Voili, voilou, je reviens avec une nouvelle fic, sur une hypothétique
destruction de Poudlard, avec pleins d'histoires compliqués (pour moi en
tout cas, looool), de conneries à l'eau de rose, de sang, de gore,
d'amitiés invraisemblables et de pensées chimériques à l'égard des
personnages. En bref, n'importe quoi, n'importe quoi et n'importe
quoi. ^__^
Je vais la diviser en plusieurs parties, même si j'ai pris une journée en glandant à l'écrire, parce que certaines personnes m'ont dit qu'elle était trop longue... (les feignasses, mdrr).
Pitit disclaimer comme on en voit partout, persos pas à moi, et pour une fois j'en suis contente, y'en a certains qui s'arrangent pas sous ma plume, ça aurait même tendance à empirer, et c'est pas peu dire parfois... :-p
Genre ? Je déteste les trucs cucul-la-praline, mais j'ai pas pu m'empêcher d'insérer une romance, y'a d'l'humour aussi, même si le mien est un peu particulier, de l'action, un peu, je suis pas sportive, et puis du drame, parce que à l'heure où je l'ai écrite, y'avait plus de gruyère rapé, ça m'a foutu le bourdon, ptdr, excusez, mais des pates sans gruyère rapé, hum hum... :-D
So, bonne lecture et à vos reviews...
P.S. : J'ai refait les paragraphes, pour ceux qui y voit un air de déjà vu... Enfin, vu le nombre de reviews reçus la dernière, fois, je me fais pas de soucis...
Goodbye, Emerald's Hallowe'en
(Adieu, les Emeraudes d'Halloween)
Des cris.
Du bruit.
Des cris.
Des gens qui courent dans tous les sens.
Des bruits de pas précipités.
J'ouvre péniblement les yeux.
Pour les refermer aussi tôt.
Je suis dans le Parc, à la lisière de la Forêt Interdite, et ici, c'est la panique.
Je n'aime pas la panique.
Mais une odeur acre de brûlé parvient à mes narines, et me fait les rouvrir aussitôt.
Le château BRULE.
POUDLARD FLAMBE !!!!!
Au secours !
A l'aide !
Qu'est-ce qu'il s'est passé !?!
Qu'est-ce que je fais ici ?
Qui suis-je ?
Bon, j'ai du avoir une commotion au cerveau et je suis devenu amnésique, ce n'est pas un problème, il suffit que je demande à quelqu'un mon nom... je m'assois.
Je vois un jeune homme roux, de mon âge, plus grand que moi, étendu à côté de moi, qui regarde le château d'un air tétanisé.
Avec toutes ses tâches de rousseurs, on dirait qu'il s'enflamme, lui aussi.
Je ne sais pas pourquoi, mais il m'est étrangement familier.
Je lui secoue doucement l'épaule et lui dis :
« Dis-moi, toi, je suis tombé sur la tête en tombant, et je me souviens plus que je suis. Comme ton visage me dit quelque chose, je voudrais savoir si tu me connais... Et qu'est-ce qui est arrivé au château ? Quand a-t-il pris feu ? »
L'inconnu se redresse en position assise, reste silencieux pendant quelques instants, observant le flambeau qu'est désormais notre école.
Puis il détourne le regard brusquement, comme si c'était très douloureux, me dévisage, puis réponds :
« Moi aussi, tes traits me reflètent vaguement des souvenirs, et moi aussi, je suis amnésique, ce qui m'étonne, moi, je n'ai pas reçu de chocs à la tête, je me suis simplement évanoui. C'est un adulte qui m'a amené ici. Il m'a dit de ne pas bouger, puis il est parti en courant vers la fournaise, et un quart d'heure plus tard, il est revenu en disant que c'était un incendie volontaire provoqué par une bombe de Magie Noire. Il est resté auprès de moi pendant quelques minutes, puis il est allé te chercher un peu plus loin à gauche, t'as ramené ici, puis il est reparti dans les flammes pour repêcher d'autres survivants.
_Il ne t'as ni dit qui il était ni qui tu étais ?
_Je lui ai demandé, et il m'a avoué que lui non plus, il avait oublié son nom, le mien aussi, mais qu'il s'était réveillé à côté de moi, donc qu'il avait décidé de veiller à ma santé.
_Tu n'as vu personne d'autre ?
_Bien sûr que si, mais à chaque fois, c'est la même chose : ils me rapellent des souvenirs, ma tête leur dit quelque chose, mais ni moi ni eux ne savons qui nous sommes.
_...
_...
_ Si je comprends bien, plus personne ne connaît son identité ?
_...
_...
_Exactement.
_...
_Il paraît que j'ai des frères et s?urs qui crament là-dedans.
_Je suis sûre qu'ils vont s'en sortir.
_Ca m'étonnerait, un des élèves qui était dans la Grande Salle avait été transformé à distance en bombe de Magie Noire à retardement.
_...
_Il paraît que c'était mon meilleur ami.
_Je suis désolée.
_Il paraît que c'était le tien aussi. »
FLASH !
Ca y est, je sais ce qui s'est passé !
A part les noms, je me souviens de tout !
De toute la soirée !
Je suis une amie de ce jeune homme, et de son ami, dont j'étais secrètement amoureuse.
Il y avait une fête ce soir-là, et comme je n'aime pas ça, j'ai quitté la salle de repas.
Ils ont voulu me retenir, et je leurs ai hurlé dessus.
Je suis parti en courant, j'ai marché un peu, j'ai réfléchi, et j'ai percuté un de mes professeurs.
