Je veuuux du kawaiiiii !! é___è * Shakes en mode overdose d'angst, c possible, oui * Y'en a marre ! C'est bientôt Noël, au nom de la Sainte Triplice Dragonnale !!! Même les Bishies ont le droit à un cadeau !!! Kawai Power !

(Faites pas attention, je suis fatiguée, tout redeviendra normal bientôt !)

Lizzie : #^___^# Merci ! J'espère que ça continuera à te calmer…

Meanne : Au moins je parle pas dans le vide ! ça me rappelle un certain dimanche soir d'un certain Cartoonist, assis en haut d'un certain escalier en train de raconter une certaine histoire…:p

Shinia : Tu sais que je viens de réaliser que dans R tu m'as laissé la partie Kawai ? Meeeerchiiiii ! ^____^ Y'en a tellement peu dans cette fic…Pas qu'on se plaint, hein…:p

Maitsuya : Un papillon ! ^_______^

Chibi-shini : ouais ! A bas l'angst ! (du moins pour le moment…)

Lyxeria : #^___^# j'espère que je te décevrai pas alors…d'une manière générale, je vais essayer de tenir le rythme d'une update toutes les deux semaines. Et peut-être plus tôt pendant les vacances comme cadeau de Noël !

Lilith : La valàààà ! ^O^

Ginger : * tends un mouchoir * woé, faut pas pleurer comme ça… é_è

Avertissements : le rythme de cette fic alterne entre le timeline du Jeune Homme et du Rêveur, et le timeline des G-Boys. Le prologue étant le début du timeline du Jeune Homme et du Rêveur, ce chapitre ci concerne nos Bishies chéris… Mais le prochain sera concentré sur la poursuite du Rêveur.

A part ça rien de neuf, yaoi, pairing habituels. Ah si, une chose : ce chapitre est angst-free !!! Pas d'angst ! èoé !!!

Premier Chapitre

C'était un endroit isolé, pas vraiment intéressant. Une clairière comme une autre dans une forêt comme une autre, et au milieu de la clairière, une maison forestière comme une autre. A part qu'elle n'était pas indiquée sur la carte, et que sa cave était anormalement équipée pour recevoir des armures mobiles.

La première ville était à vingt kilomètres.

Trowa Barton haussa un sourcil avant de traverser la clairière. Personnellement le lieu ne le dérangeait pas, mais l'isolation allait être dure s'ils devaient être tous les cinq enfermés ici pendant deux semaines. Duo ne rendrait certainement pas les choses faciles.

Il ne savait pas vraiment pourquoi ils devaient se réunir ici : le message de Quatre avait été assez évasif. Il n'était même pas sûr que les autres viendraient, surtout Heero et WuFei, mais l'idée de voir Quatre avait suffi à le convaincre.

Ça faisait un bout de temps qu'il n'avait pas croisé la route du petit blond.

Lorsqu'il entra, WuFei était déjà là, malgré tout. Il avait investi la cuisine et la machine à café, et apparemment s'était déjà installé dans une chambre, un peu à l'écart des autres.

On ne le changerait pas.

Ils se saluèrent en silence. Trowa alla à son tour poser son sac dans une chambre, et lorsqu'il revint, Heero était là.

Il avait un énorme hématome violacé sur le haut de la joue, et un bandage autour de la main droite. Trowa le fixa un instant mais Heero n'avait pas l'air disposé à donner des explications.

_ Il reste la chambre du milieu, dit le Français.

Heero acquiesça et rentra dans la pièce indiqué sans rien dire.

_ Pourquoi est-ce que Winner nous a réunis ? demanda WuFei en tendant une tasse de café à Trowa.

_ Merci. Je ne sais pas.

_ Je pensais que tu aurais plus de détails que nous. Yuy n'en sait pas plus non plus.

Trowa haussa les épaules, ils le sauraient bien assez tôt, et Quatre n'était pas du genre à les faire se déplacer pour rien.

La porte d'entrée s'ouvrit brutalement.

_ C'eeeeeeeeeeeeeeeessssssst nouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuus !!!! hurla une voix en entrant dans le refuge bruyamment.

