Disclaimer: One piece appartient à Eiichiro Oda.
Rating : M
Couple : Zoro/Sanji
Note de l'auteur : Une histoire sans prétention, juste de la détente pour mon cerveau.
Vraiment quelle connasse la sorcière rousse. Nous obliger à aller en thalasso, tout ça parce qu'elle se sentait tendue. Avec Robin de son côté, Usopp, Brook, Chopper et même ce connard de cook. Tous des faibles. Luffy avait tenté de se révolter, comme Franky et moi. Bien évidemment, nous avions seulement fini avec des bosses partout sur le corps et Luffy qui acceptait sous la menace. Faible lui aussi. Je lançai des regards noirs à la sorcière, à mon capitaine et à mon traitre d'amant.
C'est ainsi que nous nous retrouvions à l'hôtel POUR DEUX PUTAINS DE JOURS ! La seule chose positive pour l'instant c'était que j'avais une chambre avec mon Ero-cook. A qui je faisais la gueule, je rappelle. Vraiment, quel séjour de merde de prévu. Heureusement, c'est Nami qui payait. Oui je sais, je rêve, elle va juste augmenter nos dettes, mais je m'en carre le sabre dans le cul. Je vais boire à devenir du rhum, pour oublier ce que je vais devoir subir. Elle tendit une clé à chaque paire de nakamas, donnant à mon amant la nôtre. Elle savait qu'à tout moment je pouvais encore lui sauter à la gorge, même sans mes sabres. OUI PARCE QU'EN PLUS ON M'AVAIT INTERDIT DE PRENDRE MES SABRES. Tous des enfoirés. La colère augmenta encore en moi, en plus du désespoir. Je me sentai nu, seul, en colère, malheureux. Laissez-moi rejoindre mon Sunny.
- Allez viens Marimo.
Je grognai mais le suivis. Il fallait que je lui colle au train sinon j'allais encore me perdre. Foutu boussole déboussolée. Le monde entier était contre moi. Il ouvrit avec sa carte la chambre et nous découvrîmes notre espace pour deux nuits. Un lit double gigantesque, il devait faire au moins 2m de large, deux fauteuils crème qui avaient l'air moelleux, un bureau avec de quoi faire du café, et des madeleines de bienvenues. J'approchai ma main et entendis un bruit de bouche derrière.
- Quoi ?
- Ne t'avise même pas de te jeter sur une autre nourriture que la mienne.
- Shitty cook, on est en demi-pension pendant notre séjour, je vais devoir manger la nourriture d'un autre que toi.
Il grogna.
- Tu as pas intérêt à y prendre du plaisir. Sinon tu ne vas plus jamais prendre de plaisir au lit.
- De toute façon, je n'ai pas envie de te toucher, à cause de toi on est bloqué ici pour une semaine.
Il me regarda l'œil brillant, avant de s'approcher félinement de moi. Il attrapa mes lèvres de ses dents, les mordillant.
- Bloqué ici, avec un immense lit, et suffisamment d'intimité pour hurler notre plaisir.
Une vague de chaleur me prit. Il avait raison ce foutu sourcil en vrille. J'allais pouvoir le prendre n'importe où et il allait enfin pouvoir se casser la voix à force de crier.
- Je vais te faire hurler mon nom jusqu'à en oublier le tien.
- C'est ce qu'on verra Marimo.
Le baiser s'approfondit. Oui il m'avait retourné le cerveau. Je sais. Pas besoin d'enfoncer le couteau dans la plaie. Déjà il s'attaquait à ma ceinture pendant que je faisais de même avec la sienne. Quand elles furent détachées, je le jetai sur le lit.
- OI !
- Ta gueule, j'ai une frustration à faire passer là, blondinette.
Déjà un baiser aspirait la réponse de Sanji. J'attrapai ses poignets et les remontai au-dessus de la tête, faisant peser tout mon poids sur mon amant, l'empêchant de bouger. Je savais qu'il aimait ça, quand je le dominais physiquement. Cela lui donnait l'occasion de se débattre, de ne pas se soumettre. Chaque partie de sexe était un combat. Et nous étions les meilleurs pour combattre l'un contre l'autre.
Je commençai à l'embrasser dans le cou, appréciant chacun de ses gémissements. Mon cœur menaçait d'exploser tellement j'étais heureux de l'avoir à moi, rien que pour moi. Même si j'allais lui faire payer son audace. Je mordis sauvagement son cou blanc offert, le faisant crier de douleur et de plaisir mélangé. Je descendis une main le long de son ventre, l'agrippant de toute ma poigne, le faisant sentir plus faible sous mes doigts. Et en même temps si fort de me faire perdre la tête. Je commençai à le caresser à travers son pantalon, avant d'enfoncer ma main sous le vêtement, attrapant son sexe dressé entre mes doigts. Je fis coulisser la peau si lisse de cet endroit, couvrant et découvrant le gland, le faisant frotter contre le tissu. La caresse était à la fois agréable et légèrement inconfortable, ce qu'il aimait particulièrement. Mais ma frustration comptait plus que le faire jouir aujourd'hui. Je le déshabillai donc de mes gestes brusques, le laissant nu sous moi. Je le retournai, pour plaquer son ventre contre le matelas, les bras toujours bloqués au-dessus de sa tête.
- Brutasse.
- Tu as encore rien vu.
Je lui mordis la nuque, pendant que je frottai mon érection emprisonnée contre ses fesses nues. J'aimais son cul, blanc et musclé. Je l'aimais encore plus quand j'allais m'y enfoncer dans les secondes à venir. D'une main, je baissais mon pantalon, ne dévoilant que mon sexe brulant et dur. J'avais envie de le prendre là comme ça, sans préparation. Pourtant, j'insérai un doigt en lui, jouant des réactions de son corps. Je le préparai, mais sans jamais toucher sa prostate que j'évitais soigneusement.
- Temee Marimo.
- Ta gueule ma blondinette.
Je le sentis se détendre malgré l'insulte. Il était faible quand j'utilisais un pronom possessif en parlant de lui. J'embrassai son cou, ajoutant un doigt à son intimité, puis un troisième. Toujours en évitant de lui donner du plaisir. Il allait payer pour mes futures tortures des jours à venir. Je finis par cracher dans ma main, pour enduire mon sexe de salive et je le pénétrai d'une traite jusqu'à la garde, le faisant protester violemment. Maso mais pas trop le cook. J'attendis un peu, qu'il se détende, en mordillant son cou.
