Bonne lecture ! ^.^
Chapitre dédicacé à Lelia-chan, qui m'a fait un fond d'écran « la Mort et le Papillon », et surtout m'a fait réaliser que Quat-chan, encore une fois, faisait des siennes. ^^ Daniel Power, copine ! ^o^
Septième Chapitre
WuFei se frotta les yeux et but une gorgée de café, appuyé contre le comptoir de la cuisine. Le liquide un peu amer lui donna l'impression de reprendre des forces, même si ce n'était qu'une illusion.
Il ferma les yeux et ses épaules s'affaissèrent lorsque les évènements de la veille lui revinrent en mémoire.
Il serra les dents, déstabilisé par la vague de chagrin qui le noya. Si on lui avait dit, au début, qu'il prendrait tellement à cœur la mort d'un autre pilote, il ne l'aurait pas cru. Mais c'était plus qu'un pilote de Gundam qui était mort hier, c'était un ami.
Un ami.
Et Heero Yuy. Heero Yuy qui avait toujours donné l'impression de défier la mort, d'être plus fort qu'elle. Heero Yuy, le symbole de la force.
Heero Yuy l'immortel.
Comment croire qu'ils pouvaient réussir à quoique ce soit si lui était tombé ?
Il n'y avait pas si longtemps, il était avec eux, auprès de ce sapin de noël.
WuFei secoua la tête. Ce n'était pas le moment de se noyer dans du sentimentalisme. La veille, ils avaient été trop choqués pour faire quoique ce soit, Quatre avait mis Duo au lit, Trowa était resté auprès d'eux, et lui-même avait dû forcer Sally à dormir.
Il fallait s'occuper du corps d'Heero, au moins le couvrir.
Il ne valait mieux pas que Duo le voit de nouveau. WuFei se dirigea vers la salle sans enthousiasme, repensant à la réaction extrême du pilote de Deathscythe. D'une certaine manière, il avait été leur catharsis, leur permettant de garder un semblant de sang-froid face à la mort d'Heero, mais ça avait été impressionnant.
La dernière interaction de Duo et Heero avait été prenante, quoique incompréhensible, et laissait à WuFei un sentiment de malaise, l'impression que quelque chose lui échappait.
Avalant sa salive, furieux d'être si peu courageux, il se secoua et ouvrit la porte de la chambre où le corps d'Heero reposait.
La stupeur l'empêcha d'émettre un son, mais ses yeux s'agrandirent, et il se figea.
Sur le lit où était Heero la veille, un énorme cocon blanc.
***
Duo ouvrit les yeux lentement et laissa son regard errer dans la pièce avant de se redresser en silence. Il n'eut pas besoin de se souvenir qu'Heero était mort.
C'était inscrit en lui comme le fait de respirer, c'était une connaissance naturelle. Il le savait comme il aurait su qu'il était sourd, ou aveugle.
Comme il aurait su qu'il avait perdu un sens ou un membre.
C'était là, en lui, et ça le serait éternellement.
Duo posa ses yeux sans lumière sur Quatre et Trowa qui dormaient près de lui, et ressentit une certaine reconnaissance. Ils étaient là. Ils cherchaient à le consoler malgré leur propre chagrin, et l'intention était belle.
Mais absolument inutile.
Il n'y avait pas d'échappatoire possible.
Duo était mort en même temps que Heero. Car Duo avait vécu pour Heero, et Heero avait été l'unique sens de sa vie.
Duo n'avait plus de raison d'être. Alors Duo allait disparaître.
Mais avant ça, il avait encore une chose à faire.
Heero méritait de partir avec une mélodie spéciale, une mélodie créée par Duo. Pas une musique ordinaire.
Il se leva sans faire de bruit et sortit de la pièce doucement, l'esprit déjà occupé à cette mélodie qui achèverait d'envoyer Heero loin de lui.