_ Maxwell, soupira WuFei en replongeant le nez dans son café.

_ Raté ! Il fallait dire Maxwell et Winner ! rétorqua Duo en s'effondrant sur une chaise, l'air épuisé mais heureux. B'jour tout le monde !

Trowa fit un signe de tête, mais garda le regard fixé sur la porte.

Quatre entra quelques secondes plus tard, souriant et un peu fatigué.

_ Bonjour, WuFei. Bonjour Trowa.

Les deux autres garçons le saluèrent silencieusement, et Duo sourit en remarquant que les yeux de Trowa et Quatre s'étaient accrochés un instant.

_ Heero n'est pas arrivé ? demanda le petit blond en acceptant une tasse de thé que WuFei lui tendait.

_ Chambre du milieu, répondit Trowa.

Le regard de Duo s'illumina, et il se dirigea précipitamment vers la pièce indiquée. Heero était comme toujours assis en tailleur sur l'un des deux lits, tapant sur son ordinateur, mais tapant d'une seule main.

_ Eh ben, t'es dans un bel état, remarqua Duo. Howard se plaint que t'as encore foutu Wing en l'air. Comment t'as réussi ce coup de maître ?

Heero haussa les épaules, et Duo alla poser son sac sur le lit d'à côté avant de se rapprocher du Japonais.

Heero leva les yeux vers lui mais ne fit aucun geste. Duo s'assit à côté, frôlant d'un doigt l'hématome qui ornait le visage de l'autre pilote, puis traçant les cernes presque invisibles sous ses yeux.

Duo passa ses bras autour du cou d'Heero et colla son front contre le sien. Les yeux dans les yeux, ils gardèrent le silence, l'unique bruit étant celui de leur respiration, chacun sentant le souffle de l'autre contre sa joue.

_ Oh Duo, comme tu m'as manqué, marmonna le pilote de Deathscythe, j'ai passé mon temps à t'envoyer des messages pour te dire que je vais bien, Duo, non je ne toucherais plus au petit bouton rouge, Duo, oui j'essaierai de faire attention à moi, Duo…

Un rayon de soleil sembla passer dans les yeux d'Heero, et son visage de pierre se détendit. Doucement, un coin de sa bouche se souleva, avec maladresse plus qu'hésitation.

_ Baka.

Duo répondit au sourire malhabile d'Heero par un des siens, radieux et rieur, puis embrassa le coin relevé des lèvres de l'autre garçon avant de caresser d'une once de tendresse le reste de la bouche avec les siennes.

La tension quitta tout le corps d'Heero d'un seul coup, et Duo comprit que l'une des missions avait dû se passer très mal. Il embrassa le pilote brun avec douceur, espérant vaguement qu'Heero parle, se confie, mais c'était rêver tout haut.

C'était déjà bien qu'il se laisse réconforter.

Heero répondit au baiser sans résistance et ils allaient approfondir l'exploration quand la voix de WuFei les fit tous les deux sursauter et s'écarter l'un de l'autre d'un air presque coupable.
_ Yuy ! Maxwell !

_ On arrive ! cria Duo.

Il se tourna vers Heero qui éteignait son ordinateur. "Quat a une mission pour nous, dit-il. Il a pas voulu m'en parler, mais ça devrait pas être trop dur."

Heero, de nouveau impassible, acquiesça d'un signe de tête et les deux pilotes sortirent de leurs chambre pour rejoindre les autres.

_ Bonjour, Heero ! lança Quatre avec un sourire.

Puis, voyant sa main bandé et son hématome, il fronça les sourcils.

_ Tu t'es soigné ? demanda-t-il d'un air soupçonneux.

_ J'ai vu Sally.

Quatre sourit de nouveau. Ces derniers temps, Heero était beaucoup plus raisonnable. Il se rappelait encore des batailles qu'il avait avec le Japonais pour qu'il prenne le temps de se soigner, mais depuis peu, il n'avait plus besoin d'insister.

Il soupçonnait Duo d'y être pour quelque chose.

Il y avait vraiment une connexion spéciale entre les deux pilotes.