- Tu comptes bouger un jour ou il faut que je fasse tout le travail moi-même.
Son ton cassant et sarcastique me fit sourire, pendant que je donnais mon premier coup de rein.
- Princesse est servie.
J'ondulai des hanches sans discontinuer, le tenant toujours plaqué contre le matelas. Je le vis tourner la tête pour l'enfouir dans l'oreiller
- N'y pense même pas Ero cook, je veux t'entendre crier ton plaisir.
- Pour ça faudrait m'en donner déjà.
Il m'avait répondu cela, les joues rouges, la respiration hachée et des petits gémissements sortant entre les mots. J'approchai mes lèvres vers son oreille.
- Fais moi plaisir et crie mon nom.
Il tourna la tête encore plus vers moi pour m'embrasser. Ce moment-là me transporta tellement que je ralentis mes coups de butoir pour profiter de ses douces lèvres. Mais Sanji laissa retomber sa tête, et d'un sourire impertinent, levant un sourcil jugeant.
- C'est pas comme ça que je vais jouir.
Je grognai avant de me mettre à le défoncer comme un animal. Il aimait ça me faire perdre la tête. Il criait de plus en plus fort, se laissant complètement aller, pendant que je m'acharnai à lui faire voir les étoiles. Je serrais tellement fort ses poignets qu'il allait avoir des marques, pendant que mon autre main lui enserrait la taille, laissant probablement là aussi une marque.
- Tu es à moi Love Cook.
En m'entendant, il jouit en criant mon nom. Comment résister à l'ensemble des sensations qui me prirent à ce moment-là, entre mon nom crié par sa voix, son corps se serrant, mon cœur qui allait exploser de bonheur. Je jouis à l'intérieur de lui dans un grognement.
Je sortis de lui, faisant ressortir le sperme que je venais d'y laisser, et m'allongeai sur le dos à côté de mon ange blond. Nos respirations étaient fortes, et elles prirent un peu de temps à revenir à la normale. J'avais posé ma main sur une de ses fesses, un des seuls gestes que nous avions juste après le sexe, le temps que nos températures soient à nouveau normales pour pouvoir se coller. Je vis mon amant se pencher pour aller chercher la couverture, et ce fut le signal pour le prendre contre moi et le réchauffer.
- Brutasse, je vais encore boiter.
- Tu en redemandes sourcil en vrille, alors arrête de te plaindre et embrasse-moi.
Il se redressa légèrement et me donna un baiser un qui fit faire trois sauts périlleux à mon estomac. Puis il reposa sa tête contre mon épaule.
- Tu vas voir, cette thalasso va être exceptionnelle.
Je poussais un soupir. J'en avais presque oublié ce qui m'attendait. Il s'endormit comme un bien heureux dans mes bras. Je le suivis quelques minutes plus tard, respirant son odeur. Demain serait un autre jour.
OoOoOoOo
Le petit déjeuner c'était bien passé, évitant de trop nous extasier sur la bouffe, un certain blond nous lançant des regards noirs si on prenait trop de plaisir à croquer dans un muffin. Ce qu'il pouvait être chiant des fois. Je prenais donc un malin plaisir à fermer les yeux à chaque bouchée, sans rien dire. Il ne pouvait donc pas me rentrer dedans directement, n'ayant en soit rien dit, même si mon langage corporel indiquait mon plaisir. Vengeance. Nos soins ne commençaient que l'après-midi, nous avions donc un peu de temps pour aller à la plage en attendant. Le temps d'octobre ne nous permettait pas de bronzer, au désespoir des deux sorcières de l'équipage, ni de se baigner. Le seul assez fou de toute façon pour vouloir se baigner, c'était notre capitaine. Qui se serait donc noyé. Abruti. Nous marchâmes sur la côte, profitant des embruns, des cris des mouettes. C'était étrange d'avoir toutes ces sensations habituelles, dans un contexte si inhabituel. D'habitude c'était le roulis du bateau qui nous entourait, s'ajoutant aux autres sensations. Là le sol était ferme, les arbres poussaient ici et là, il y avait des plantes partout. Pourtant, je ne prenais pas totalement plaisir, et cela pour plusieurs raisons. Je n'avais pas mes sabres avec moi et le blondinet était en train de compter fleurette à toutes les femmes qui passaient, soi-disant qu'à l'étranger les gens sont plus beaux. Je vais lui mettre mon poing dans la gueule, il va voir si les gens sont plus beaux. J'étais donc sombre, malgré la bonne ambiance de mes nakamas. Marcher me faisait du bien pourtant, m'isolant dans ma tête, pendant que les autres s'amusaient. Je finis par participer à l'agitation générale lors de la réalisation d'un château de sable.
- ZOOOOOROOOOOO ON FAIT UN CHATEAU DE SAAAAABLEEEE !
Qu'est ce que ça peut me foutre ?
- VIIIIIIENS !
- Arrête de crier Luffy.
- Mais regarde les autres nous aident !
- C'est pour les gamins.
Le capitaine me regarda, penchant sa tête, semblant réfléchir. Puis il fit un sourire made in Luffy, dévoilant ses dents.
- Mais on est tous des enfants ! Sauf peut être Franky, Brook et Robin, mais regarde eux aussi s'amusent !
Je jetais un regard à mes nakamas, ils riaient tous, construisant un château en taille semi réelle. Robin utilisait son pouvoir pour stabiliser les tours quand elles manquaient de s'effondrer. Chopper était plein de sable, Usopp et Franky faisaient les plans des extensions du château. Je grommelais.
- Bon j'arrive.
J'avais beau jouer au mec râleur, j'avais hâte de les rejoindre. Bien évidemment, les disputes éclatèrent entre Sanji et moi, pour des broutilles. Les autres nous regardaient en souriant, sachant parfaitement que c'était notre façon de communiquer. Quand le château fut fini, Luffy, Usopp et Chopper voulurent se faire enterrer pour leur faire des corps en sable. Les autres s'amusèrent pendant que mon cook les regardait, fumant. J'arrivai derrière lui, sans un bruit, avant de l'attraper sous les genoux, le faisant tomber au sol. Il commença à se débattre, m'envoyant des coups de pieds, que je repoussais grâce à mes réflexes. Je n'avais pas mes sabres pour me défendre, mais je savais utiliser mon corps. Il finit plaqué contre le sable pendant que je l'embrassais férocement. Il était rare que nous soyons démonstratif devant les autres, mais il avait des choses à se faire pardonner. Et être soumis à moi, par mon corps et un baiser payait légèrement cette dette.