En arrivant devant la chambre, il ferma les yeux un court instant, se donner du courage. Tout serait terminé après ça.
Finalement il aura été au bout de son humanité. Il allait même mourir comme un humain. Mourir en tant qu'humain.
Il entra d'un coup, déterminé à en finir.
WuFei était déjà dans la pièce, immobile. Il se retourna en sursautant avec un air bizarre dans les yeux lorsque Duo ouvrit la porte.
Duo prit un instant pour le remarquer, avant de se tourner vers le lit où Heero reposait.
Et se figea.
Un cocon blanc, si blanc, énorme. Un cocon…
Réalisant soudain ce que ça signifiait, Duo, les yeux immenses et emplis d'une émotion douce-amère, s'avança, presque titubant, la main en avant.
Il fallait qu'il le touche…Qu'il le touche…S'assurer que c'était vrai…
_ Maxwell ! appela WuFei. Duo, attends !
Il chercha à le retenir par le bras, mais Duo se dégagea d'un coup sec et, du bout des doigts, effleura la réalité de la soie blanche, avant de la toucher complètement.
Il émit soudain un petit rire, un peu hystérique et s'effondra à genoux, la main toujours sur le cocon, incapable de se décider à le lâcher.
« Heero, murmura-t-il, un sourire un peu fou sur les lèvres, collant son visage contre la soie. Heero, pourquoi tu ne me l'as pas dit ? »
WuFei s'approcha, un peu dépassé par les évènements, et Duo se tourna vers lui, la lumière dans ses yeux plus brillante qu'elle ne l'avait jamais été.
_ Ça va aller, Fei, dit-il en se relevant doucement. Tout va bien, maintenant. J'avais oublié… Complètement oublié… J'avais pas calculé… Six cents ans et un jour !
Il se mit à rire, un rire joyeux, rassuré, soulagé.
_ Tout va bien, maintenant, répéta-t-il avec délice. Oh bordel, quel con je peux être ! Si je m'en étais rendu compte plus tôt…Mais pourquoi il me l'a pas dit aussi ? Il a bien dû se rendre compte que j'étais complètement à l'ouest, nan ?
WuFei le regarda avec incompréhension, et Duo fronça soudain les sourcils.
_ L'imbécile, fit-il d'un coup. Il a dû croire que je voulais l'en empêcher ! Pendant tout ce temps il s'imaginait que…
Duo secoua la tête et leva les mains au ciel pour témoigner son agacement.
_ Rhaaa, il mériterait que je l'étrangle !
Puis il se mit de nouveau à rire.
_ C'est pas comme si ça le tuerait, maintenant ! Rhaa, tout ce stress pour rien…
Il s'étira, se tourna le sourire aux lèvres vers WuFei qui s'était immobilisé. Les yeux du Chinois étaient posés sur le cocon, un soudain effroi dans le regard, mêlé d'incrédulité.
_ Tu te remets, Wuffie ? demanda Duo d'un ton amusé.
Le Chinois leva les yeux vers lui. Il avait une évidente difficulté à respirer.
_ Yuy…Heero…est un…Leippya ?
_ Etait, corrigea joyeusement Duo en lançant un sourire affectueux au cocon. Etait, Wuffie ! Maintenant…maintenant Hee-chan est un esprit libre ! Enfin presque…quelque jour au frais, et il sera comme neuf !
L'effroi dans les yeux de WuFei remplacèrent complètement l'incrédulité.
_ Si Yuy était un Leippya…ça signifie que tu es…
Le sourire de Duo se fit plus fin, et une flûte apparut entre ses doigts.