On est resté pratiquement sans parler, puis il m'a emmené de force dans le Parc pour marcher.
De là, on a discuté, ou plus précisément, j'ai parlé pour deux, ensuite, le garçon a côté de moi est arrivé en courant, il est tombé, on a marché jusqu'à lui, on a parlé, puis il m'a dit, mon ami, que son ami, celui dont j'étais amoureuse, m'aimait aussi, et voulait me le dire.
Je me suis mis à courir, puis juste avant d'entrer dans Poudlard, la bombe, le garçon que j'aimais, a été activée, et l'Explosion s'est produite. ... .
J'en reste sans voix.
J'ai compris des choses que j'aurai préférées ne jamais savoir.
Je jette un regard en coin à mon 'ami', qui lui aussi, semble avoir eu le 'déclic'.
Je le regarde en face.
Il fait de même.
Il a un air terriblement triste, et je pense que je suis dans le même état d'esprit que lui.
Je ne peux plus me retenir, et je me laisse tomber dans ses bras.
Il reste indécis quelque instants, puis me sert contre lui, de façon compulsive, comme un enfant apeuré.
On s'enlace comme ça pendants plusieurs minutes qui semblent durer des heures, alliés dans la même perte, la même douleur.
Voldemort, le Seigneur des Ténèbres, c'est le seul nom dont je souvienne, a transformé, par le biais de sa cicatrice magique, notre ami commun en bombe redoutable.
En kamikaze.
Sauf que lui n'était même pas au courant, en encore moins consentant.
Heureusement que je ne suis pas allé le rejoindre.
Mon c?ur se serre à cette pensée.
Nous n'avons même pas eu le privilège des adieux, comme la plupart des gens normaux.
Avant que j'aie eu le temps de comprendre ce qu'il se passe, Tâches de Rouille, c'est comme ça que je vais l'appeler à présent, à cause de ses taches de rousseurs omniprésentes qui ressemblent à de la rouille, rouille de ses pleurs, rouille de son sang...
Donc, Tâches de Rouille coupe l'étreinte et, à ma grande stupeur, pousse un cri d'animal, de loup au c?ur blessé, un horrible cri déchirant, rempli de désespoir, de promesses non tenues, et de regrets...
Je réponds, et nous nous retrouvons, comme deux fous furieux, à gueuler notre désespoir à la Lune, pleine en cette nuit de 31 Octobre.
Les gens qui courent tout autour de nous ne s'arrêtent même pas pour savoir ce qui nous arrive, il faut sauver des vies, pas jouer les psys pour les désespérés de la vie...
Et les rares qui s'arrêtent, eux, sont soit inquiets pour nous, soit compatissants...
Mais nous, on s'en fout, on hurle, on gueule, on s'use les cordes vocales pour notre ami, pour les Innocents, pour la Vie, pour la Mort, pour la Souffrance, au nom des disparus et des cadavres...
Au nom de la Cruauté des Hommes, depuis le début de l'Univers, de leur Violence, de leur Injustice...
On a gueulé ce soir-là pour des millénaires de Tristesse caché, de larmes refoulées, de Rage contenue, de la Peine oubliée...
C'est bien peu en comparaison du sang coulé, des maisons brûlées, des villes pillées, des hommes massacrés, des terres dévastées...
On continue de se défouler contre l'Humanité jusqu'à qu'un homme arrive.
Lui aussi, comme toutes les autres figures, ne m'est pas étranger.
Tâches de Rouille, lui, s'adresse directement à lui, une lueur d'espoir brillant dans ces yeux qui reflètent pourtant l'incendie :
« Alors ?
_Je suis désolé de te décevoir, mais il y a très peu de survivants...
_...
_...Et aucun roux. »
La voix c'était brisé à la fin de la phrase. Je détaillais l'homme malgré la pénombre, et je le reconnus :
« Je vous connais ! Je me souviens ! Vous faites partie de mes souvenirs d'avant l'Explosion ? Qui êtes-vous ?
_Je suis sincèrement navré, mais je n'ai pas la moindre idée de mon Etat Civil, mais moi aussi je me souviens de toi, j'étais ton professeur...
Le doute perce dans ma voix :
« 'J'étais' ???
_Je ne sais pas si tu sais, mais on n'a pratiquement aucune chance de sauvegarder le château, ce qui signifie plus d'enseignement... La bombe a explosé de l'intérieur, caché à l'intérieur d'un... D'un élève... Je suis vraiment désolé... C'était un de tes plus proches amis, un amour secret qui venait de se déclarer...
_Je sais... Je m'en souviens...
Tâches de Rouille intervient :
_Euh... Professeur... J'ai entendu parler d'une attaque de... De Mangemorts... C'est vrai ?
_...
_Professeur ? »
Hélas, l'homme qui nous a sauvé la vie n'a pas le temps de répondre, car des cris plus étourdissants que les autres, qui vont même jusqu'à couvrir le vacarme de l'incendie...
Mais ce ne sont pas le même genre de beuglements qu'ici... les rescapés poussent des plaintes, alors que ceux-ci, ce sont plutôt des hurlements sauvages, des cris de guerre...
Et nous les voyons surgir.
Plus d'une centaine de silhouettes d'hommes cagoulés avancent vers nous, en provenance du terrain de sport.
Des Mangemorts.
Tas d'Ordures, un surnom peu élogieux mais affectueux pour qualifier notre ex-professeur/bienfaiteur, déjà très pâle malgré la chaleur du bâtiment flambant, devient suaire.