- Casse-toi Marimo et va profiter de ce qu'un autre chef t'as cuisiné.
- Tu es vraiment rancunier monsieur je drague tout ce qui fait du bonnet B et plus.
- T'avais qu'à pas prendre ton pied au petit déjeuner grâce à un autre homme.
Je l'embrassai à nouveau pendant qu'il me mordait la lèvre. Je me relevai pour le laisser s'épousseter. Les autres mugiwaras étaient toujours en train de dessiner sur les corps de sable.
- SANJI REGARDE JE SUIS UNE SIRENE !
- Tu ne seras jamais aussi beau que ces créatures.
- MECHANT OUIIIIIIIIN
Le petit Chopper se mit à pleurer, et je donnais une tape à l'arrière du crâne de mon amant.
- Ne t'inquiète pas chopper, tu es la plus belle des sirènes renne de ce monde.
Notre petit compagnon se mit à rougir et se dandiner de plaisir sous mon compliment. Je me penchai à l'oreille du blond pour lui murmurer
- Et si moi je suis une sirène, tu en penserais quoi ?
Sanji me regarda et son nez se mit à couler. Je lui donnai un uppercut.
- Je ne suis pas une de tes putains de mellorine shitty cook. Respecte-moi.
J'avais dit ça pour l'emmerder. Je savais qu'il ne me considérait pas comme il considérait les femmes. J'étais spécial, et ça me suffisait. Celui qui devait le plus s'en faire, c'était lui. Car moi j'avais déjà couché avec des hommes avant lui. Il posa sa tête sur mon épaule, fumant, pendant que nous regardions l'horizon. Ces deux jours n'allaient peut-être pas être si terrible.
- Allez les garçons, il est temps d'aller se préparer il est déjà 13h !
Mon ventre se tordit d'anxiété. En fait si, tout ça allait être terrible.
OoOoOoOo
- NON MAIS JE VAIS PAS ME TRIMBALLER COMME CA
- MARIMO TU METS CE MAILLOT DE BAIN TOUT DE SUITE
- NON
- SI, TOUT LE MONDE VA EN PORTER UN
- JE M'EN FOUS JE VEUX PAS
- ARRETE DE FAIRE L'ENFANT ET TU METS CE MAILLOT SINON TU FAIS CEINTURE.
Je grommelai sur le fait qu'il allait le plus y perdre, pendant que j'enfilais l'immonde tissu qui se nommait soi-disant maillot de bain. Ce truc moulait tout mes bijoux de famille, me laissant presque nu devant tout le monde. J'enfilai le peignoir par-dessus, me rappelant un peu mon kimono.
- Maintenant, monsieur la tête d'algue est prié de sortir de la chambre.
- NON.
- Tête de cactus, ma patience a des limites.
Je vis sa jambe prendre feu. En temps normal j'en aurais rien eu à foutre, mais je n'avais pas mes sabres. Je me levai donc en râlant, pendant qu'il me tendait un sac gris.
- Tiens ta serviette, ton verre, ton planning. On sera toujours séparé mais il y a des moments où on attend le prochain soin ensemble. Donc je serais là pour te faire chier. Mets tes claquettes.
Je failli protester mais son regard noir m'en dissuada. Je mis ces choses immondes à mes pieds, jurant sur tous les dieux de les retrouver et les tuer. Nous descendîmes retrouver nos nakamas. Tous étaient avec leur peignoir, heureux comme après un repas, prêt pour l'enfer qui nous attendait.
- Moi je commence par un bain hydro massant
- Moi un hydrojet à 14h20
- Moi j'ai un massage balinais à 15 !
Je ne les écoutais déjà plus. Je pris mon petit papier. J'avais en premier un bain hydro massant, comme Brook. Sanji quant à lui commençait par un massage, 10 minutes avant mon soin. Je l'accompagnais devant la salle, attendant avec lui, regardant autour de moi comme un tueur.
- Monsieur Sanji ?
- Oui c'est moi !
Mon blondinet se leva comme un ressort pendant que je regardais la masseuse. Elle était jeune, brune, et était magnifique. J'attrapai le poignet de mon amant d'une poigne ferme.
- Même pas en rêve.
- Quoi Marimo ?
- Même pas en rêve je te laisse te faire tripoter par cette meuf.
Je regardai la masseuse de mon regard le plus menaçant. Elle n'en menait pas large.
- Elle va juste me masser.
- OUAIS POUR TON PLUS GRAND PLAISIR !
- Marimo arrête la jalousie.
- Non.
- Quoi tu préfères que je me fasse masser par un homme ?
Je pris cinq secondes pour réfléchir.
- Non c'est pire.
- Bon alors voilà, laisse moi y aller.
- Ou sinon c'est moi qui te masse.
Mon amant me regarda, les yeux écarquillés avant d'exploser de rire. Il en pleurait tellement ce que j'avais dit avait l'air marrant. Quant à moi je ne voyais toujours pas ce qu'il y avait de drôle dans ce que j'avais pu lui balancer.
- Marimo si tu me masses je vais finir avec des côtes cassées. Tu le sais aussi bien que moi.
- Ok j'étais peut-être un peu brutal dans mes gestes, mais lui il l'était dans ces paroles, là.
- Casse-toi shitty cook.
- Oui je vais me faire masser justement.
Je tournai les talons rageurs, mais cette fois c'est lui qui m'arrêta. Il m'embrassa avec toute la tendresse qu'il avait en réserve, me laissant rouge, avec l'impression d'avoir bu tellement le monde tournait autour de moi.
- Je t'aime.
On se le disait rarement, n'en ayant pas besoin. Il avait dû sentir que je n'étais pas dans mon état normal et que j'en avais besoin. Je soufflais et le laissais partir. Je me rendis alors compte que je venais de lui faire une crise de jalousie bêtement. Vraiment, ne pas avoir mes sabres et être dans cet endroit ne me faisait pas du bien.