_ Bon alors, fit Duo en s'asseyant près de l'Arabe à la table. Raconte pourquoi tu nous as fait venir, ça fait un bout de temps que tu nous avais pas appelés…

Quatre acquiesça, tous les regards fixés sur lui.

_ Vous savez tous qui est Foxer, dit-il.

_ L'un des chefs de la Résistance sur Terre, acquiesça WuFei en haussant un sourcil.

_ Oui. Il nous a aidés autrefois, continua Quatre. C'est grâce à lui que nous avons eu autant d'informations ces derniers temps. Et…

_ Il a été capturé, fit Heero d'une voix neutre.

_ Tu le savais ?

Il hocha la tête. "Je l'ai appris par Sally."

_ Alors je suppose que tu sais ce que je vais demander.

Heero ne répondit pas et Quatre reprit.

_ Les résistants ont demandé notre aide.

_ En quoi est-ce notre problème ? demanda WuFei. On a déjà assez à faire.

_ Ils nous ont soutenus, protesta Quatre. On peut leur rendre un peu de ce qu'ils nous ont offert. Pour une fois.

Trowa et Duo regardaient les feuilles d'informations que Quatre avait emmenées avec lui.

_ Transféré dans un hôpital d'OZ ? fit le pilote américain.

_ Il est très malade, expliqua le petit blond. Ça ne devrait pas être difficile d'y pénétrer, d'autant plus qu'ils ne s'attendront certainement pas à ce que nous nous occupions de cette affaire.

Duo prit un air hésitant et Quatre jeta un regard à Trowa qui n'avait fait aucun commentaire.

_ Ninmu ryukai.

Les quatre pilotes se tournèrent vers Heero d'un air stupéfait.

_ Yuy ?

_ Tu es d'accord, Heero ? demanda Quatre sans y croire.

Le Japonais se leva en haussant les épaules.

_ Si tu estimes que nous devons le faire, il n'y a pas à discuter.

Et sans un mot de plus, il entra dans la cuisine. Le bruit de la bouilloire indiqua qu'il faisait réchauffer l'eau.

Dans la salle à manger, les autres garçons gardaient le silence, chacun réfléchissant aux paroles du Japonais.

Quatre n'osait pas croiser le regard des autres.

Tous tenaient le pilote de Wing Zero en grande estime, et son opinion était importante.

Et Heero venait juste d'annoncer qu'il considérait le jeune Arabe comme leur leader et qu'il lui faisait entièrement confiance.

_ Très bien, déclara WuFei en se levant à son tour.

Trowa acquiesça en silence, et Duo s'étira.

_ Bon, bah c'est réglé !

_ Pour quand devons-nous être prêts ? demanda Trowa.

_ Je ne sais pas, répondit Quatre. Je vais prévenir Sally que nous les aiderons, et on nous enverra des instructions.

Le Français hocha la tête et Duo se tourna vers lui.

_ Ça fait des siècles que j'ai rien mangé de correct, fit-il. Tro, tu cuisines ?

_ Il n'y a rien dans les placards.

_ Je vais aller faire les courses dit Quatre. Tu viens avec moi ?

Trowa acquiesça, et WuFei se leva à son tour.

_ Je viens avec vous. J'ai besoin de pièces de rechanges pour ma moto.

Duo sourit un peu.

_ Ça marche, Heero et moi on vous garde la maison ! Soyez sage, les petits, ne parlez pas aux inconnus, et faites attention en traversant les rues !

WuFei marmonna quelque chose avant de sortir après avoir pris le temps de se couvrir. Il faisait froid, dehors, l'hiver commençait à se faire sentir.

Lorsque Trowa et Quatre furent sortis à leur tour, Duo rejoignit Heero dans la cuisine et s'assit sur la table.

_ Alors ?

Le Japonais le regarda d'un air inexpressif.

_ Pourquoi cette soudaine confiance en Quat ? Je me rappelle pas t'avoir jamais entendu soutenir une cohésion de groupe.

Heero haussa les épaules et posa sa tasse.

_ Quatre a prouvé sa valeur.

Duo secoua la tête d'un air amusé et posa une main sur la joue d'Heero qui détourna un peu le regard, puis l'Américain frôla de nouveau l'hématome en fronçant les sourcils.