Il nous relève avec une incroyable force des bras, et nous force à courir.
Tâches de Rouille et moi, curieux de la tournure des choses, jetons des ?illades derrière notre épaule pour voir la suite.
Sur le coup, je me prends une racine et m'étale en m'agrippant au pantalon de Tâches de Rouille, que j'entraîne dans ma chute.
Sans faire exprès, je pose la joue sur son postérieur et m'appuie dessus pour me relever.
Mais j'ai autre chose à faire que de me répandre en excuses, et lui non plus n'en a rien à foutre.
Tas d'Ordures essaye mollement de nous faire bouger, sans réussite.
Il faut dire que le c?ur n'y est pas.
La scène qui se déroule devant nous, bien qu'elle soit un véritable cauchemar de sang et de feu, est à proprement dire fascinante.
Les Mangemorts ont envahi le Parc dans sa quasi-totalité, sauf l'endroit où nous nous sommes arrêtés, d'où l'intérêt de recommencer à courir.
Ils s'attaquent, à l'aide d'armes blanches en tout genre, tel que poignards, dagues, épées, couteaux de cuisine, haches, aux infortunés sorciers qui tentent de secourir les malheureuses personnes toujours vivantes, prisonnières du gigantesque brasier.
Les hommes, les femmes, les enfants, tous venus de Pré-au-Lard et de Poudlard, sont découpés, égorgés.
Leurs corps tombent lestement sur la pelouse, autrefois aire de repos pour les étudiants de tout âge, mais dont le sol, jusqu'au racine des plantes qui y poussent, est a jamais entaché par le Sang des victimes.
Des victimes qui n'auront ni droit à sépulture ni enterrement, puisque les cadavres sont piétinés par les fuyards désespérés ou par les Mangemorts assoiffés de morts et de malheur ; et déjà, on les voit s'affairer à rendre les corps méconnaissables, à l'aide d'instruments de torture barbares, ou à les jeter dans le Lac pour devenir les repas des créatures aquatiques, ou encore, à carrément les envoyer dans le c?ur de l'Incendie, à l'aide de sortilèges de lévitations, sans même se soucier si les victimes sont mortes ou vivantes...
C'est l'Horreur même qui se déroule sous nos yeux.
Mais plus le temps 'd'admirer'.
On voit dans le ciel, au loin, des immenses oiseaux qui se rapprochent rapidement de la scène de boucherie humaine.
A les voir, ce sont...
Ce sont...
Des DRAGONS !!!!!
Ils ont dressés des Dragons ! On voit même des Mangemorts jaugés sur des selles improvisées sur leurs dos !
Tâches de Rouille et Tas d'Ordures me saisissent en même temps le bras, et nous recommençons à courir, sans paresse cette fois.
Quand ce genre de monstruosité se produit sous vos yeux, vous oubliez tout le reste du monde, vous ne pensez qu'à vous, et vous enfuyez.
Ca peut paraître égoïste, mais c'est l'instinct de Survie, c'est primaire et on ne peut rien faire d'autre dans l'immédiat.
Surtout quand on voit ce qui est arrivé aux gens qui ont eus le courage de lutter contre, maintenant étendus dans l'herbe, le visage informe, la chaire transpercée, les os arrachés de force...
Si ça se trouve, nous sommes les seuls survivants ici.
On court ainsi pendant deux heures.
Pourtant aucun de nous ne montre aucun signe de faiblesse, de fatigue.
On ralentit l'allure, mais on ne s'arrête plus.
Et on ne regarde plus derrière nous, c'est devenu trop dangereux.
Nous entendons, c'est suffisant.
Le vacarme qu'a produit l'Explosion a dû être assourdissant, et la cohue qui a suivi a dû l'être autant, si c'est plus. Ca a dû s'entendre plusieurs lieux à la ronde, peut-être des dizaines de lieux...
Les Moldus.
C'est impossible qu'ils n'aient pas entendu, on ne peut pas lancer des Sorts Anti-Bruits en plein air.
De plus, les défenses magiques et les Sortilèges Repousse-Moldus jetés à Poudlard ne doivent plus marcher à présent.
Ils vont venir voir, et ça va être la catastrophe !
A moins que...
J'attrape brusquement le bras de Tas d'Ordures pour le forcer à l'arrêter et l'interpelle, non sans mal, ma respiration en est peinée par la course :
« Professeur ! Et les Moldus !?!? Qu'est-ce qu'il va se passer quand ils vont venir voir ?!?!? »
Une ombre passe dans son regard.
Oh que je n'aime pas ça.
Il détourne la tête.
Je le secoue violemment le bras comme à un pantin désarticulé, et je gueule, sans me soucier des monstres qui sont à nos trousses :
« PROFESSEUR !!!!! REPONDEZ-MOI !!!! »
Il me plaque brusquement la main contre la bouche, pour m'empêcher de continuer à crier et chuchote à mon égard comme à celui de Tâches de Rouille :
« Parle moins fort ! Tu veux signer notre arrêt de mort ou quoi ?!?! Pour répondre à ta question, tous les villages Moldus aux alentours on été saccagés, il ne reste aucune aide à espérer de ce côté-là, rares sont les survivants, et en plus, quelle aide pourrait-il nous apporter ? »
Ni moi ni l'autre n'osons répondre.
Puis Tâches de Rouille prend la parole, d'une voix tremblante :
« On est vraiment seuls, c'est ce que vous voulez dire, n'est-ce pas ? »
Oui, nous sommes seuls.
Tâches de Rouille a dit tout haut ce que nous pensions tout bas.
