Merci pour vos reviews, cela m'encourage vraiment... Voici quelques réponses.
Drusilla02 : Je suis ravie d'avoir comblée tes attentes !
Falyla : Draco aimable, c'est vite dit tout de même ;-) ! Mais effectivement, je n'aime pas Pansy !
Amy Malfoy : Ravie de volonté de reviewer chaque chapitre ! Et comme tu as pu lire dans le chapitre 15, tes idées pour une suite au chapitre 14 étaient toutes à côté de la plaque ;-) ...
Hannamina : FanFiction.net prévoit une fonction pour être prévenu par mail lorsque je poste la suite. Il te faut sélectionner add author to author alert dans le menu déroulant en bas d'un de mes chapitres (là où tu cliques sur pour laisser une review).
Blou : Et mieux, voici le chapitre 16 !
Disclamer : les éléments et les personnages appartiennent à J. K. Rowling sauf l'histoire, qui est de moi.
Chapitre 16 : Un réveil douloureux
Les deux garçons furent chassés par Madame Pomfresh qui les envoya dîner, alors qu'elle apportait un plateau pour le repas d'Hermione.
- Voici une potion de sommeil : tu la prendras sans faute après ton dessert pour t'assurer une bonne nuit réparatrice. précisa-t-elle avant de se retirer pour aller rejoindre la table des professeurs dans la grande salle.
Hermione était maintenant seule dans l'infirmerie. Elle mangeait du bout des lèvres, surveillant sans cesse Draco. Ce dernier, toujours inconscient, avait cependant repris quelques couleurs, ce qui rassurait la jeune fille. Madame Pomfresh lui avait dit que Draco ne sortirait sans doute pas de son évanouissement avant le lendemain matin... Elle était épuisée, et repensait aux événements qui étaient survenus depuis quelques jours, se disant qu'elle n'aurait sans doute pas besoin de la potion de sommeil pour s'endormir. Mais elle avait toujours été obéissante, aussi elle approcha une chaise du chevet du garçon, s'installa le plus confortablement possible en se calant avec un coussin, et avala sa potion. Elle posa sa tête contre le corps du garçon, et pris sa main dans la sienne.
- Je t'en supplie, Draco, guéris ! J'ai besoin de toi... Je t'aime. souffla-t-elle avant de sentir ses yeux la picoter, puis de sombrer totalement dans un sommeil réparateur...
Draco sentit son corps fourmiller, et émergea doucement. Il se sentait incapable de bouger pour le moment, encore passablement tétanisé par le poison. La brume de son esprit se dissipa doucement, et en ouvrant les yeux, il vit qu'il fixait un plafond vaguement familier. Une chaleur semblait venir de sa droite, une chaleur qui lui avait fait du bien, une chaleur qui l'avait aidé à sortir de cette torpeur contre laquelle il avait tant lutté. Après un effort intense, il tourna la tête, et reconnu les cheveux d'Hermione... Il sentait sa main serrer la sienne.
- Mon amour... souffla-t-il entre ses lèvres sèches, presque surpris lui-même par le petit nom par lequel il venait de l'appeler.
Il retrouvait doucement l'usage de son corps, même s'il se sentait encore meurtri. Il avait reconnu l'infirmerie, et se demandait ce qu'il faisait là, essayant de se remémorer ce qui s'était passé. La colère contre Pansy acheva de le réveiller. Hermione... La manticore ! se souvint-il soudainement. Il se rappelait maintenant les événements passés, et essayait de deviner ce qui avait pu se passer ensuite. Apparemment, il avait été porté à l'infirmerie, et soigné, ce qui veut dire que le poison n'avait pas été mortel. Sans doute parce que ce n'était qu'un bébé... pensa-t-il. Mais ensuite ? Qu'avaient compris les autres pour qu'Hermione soit là à ses côtés, alors qu'elle ne semblait pas blessée ? Est-ce que leur relation avait été découverte ? A la manière dont il s'était jeté sur elle pour la protéger, il s'en doutait... Pour ce qui est de la discrétion, c'est raté. pensa-t-il en se moquant de lui-même. Au moins l'avait-on laissé veiller sur lui, et il sentait que cela lui avait fait du bien. Une inquiétude traversa son esprit : et si elle avait été virée de son dortoir par les Gryffondor se sentant trahis ? Il n'osait pas la réveiller pour le lui demander, encore trop fatigué pour se sentir prêt à affronter tout cela. Après tout, il faisait encore nuit, elle dormait comme un ange, et elle pourrait lui expliquer tout en détail une fois le matin venu. Il caressa avec douceur la joue d'Hermione, et ferma les yeux pour se rendormir, rassuré de la savoir ainsi à ses côtés.