_ Qu'est-ce qu'il s'est passé ? demanda-t-il.

Ce n'était pas la peine d'essayer d'être subtil avec Heero. Le pilote japonais avait tendance à moins parler si on cherchait à lui soutirer les informations de manière détournée.

Heero haussa les épaules et s'écarta un peu, reprenant sa tasse pour finir le thé qui avait refroidi. Un voile lointain lui couvrait le regard.

Duo avait découvert peu de temps auparavant que Heero n'était pas fait d'indifférence, mais qu'il était professionnel dans l'art de ne pas être spirituellement là quand on lui parlait ou quand les choses ne se passaient pas comme il le voulait.

Il mettait son corps en pilote automatique, et faisait s'envoler ses sentiments, ses pensées.

Le Perfect Soldier était un rêveur éveillé.

Facile.

Duo l'attira contre lui et l'embrassa pour le ramener.

Il détestait qu'Heero s'en aille comme ça. Sans prévenir, sans se soucier de lui, quand son regard disparaissait derrière ce voile de fausse indifférence pour voler dans des endroits où il n'était pas. Où il n'avait pas accès.

Où peut-être Heero resterait, se cacherait, et Duo se retrouverait avec une enveloppe vide au regard froid qui ne fonctionnerait plus que par réflexe.

Ne pars plus ne fuis plus laisse-moi te rattraper te garder t'apprivoiser

Heero mit du temps à répondre au baiser de Duo, mais ensuite il n'était plus qu'à lui, et il ne restait que les lèvres d'Heero sur les siennes, son corps contre le sien, et cette tendresse surnaturelle entre eux.

Quelle étrange relation.

Dans un monde de guerre et de mort dont ils étaient les principaux combattants, où la violence était leur quotidien au point que parfois ils avaient du mal à s'émouvoir de rien, deux soldats parmi les plus implacables cultivaient une fleur de tendresse, fragile et forte à la fois, nourrie de baisers volés et de caresses innocentes, un secret d'enfant protégé du regard des autres.

Quatre mains enlacées et deux yeux fermés.

***

Noël.

Quatre regarda autour de lui d'un air curieux, les lumières dans les rues, les sourires des gens emmitouflés dans leur manteau, les vitrines colorées.

Il avait presque oublié que décembre commençait et que pour beaucoup de gens, c'était bientôt Noël.

Une période de fête.

Est-ce que certains attendraient leur père, leur frère, leur fiancé, leur mère, leur sœur, leur aimée, qui se battait quelque part dans les Colonies ?

Est-ce que certains le fêteraient seul, ou ne le fêteraient pas du tout ?

Derrière la buée blanche de sa respiration, le regard de Quatre se fit sombre, triste.

Est-ce que la guerre serait finie avant Noël ?

Est-ce que les morts seraient finies avant les fêtes ?

Laissant Trowa le dépasser, Quatre s'arrêta devant une vitrine et regarda le sapin lumineux d'or et de rouge.

Il frissonna, puis fit soudain demi-tour et traversa la rue rapidement sous le regard surpris de Trowa qui le suivit.

Quatre passa l'entrée d'un vendeur de sapin. Il regarda autour de lui les arbres plus ou moins grands, plus ou moins verts ou touffus et s'approcha d'un sapin d'une taille moyenne.

_ Quatre ?

Il se tourna vers Trowa qui le regardait d'un air interrogateur, et une pointe de désespoir et de panique irraisonnée au fond de la voix, lui demanda :

_ Qu'est-ce que tu penses de celui-là ?

Trowa ne dit rien un moment, fixant le petit blond, puis son regard s'adoucit d'un coup, et il leva les yeux vers l'arbre.

_ Celui d'à côté plutôt. Il a des racines, il tiendra plus longtemps.

_ Mais il a moins de branches, protesta Quatre, le regard soudain brillant.

_ Voyons les autres.

Un quart d'heure plus tard, ils ressortaient avec un sapin à racines touffu, de deux têtes de plus que Trowa, et un sac plein de terreau.

Ils l'installèrent dans le 4x4 avant que l'Arabe n'entraîne Trowa dans une boutique pleine de guirlandes et de boules de couleurs.