Nous tous, même Tas d'Ordures, avons l'air d'enfants perdus en ce moment.
Nous sommes seuls dans une immense forêt, on ne sait même pas où on est, on a aucune idée des points cardinaux puisqu'on ne voit même pas le ciel, et on est plongé dans le noir.
Aucun de nous n'a osé lancer de 'Lumos' on serait repérables plus facilement, ce qu'on ne veut surtout pas.
C'est un combat perdu d'avance, nous le savons, mais il faut se battre pour la vie.
Mais au fond de moi, je sais qu'un partie de moi est morte ce soir-là avec le château, avec les élèves, avec les professeurs, avec les livres, avec les classes, avec Les Emeraudes, joli surnom pour mon défunt ami, en hommage à la belle couleur de ses beaux yeux verts qui même dans cette obscurité complète, brilleraient...
Cette dernière pensée m'achève.
Je n'en peux plus.
Je ne peux plus.
C'est simple, je suis à bout.
Je suis usée.
J'ai l'impression d'avoir pris dix ans en l'espace d'une nuit.
Je m'écroule lestement sur le sol recouvert de mousse, comme les morts sur la pelouse de Poudlard.
C'est bien ça, j'ai envie d'être avec eux.
Un petit moment à souffrir, puis l'Eternité pour se reposer...
Tâches de Rouille me suit de très peu.
Je pense qu'il a attendu que je tombe pour en faire de même, comme je suis la 'fille', il ne voulait sûrement pas passer pour une 'mauviette'...
Y'a pas de honte.
La preuve, Tas d'Ordures nous succède en l'espace de dix secondes.
Il nous murmure un « Vous avez raison, nous devons prendre des forces. », et nous entraîne dans un gros bosquet très compact pour premièrement : ne pas être vu, deuxièmement : garder la chaleur, et troisièmement : pour pouvoir lancer des sortilèges dessus.
On s'installe du mieux qu'on peut, on se pelotonne les uns contre les autres, moi au milieu, Tâches de Rouille à droite, Tas d'Ordures à gauche.
Ce dernier sort sa baguette, les doigts crispés sur le manche, désormais nos uniques armes contre les hostilités de toute espèce, aussi bien des bêtes sauvages que des Mangemorts...
Il lance, le plus silencieusement possible, un premier Sort de Conservation de la Chaleur, pour pas qu'on meurt de froid durant le laps de temps où nous allons reprendre des forces, et un autre Anti-Bruit, pour ne pas donner l'alerte à cause de malencontreux ronflements...
Passé cela, il sort une petite fiole de sa robe, désormais méconnaissable de déchirures et de boue, et nous explique, en chuchotant malgré le Sort Anti-Bruit, que c'est « une Potion pour les Sommeils sans rêve... Normalement, il n'y en a que pour lui, mais aujourd'hui, c'est 'exception', donc qu'il accepte de nous la céder, et que de toute façon, elle ne lui sera d'aucune utilité, puisque vu la 'mauvaise tournure' des évènements, il ne dormira pas de la nuit, ou sinon que d'un ?il, et d'un sommeil léger ou de toute manière, on ne cauchemarde pas ».
Ca peut paraître très égoïste, mais je suis véritablement soulagé qu'il ne dorme pas.
Ce n'est pas deux ou trois artefacts qui vont repousser les bêtes sauvages, car tout bon sorcier sait, qu'il n'existe aucun sort pour les empêcher de sentir notre odeur.
C'est comme un 6ème sens, et étant donné que les Sorciers ne l'ont pas, ils n'ont pas non plus trouvé le moyen de le contrer...
Je bois la Potion, passe la bouteille à Tâches de Rouille, pose la tête sur le torse du professeur, qui ne s'en offusque pas, et au contraire, m'enserre de ses bras musculeux dans une étreinte protectrice.
Tâches de Rouille se couche à son tour sur mon dos, je ne le repousse pas, au contraire, sa chaleur fait du bien à mes muscles douloureux, je ferme les yeux, et me laisse tomber dans le sommeil, heureusement grâce à la Potion, non peuplé de souvenirs pénibles.
Remercions le Ciel que je ne soit pas tomber sur le Prof de Arithmancie, ou celui d'Etude des Moldus, c'est fou ce que ça aurait me servir en des moments pareils...
Voilà à quoi ressemblait à cette Fameuse Nuit...
_
Voili, c'est fini pour l'instant, y'a un épilogue à venir, et que je mettrais que quand j'aurai reçu 5 reviews (et vi, j'ai fini l'histoire depuis perpette les oies), vous êtes prévenus !
...
Mais non, je rigole, je mettrai quand même la suiteuh, de toute façon, si il fallait que j'attende des reviews pour cette merde, les rares à avoir lu auraient jamais la suite... ^___^, comment ça, je descends mon travail ?! Faut dire ce qu'il en ait ! A moins que je ne sois qu'une incomprise... Mdr...
Donc, les réponses aux hypothétiques reviews, en effet, j'ai réussi à sauver la face, car le nombre de ces dernières dépasse le zéro ! Youpi ! :- p :
Angelbas : Merchi, merchi beaucoup d'avoir la patience suffisante pour supporter mes petites conneries informatiques, et surtout, pour reviewer à chaque fois ! Ca m'a fait plaisir que quelqu'un ait remarqué que cette fic avait déjà été mis en ligne une première fois, ça prouve que ça ne vous sort pas complètement de la tête !... @+
I am Steph : Effectivement, il y a une suite, et d'ailleurs, je la mets ! ^^ Merci pour ta review et bonne continuation ! Bye...