Un cri de colère réveilla en sursaut Draco, reconnaissant immédiatement cette voix hélas familière.
- Draco !!! Comment oses-tu ? criait Lucius Malfoy, en proie à une froide colère, Es-tu devenu fou ?
Hermione venait d'émerger à son tour, et le réveil brutal accentua encore sa colère. Elle se tourna vers la porte d'entrée, et vit le père de Draco brandissant une lettre pour appuyer ses propos.
- Ainsi la petite Pansy avait raison ? continua Monsieur Malfoy, Tu es vraiment trop niais pour t'être laissé ainsi ensorcelé !
C'était donc cela la vengeance de Pansy ? Elle avait écrit au père de Draco pour les dénoncer ? Cela ne présageait rien de bon... Je fais confiance à Parkinson pour avoir raconté des horreurs dans son courrier. pensa-t-elle.
Draco ne voyait pas non plus les choses d'un bon il, et serrait la main d'Hermione en se redressant pour s'asseoir sur son lit. Une légère douleur se fit sentir dans sa poitrine, mais il tint bon car son père avait approché à grandes enjambées, et était maintenant dangeureusement proche. Draco enlaça les épaules de la jeune fille pour la protéger, mais Hermione était devant lui, aussi les deux élèves faisaient face avec la même détermination dans le regard, se soutenant l'un l'autre.
- Père, contrôlez-vous., commença Draco, Vous ne savez pas ce que vous dites.
- Il suffit ! Je t'interdis de me répondre ! Et lâche cette fille ! répondit Monsieur Malfoy, Oser déshonorer le nom de notre famille...
- L'honneur n'est pas dans les noms, mais dans les actes... répliqua alors Hermione, et le père de Draco hoqueta de surprise.
- Comment oses-tu me répondre, sale sang-de-bourbe ! cria Lucius Malfoy en levant la main pour frapper.
Les deux élèves s'étaient serrés l'un contre l'autre, prêts à faire face ensemble aux coups qui risquaient de pleuvoir, et fermèrent les yeux.
- Non mais qui vous a permis ? Vous êtes dans une infirmerie ici ! gronda Madame Pomfresh, qui venait d'entrer, alertée par les cris de Lucius Malfoy, interrompant ainsi son geste violent, Vous allez sortir immédiatement, et laisser ces deux enfants achever de recevoir leurs soins. Vous ne pourrez les voir que si je vous autorise à leur rendre visite, et sûrement pas pour être brutal avec eux ! Sur ce, DEHORS !
Et à la stupeur de chacun, elle attrapa le père de Draco par le col de sa cape, et le mit hors de l'infirmerie avec une vigueur étonnante. Dumbledore venait juste d'arriver, et ralentit aussitôt, un léger sourire sur les lèvres, en voyant l'efficacité de l'infirmière.
- Vous entendrez parler de moi ! J'ai des relations haut placées ! criait Lucius Malfoy, C'est inadmissible de m'empêcher de voir mon fils !
- Mais oui, mais oui. répondait Madame Pomfresh sans se laisser démonter, Et moi je vous dis que votre ministère n'a aucune autorité sur MON infirmerie.
Hermione et Draco savait que ce n'était que partie remise, et qu'il faudrait bien affronter sa colère un jour ou l'autre. Cependant, un soupir de soulagement se fit entendre de leur part à tous deux, et ils se tournèrent ensuite vers le directeur, un peu rassurés.
- Alors les enfants, vous allez mieux ? demanda Dumbledore avec bienveillance.
- Oui, Monsieur, même si je crains que les ennuis ne sont pas encore finis... répondit Hermione, tout en aidant Draco à se rallonger.
Il lui adressa un faible sourire, et se tourna vers le directeur.
- Je suis désolé, mon père aime faire des scandales... dit le garçon, Et ma relation avec Hermione lui a été annoncé de la pire façon.
- Hum... Je comprends mieux l'allusion de Mademoiselle Parkinson en sortant de mon bureau. répondit Dumbledore, Mais peut-être réussirez-vous à imposer votre volonté à décider de votre propre vie, et non que votre père en dispose à sa guise... Je ne dis pas que cela sera facile, mais Mademoiselle Granger sait avoir de la suite dans les idées, elle l'a prouvé à tous depuis six ans !
Il eût un petit rire, et la jeune fille sentit ses joues rougir. Draco monta sa main jusqu'à ses lèvres pour y déposer un tendre baiser.
- C'est bien vrai, Monsieur. acquiesca-t-il en souriant, Parfois même à mes dépends !
- En attendant, je ne sais pas comment nous allons faire pour échapper à la colère de Monsieur Malfoy... conclut Hermione, avec une pointe d'inquiétude dans la voix.