_ Ne t'inquiète pas, Fei, dit-il. Lorsque tu te réveilleras, tu auras oublié tout ça. En fait, vous aurez tous oublié ce qui s'est passé hier. Vous aurez juste l'impression d'avoir fait un rêve étrange. Ça passera vite…
WuFei eut un mouvement de recul, mais Duo porta la flûte à sa bouche, et une mélodie douce en sortit, une mélodie si douce qu'elle vous prenait au cœur, vous faisais fermer les yeux, et vous donnait envie de dormir…dormir d'un sommeil qui serait peuplé de rêves…de beaux rêves, elle était si douce…WuFei tomba, rattrapé par Duo qui s'interrompit un instant pour l'emmener dans le salon, le poser sur le canapé. Le Chinois luttait pour rester éveillé, mais dès que la mélodie reprit, ses paupières se fermèrent, son souffle s'apaisa, et un papillon aux ailes doucement argentée émergea de sa poitrine et s'y coucha.
Duo sourit, et fit le tour du refuge pour jouer la mélodie aux autres avant de retourner dans la chambre du cocon.
Il s'assit à côté, appuyant sa tête contre la masse blanche, et recommença à jouer. Pour le plaisir. Pour faire savoir à Heero qu'il était là, qu'il l'attendait.
La journée s'écoula lentement, mais Duo était patient. Il s'était éloigné un peu du cocon pour se mettre en face, et ne le quittait pas des yeux.
La nuit succéda au jour, et Duo ne dormit pas. C'est à peine s'il prit le temps de se nourrir, avant de revenir à sa place.
Enfin, les premiers rayons du Soleil apparurent dans la pièce, et avec le jour, une main émergea lentement du cocon, poussant les fils de soie.
Duo se leva, les yeux brillants et le cœur battant. Une seconde main rejoignit la première, les deux se libérant avec détermination de la prison blanche.
Un éclair bleu attira l'attention de Duo, et un bout d'aile apparut à son tour, dégagé avec précaution.
Enfin, le corps nu de Heero émergea, son visage fatigué, pas encore très réveillé, et il se sortit avec une nouvelle maladresse du reste du cocon, tentant sans succès de dresser ses grandes ailes bleues encore humides, et perdant l'équilibre.
Duo fut là en un instant, les bras tendus pour le stabiliser et l'aider à descendre du lit, surtout à rester debout. Ses ailes étaient toutes froissées, il fallait attendre qu'elles sèchent un peu avant que Heero puisse les déployer à sa guise.
Le garçon-papillon se frotta les yeux, puis regarda Duo. Duo, la gorge serrée, un bras autour d'Heero pour s'assurer qu'il ne perde pas l'équilibre, passa sa main doucement sur le visage du brun, repoussant une mèche humide sur son front, avant de se pencher pour l'embrasser avec une once du désespoir qui aurait pu être.
Heero répondit au baiser sans hésitation, une main accrochée au bras de Duo.
Puis Duo rompit le baiser et serra Heero contre lui, la voix étouffée dans ses cheveux.
_ Bordel, Heero ! Tu m'as flanqué la frousse de ma vie !
_ Tu ne savais pas, constata Heero d'une voix un peu rauque, comme s'il n'avait pas parlé depuis longtemps.
Enfin, techniquement, c'était la première fois qu'il utilisait ses cordes vocales.
_ Et non. Tu me connais, je suis complètement nul avec les estimations temporelles. Et j'avais totalement oublié cette histoire de six cents ans et un jour !
Il y eut un silence, puis Heero dit, d'un ton un peu embarrassé.
_ J'ai cru que tu voulais m'empêcher de…
Duo s'écarta pour le regarder d'un air exaspéré.
_ Non mais pour qui tu me prends, honnêtement ? s'indigna-t-il.
Heero haussa les épaules et détourna les yeux, et Duo laissa courir pour le moment. Il fit un pas en arrière pour admirer le nouveau corps d'Heero. Le brun vacilla un instant, mais réussit à rester debout. Duo sourit. Le corps était complètement neuf. Pas une trace de blessure, ni de cicatrice.
Sally allait en faire une crise d'hystérie.
Heero réussit à bouger l'une de ses ailes pour la placer devant lui, lançant un regard meurtrier à Duo. Il n'était pas particulièrement pudique, mais le garçon châtain avait une manière de le regarder qui lui donnait envie de se cacher.
