Mimi-la-pro, voici ta demande exaucée ;-) !
Amy Malfoy, j'espère que ce petit rebondissement est à la hauteur de tes espérances...
Et merci à Leacmoa et à Blou.
Et pour les autres lecteurs : alors, pas de reviews :-( ? Je fais en sorte de vous écrire la suite le plus rapidement possible, alors cela me ferait plaisir d'avoir un peu plus de retours... Merci d'avance !
Disclamer : les éléments et les personnages appartiennent à J. K. Rowling sauf l'histoire, qui est de moi.
Chapitre 15 : Conséquences
Un silence de mort s'était installé, troublé par quelques rires hystériques de Pansy. La manticore, quant à elle, était revenu vers Hagrid après avoir frappé, tout bébé timide qu'elle était. Mais le géant et les élèves étaient encore sous le coup de ce qui venait de se passer : Draco gisait inconscient, étendu sur Hermione qu'il avait protégé en offrant son torse à la queue empoisonnée.
La Gryffondor se dégagea, s'agenouillant au-dessus de celui qu'elle aimait.
- Allez chercher Madame Pomfresh ! Faites quelque chose, Merlin ! criait-elle, en larmes, Oh, Draco, pourquoi as-tu fait cela...
Harry et Ron étaient stupéfaits : elle venait d'appeler leur ennemi par son prénom, et lui-même venait de se sacrifier pour la protéger. Pire, Pansy avait dit qu'Hermione lui avait volé celui qu'elle aimait... Était-il possible que leur amie et le Serpentard...?
Cependant, Harry fut prompt à réagir, car après tout, et malgré toutes leurs inimitiés, Malfoy venait de sauver Hermione. Et rien que pour cela, il méritait d'être aidé. Aussi, il se rua vers l'infirmerie.
Madame Pomfresh était horrifiée, et pendant qu'Hagrid portait l'élève jusqu'à l'infirmerie, cette dernière l'invectivait avec colère sur son irresponsabilité. Heureusement, quelques élèves - y compris des Serpentards ! - lui expliquèrent dans un certain brouhaha qu'Hagrid avait pourtant bien prévenu tout le monde, et que tout était de la faute de Pansy.
Au final, l'infirmière congédia tout le monde pour s'occuper de son malade, qui, heureusement, vivait encore : la manticore étant encore un bébé, et son poison n'était pas aussi fulgurant que chez les manticores adultes. Il restait un espoir de le sauver, et Madame Pomfresh comptait bien ne pas laisser mourir un élève dans son infirmerie !
Seule Hermione pu obtenir l'autorisation de rester, l'infirmière l'ayant vu avec ses yeux rouges et gonflés par les pleurs, et préférant veiller sur elle en cas d'état de choc plus sévère qu'en apparence.
Les professeurs Dumbledore et Rogue arrivèrent en même temps, suivis d'Hagrid qui tenait fermement une Pansy Parkinson livide. Harry était allé les chercher après avoir prévenu Madame Pomfresh, au vu de la gravité de la situation. Mesdames MacGonagall et Bibine arrivèrent peu après, soucieuse de comprendre ce qui s'était passé.
Au final, après concertation, Rogue allait préparer une potion pour que le corps de Draco puisse lutter contre le poison, Madame Bibine lui fournirait quelques ingrédients rares mais nécessaires, Madame Pomfresh nettoierait les blessures causés par les pointes de la manticore, et Dumbledore et McGonagall entendraient les explications de Pansy, d'Hermione et d'Hagrid dans le bureau du directeur. L'infirmière exigea qu'on lui ramène la Gryffondor ensuite, afin qu'elle passe une nuit à l'infirmerie avec une potion de sommeil - et qu'ainsi, elle ne fasse pas d'acte inconsidéré...
Une fois dans le bureau du directeur, Hagrid expliqua ce qui s'était passé, et semblait soulagé de voir que Dumbledore avait déjà été mis au courant des avertissements que le géant avait préalamblement donné aux élèves. Pansy, de son côté, sentait sa tête s'enfoncer de plus en plus dans ses épaules, réalisant peu à peu la situation dans laquelle elle s'était mise. Hermione, elle, avait toujours les yeux rouges, et avait hâte que cette entrevue se finisse afin qu'elle puisse retourner veiller sur Draco.
- Mademoiselle Parkinson, avez-vous sciemment provoqué Mademoiselle Granger, ou bien est-ce le fruit d'une stupide inattention ? demanda le directeur, attendant la réponse en regardant la jeune fille de ses yeux pénétrants.
- Je ne suis pas stupide ! répondit en bondissant Pansy, sans même réfléchir au sens de la question qui lui avait été posée.
- Donc c'était volontaire. C'est ce que je craignais. continua Dumbledore sans lui laisser le temps de préciser quoique ce soit, Vous avez donc intentionnellement attenté à la vie d'une élève, étant pourtant consciente des avertissements que votre professeur vous avait formulé. A cause de vous, un garçon de votre propre maison est aujourd'hui entre la vie et la mort
Hagrid hocha la tête pour appuyer ces propos, et McGonagall regarda Pansy avec une sévérité non feinte. Hermione aurait pu être soulagée de voir la tournure que prenaient les événements, mais la seule chose qui lui importait était que Draco s'en sorte, et des larmes coulaient le long de ses joues...
