Le chapitre 4 promis ! ^________^
Merci à Sophie (t'inquiète pas, cette histoire de Temps sera expliqué…Je sais pas encore exactement dans quel chap, mais ce sera expliqué…^^) ; Miluna (pas le bazookaaaa ! T__T Le voilà, le chapitre !! Ces lecteurs sont d'une violence…Heero : Et c'est toi qui dis ça ? -_-") ; Lilith ( Heero sait quelque chose…Qui n'est pas exactement la date de sa mort…C'est quasiment ça. Tu verras…^^ Et pas de panique : La Mort et le Papillon se finira BIEN. Juré.^^) ; Moony (####^_____^####) ; Chibishini-sama (mais oui, y'aura des éclaircissements…pas de panique ! ^^)
Bonne lecture !
Quatrième Chapitre
Ça faisait longtemps, n'est-ce pas ? Vous êtes toujours là ?
Oh, très bien.
Soyez attentifs, c'est maintenant que le vent commence à tourner. Maintenant que ce que vous apprenez se prépare à devenir ce que vous savez.
Pas tout de suite bien sûr, mais bientôt, très bientôt, tout se met en place.
Car le Jeune Homme avait de nouveau perdu la notion du Temps. Quelle importance a le Temps lorsque l'on est occupé ?
Occupé, passionné, obsédé.
Saviez-vous que le Rêveur était la seule chose qui intéressait le Jeune Homme ? Les temps autour de lui continuaient de tourner et les Humains de se détruire.
Tout ça ne portait plus d'intérêt pour le Jeune Homme.
Les mélodies qu'il composait sur sa flûte n'étaient que pour le Rêveur, chaque note un message personnel d'amour et de haine, selon son humeur.
Il en oubliait les autres papillons. Il en oubliait quel était son rôle et celui de sa musique. Les âmes erraient en attendant d'être appelées, car les sons de la flûte n'étaient pas pour elles. Et elles n'osaient venir près du Jeune Homme, de peur de lui donner un faux espoir, le bruissement des ailes d'un papillon, mais ce n'était pas celui qu'il attendait…
Le Jeune Homme qui avait aimé les Humains ne s'occupait plus d'eux. Il ne s'étonnait plus de leur passion, de leur haine, de leur amour, il évoluait dans un monde où rien d'autre n'existait que le Rêveur et ses ailes bleu brillant.
Et le Temps passait.
Les Hommes, fatigués de se battre sur un terrain qu'ils croyaient connaître trop, avide de nouvelles conquêtes, levait les yeux vers le ciel, et regardait la Lune avec envie, ce bijou accroché dans l'espace depuis la nuit des temps, qui se moquait d'eux. Mais ça, bien sûr, ils ne se le disaient pas. Oh non, ils ne voulaient pas aller dans l'espace pour montrer leur force, leur pouvoir, ils voulaient aller dans l'espace pour le besoin de la science.
Et le Temps passait.
Le Jeune Homme à la poursuite du Rêveur ne regardait pas la Lune. Il se fichait bien de la Lune, comme il se fichait du Temps et des Hommes.
Comme il avait changé, notre Jeune Homme… !
Et tout à cause d'un rêveur…
Mais le Rêveur l'oubliait ! Le Rêveur ne venait plus le narguer aussi souvent, le Rêveur ne faisait plus autant attention à lui qu'avant. Le Rêveur restait parfois pendant des nuits et des nuits sans venir se poser sur sa flûte, et faire semblant d'être emporté par la musique avant de s'envoler comme pour se moquer de lui.
Et le Jeune Homme inquiet, jaloux de ce qui retenait son Rêveur l'appelait des nuits entières sans se lasser.
Oh Rêveur, joli Rêveur ! Mon Rêveur…
Mais le Rêveur ne l'écoutait plus jouer, le Rêveur voletait avec indécision.
Le Rêveur regardait la Lune et flottait vers elle, car comme tout les rêveurs il l'aimait.
Elle était belle.
" Moi aussi, pensait-il, moi aussi je veux voir les étoiles de près, moi aussi je veux voir l'espace, et visiter la Lune. Moi aussi… "
Mais le Rêveur, hésitant, résistait à l'appel de la Lune. Parce que quelque part, sur Terre, une musique désespérée lui frôlait les ailes, l'enlaçait et l'emprisonnait.
Il ne pouvait pas partir.
Il ne pouvait pas laisser le Jeune Homme seul.
Alors le Rêveur flottait, tiraillé entre l'éclat de la Lune et le son de la flûte.
Et il volait de plus en plus haut.
Le Temps de nouveau passa. Et les Hommes envahirent l'espace, créant dans le ciel des étoiles artificielles…
Ah, vous voyez, vous commencez déjà à vous retrouver !
Mais le Jeune Homme se perdait.
Sa jalousie se changea en colère, il ne voyait pas le dilemme du Rêveur. Il voyait juste que le Rêveur se tournait plus vers la Lune que vers lui.
La rage qu'il mettait dans ses musiques ne faisait qu'éloigner plus le Rêveur qui n'osait plus s'approcher trop, et la colère du Jeune Homme augmentait encore.
Un jour, sa fureur était telle que la mélodie qu'il joua était faite pour repousser le Rêveur, et celui-ci, déçu, blessé, s'envola vers la Lune et disparut dans l'espace.