Plizeuh, plus de reviews pour ce chapitre, même si vous écrivez 2 mots, ça montre qu'on s'intéresse à mon travail... *regard suppliant*
Je vais la diviser en plusieurs parties, même si j'ai pris une journée en glandant à l'écrire, parce que certaines personnes m'ont dit qu'elle était trop longue... (les feignasses, mdrr).
Pitit disclaimer comme on en voit partout, persos pas à moi, et pour une fois j'en suis contente, y'en a certains qui s'arrangent pas sous ma plume, ça aurait même tendance à empirer, et c'est pas peu dire parfois... :-p
Genre ? Je déteste les trucs cucul-la-praline, mais j'ai pas pu m'empêcher d'insérer une romance, y'a d'l'humour aussi, même si le mien est un peu particulier, de l'action, un peu, je suis pas sportive, et puis du drame, parce que à l'heure où je l'ai écrite, y'avait plus de gruyère rapé, ça m'a foutu le bourdon, ptdr, excusez, mais des pates sans gruyère rapé, hum hum... :-D
So, bonne lecture et à vos reviews...
P.S. : J'ai refait les paragraphes, pour ceux qui y voit un air de déjà vu... Enfin, vu le nombre de reviews reçus la dernière, fois, je me fais pas de soucis...
Goodbye, Emerald's Hallowe'en
(Adieu, les Emeraudes d'Halloween)
Des cris.
Du bruit.
Des cris.
Des gens qui courent dans tous les sens.
Des bruits de pas précipités.
J'ouvre péniblement les yeux.
Pour les refermer aussi tôt.
Je suis dans le Parc, à la lisière de la Forêt Interdite, et ici, c'est la panique.
Je n'aime pas la panique.
Mais une odeur acre de brûlé parvient à mes narines, et me fait les rouvrir aussitôt.
Le château BRULE.
POUDLARD FLAMBE !!!!!
Au secours !
A l'aide !
Qu'est-ce qu'il s'est passé !?!
Qu'est-ce que je fais ici ?
Qui suis-je ?
Bon, j'ai du avoir une commotion au cerveau et je suis devenu amnésique, ce n'est pas un problème, il suffit que je demande à quelqu'un mon nom... je m'assois.
Je vois un jeune homme roux, de mon âge, plus grand que moi, étendu à côté de moi, qui regarde le château d'un air tétanisé.
Avec toutes ses tâches de rousseurs, on dirait qu'il s'enflamme, lui aussi.
Je ne sais pas pourquoi, mais il m'est étrangement familier.
Je lui secoue doucement l'épaule et lui dis :
« Dis-moi, toi, je suis tombé sur la tête en tombant, et je me souviens plus que je suis. Comme ton visage me dit quelque chose, je voudrais savoir si tu me connais... Et qu'est-ce qui est arrivé au château ? Quand a-t-il pris feu ? »
L'inconnu se redresse en position assise, reste silencieux pendant quelques instants, observant le flambeau qu'est désormais notre école.
Puis il détourne le regard brusquement, comme si c'était très douloureux, me dévisage, puis réponds :
« Moi aussi, tes traits me reflètent vaguement des souvenirs, et moi aussi, je suis amnésique, ce qui m'étonne, moi, je n'ai pas reçu de chocs à la tête, je me suis simplement évanoui. C'est un adulte qui m'a amené ici. Il m'a dit de ne pas bouger, puis il est parti en courant vers la fournaise, et un quart d'heure plus tard, il est revenu en disant que c'était un incendie volontaire provoqué par une bombe de Magie Noire. Il est resté auprès de moi pendant quelques minutes, puis il est allé te chercher un peu plus loin à gauche, t'as ramené ici, puis il est reparti dans les flammes pour repêcher d'autres survivants.
_Il ne t'as ni dit qui il était ni qui tu étais ?
_Je lui ai demandé, et il m'a avoué que lui non plus, il avait oublié son nom, le mien aussi, mais qu'il s'était réveillé à côté de moi, donc qu'il avait décidé de veiller à ma santé.
_Tu n'as vu personne d'autre ?
_Bien sûr que si, mais à chaque fois, c'est la même chose : ils me rapellent des souvenirs, ma tête leur dit quelque chose, mais ni moi ni eux ne savons qui nous sommes.
_...
_...
_ Si je comprends bien, plus personne ne connaît son identité ?
_...
_...
_Exactement.
_...
_Il paraît que j'ai des frères et s?urs qui crament là-dedans.
_Je suis sûre qu'ils vont s'en sortir.
_Ca m'étonnerait, un des élèves qui était dans la Grande Salle avait été transformé à distance en bombe de Magie Noire à retardement.
_...
_Il paraît que c'était mon meilleur ami.
_Je suis désolée.
_Il paraît que c'était le tien aussi. »
FLASH !
Ca y est, je sais ce qui s'est passé !
A part les noms, je me souviens de tout !
De toute la soirée !
Je suis une amie de ce jeune homme, et de son ami, dont j'étais secrètement amoureuse.
Il y avait une fête ce soir-là, et comme je n'aime pas ça, j'ai quitté la salle de repas.
Ils ont voulu me retenir, et je leurs ai hurlé dessus.
Je suis parti en courant, j'ai marché un peu, j'ai réfléchi, et j'ai percuté un de mes professeurs.
On est resté pratiquement sans parler, puis il m'a emmené de force dans le Parc pour marcher.