J'allai à mon bain. La dame qui m'accueillit me montra où poser mon sac et mon peignoir et m'enjoignit de me mettre dans l'eau. Je rentrai, serrant les dents. Elle lança alors les jets et je crus que j'allais mourir. Ce truc voulait m'arracher la peau ce n'était pas possible. J'étais contracté comme jamais, pendant que ma conscience me rappelait que j'étais censé me détendre. Me détendre. MAIS COMMENT JE ME DETENDS MOI DANS CES CONDITIONS ? Je pestai intérieurement, espérant que mon calvaire allait prendre bientôt fin. J'essayai de faire le vide en moi comme à l'entrainement, me détacher de mon corps. Cela ne marchait pas très bien. Heureusement, au bout de 15 minutes les jets s'arrêtèrent et je sortis comme une furie du bain pour m'emmitoufler dans mon peignoir. J'avais envie de me gratter la peau comme si elle n'était que douleur. Je regardai mon planning. A la suite j'avais un enveloppement de boue. Cela devrait bien se passer, la boue j'en avais l'habitude. J'attendis patiemment mon tour, voyant passer Robin et Usopp, qui changeaient de « poste » eux aussi.
- Monsieur Roronoa ?
Je me levai, suivant une autre dame.
- Vous pouvez mettre votre peignoir sur le portant, enlevez votre maillot de bain. Vous voulez un sous vêtement jetable ?
- Pourquoi faire ?
- Si vous êtes pudique monsieur.
Je la regardai avec un drôle d'air. Comment ça pudique ? J'étais un pirate, et un pirate bien foutu. Pourquoi je me cacherai ? Puis je pensais à mon blondinet, et je compris qu'en fait, cacher ses parties à la gente féminine c'est peut être mieux. Surtout pour lui, s'il compte garder ses testicules à l'avenir.
- Non merci.
- D'accord, je vous laisse, dès que vous êtes déshabillé, attendez-moi au fond de la cabine, je reviens avec la boue.
J'enlevai donc le vêtement qui me servait de maillot de bain, espérant ne jamais avoir à le remettre. J'allai vers le fond de la cabine, au niveau de la douche quand la dame rentra à nouveau.
- Mettez vous face au mur, je vais vous enduire l'arrière du corps.
Je la laissai m'appliquer la boue chaude. L'odeur était forte, mais elle me rappelait mes combats. Je sentis ses mains passer partout, même sur mes fesses !
- Voilà, maintenant venez vous allonger, la tête vers la porte.
Je m'allongeai, me sentant glisser sur le papier imperméable. Elle finit de recouvrir mon corps, puis m'enroula comme un sushi.
- Vous n'êtes pas claustrophobe ?
Je lui lançai un regard noir. J'étais un homme un vrai. Elle leva les yeux au ciel mais n'ajouta rien avant de me recouvrir d'une lourde couverture chauffante.
- Je reviens dans 20 minutes. Bonne détente.
Elle ferma alors la porte. J'avais chaud. Très chaud. Je ne pouvais pas bouger. Je sentis, au fur et à mesure que les minutes s'égrainaient que la panique montait en moi. Je ne pouvais pas bouger, j'étais à la merci du premier ennemi s'approchant. Mon corps était chaud, glissant, humide de la sueur et de la boue. Je sentis la transpiration qui perlait sur mon front, pendant que mon cœur accélérait. Merde je faisais une crise de panique. Je me mis à respirer calmement, bougeant les mains pour les poser sur mon ventre. La difficulté de réaliser ce simple geste accentua la panique un temps, mais une fois les mains posées je me mis à respirer un peu mieux. Je me concentrai seulement sur l'air qui entrait et sortait de mes poumons, imaginant la voix d'un petit cuistot à côté de moi me balançant des piques sur « le gros dur fragile » que j'étais. Cela me permis de tenir jusqu'au retour de la dame. Elle me sortit de mon cercueil, car oui s'en était un !, et me montra la douche. Je me jetai dessous pour laver boue et angoisse, pendant qu'elle me disait au revoir. Mon premier réflexe en sortant de là fut de vérifier si j'avais un autre enveloppement. Je pus souffler car ce n'était pas le cas. J'enchainais par un soin au nom obscur, un Iyashi Dome. Je pris le temps de boire un verre d'eau. Je me sentais desséché entre le bain et l'enveloppement, comme s'ils avaient aspiré l'eau en dehors de mon corps. J'aurai préféré pouvoir aussi avoir un verre de rhum, mais ce ne serait pas avant ce soir. La mort dans l'âme, j'allais patienter sur une des chaises servant à cela. Tout à coup un petit citron d'un mètre quatre-vingt me tomba sur les genoux.
- Alors Marimo c'était comment ta matinée ?
Je grognai, enfouissant mon nez dans son cou, le serrant un peu plus contre moi. J'étais heureux de le savoir là.
- Horrible. Et toi avec ta grognasse ?
- Elle m'a bien détendue j'en aurais presque dormi.
Il me répondit ça avec un regard explicite. Je fronçai les sourcils de colère mais réussi à ne pas me mettre à le frapper pour si peu.
- Tant mieux pour toi. J'espère que je vais me faire masser par un étalon alors pour t'apprendre.
- Déjà j'ai hâte de voir si tu te laisses toucher par quelqu'un.
Il avait raison. Je détestais qu'on me touche, même avec certains de mes amants. Alors une simple masseuse ….
- C'est à quelle heure ton massage ?
- 16h.
- Oh on va se croiser alors après mon enveloppement.
- Ce truc c'est l'enfer.
- L'enveloppement ?
- Oui.
- Tu t'es senti faible, à la merci de n'importe qui, c'est ça ?
Je baissai la tête et évitai son regard. Il me passa une main dans le dos, pour jouer avec mes cheveux.
- Il ne se passera rien ici. Je serais là pour te protéger.
- J'ai pas besoin de protection.
- Je sais.