Lorsqu'il comprit son erreur, le Jeune Homme se laissa tomber sur le sol et se mit à pleurer.
_ Ainsi tu as perdu une âme, fit une voix derrière lui.
Le Jeune Homme tourna la tête vers l'Etre aux Ailes de Lumière. Ils étaient toujours aussi beaux, ceux d'en haut. Lui n'avait jamais brillé comme ça. Peut-être que c'était pour ça qu'Ils le rejetaient. Parce que lui ne brillait pas assez.
_ Laissez-moi, murmura-t-il.
Il ne voulait pas qu'Ils en rajoutent. Qu'Ils lui fassent sentir un peu plus son erreur, son incompétence. Mais L'Autre ne partit pas.
_ Nous t'avons laissé tout ce temps, et tu n'as pas su utiliser ton pouvoir. Tu as laissé ton devoir pour courir à la poursuite d'une seule âme, et des milliards d'autres errent sur la Terre, prêtes à répondre à ton appel. Une seule âme en vaut-elle plusieurs ?
Le Jeune Homme, tout à son chagrin, ne voulait pas répondre. Comment l'Être aurait-il pu comprendre ?
_ Et qu'aurais-tu fais, une fois le Rêveur attrapé ? Que te serait-il resté ? Y as-tu pensé ?
Le Jeune Homme secoua la tête négativement.
_ Tu as toujours été étrange, fit l'Être avec tristesse. Tu n'as jamais voulu te mêler aux Autres, tu ne semblais pas vouloir être comme Nous. Nous avons cru qu'en te laissant libre tu trouverais ta voie, mais tu n'as fait que te perdre un peu plus. Tu es devenu bien humain, à poursuivre ton Rêve sans penser à ce que tu feras une fois que tu l'aurais rattrapé. Tu es devenu bien humain, mais tu continues à penser comme l'un de Nous. Peut-être t'y prends-tu mal pour rejoindre cette âme perdue. Il pense comme un Humain.
_ Vous ne savez rien des Humains ! Vous ne les comprenez pas ! ragea le Jeune Homme.
_ Mais Nous ne l'avons jamais prétendu.
Le Jeune Homme se leva.
_ Très bien. Alors je me ferais Humain. Je naîtrai, vivrai, sentirai comme un Humain.
_ Il reste peu de Temps, Enfant.
_ Je rattraperai le Rêveur dans le Temps qu'il reste !
_ N'oublie pas le Temps, Enfant, dit gravement l'Être. Il était ton allié, tu en as fait ton ennemi. Il est du côté du Rêveur, maintenant, et Il te l'enlèvera. La date n'est plus très loin…
Mais le Jeune Homme ne l'écoutait déjà plus. Résolument il avait porté la flûte à sa bouche, et commença à jouer une mélodie qu'il n'avait pas joué depuis longtemps. La musique d'Appel. Et toutes les âmes qu'il avait négligées jusque là vinrent à lui sans hésitation. " Pardonnez-moi ", chantait sa musique. " Pardonnez-moi ! " Et les âmes lui pardonnèrent, car elles étaient humaines, et le chagrin du Jeune Homme était humain, et tous un jour dans leur vie ils avaient tout abandonné pour quelqu'un.
" Je veux vous comprendre ", murmura le Jeune Homme. " Je veux savoir ce qu'est vivre. "
Et l'Etre de Lumière avec gravité regarda le Jeune Homme partir vers les étoiles, décidé à devenir Humain, et atteindre le Rêveur en le comprenant.
" Le Temps est contre toi, Enfant. Tu t'es décidé trop tard. Ton orgueil voulait que le Rêveur vienne à toi, alors que c'était toi qui devais venir à lui. Mais je crains qu'il ne soit trop tard. Car la date approche…et tu l'as déjà oublié. "
Dans les étoiles, le Rêveur lui savait qu'elle était la date, et lorsque la Vie le rappela à lui, il ne lutta pas car il n'avait pas le choix, et le savait.
" Quinze ans , pensa le Rêveur avant de renaître. Il ne reste plus que quinze ans… "
Et un peu plus loin, le Jeune Homme s'incarnait pour la première fois. Mais l'Être aux Ailes de Lumière avait raison.
Le Temps jouait contre lui, et la date, il l'avait déjà oublié.
Oh, Jeune Homme, seul l'avenir saura s'il vaut mieux que tu t'en sois souvenu…
Nous sommes en After Colony 180.
Nous commençons à rejoindre l'histoire que vous connaissez.
TBC…
Shakes : Y m'énerve, mais y m'énerveeee !
Le Jeune Homme : -_-
Shakes : Vivement que tu sois Duo, hein…Pas k'il soit moins aveugle, mais au moins il passe pas son temps à déprimer…Enfin, pas pour le moment. *sourire méchant *
Duo : Je le sens pas ce coup-là…-_-
Shakes : Nyark. Je voulais dire à tous ceux qu'attendent des réponses à mes mails, désespérez pas, je m'y met ce soir, et je vais y répondre à tous…J'espère. ^^ Mé faut d'abord que j'écrive ma partie pour Réincarnations…Que je finisse le cinquième chap de la Mort et le Papillon…Que je termine mon one-shot Fruits Basket…Que je…
Zinnok : *assomme Shakes * Faudrait pas non plus qu'elle en dise trop…