De là, on a discuté, ou plus précisément, j'ai parlé pour deux, ensuite, le garçon a côté de moi est arrivé en courant, il est tombé, on a marché jusqu'à lui, on a parlé, puis il m'a dit, mon ami, que son ami, celui dont j'étais amoureuse, m'aimait aussi, et voulait me le dire.
Je me suis mis à courir, puis juste avant d'entrer dans Poudlard, la bombe, le garçon que j'aimais, a été activée, et l'Explosion s'est produite. ... .
J'en reste sans voix.
J'ai compris des choses que j'aurai préférées ne jamais savoir.
Je jette un regard en coin à mon 'ami', qui lui aussi, semble avoir eu le 'déclic'.
Je le regarde en face.
Il fait de même.
Il a un air terriblement triste, et je pense que je suis dans le même état d'esprit que lui.
Je ne peux plus me retenir, et je me laisse tomber dans ses bras.
Il reste indécis quelque instants, puis me sert contre lui, de façon compulsive, comme un enfant apeuré.
On s'enlace comme ça pendants plusieurs minutes qui semblent durer des heures, alliés dans la même perte, la même douleur.
Voldemort, le Seigneur des Ténèbres, c'est le seul nom dont je souvienne, a transformé, par le biais de sa cicatrice magique, notre ami commun en bombe redoutable.
En kamikaze.
Sauf que lui n'était même pas au courant, en encore moins consentant.
Heureusement que je ne suis pas allé le rejoindre.
Mon c?ur se serre à cette pensée.
Nous n'avons même pas eu le privilège des adieux, comme la plupart des gens normaux.
Avant que j'aie eu le temps de comprendre ce qu'il se passe, Tâches de Rouille, c'est comme ça que je vais l'appeler à présent, à cause de ses taches de rousseurs omniprésentes qui ressemblent à de la rouille, rouille de ses pleurs, rouille de son sang...
Donc, Tâches de Rouille coupe l'étreinte et, à ma grande stupeur, pousse un cri d'animal, de loup au c?ur blessé, un horrible cri déchirant, rempli de désespoir, de promesses non tenues, et de regrets...
Je réponds, et nous nous retrouvons, comme deux fous furieux, à gueuler notre désespoir à la Lune, pleine en cette nuit de 31 Octobre.
Les gens qui courent tout autour de nous ne s'arrêtent même pas pour savoir ce qui nous arrive, il faut sauver des vies, pas jouer les psys pour les désespérés de la vie...
Et les rares qui s'arrêtent, eux, sont soit inquiets pour nous, soit compatissants...
Mais nous, on s'en fout, on hurle, on gueule, on s'use les cordes vocales pour notre ami, pour les Innocents, pour la Vie, pour la Mort, pour la Souffrance, au nom des disparus et des cadavres...
Au nom de la Cruauté des Hommes, depuis le début de l'Univers, de leur Violence, de leur Injustice...
On a gueulé ce soir-là pour des millénaires de Tristesse caché, de larmes refoulées, de Rage contenue, de la Peine oubliée...
C'est bien peu en comparaison du sang coulé, des maisons brûlées, des villes pillées, des hommes massacrés, des terres dévastées...
On continue de se défouler contre l'Humanité jusqu'à qu'un homme arrive.
Lui aussi, comme toutes les autres figures, ne m'est pas étranger.
Tâches de Rouille, lui, s'adresse directement à lui, une lueur d'espoir brillant dans ces yeux qui reflètent pourtant l'incendie :
« Alors ?
_Je suis désolé de te décevoir, mais il y a très peu de survivants...
_...
_...Et aucun roux. »
La voix c'était brisé à la fin de la phrase. Je détaillais l'homme malgré la pénombre, et je le reconnus :
« Je vous connais ! Je me souviens ! Vous faites partie de mes souvenirs d'avant l'Explosion ? Qui êtes-vous ?
_Je suis sincèrement navré, mais je n'ai pas la moindre idée de mon Etat Civil, mais moi aussi je me souviens de toi, j'étais ton professeur...
Le doute perce dans ma voix :
« 'J'étais' ???
_Je ne sais pas si tu sais, mais on n'a pratiquement aucune chance de sauvegarder le château, ce qui signifie plus d'enseignement... La bombe a explosé de l'intérieur, caché à l'intérieur d'un... D'un élève... Je suis vraiment désolé... C'était un de tes plus proches amis, un amour secret qui venait de se déclarer...
_Je sais... Je m'en souviens...
Tâches de Rouille intervient :
_Euh... Professeur... J'ai entendu parler d'une attaque de... De Mangemorts... C'est vrai ?
_...
_Professeur ? »
Hélas, l'homme qui nous a sauvé la vie n'a pas le temps de répondre, car des cris plus étourdissants que les autres, qui vont même jusqu'à couvrir le vacarme de l'incendie...
Mais ce ne sont pas le même genre de beuglements qu'ici... les rescapés poussent des plaintes, alors que ceux-ci, ce sont plutôt des hurlements sauvages, des cris de guerre...
Et nous les voyons surgir.
Plus d'une centaine de silhouettes d'hommes cagoulés avancent vers nous, en provenance du terrain de sport.
Des Mangemorts.
Tas d'Ordures, un surnom peu élogieux mais affectueux pour qualifier notre ex-professeur/bienfaiteur, déjà très pâle malgré la chaleur du bâtiment flambant, devient suaire.
Il nous relève avec une incroyable force des bras, et nous force à courir.
Tâches de Rouille et moi, curieux de la tournure des choses, jetons des ?illades derrière notre épaule pour voir la suite.
