvoir se débarrasser de Voldemort.
- Oui c'est pourquoi Harry devra mourir.
- Mais pourquoi ne pas le lui dire ?! Il doit s'y préparer, il doit savoir, il doit...
- Harry doit le comprendre tout seul et plus tard.
- Mais enfin c'est ridicule !
- Diana je te prie de me faire confiance, il faut que Harry le comprenne plus tard et de lui-même. Je ferai en sorte de l'informer sur les horcruxes cette année pour le mettre sur la piste. Mais je te demande de ne pas lui en parler, sous aucun prétexte tu m'entends !
Son ton est très sévère et je comprends alors que mon silence est primordial.
- Oui je vous le jure. Je ne lui dirais rien de cette entrevue.
- Bien Diana, tu devrais retourner voir tes amis, ils doivent s'inquiéter de pas te voir revenir.
Je me lève encore troublée par ce que je venais d'apprendre.
- Au revoir monsieur le directeur.
- Diana ! Avant que tu ne partes, saches que les cours particuliers tiennent toujours, je te recontacterai très bientôt.
Je lui répond d'un signe de tête et pars rejoindre mes amis, qui n'ont pas bougé de place.