Le silence se réinstalla, jusqu'à ce que je me fasse appeler. Je laissais mon blondinet pendant qu'une femme me faisait signer un papier de décharge en cas de problème. Je m'installai sur le ventre dans une machine énorme. Seule la partie post crânienne de mon corps était dans le dôme, ma tête restait à l'extérieur, respirant l'air frais. Elle lança la machine et je sentis la chaleur se diffuser sur mon dos. Elle partit et je fermai les yeux, appréciant la douce somnolence qui me prenait sous les rayons chauds. Je pensai à mon amant qui se serait probablement moqué de moi « tu retrouves ta fonction première tête d'algue, tu fais de la photosynthèse ! ». Je souriais à moi-même. Je profitai ENFIN d'un moment dans ce centre de malheur. Au bout d'un temps que je trouvais court, la dame rentra. Elle me fit me retourner, pour que l'autre partie de mon corps puisse lui aussi chauffer. Je sentais la transpiration s'accumuler sur mon ventre, aussi fortement que si j'avais été me baigner. Les perles de sueur se formaient au niveau de mes tempes, et au-dessus de ma lèvre supérieure. Mon cœur pulsait plus fort, comme dans un combat. J'aurais pu rester là des heures je pense, mais il fallu sortir. Je me rhabillai et retrouvai certains de mes nakamas. Dont la sorcière rousse, qui en voyant ma tête reposée fit un sourire à la « je te l'avais bien dit ». Je lui rendis le regard le plus meurtrier que j'avais en réserve et elle détourna la tête sans s'y arrêter. Au fond de moi, un petit Zoro s'assit dans un coin de ma tête, un nuage sombre au-dessus de lui en répétant « je ne fais plus peur à personne ». Je chassais bien vite cette image, allant chercher à nouveau de quoi boire. Je vidais deux verres d'eau, il fallait bien compenser tout ce que j'avais sué. Il me restait maintenant seulement mon massage. Je n'allais pas apprécier ça autant que le soin que je venais d'avoir.
- Monsieur Roronoa ?
- Je suivis la jeune femme, le cœur un peu pincé de ne pas avoir vu mon blondinet.
- Entrez ici, vous pouvez poser vos vêtements là. Déshabillez vous entièrement. Vous voulez un sous vêtement jetable ?
- Non merci.
- Allongez vous sur le ventre, je reviens dans une minute.
Je fis ce qu'elle me demandait, le corps tendu. Je posai ma tête dans le trou correspondant, les muscles bandés. La porte s'ouvrit et je me tendis encore plus. Elle avait l'air faible cette femme, elle n'allait jamais réussir à dénouer mes muscles. Une odeur de cigarette envahit la pièce. Je n'avais pas senti cette odeur chez elle, l'inquiétude monta et alors que j'allais relever la tête, je sentis une main aux doigts fins se poser avec fermeté sur mon dos. Mon corps se détendit d'un seul coup.
- Alors comme ça je vais me faire masser par un cuistot ?
- Personne n'aurait pu te masser. Elles m'ont expliqué quoi faire.
- Et tu penses déjà savoir faire aussi bien qu'elles ?
- J'apprends vite.
Je souriais, ma tête toujours bloquée. Je le laissais me masser, me détendre. Il était le seul qui pouvait réussir à faire cela. A mi-parcours il me fit me retourner, pour que je puisse m'allonger sur le dos.
- Il y a une option érotique avec vous monsieur le masseur ?
- Finition à la main ? même pas en rêve tête de chou. Profite. On baisera comme des bêtes ce soir.
Il laisse passer un silence.
- Puis, tu bandes même pas.
Il avait raison. Je me détendais seulement, sans avoir la libido perturbant ce moment. C'était un moment intime qu'on vivait, mais une intimité sans sexe. Je le laissais reprendre son massage, appréciant chacun des gestes qu'il faisait. Il savait y faire. J'avais l'impression qu'il prenait soin de moi autant qu'il le faisait avec la nourriture. Il finit par la tête, massant mon cuir chevelu. A la fin il déposa un baiser léger sur mes lèvres.
- C'est fini. Rhabille-toi et rejoins-nous dans la piscine.
Il partit sans me laisser le temps de réclamer un baiser de plus. J'ouvris les yeux, papillonnant après tant de temps fermés. Je me rhabillai, essayant de ne pas glisser, tout mon corps étant huilé. Je remis mon maillot de bain, mon peignoir, pris mon sac et direction la piscine. Mes nakamas étaient déjà présents dans l'eau pour ceux n'ayant pas de pouvoir. Les autres restaient sur le côté. Je déposai mes affaires avec les leurs et je m'immergeais dans l'eau. J'avais capté les regards envieux sur mon corps des femmes présentes autour de moi. J'avais un corps parfait, mais qui n'appartenait qu'à quelques personnes. Mon capitaine pour les combats et mon amant pour le sexe. Je m'approchais justement de la tête blonde.
- Alors tête d'algue ça fait quoi de retrouver son milieu naturel ?
Je me rendis alors compte que la piscine était à l'eau de mer.
- Ta gueule shitty cook sinon je te noie.
- Je ne savais pas que les algues pouvaient noyer des gens. Il faudra que je fasse attention la prochaine fois que je cuisinerais tes congénères.
Je lui balançai une gerbe d'eau, ce qui déclencha une de nos gueguerres habituelles. Moins bruyante et explosive que d'habitude, il y avait du monde autour. La tête blonde ressortit après mes attaques, crachant et toussant toute l'eau de mer avalée.
- Alors sourcil en vrille, on a oublié comment respirer ?
Mon sourire sadique eut comme réponse le même type de sourire, avant de s'approcher de moi. J'étais prêt au combat, mais pas à ce qui m'attendait. Le blond entoura ses jambes autour de mes hanches, et s'accrocha à mes épaules, collant nos deux bassins ensemble.
- On dirait que je ne suis pas le seul à ne plus savoir respirer.
Je me rendis alors compte que mon souffle avait eu un dératé. Je lui dévorai les lèvres en réponse, avant qu'il ne pose sa tête dans mon cou.
- Je devrais arrêter de te comparer à un citron, tu es plutôt un koala là.
- C'est vrai. Je suis content que tu sois là.
Il était tout détendu dans mes bras, presque liquide. Au final cette thalasso n'était peut-être pas si mal.
- On essaye le hammam ?
Nous suivîmes donc la demande du capitaine. Tous les mugiwaras rentraient à peine dans la pièce, pourtant grande. Bien vite Franky, Brook, Robin et Nami quittèrent le hammam, ayant du mal avec la chaleur humide de l'endroit. Chopper les suivit quelques minutes après en nous recommandant de ne pas rester trop longtemps. J'observais mon amant. Il était seulement habillé d'un maillot de bain, laissant apparaitre son corps magnifique. Il avait quelques tâches rouges ici et là, dues à la chaleur. Son corps était luisant, couvert de sueur, qui goutaient le long de son torse ou de ses jambes fines. Je les regardais faire leurs courses entre les poils bruns de ses jambes, ou sur le torse glabre, souvent arrêtées au niveau des tétons ou du nombril. Ses mains étaient posées sur le carrelage à côté de lui, et ses yeux étaient fermés. Pourtant, un sourire s'agrandissait de plus en plus sur son visage. Il savait que j'étais en train de le dévorer des yeux. Et au vu de la déformation de son maillot de bain, il appréciait ça. Luffy et Usopp durent sentir le changement d'atmosphère puisqu'ils se levèrent. Je lançais à mon capitaine, sans le regarder, toujours hypnotisé par ma proie.
