Ceci est l'avant-dernier chapitre, cette fanfic touche à sa fin...
Kaima, tu vas donc être satisfaite.
Merci aux autres pour leurs reviews, et bonne lecture !

Disclamer : les éléments et les personnages appartiennent à J. K. Rowling sauf l'histoire, qui est de moi.


Chapitre 17 : Pour Hermione

Harry et Ron venaient d'entrer dans l'infirmerie, alors que le directeur l'avait quitté quelques instants plus tôt. Ils surmontèrent leur méfiance vis-à-vis de Draco, et approchèrent du lit à côté duquel Hermione était toujours assise.
- commença Harry, Bon, je n'irai pas par quatre chemins, Malfoy. Ron et moi savons, comme tout le collège à vrai dire, ce qu'il y a entre toi et Hermione. Et le geste que tu as eu pour la sauver à convaincu tout le monde, nous y compris, de ta sincérité.
- Tu es trop bon, Potter... ironisa Draco.
Harry inspira, lançant un regard soucieux à Hermione, avant de revenir sur Draco et de continuer.
- Ton père est furieux, et a dit à qui voulait l'entendre que si tu continuais à sortir avec une sang-de-bourbe, il...
- ...Il la tuerait ainsi que sa famille ! acheva Ron, terrifié à cette idée.
Hermione venait d'avoir un vertige, et le sang s'était soudainement retiré de ses joues. Draco avait serré sa main plus fort, et savait que son père était tout à fait capable de mettre sa menace à exécution.
- Non... non... balbutia la jeune fille, Ce n'est pas possible, il ne peut quand même pas... Il faut que j'aille aider mes parents !
Elle se leva brutalement, mais Harry posa les mains sur ses épaules pour la forcer à se rasseoir. Draco, quant à lui, s'était redressé sur son lit, prêt à poursuivre Hermione si elle sortait de la pièce, et ce malgré les quelques douleurs diffuses qui subsistaient encore. Après tout, c'était son père, et c'était à lui de régler la situation.
- Dumbledore a déjà pris des mesures. poursuivit Harry, Mais Lucius Malfoy est toujours dans le collège, il s'est calmé, et il réclame maintenant à te rencontrer - soit-disant pour mieux te connaître.
- Je suppose que notre héros a bien sûr deviné que mon père mentait ! ajouta Draco avec cynisme.
Harry jeta un coup d'oeil rapide au garçon alité, avant de regarder de nouveau son amie.
- Je crains qu'il ne faille en passer par là, si tu veux régler une bonne fois pour toute la situation. Surtout si... vous deux... c'est du sérieux. conclut Harry.
- Je t'interdis d'en douter ! rétorqua Draco, Mais en revanche, qu'est-ce qui te prend de vouloir envoyer ta meilleure amie au suicide ? Tu ne sais pas de quoi mon père est capable !
- Certes, mais lui non plus ne sait pas de quoi NOUS sommes capables tous les quatre... Draco. avait répondu Harry.
Hermione ouvrit des yeux ronds, Ron grommela un peu, et Draco s'affaissa dans son lit. Il venait de l'appeler par son prénom, et de lui proposer de s'associer pour contrer son père. Pourquoi donc ce revirement soudain ? se demanda le Serpentard. Mais bien sûr : Hermione ! C'était pour leur amie que les deux Gryffondor acceptaient de s'allier avec lui ! Il était sidéré. Potter et Weasley lui proposaient de l'aider, tout ça parce que lui et Hermione s'aimait...
Et puis finalement, il trouva que c'était un beau sacrifice de mettre ainsi de côté des années d'inimitié par amitié pour elle - il ne pouvait, d'ailleurs, que les comprendre. Et tout bien considéré, ils ne seraient pas trop de quatre pour lutter contre son père.
- Très bien... Harry. répondit-il, J'accepte ton offre.
Hermione n'avait toujours pas réagit, mais avait fait les mêmes raisonnements que Draco. Elle comprennait qu'elle était l'enjeu d'une lutte qui risquait de tous les marquer, voir peut-être même leur laisser de graves séquelles ou pire, de les tuer, mais elle savait aussi qu'elle ne pourrait jamais faire renoncer aucun d'entre eux.
- Et je vais te dire, ajouta le Serpentard avec une pointe d'ironie dans la voix, si on s'en sort vivant, je te prends comme témoin à notre mariage !
Hermione tourna lentement son visage vers Draco, soudain sidérée parce qu'elle venait d'entendre. Elle pensait avoir rêvé, mais le visage sérieux du garçon lui prouvait le contraire.
- Quoi ? demanda-t-elle d'une toute petite voix.
Draco se leva de son lit et se tourna vers les deux garçons.
- Le premier qui fait un seul commentaire, je le tue. souffla-t-il à l'intention de Ron et d'Harry.
Puis il se retourna et mit un genoux à terre devant une Hermione toujours assise et le coeur battant.
- Hermione, je sais que c'est de la pure folie, mais acceptes-tu de devenir ma femme ? demanda Draco avec émotion.
- répondit-elle les yeux brillants.
Un long silence suivit cette réponse, et personne n'avait envie de rompre le charme. Harry et Ron étaient gênés et avaient détourné leur regard, et Hermione et Draco se regardaient yeux dans les yeux, conscients de tout ce que ce petit mot impliquait. Il s'embrassèrent tendrement, puis Draco se redressa et aida Hermione à se lever. Elle était encore sous le coup de l'émotion et avait les jambes tremblantes. Draco, quant à lui, se sentait prêt à défier la terre entière...
- Bon, Ron, Harry, on y va ? demanda-t-il avec une vigueur retrouvée.