Sur le coup, je me prends une racine et m'étale en m'agrippant au pantalon de Tâches de Rouille, que j'entraîne dans ma chute.
Sans faire exprès, je pose la joue sur son postérieur et m'appuie dessus pour me relever.
Mais j'ai autre chose à faire que de me répandre en excuses, et lui non plus n'en a rien à foutre.
Tas d'Ordures essaye mollement de nous faire bouger, sans réussite.
Il faut dire que le c?ur n'y est pas.
La scène qui se déroule devant nous, bien qu'elle soit un véritable cauchemar de sang et de feu, est à proprement dire fascinante.
Les Mangemorts ont envahi le Parc dans sa quasi-totalité, sauf l'endroit où nous nous sommes arrêtés, d'où l'intérêt de recommencer à courir.
Ils s'attaquent, à l'aide d'armes blanches en tout genre, tel que poignards, dagues, épées, couteaux de cuisine, haches, aux infortunés sorciers qui tentent de secourir les malheureuses personnes toujours vivantes, prisonnières du gigantesque brasier.
Les hommes, les femmes, les enfants, tous venus de Pré-au-Lard et de Poudlard, sont découpés, égorgés.
Leurs corps tombent lestement sur la pelouse, autrefois aire de repos pour les étudiants de tout âge, mais dont le sol, jusqu'au racine des plantes qui y poussent, est a jamais entaché par le Sang des victimes.
Des victimes qui n'auront ni droit à sépulture ni enterrement, puisque les cadavres sont piétinés par les fuyards désespérés ou par les Mangemorts assoiffés de morts et de malheur ; et déjà, on les voit s'affairer à rendre les corps méconnaissables, à l'aide d'instruments de torture barbares, ou à les jeter dans le Lac pour devenir les repas des créatures aquatiques, ou encore, à carrément les envoyer dans le c?ur de l'Incendie, à l'aide de sortilèges de lévitations, sans même se soucier si les victimes sont mortes ou vivantes...
C'est l'Horreur même qui se déroule sous nos yeux.
Mais plus le temps 'd'admirer'.
On voit dans le ciel, au loin, des immenses oiseaux qui se rapprochent rapidement de la scène de boucherie humaine.
A les voir, ce sont...
Ce sont...
Des DRAGONS !!!!!
Ils ont dressés des Dragons ! On voit même des Mangemorts jaugés sur des selles improvisées sur leurs dos !
Tâches de Rouille et Tas d'Ordures me saisissent en même temps le bras, et nous recommençons à courir, sans paresse cette fois.
Quand ce genre de monstruosité se produit sous vos yeux, vous oubliez tout le reste du monde, vous ne pensez qu'à vous, et vous enfuyez.
Ca peut paraître égoïste, mais c'est l'instinct de Survie, c'est primaire et on ne peut rien faire d'autre dans l'immédiat.
Surtout quand on voit ce qui est arrivé aux gens qui ont eus le courage de lutter contre, maintenant étendus dans l'herbe, le visage informe, la chaire transpercée, les os arrachés de force...
Si ça se trouve, nous sommes les seuls survivants ici.
On court ainsi pendant deux heures.
Pourtant aucun de nous ne montre aucun signe de faiblesse, de fatigue.
On ralentit l'allure, mais on ne s'arrête plus.
Et on ne regarde plus derrière nous, c'est devenu trop dangereux.
Nous entendons, c'est suffisant.
Le vacarme qu'a produit l'Explosion a dû être assourdissant, et la cohue qui a suivi a dû l'être autant, si c'est plus. Ca a dû s'entendre plusieurs lieux à la ronde, peut-être des dizaines de lieux...
Les Moldus.
C'est impossible qu'ils n'aient pas entendu, on ne peut pas lancer des Sorts Anti-Bruits en plein air.
De plus, les défenses magiques et les Sortilèges Repousse-Moldus jetés à Poudlard ne doivent plus marcher à présent.
Ils vont venir voir, et ça va être la catastrophe !
A moins que...
J'attrape brusquement le bras de Tas d'Ordures pour le forcer à l'arrêter et l'interpelle, non sans mal, ma respiration en est peinée par la course :
« Professeur ! Et les Moldus !?!? Qu'est-ce qu'il va se passer quand ils vont venir voir ?!?!? »
Une ombre passe dans son regard.
Oh que je n'aime pas ça.
Il détourne la tête.
Je le secoue violemment le bras comme à un pantin désarticulé, et je gueule, sans me soucier des monstres qui sont à nos trousses :
« PROFESSEUR !!!!! REPONDEZ-MOI !!!! »
Il me plaque brusquement la main contre la bouche, pour m'empêcher de continuer à crier et chuchote à mon égard comme à celui de Tâches de Rouille :
« Parle moins fort ! Tu veux signer notre arrêt de mort ou quoi ?!?! Pour répondre à ta question, tous les villages Moldus aux alentours on été saccagés, il ne reste aucune aide à espérer de ce côté-là, rares sont les survivants, et en plus, quelle aide pourrait-il nous apporter ? »
Ni moi ni l'autre n'osons répondre.
Puis Tâches de Rouille prend la parole, d'une voix tremblante :
« On est vraiment seuls, c'est ce que vous voulez dire, n'est-ce pas ? »
Oui, nous sommes seuls.
Tâches de Rouille a dit tout haut ce que nous pensions tout bas.
Nous tous, même Tas d'Ordures, avons l'air d'enfants perdus en ce moment.
Nous sommes seuls dans une immense forêt, on ne sait même pas où on est, on a aucune idée des points cardinaux puisqu'on ne voit même pas le ciel, et on est plongé dans le noir.