- Luffy, empêche quiconque d'entrer pour les 15 prochaines minutes.
- 20.
Blondinet avait rectifié ma demande, sans ouvrir les yeux. Je reprenais donc.
- Jusqu'à ce qu'on sorte. C'est dans tes cordes ?
- J'y gagne quoi ?
- Je te préparerais pendant 5 jours seulement des plats de viande. Pas de légumes. Juste de la viande.
Le cuisinier avait toujours le bon marchandage avec notre futur seigneur des pirates.
- Shishishi. C'est d'accord. Amusez vous bien.
Il avait à peine refermé la porte que l'œil bleu s'ouvrit, m'observant avec attention.
- On s'est bien rincé l'œil bretteur de mes deux ?
- On a bien apprécié s'exhiber Ero Cook ?
Il se leva, avec la grâce dont il savait faire preuve. Il m'enjamba, à califourchon sur moi. Nos lèvres se trouvèrent immédiatement, pendant que les mains glissaient sur nos corps humides.
- Notre médecin va nous en vouloir de rester aussi longtemps dans le hammam. Et de faire du sport avec cette chaleur.
- On lui dira que c'était pour s'entrainer pour une prochaine île.
- Tu oserais mentir à un être si innocent ?
- Tu préfèrerais que je lui dise que j'avais bien trop envie de m'enfoncer dans ton cul étroit et chaud ?
Sanji me sourit avant de m'embrasser à nouveau. Je malaxais ses fesses, le plaquant contre mon corps. Je discernais son érection contre mon ventre, et la chaleur du lieu me donnait envie de le bouffer encore plus que d'habitude. Je le fis se relever, pour enlever nos sous-vêtements, et il se remit dans la même position. Cette fois nos deux érections se rencontraient, se frottaient, s'appelaient l'une à l'autre. Nos baisers étaient enflammés, mais plus courts que d'habitude. L'humidité du lieu rendait la respiration difficile, et il nous fallait faire des pauses inspirations plus régulièrement. J'enfonçai un doigt en lui, entre deux baisers. Puis un deuxième, pour faire un mouvement de ciseaux. Je tapai sur sa prostate et je sentis le liquide pré-séminal se déposer sur mes abdos à chacun de ses mouvements. Un troisième doigt, pendant que ma langue avait trouvé son cou puis ses tétons, et déjà il gémissait impudiquement.
- Prends moi tête de gazon, arrête de perdre du temps.
Je lui donnai un baiser renversant avant de le placer sur mon érection. Il s'empala dessus sans attendre, me faisant s'enfoncer au plus profond de lui. Il prit une inspiration, pendant que je l'enserrai dans mes bras, l'empêchant de bouger, nos fronts collés l'un à l'autre. Puis il se tortilla, me faisant relâcher la pression et il put commencer des mouvements de bassin. Je le laissais prendre les commandes, appréciant de le voir se faire plaisir, l'entendre gémir, voir les joues rougies, à la fois par la chaleur et le plaisir.
- Marimo, bouge aussi, il fait trop chaud.
- Et ben blondinette, on est faiblarde à cause d'un peu de chaleur ?
Il me mordit la lèvre pendant que ma main passait sur son sexe dressé. L'autre bras allait autour de ses hanches pour pouvoir l'aider dans son mouvement. Les allers retours reprirent, de plus en plus rapides et brusques. Je le masturbai à ce rythme, le faisant perdre pied. Bientôt il en oublia de bouger, gémissant de plus en plus fort. J'accélérai encore le rythme, et il jouit dans ma main. Ma tête me tournait, et j'arrêtai mes mouvements, malgré mon absence de jouissance. La seule chose qui comptait c'était la sienne. Il se releva et passa dans mon dos. En m'embrassant le cou, une de ses mains pinçant mes tétons, il enroula ses doigts fins autour de ma verge palpitante.
- Au final tu vas l'avoir ta finition.
Je le laissais me guider vers le plaisir, comme il savait si bien le faire. Ses doigts glissaient avec plus de facilité sur mon sexe, couvrant et découvrant le gland d'une main experte. Je jouis rapidement grâce à ce traitement des plus délicieux. Je me tournais à demi pour l'embrasser puis me reposa sur son torse.
- Bon je crois qu'il faut sortir là quand même. En vrai j'ai la tête qui tourne.
- Moi aussi. Et on va pas retrouver un rythme cardiaque et respiratoire normal dans ces conditions.
Nous attrapâmes nos maillots et les enfilèrent, avant de prendre la douchette pour nettoyer les traces de sperme qu'il y avait sur nos corps et sur le carrelage de la pièce. Méfaits accomplis. Nous sortîmes pour tomber face à Luffy qui gardait précieusement l'entrée de notre sanctuaire.
- Et ben vous avez été longs ! J'ai failli rentrer pour vérifier que vous n'aviez pas fait un malaise.
- Si on te connaissait pas, on pourrait penser que c'était juste une excuse pour venir participer.
Je regardai mon blond du coin de l'œil face à son sous-entendu. Cela fit rire Luffy. Notre capitaine était l'être le plus asexuel que je connaissais, il était improbable d'imaginer un plan à trois avec lui !
- Bon allez c'est l'heure de se préparer à aller manger !
Il ne perdait pas le nord le petit brun. Nous récupérâmes nos affaires et chacun remonta dans sa chambre.
- On prend une douche ensemble ?
- Tu es insatiable Marimo !
- J'ai pas dit que je te prenais dans la douche cuistot pervers.
Il leva les yeux au ciel en se déshabillant. Nous avions l'habitude de faire nos affaires dans la salle de bain du Sunny, aucun intérêt de le faire ici. Pour le séjour, il valait mieux tenter des choses dont nous n'avions pas accès. Comme un lit isolé et un hammam. Pendant que l'eau coulait sur notre corps, mon amant me racontait les différents soins qu'il avait eu. Je me rendis compte que j'avais été jaloux pour rien lors de son massage, et qu'il avait pris grand soin de moi aujourd'hui. Je l'embrassaisur le front tout à coup, le coupant en plein milieu de sa phrase. Il me sourit avant de reprendre où il en était.