Lucius Malfoy se tenait devant la grande porte du collège, attendant patiemment que la sang-de-bourbe soit assez stupide pour venir jusqu'à lui. Il était sûr de lui, et sentait que le retour de Lord Voldemort lui avait redonné plus de pouvoir. Il fallait que cette gamine paye, et que son fils soit remis dans le droit chemin. Amoureux fou d'une sang-de-bourbe, son propre fils, quelle honte ! Jamais sa famille n'avait été aussi déshonorée. Même Narcissa avait trouvé l'idée charmante, et Lucius l'avait bouclé dans sa chambre pour lui apprendre à penser de telles âneries. Une froide colère l'habitait, et elle décupla quand il vit s'avancer les quatres élèves côtes à côtes.
- Ha ha ha... commença-t-il, On a eu peur de venir toute seule, petite fille ? Oh ! Mais je vois le grand Potter qui accompagne ce charmant tableau...
Son regard devint noir. Les quatres jeunes gens s'arrêtèrent à une distance respectable, et guettaient le moindre geste de Lucius.
- Décidement, mon fils, poursuivit-il, Tu choisis bien mal tes fréquentations ces derniers temps. Dommage, j'avais placé beaucoup d'espoir en toi. Mais bon, Lord Voldemort me rend suffisement puissant pour faire un prix de groupe !
Et il leva sa baguette.
- Avada K... commença-t-il avant d'être interrompu.
- Expelliarmus ! lança Hermione, comme si ce sort était un réflexe pour elle.
- Stupefix ! lança en même temps Harry.
- Furunculus ! lança Ron, qui n'avait rien trouvé d'autre sur le coup.
- Accio ! lança, enfin, Draco, récupérant ainsi la baguette de son père.
Un lourd silence s'installa.
Les quatre élèves avaient du mal à réaliser ce qui venait de se passer, et contemplaient le résultat de leur collaboration. Ron se rendit soudain compte du sort que le père de Draco avait voulu lancer.
- Vous vous... vous rendez compte du sort qu'il a voulu nous jeter ? balbutia-t-il, proche de l'évanouissement. Les trois autres n'en menaient pas large non plus.
Soudain, des bruits de pas se firent entendre dans leur dos.
- Bonsoir, Lucius. fit la voix grave de Rogue, J'étais venu voir comme ton pouvoir était devenu grand pour que tu ais le courage de t'en prendre à quatre élèves de sixième année. Je ne suis pas déçu.
Il se tourna vers les jeunes gens.
- Dumbledore nous avait convaincu de ne pas intervenir, mais il a prit de gros risques. continua-t-il, Il faut dire que personne n'avait pensé qu'il lancerait un tel sort contre son propre fils.
Il se tourna de nouveau vers le père de Draco, toujours immobilisé et maintenant couvert de furoncles des pieds à la tête.
- Ha, au fait. poursuivit-il, Le professeur Dumbledore, qui a assisté tout comme moi et les autres enseignants à cette petite scène, est allé prévenir le ministère. La prison d'Azbakan te plaira beaucoup, j'en suis sûr.
Hermione se retourna. Tous les professeurs, excepté Dumbledore, se tenaient en effet derrière eux, juste après le grand portail, et avaient leur baguette à la main. Elle était soulagée de voir qu'ils n'avait pas affronter le danger réellement seuls, même si c'est eux qui avaient contré Lucius Malfoy. McGonagall la regardait avec fierté, et elle lui sourit, soulagée.