Duo se contenta de sourire d'un air appréciateur.
_ C'est ton corps d'origine ? demanda-t-il, curieux.
Il n'avait jamais vu le premier corps d'Heero six cents ans plus tôt.
Heero secoua la tête.
_ Pas le corps, répondit-il. Mais c'est mon apparence d'origine. Je me suis incarné comme ça.
Duo passa un doigt tendre sur sa joue.
_ Sans les ailes, fit-il.
_ Sans les ailes, acquiesça Heero. Elles sont encombrantes.
_ Tu devrais pouvoir les faire disparaître à ta guise bientôt.
Heero pencha la tête pour embrasser Duo, et ils restèrent l'un contre l'autre un long moment, savourant cet instant de paix trop court.
_ Est-ce que…ça y'est pour de bon ? demanda Heero après une hésitation.
_ Ça y'est, répondit Duo. T'es libre. Ça fait quoi d'être l'unique esprit libre sur Terre depuis des millénaires ?
Heero haussa les épaules.
_ Enfin, libre… nuança Duo. Je suis là.
_ Hn. Baka.
Duo lui sourit, de bonne humeur, et lui vola un baiser avant de le tirer vers l'extérieur.
_ Allez viens ! Il faut que tu t'habilles, et puis je vais réveiller les autres ! Ils vont avoir une de ces gueules de bois ! Surtout WuFei !
_ Duo.
_ Quoi ?
_ Mes ailes ne passent pas la porte.
***
Quatre se réveilla avec une impression désagréable de déjà-vu, mais ce n'était pas un déjà-vu. C'était juste un malaise, le sentiment que certaines choses n'étaient pas à leur place. Pourtant, a priori, tout était normal.
Il était dans son lit, et se souvenait parfaitement être allé se coucher la veille peu après leur retour de mission, une fois que Sally ait vérifié l'état d'Heero qui s'était pris un méchant coup sur la tête.
Oui, tout était normal. Alors pourquoi…Il secoua la tête et se leva.
Il rejoignit les autres peu après dans la cuisine. WuFei était aplati sur la table avec un air relativement plus grognon que d'habitude, Sally et Trowa semblaient avoir fait une razzia sur l'aspirine. Heero paraissait égal à lui-même, tapant sans une hésitation le rapport de la veille. Duo, de bonne humeur, babillait à côté juste pour le plaisir d'accroître l'agacement de WuFei.
_ Que se passe-t-il ? demanda Quatre en s'asseyant.
_ Z'ont tous mal au crâne ! répondit Duo joyeusement avant de lui tendre la boite d'aspirine.
Quatre la regarda sans réagir.
_ T'en veux pas ? s'étonna presque l'Américain.
_ Non, merci, refusa poliment le petit blond.
Duo le regarda avec insistance, puis haussa les épaules et ne s'occupa plus de lui.
La journée se déroula de manière normale, mais Quatre sentait son malaise grandir. Il finit par aller s'allonger, se disant que ça finirait par passer. Il s'endormit à moitié sans s'en rendre compte, et se réveilla en sueur, tremblant, une espèce de terreur assourdie au creux du ventre. Heero…Il fallait qu'il voie Heero…vérifie que Heero allait bien…Heero allait bien…
Quatre se leva d'un bond, traversa la pièce principale en courant, se fiant uniquement à son pouvoir, suivant l'aura curieusement amplifiée du Japonais.
Il s'arrêta devant la fenêtre.
Duo et Heero étaient assis dans le bout de jardin qu'il y avait devant le refuge. Duo parlait avec animation et Heero écoutait avec un léger sourire au coin des lèvres.
Quatre pencha un peu la tête et plissa les yeux.