Aucun de nous n'a osé lancer de 'Lumos' on serait repérables plus facilement, ce qu'on ne veut surtout pas.
C'est un combat perdu d'avance, nous le savons, mais il faut se battre pour la vie.
Mais au fond de moi, je sais qu'un partie de moi est morte ce soir-là avec le château, avec les élèves, avec les professeurs, avec les livres, avec les classes, avec Les Emeraudes, joli surnom pour mon défunt ami, en hommage à la belle couleur de ses beaux yeux verts qui même dans cette obscurité complète, brilleraient...
Cette dernière pensée m'achève.
Je n'en peux plus.
Je ne peux plus.
C'est simple, je suis à bout.
Je suis usée.
J'ai l'impression d'avoir pris dix ans en l'espace d'une nuit.
Je m'écroule lestement sur le sol recouvert de mousse, comme les morts sur la pelouse de Poudlard.
C'est bien ça, j'ai envie d'être avec eux.
Un petit moment à souffrir, puis l'Eternité pour se reposer...
Tâches de Rouille me suit de très peu.
Je pense qu'il a attendu que je tombe pour en faire de même, comme je suis la 'fille', il ne voulait sûrement pas passer pour une 'mauviette'...
Y'a pas de honte.
La preuve, Tas d'Ordures nous succède en l'espace de dix secondes.
Il nous murmure un « Vous avez raison, nous devons prendre des forces. », et nous entraîne dans un gros bosquet très compact pour premièrement : ne pas être vu, deuxièmement : garder la chaleur, et troisièmement : pour pouvoir lancer des sortilèges dessus.
On s'installe du mieux qu'on peut, on se pelotonne les uns contre les autres, moi au milieu, Tâches de Rouille à droite, Tas d'Ordures à gauche.
Ce dernier sort sa baguette, les doigts crispés sur le manche, désormais nos uniques armes contre les hostilités de toute espèce, aussi bien des bêtes sauvages que des Mangemorts...
Il lance, le plus silencieusement possible, un premier Sort de Conservation de la Chaleur, pour pas qu'on meurt de froid durant le laps de temps où nous allons reprendre des forces, et un autre Anti-Bruit, pour ne pas donner l'alerte à cause de malencontreux ronflements...
Passé cela, il sort une petite fiole de sa robe, désormais méconnaissable de déchirures et de boue, et nous explique, en chuchotant malgré le Sort Anti-Bruit, que c'est « une Potion pour les Sommeils sans rêve... Normalement, il n'y en a que pour lui, mais aujourd'hui, c'est 'exception', donc qu'il accepte de nous la céder, et que de toute façon, elle ne lui sera d'aucune utilité, puisque vu la 'mauvaise tournure' des évènements, il ne dormira pas de la nuit, ou sinon que d'un ?il, et d'un sommeil léger ou de toute manière, on ne cauchemarde pas ».
Ca peut paraître très égoïste, mais je suis véritablement soulagé qu'il ne dorme pas.
Ce n'est pas deux ou trois artefacts qui vont repousser les bêtes sauvages, car tout bon sorcier sait, qu'il n'existe aucun sort pour les empêcher de sentir notre odeur.
C'est comme un 6ème sens, et étant donné que les Sorciers ne l'ont pas, ils n'ont pas non plus trouvé le moyen de le contrer...
Je bois la Potion, passe la bouteille à Tâches de Rouille, pose la tête sur le torse du professeur, qui ne s'en offusque pas, et au contraire, m'enserre de ses bras musculeux dans une étreinte protectrice.
Tâches de Rouille se couche à son tour sur mon dos, je ne le repousse pas, au contraire, sa chaleur fait du bien à mes muscles douloureux, je ferme les yeux, et me laisse tomber dans le sommeil, heureusement grâce à la Potion, non peuplé de souvenirs pénibles.
Remercions le Ciel que je ne soit pas tomber sur le Prof de Arithmancie, ou celui d'Etude des Moldus, c'est fou ce que ça aurait me servir en des moments pareils...
Voilà à quoi ressemblait à cette Fameuse Nuit...
_
Voili, c'est fini pour l'instant, y'a un épilogue à venir, et que je mettrais que quand j'aurai reçu 5 reviews (et vi, j'ai fini l'histoire depuis perpette les oies), vous êtes prévenus !
...
Mais non, je rigole, je mettrai quand même la suiteuh, de toute façon, si il fallait que j'attende des reviews pour cette merde, les rares à avoir lu auraient jamais la suite... ^___^, comment ça, je descends mon travail ?! Faut dire ce qu'il en ait ! A moins que je ne sois qu'une incomprise... Mdr...
Donc, les réponses aux hypothétiques reviews, en effet, j'ai réussi à sauver la face, car le nombre de ces dernières dépasse le zéro ! Youpi ! :- p :
Angelbas : Merchi, merchi beaucoup d'avoir la patience suffisante pour supporter mes petites conneries informatiques, et surtout, pour reviewer à chaque fois ! Ca m'a fait plaisir que quelqu'un ait remarqué que cette fic avait déjà été mis en ligne une première fois, ça prouve que ça ne vous sort pas complètement de la tête !... @+
I am Steph : Effectivement, il y a une suite, et d'ailleurs, je la mets ! ^^ Merci pour ta review et bonne continuation ! Bye...
Plizeuh, plus de reviews pour ce chapitre, même si vous écrivez 2 mots, ça montre qu'on s'intéresse à mon travail... *regard suppliant*
