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L'histoire se passe durant RE6 alors que Wesker est censé être mort.
Albert Wesker soignait tout, de sa réputation à son génie en passant par son apparence et ses relations discrètes. Mais en dépit de cette image, il restait au fond de lui un être humain et donc ressentait des besoins de chair même s'il n'en donnait pas l'impression. Il devait donc les satisfaire puisque la science ne lui ôtait pas cet instinct qui troublait sa concentration. Progenitor, Virus-T, Uroboros... la science n'était qu'apparence et sa liste d'amants avait été aussi longue que son cursus scientifique. Des femmes et des hommes d'une diversité impensable étaient entrés dans cet espace personnel inquiétant où la luxure ne représentait qu'un plaisir malsain, violent et à sens unique. Il s'aventurait avec des inconnus car il était facile de les abandonner après coup mais de temps en temps, lorsqu'il ne pouvait quitter son laboratoire, il désignait des employés dont il veillait à obtenir le silence. Bien sûr ! S'ils venaient à parler de leur nuit interdite avec Albert Wesker, sa réputation en prendrait un coup et surtout, eux seraient susceptibles de mourir. Dans ces cas-là, il n'hésitait pas à être menaçant bien que cela était inutile puisque tout le personnel le craignait.
Dans de rares cas, il avait baissé son bouclier en se laissant aller avec la mauvaise personne sans aucune avance de la part de celle-ci. Ils s'étaient juste sautés dessus. Ada Wong avait été l'exemple parfait. Belle et redoutable, elle travaillait comme mercenaire tout en n'obéissant qu'à moitié à Wesker car elle n'avait aucune confiance en lui, ni en ce qu'il ferait une fois son travail accompli. Elle le savait mortellement dangereux mais avait malgré ça succombé à son charisme par goût du risque. Allongés, Wesker en avait profité pour exercer un maximum de domination sur elle et lui faire ravaler son côté rebelle. Claques, sodomie surprise voire même quelques insultes sexuellement grossières... Il l'avait violentée pour lui faire payer cette façon dont elle agissait et qui lui déplaisait le plus : désobéir afin de sauver la vie de Leon Kennedy, qui interférait trop dans ses affaires. Mais Ada le faisait délibérément afin que Wesker n'ait pas toute emprise sur sa façon d'agir et de penser, en plus de son passé intime avec Leon. D'ailleurs, elle continuait à le "voir" depuis leur première coucherie. Alors même si Albert avait usé de violence au lit en citant l'autre homme, elle avait aimé ça au point de lui en redemander. Bien qu'intérieurement frustré, le virologue n'avait pu se résoudre à lever la main sur elle par vengeance car en dehors de ces quelques gifles excitantes, il ne frappait une femme qu'en cas de nécessité, comme par exemple lors d'un combat. Il avait donc ravalé sa fierté malgré son envie de faire disparaître le plaisir du visage de cette femme. Il aurait pu la tuer, mais il savait au fond de lui qu'il aimait procurer du plaisir à cette femme. Il n'avait d'ailleurs pas envie de gâcher ce moment pour les rares fois où il se permettait d'en profiter. Il avait donc varié les procédés : morsures, sodomie, strangulation... Lors de la dernière, il avait néanmoins ricané en voyant une étincelle de peur dans les yeux de Wong. Finalement, Ada s'était sentie épanouie et étonnement dominante lorsque son patron s'était écroulé sur elle, transpirant et épuisé. Jamais avant leur première fois elle n'aurait cru voir cet homme nu et le sentir en elle.
Quant à Excella, elle avait eu le malheur d'en tomber amoureuse. Elle s'était donc jetée dans ses bras comme si elle pensait avoir de l'importance pour lui, raison pour laquelle il s'était montré abjecte dans sa façon de faire. Aucun baiser sauf lorsqu'il décida de lui mordre les lèvres, une sodomie non désirée, et sachant qu'il avait un antidote... une petite injection d'Uroboros afin d'obtenir quelques tentacules pour la pénétrer avec, provoquant tout le dégoût de sa partenaire. Cet instant cruel ne lui avait procuré que de la satisfaction et pourtant, il avait constaté les jours suivants qu'Excella ne semblait pas avoir changé d'opinion à son sujet.