Dans le dos d'Heero, se dessinaient avec un contour flou deux grandes ailes de papillon bleues. Et Quatre était certain qu'elles n'y étaient pas la veille. Ça expliquait l'aura d'Heero. Mais pas ce qu'il s'était passé.
Et maintenant qu'il y pensait…il y avait cette histoire de papillons-âmes qui suivaient Duo. Il fallait qu'il sache.
Quatre allait sortir dans le jardin lorsque Duo s'arrêta soudain de parler. Il tourna la tête vers Heero, souriant, et tendit la main vers lui. Ce ne fut qu'une caresse sur la joue, simple, rapide sans être précipitée.
Mais Heero ferma les yeux et l'accepta sans cette tension qui existait avant. Sans cette résignation. Heero n'aimait plus à contrecœur, Heero aimait tout court.
Il rouvrit les yeux, regarda Duo, et Quatre sut soudain que tout était bien. Qu'il n'y avait pas de questions à poser, pas de justifications à demander.
Quoiqu'il s'était passé, tout était bien maintenant, et c'était l'important.
Quatre sourit sans trop savoir pourquoi.
Une main se posa sur son épaule. Le petit blond leva son visage vers le regard interrogateur et calme de Trowa, lui sourit plus largement et secoua la tête.
« Tout va bien, Trowa. Tu fais quoi, pour le dîner ? »
Dehors, le soleil commençait à baisser. Duo se leva, tira Heero avec lui. Regarda autour rapidement, et avec un sourire déposa un baiser sur les lèvres du brun.
Ils restèrent un instant l'un contre l'autre, front contre front, puis rejoignirent le reste du groupe.
Ils avaient une guerre à gagner.
…….
L'histoire ne se termine pas ici. Ils ont l'éternité devant eux, et leur propre histoire à écrire et se raconter.
Ils ne seront pas toujours heureux, mais ils auront de nombreux moments de bonheur. Il y aura du chagrin aussi, de la peur parfois, de la colère.
Parce qu'ils vivront intensément.
Ça ne durera pas l'éternité non plus.
Un jour ils seront fatigués d'être immortels, et choisiront de s'incarner pour de bon, pour de vrai. Duo laissera sa place à un Autre.
Ils n'auront pas peur, car ils sauront que même s'ils vivent à une extrémité de l'univers chacun, ils se trouveront, car ils sont fait pour. Et qu'à chacune de leur réincarnation, ils seront réunis.
C'est leur nature.
Et c'est ainsi qu'a commencé leur histoire.
L'histoire de la Mort et du Papillon.
OWARI.
Enfin terminé…^^
J'ai eu l'idée de cette histoire quelque part en octobre ou novembre, je sais plus bien, suite à une conversation sur Messenger où l'on m'a raconté la légende du Leippya. Le Leippya est la représentation animale d'une âme malade, morte ou qui rêve, sous forme de papillon, mais pas forcément. C'est une légende des pays de l'Est, qui a apparemment un équivalent en Chine, d'où la réaction de WuFei.
J'ai eu cette image d'un Duo avec un papillon aux ailes bleues posé sur son doigt levé. J'ai tapé le prologue quasiment dans la foulée, le reste de l'histoire est venue peu après, et si j'ai gardé l'image du papillon, c'est bien sûr parce qu'elle est belle, mais surtout pour l'idée du cocon dans lequel faire renaître Heero, et utiliser enfin la scène de sa « mort » qui me turlupinait depuis l'idée ingérable de la séquelle de Fièvre. ^^
Ah, et pour la petite note, la musique inspiratrice utilisée pour la Mort et le Papillon, c'est Last Impression de Two Mix, sur l'OST Best Collection de GW. Je l'ai écoutée en boucle, et j'ai même un « clip » qui y correspond. Un de ces jours j'en ferais peut-être le script.
J'espère que vous avez pris plaisir à lire cette histoire ! Sur ce, je m'en vais travailler sur Ombre et Lumière (y'a pas de vacances pour les ficeurs !! lol).