Quatre regardait les différentes teintes en se demandant s'ils faisaient un sapin multicolore ou bicolore et rangé pendant que Trowa choisissait les guirlandes électriques, lorsqu'il sentit une présence derrière lui.

Il se retourna vers WuFei qui le regardait avec un sourcil levé.

_ Je croyais que tu étais musulman, fit le Chinois.

_ Ce n'est pas une question de religion, répondit Quatre. C'est une question de fête.

Le Chinois garda le silence un instant, puis piocha dans un panier une boule dorée, une verte, une bleue, une violette, hésita devant une blanche avant de prendre une argent.

Quatre ne dit rien, mais sa gorge se serra lorsque WuFei les posa dans le panier.

Or, vert, bleu, violet, argent.

Quatre, Trowa, Heero, Duo, WuFei.

_ Il en faut d'autres, déclara le Chinois en fronçant les sourcils. Vu la taille du sapin que vous avez choisi…Je vais voir les guirlandes. Prends-en d'autres.

Quatre sourit. Le sapin serait multicolore.

Ils eurent du mal à tout mettre dans la voiture, le sapin, la nourriture, les décorations. Après délibération, WuFei décida qu'il conduirait, et Quatre s'assit devant sur les genoux de Trowa en riant, sous les regards amusés des passants.

Il fallut s'arrêter à mi-chemin pour tout remettre en place lorsque le sapin bascula et assomma à moitié Trowa, et WuFei n'avait jamais conduit aussi lentement de sa vie pour cause de manque de visibilité.

Le pire fut sur le chemin forestier qui menait au refuge, la piste était mal entretenue et les branches du sapin rebondissaient, manquant gifler Quatre une fois sur deux si Trowa ne veillait pas à les retenir.

Le petit blond fut pris d'une crise de fou rire lorsque WuFei sursauta en sentant quelque chose lui glisser dans le cou en le chatouillant, l'une des branches s'étant courbée, et qu'il se cogna la tête sur le pare-brise.

Inutile de préciser que le sapin reçut un regard des plus meurtriers tandis que Trowa essayait de garder son sérieux.

Le visage radieux de Duo et l'air curieux vaguement intrigué d'Heero firent oublier toutes les difficultés, même s'il fallut passer le sapin par l'une des fenêtres du salon parce que la porte n'était ni assez large, ni assez haute.

Le choix de l'emplacement fut une véritable bataille entre WuFei et Duo avant que, excédé, Heero tire le sapin près d'une des fenêtres et jette un regard d'avertissement : personne n'avait intérêt à contester l'endroit.

Trowa installa les guirlandes lumineuses d'abord pendant que les autres déballaient les guirlandes et les boules colorées, Heero et WuFei essayant de ne pas prendre l'air trop intéressé alors que Duo poussait des exclamations de ravissement toutes les cinq secondes, et manqua étouffer Quatre en le serrant contre lui pour le remercier.

WuFei manqua faire une crise d'apoplexie lorsque Duo suggéra de mettre des guirlandes sur les Gundams et Heero s'emmêla dans une de celles qui traînaient en voulant la placer plus haut de sa main valide, provoquant le fou rire de Duo et Quatre, tandis que Trowa cachait son large sourire derrière une main et que WuFei manquait s'étouffer en cherchant à rester sérieux.

Quatre aurait donné n'importe quoi pour avoir un appareil photo.

Trowa avait préparé du chocolat chaud et s'était assis en tailleur sur le tapis à côté de la table basse, où Quatre le rejoignit. WuFei, sur un fauteuil, regardait son chocolat comme s'il allait par miracle se changer en café. Heero buvait sans rien dire assis sur le canapé, et juste à côté, Duo, par terre aussi, s'appuyait contre le divan, et s'il était un peu trop près du pilote aux yeux bleus, presque à le toucher, personne n'en fit la remarque.

Ce soir-là, ils ne parlèrent pas des missions, pas de la guerre.

Il n'y avait plus de pilotes, plus de guerriers.

Juste cinq adolescents un soir d'hiver.

Demain il serait bien temps de se préparer pour la mission à venir.

TBC…