- Mademoiselle Parkinson, je vais donc informer vos parents que vous êtes renvoyée de Poudlard, et que vous êtes dorénavant interdite de magie. Le ministère sera prévenu par mes soins pour veiller à ce qu'il n'y ait aucun écart à cette sanction. annonça le directeur avec calme, Vos affaires seront rassemblées par les elfes de maison, afin que vous ne puissiez commettre aucun méfait d'ici à ce que vos parents viennent vous chercher. Donnez-moi votre baguette, jeune fille.
Pansy se leva en tremblant, regardant avec horreur sa propre main obéir au directeur... Puis elle se tourna vers son ennemie jurée.
- Si tu crois que tu vas t'en sortir comme ça, Granger... Tu verras, ma vengeance n'a pas besoin de magie pour être accomplie ! siffla-t-elle.
- Hagrid, voulez-vous emmener au sous-sol cette jeune enfant qui ne se rend pas compte de ce qu'elle dit, je vous prie ? demanda Dumbledore, Monsieur Rusard a remis en état une ou deux cellules d'enfermement.
Ainsi, le futur de Pansy Parkinson était celé. McGonagall emboita le pas à Hagrid afin d'aller prévenir les elfes de maison.
Hermione, restée seule, remercia du bout des lèvres le directeur, entre deux sanglots.
- Allons, je n'ai fait que mon travail... lui répondit-il, Mais retourne vite auprès de Draco, il va avoir besoin de toi pour trouver la force de lutter...
Hermione ouvrit la bouche de stupeur en regardant le directeur, mais le clin d'oeil que lui adressa celui-ci répondit à sa question avant même qu'elle ne la pose. Et elle se rua en direction l'infirmerie.
Draco était étendu sur le dos, toujours inconscient, et Madame Pomfresh nettoyait ses blessures. Il n'avait pas beaucoup saigné à cause du poison, mais elle s'appliquait afin de ne pas laisser une seule trace de la matière corrosive sur les plaies. Hermione se proposa de l'aider, aussi elles allèrent plus vite à deux. Lorsque Rogue, à la fin de la journée, arriva avec la potion, il fut surpris de trouver la Gryffondor en train de panser les plaies du jeune homme. Il secoua la tête.
- Lorsque je vous ai dit de ne pas vous entre-tuer, je ne pensais pas être aussi bien obéi... ironisa-t-il, Voici la potion, Madame Pomfresh.
Et, après un dernier coup d'oeil à une Hermione qui ne prêtait même pas attention à lui, il s'autorisa un petit sourire.
- Il y a des remèdes plus efficaces que les potions... Il s'en sortira. chuchota-t-il pour lui-même, entre ses dents, avant de quitter la salle dans un bruissement de cape.
Le soir venu, alors que Madame Pomfresh avait fait boire de force sa potion au Serpentard toujours inconscient, et qu'Hermione avait été installée dans un lit voisin, Harry et Ron demandèrent à venir lui rendre visite.
Les trois amis furent d'abord un peu gênés, et Ron avait même l'air de bouder légèrement.
- Ecoutez, les garçons, commença Hermione, se rendant bien compte que c'était à elle de parler, je suis désolée de ne pas avoir pu vous en parler. Tout a été tellement soudain, et vu le passif qu'il y avait entre lui et nous... J'avais peur que vous n'acceptiez pas ce que j'avais déjà du mal à comprendre moi-même.
- Tu l'aimes ? demanda Ron, simplement, sans animosité.
- souffla-t-elle, baissant les yeux. Une main attrapa son menton en lui redressa le visage.
- Tu n'as pas à en avoir honte. lui répondit alors Harry, Soit fière de la noblesse de son geste : il n'a pas hésité à se sacrifier pour toi, et ni Ron ni moi-même n'avons eu ce réflexe.
Hermione ouvrait des grands yeux emplis de surprise...
- Oui, s'il s'était moqué de toi... et bien il n'aurait jamais fait cela. Nous sommes d'accord sur ce point avec Harry. reconnu Ron, C'est donc qu'il t'aime aussi, il l'a prouvé en tout cas. Alors nous n'avons rien à dire.
Hermione regardait le rouquin, et voyait qu'il avait eu du mal à dire tout cela. Elle devinait qu'ils avaient beaucoup discuté avec Harry, et était heureuse d'avoir de tels amis. Une bouffée de joie l'envahit soudainement, et cela lui mit un peu de baume au coeur...
- Mais à cause de toi, je vais devoir remercier mon ennemi depuis six ans de nous avoir permis de te garder en bonne santé ! Tu te rends compte ? continua Harry en plaisantant.
Hermione était soulagée. Elle avait tant craint leur réaction à tous deux ! Et voilà qu'ils acceptaient sa liaison avec Draco...
- Il faudra juste que tu me dises ce que tu as fait de ma cape, car nous voulions nous en servir cette nuit si Madame Pomfresh ne nous avait pas permis de venir te voir, et elle n'est plus dans ma malle... ajouta Harry avec un clin d'oeil, ce qui fit rougir Hermione jusqu'à la racine des cheveux...