- Les hydrojets c'est bien, on est sur un matelas d'eau et il y a des jets dessous !
- Je crois que j'ai ça demain. J'espère que c'est mieux que le bain hydro massant, ça plus jamais.
- C'est complètement différent. Je pense que tu vas aimer. Tu as quoi d'autre demain ?
- Ça, un autre iyashi dôme, un hydro modelage marin et une « fish pedicure »
- La pédicure je sais pas trop comment tu vas réagir. Ce sont des poissons qui viennent manger tes peaux mortes. Ça chatouille beaucoup.
- On verra bien. Ça peut pas être pire que l'enveloppement ou le bain. Et toi tu as quoi ?
- Encore un massage, un enveloppement, un hydrojet et un gommage.
- Une vraie princesse.
- Tu aimes quand ma peau est douce, arrête de te plaindre brute sans cervelle.
Nous avions fini notre douche, nous essuyant et je lui balançai ma serviette humide au visage. Il lança tout en se détournant de moi.
- Qu'est ce que je disais ! Une brute sans cervelle.
Je me collai à lui, le plaquant contre le mur, mon torse fusionnant avec son dos
- Mais tu aimes quand la brute sans cervelle elle te prend contre un mur. Parce que la brute sans cervelle elle sait que tu aimes ça justement la brutalité. Que tu es ma proie.
Je ponctuai ma phrase d'une morsure dans la nuque et je l'entendis gémir.
- Allez finis de te préparer face de citron, les autres nous attendent.
- Temee.
- On aura notre 3ème round plus tard, promis.
- Si j'ai envie de toi.
- Tu as toujours envie de moi.
Et je quittai la pièce sur cette punchline, le laissant grommeler dans son coin. Je m'habillai rapidement, puis m'allongeai sur le lit, observant Sanji se préparer. Je savais que j'en avais encore pour un petit moment, alors je fermais l'œil pour m'assoupir un peu. Cette journée m'avait épuisée. Je fus réveillé par un baiser léger.
- Il est l'heure Marimo.
Je m'étirai, regardant les habits qu'il avait choisi. Un costume qui le rendait beau, comme d'habitude. Je me levais et nous descendîmes diner. Nous fûmes placés à une table au centre du restaurant.
- Je vous préviens tous. Nous sommes dans un vrai restaurant. Ne me faites pas honte, restez calmes. Sinon je vous prive de viande et de dessert pour 3 semaines.
Certains mugiwaras déglutirent difficilement, pendant que nos deux femmes d'équipage rigolaient. Elles allaient enfin faire un repas tranquille. Nous commandâmes nos plats, et je pris une bouteille de rhum pour accompagner le repas. Je méritais mon alcool vu ma journée.
Le repas se passa tranquillement. Les plats étaient bons, mais pas autant que ceux de notre cuisinier. J'avais laissé mon petit jeu de côté, ayant enfin réussi à calmer ma colère d'être là. La journée ne s'était pas si mal passé à part deux soins. Après le repas, nous partîmes marcher le long de la plage. Les fous de notre équipage purent ainsi se défouler, lâchant tout ce qu'ils avaient dû retenir à cause de la menace de Sanji. Nous marchâmes côte à côte, nos mains se frôlant à certains moments. Il était hors de question de se tenir la main, nous n'étions pas ce genre de couple. La proximité physique nous suffisait.
Nous ne rentrâmes pas trop tard, fatigué de notre journée à ne rien faire. Chacun partit dans sa chambre et je rejoignis mon lit partagé avec mon Love Cook. Nous fîmes l'amour encore une fois, plus doucement, et nous nous endormîmes dans les bras l'un de l'autre, avec suffisamment de place pour une fois. Je m'endormais ainsi, l'écoutant me ronfler dans l'oreille.
OoOoOoOo
Le lendemain nous prîmes encore un bon petit déjeuner. Ce serait notre dernier repas avant de repartir en mer. Luffy se jetait sur la viande, encore, pendant que Chopper se gavait de fruits et légumes. Pour les autres, nous oscillions entre ces deux extrêmes. Après être remonté et s'être changé pour cette matinée au spa, nous nous retrouvâmes tous en peignoirs au niveau de la thalasso. Usopp fut le premier à partir en soin, pendant que nous bavardions gaiement. Ce fut ensuite Robin, puis Chopper qui partirent, avant que mon blondinet se fasse appeler. Puis ce fut mon tour.
- Vous pouvez vous allonger là, la tête bien au fond.
Je me plaçai sur le matelas mouvant, heureusement que je n'avais pas le mal de mer. Je me mis à rire de ma pensée, j'étais un pirate nom de dieu !
- Je peux vous mettre la lumière au collagène si vous voulez.
- Allez-y.
Elle lança la machine et les jets commencèrent dans mon dos. La lampe chauffait ma tête, et le moment était plutôt agréable. Sanji me connaissait bien. Je n'avais pas de douleurs, juste de la détente. Je sentis que je lâchais un peu plus prise par rapport à d'habitude. Les quinze minutes de soin passèrent vite. J'étais à peine sorti de ma cabine que je me faisais appeler pour le soin suivant. Mon Iyashi dôme de bonheur. Je passais là encore trente minutes comme un bienheureux, dans cette chaleur réconfortante. Je ressortis de là et j'avais trente minutes d'attente, que je passais dans un fauteuil, buvant régulièrement de l'eau. Usopp étant sorti nous discutâmes ensemble, avant d'être rejoints par Franky. Mon blondinet réapparu de son enveloppement. Il ne lui restait que son modelage et il aurait fini. Usopp partit, remplacé par Nami et Luffy. Nous étions bruyants pour cet endroit si tranquille, mais cela me rassurait. Mes nakamas n'étaient pas devenus des chiffes molles dans cet endroit.
- Monsieur Sanji.
Là encore c'était une jolie jeune femme qui l'appelait. Il me lança un regard qui voulait dire « ne me refais pas une scène » et donc je ravalai mon fiel, me forçant à lui sourire. Il me fit un clin d'œil et partit en ondulant comme une anguille. J'avais envie de l'étrangler.
Quant à moi je fus appelé pour les petits poissons. Après m'être fait laver les pieds, je m'assis sur le fauteuil face à l'aquarium.