Albert Wesker ne voulait pas d'amour, il ne voulait pas que quiconque lui témoigne de l'intérêt. Il n'en montrait rien mais contrairement aux apparences, il ne s'aimait déjà pas lui-même. Il faut dire qu'être un homme génétiquement "trafiqué" par la science et des milliardaires se prenant pour Dieu, cela faisait autant baisser que monter en estime. Il ne savait plus qui il était ni ce qu'il était vraiment. De ce fait, il ne respectait personne afin que les gens se comportent de la même manière avec lui car il ne voulait pas qu'ils y voient une faiblesse à exploiter chez lui. La seule chose en laquelle il croyait était sa puissance physique. Être rapide et intouchable était sa plus grande force, en plus de sa froideur qui faisait que les gens le craignaient et ne le défiaient pas... en dehors d'un homme qui ne le lâcherait jamais : Chris Redfield.
Il prenait ce qu'il voulait quand il voulait et pire encore, il prenait qui il voulait. Le refus ne faisait pas partie de son vocabulaire en général et de toute manière, personne ne lui avait jamais refusé quoi que ce soit sans en payer le prix fort. La peur engendrait l'obéissance quand le charisme ne fonctionnait pas assez, alors c'était pareil pour le sexe. De temps en temps, un refus courtois et il droguait. S'il était trop impatient, il brutalisait. Si quelqu'un lui disait non pour de bon, il s'en tenait à cette décision mais il y avait des répercutions pour la personne dès le lendemain. Étant un très bel homme et les scientifiques manquant cruellement de vie privée, les refus étaient peu fréquents hormis lorsque Wesker se risquait à approcher le seul homme hétérosexuel resté tard au laboratoire. Mais Albert était un être humain et les rapports sexuels faisaient partie de son quotidien même s'il en avait honte. Après tout, un cerveau aussi intelligent que le sien devait se reposer de temps en temps et ce monde, aussi ennuyeux soit-il pour lui, ne manquait pas de pantins hommes et femmes. Pas question pour le diabolique virologue de montrer qu'il avait des besoins physiologiques débordants au point de varier les pratiques. Il tenait à rester à un niveau plus élevé des gens trop ordinaires en restant dans l'ombre. Il n'exhibait aucune émotion, aucun sentiment ni aucune attirance physique. Lorsqu'une personne le tentait - le plus souvent une femme -, il agissait. Les hommes pouvaient aussi lui procurer de la jouissance mais il avait plus d'assurance et de domination avec les femmes.
Il sortait également de temps en temps afin d'attirer une inconnue dans un vulgaire lit de motel, passant ainsi une nuit loin du travail et des visages familiers. S'il était de bonne humeur, Albert parlait un peu de lui mais droguait sa conquête après l'acte pour faire en sorte de lui éviter tout attachement ou souvenir de lui au réveil. De ce fait, il se faisait plaisir sans avoir à rester "humain" trop longtemps. Avec une seule, il s'était permis tout et n'importe quoi. Malheureusement, aussi surhumain qu'il pouvait le paraître, la fertilité valait aussi pour lui. Bien qu'il en ignorait l'existence, son fils Jake n'était pas né par l'opération du Saint-Esprit. Un soir, avec une femme du nom de Muller, il n'avait pas pris la peine de se protéger et l'avait mise enceinte avant de disparaître. Une progéniture était le cadet de ses soucis mais jamais il ne se serait imaginé croiser sa route un jour car cette femme, qui avait sans qu'il ne s'en aperçoive renversé le verre drogué par Albert afin d'oublier sa nuit avec lui, avait donc eu une banale gueule de bois le lendemain... et savait pourquoi et de qui elle était enceinte. Raison pour laquelle Jake en savait un peu sur lui. Bien qu'il s'était emporté lorsque Chris lui avait révélé être un des meurtriers, il ne se souciait pas d'un géniteur inconnu qui en avait fait de même pour lui.
Ce jour de mauvaise surprise où Wesker se manifesta pour régler ses comptes avec les anciens S.T.A.R.S., Chris se jura de terrasser son ancien patron et ne se laissa pas dominer. "On verra qui a vraiment un besoin sur-le-champ" pensa t-il.
à suivre...