- Vous allez voir, ils vont venir au bout d'un certain temps. Ça va faire comme des chatouilles, car ils vous sucent la peau. Il va falloir rester stoïque, car si vous bougez trop cela leur fait peur, et ils peuvent en mourir.
Je lui lançai un regard qui voulait dire « je suis le mec le plus stoïque de la terre » et elle me sourit. Je plongeai mes pieds dans l'eau froide, et attendis qu'ils arrivent. La sensation était étrange, légèrement désagréable, et en même temps très apaisante. J'observai les petites bêtes faire leur travail, sentant les succions surtout au niveau de ma plante de pied et de mon gros orteil. J'étais sensible des pieds, mais dans le bon sens du terme. Au bout de quinze minutes la femme me demanda de sortir doucement, sans effrayer les poissons. J'essuyai mes pieds sur la serviette à côté et repartit. J'avais 40 minutes avant d'avoir mon dernier soin, je me plaçai donc dans le sauna, pour continuer ce que j'avais déjà commencé avec le Iyashi dôme. La sueur recouvrait tout mon corps et je m'essuyai régulièrement avec la serviette près de moi. Je fus rejoint par Robin et Usopp. Le tireur d'élite se mit à parler, et comme d'habitude Robin et moi restions plutôt silencieux. Cette femme était mon alter ego sur tellement de domaines. Un blondinet poussa la porte du sauna, accompagné par un petit brun extatique. Sanji se plaça à côté de moi, et posa sa tête sur mon épaule, sans rien dire. Il était encore groggy par le massage. Lorsqu'il fut l'heure pour moi d'aller rejoindre le bassin pour mon hydro modelage marin, je me mis à donner des petits coups d'épaules pour le réveiller
- Oï Marimo les algues ça bouge pas normalement, tu fous quoi ?
- J'essaye de déloger une blondinette de mon épaule pour aller à mon prochain soin.
Il poussa un soupir et releva la tête en grommelant.
- Tu fais chier.
- Pas autant que toi qui me prend pour un oreiller.
- Pff un oreiller c'est bien plus agréable que toi. Au moins c'est moelleux, statique et surtout ça balance pas des vacheries H24.
- Tu te ferais chier si j'étais pas là pour t'emmerder.
- Aaaaah douce tranquillité dont je rêve depuis si longtemps !
Je poussai la porte sans rien lui répondre. C'était plutôt habituel. Je me glissai dans l'eau chaude mais qui me semblait si froide après le sauna, et je fus rejoins par un homme. C'était le seul de la thalasso. Il prit un tuyau et le brancha dans la piscine.
- Je vais vous faire passer un jet sur le corps. Placez vous contre la barre là, les épaules dans l'eau.
Je me mis dans la position demandée. J'étais devenu bien docile en deux jours, vivement que tout cela se termine.
- Donnez-moi votre pied.
Je levai donc ma jambe et il commença à me faire passer le jet sur la plante des pieds. C'était plutôt agréable, même si cela me chatouillait aussi un peu. Il remonta sur ma jambe, me fit me tourner pour faire mes cuisses, puis finit par le dos. C'était moins désagréable que le bain hydro massant, mais je n'étais pas très fan pour autant. Heureusement cela ne dura que dix minutes. Je partis à nouveau dans le sauna.
- Shitty cook tu viens on va ranger nos affaires, j'ai fini.
Sans me répondre, il se leva et nous partîmes vers la chambre. Il semblait encore un peu dans le coltar à cause du massage, alors je ne lui proposais pas de faire un petit coup vite fait dans l'ascenseur.
- Allez viens, petite douche et on range tout.
La douche passa rapidement, agrémenté de quelques baisers.
- Tu me laves les cheveux ?
Il me regardait avec un petit air d'enfant suppliant et j'acceptais. Je pris le shampoing et le déposai délicatement sur ses cheveux doux. Je massai avec application, pendant qu'il fermait les yeux et appréciait le moment. Cela nous arrivait quelques fois pendant le bain. Il aimait bien que je m'occupe de lui ce petit prince. Quand ce fut fini je l'enveloppai dans la serviette tel un sushi et le déposai délicatement sur le lit. Un baiser sur le nez et déjà je partis à la recherche de nos affaires pour les ranger. Il me regardait faire, les yeux papillonnant de fatigue, toujours enroulé dans la serviette.
- Bon je crois que j'ai tout.
- Tu as oublié les bouteilles d'eau dans le frigo.
- Merci inspecteur des travaux finis ! D'autres choses à rajouter ?
- Tu es bandant.
- Ça je savais déjà, trouve quelque chose que je ne sais pas encore Ero Cook.
- Tu es insupportable. Ah non ça aussi tu le sais déjà.
Je me jetai sur le lit pour lui mordiller la lèvre. Il était complètement pris en étau sous moi, coincé déjà préalablement par la serviette. Je l'embrassai violemment, lui faisant passer toute ma fausse colère mais aussi mon désir pour lui. Il y répondit avec beaucoup d'ardeur, mais il était temps d'y aller.
- Allez habille toi, le Sunny nous attend.
- Le Sunny et les lits partagés avec les autres.
- Oui mais c'est ça notre vie.
J'avais hâte de retourner en mer. Mon amant semblait moins enthousiaste.
- Allez on l'a pas encore fait sur l'atelier d'Usopp, il ne faut pas laisser ça en l'état.
- Algue perverse.
Un sourire s'était formé sur son visage. Il se prépara rapidement, et nous poussâmes les portes avec nos sacs. Tout le monde se retrouva à l'accueil pour payer. Nami vérifia que tout le monde était là puis nous annonça dans un grand rire.
- Je ne compte pas payer, ni pour moi, ni pour personne.
Et elle s'enfuit. Luffy éclata de rire
- THALASSO BASKET !
Et nous nous mîmes tous à courir comme des dératés. Sanji se tourna vers moi.
- Heureusement qu'on est pas poursuivi, sinon j'aurais dû te protéger. Mon pauvre bretteur sans sabres.
- Tu vas voir si je suis faible sourcil en vrille. Toi, moi sur le pont tout à l'heure.
- J'espère que tu me prendras encore avec force et profondeur.
Il me fit un clin d'œil et je sentis la chaleur se répandre dans mon ventre. Ces deux jours de malheur étaient finis, la vie allait reprendre son cours normal.
