Disclaimer : Les lieux et les personnages appartiennent à JK Rowling, l'histoire appartient à Ashwinder et la traduction m'appartient.

Notes au reviewers : Je suis désolée pour l'arrivée de Neville, je sais que c'est frustrant mais c'est pas moi qui ai choisi de couper le chapitre là.

lyra : Désolée de t'avoir mise en colère, à part ça, comme je l'ai mis dans le disclaimer du dernier chapitre, les conseils viennent d'un d'une colonne que Josey Vogels (qui doit s'y connaître) écrit dans le journal de l'auteur, je suppose donc qu'on peut s'y fier. Merci pour les compliments.

Ccilia : Ce n'est pas grave que tu n'ai pas laissé de review avant, l'important, c'est que tu aies pensé à en laisser une cette fois-ci.

padmacho : Pour le titre il faut que tu essaie de trouver la traduction par toi-même, car il a un double sens et si je te révélais lequel, je dévoilerais une partie de l'histoire. Quand j'ai lu la fic en anglais, j' ai compris le double sens du titre alors que j'étais bien plus loin dans l'histoire, en attendant je te dirais juste que "gift" peut vouloir dire "cadeau".

**solla** : merci de reviewer aussi régulièrement, même si tu dis souvent la même chose ça me fait toujours très plaisir, alors surtout ne t'arrêtes pas.

Je ne peux pas répondre à tout le monde, mais quand vous me posez des questions j'essaie de vous contenter, merci beaucoup à tous ceux qui m'ont complimenté et encouragé à continuer.

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Ginny's Gift, Chapitre Sept

"Tu crois que nous pourrons commencer à nous entraîner la semaine prochaine ?"

Harry et Ron étaient en route pour le premier cours de Potions de l'année, discutant des projets de Gryffondor au Quidditch alors qu'ils se dirigeaient vers les cachots, et pour une fois ils attendaient impatiemment d'être en classe. Ça promettait d'être une expérience plaisante pour une fois, ou ça aurait pu l'être s'ils n'avaient pas à supporter les Serpentards. Cela n'avait pas changé.

"Pourquoi est-ce que nous n'organiserions pas des sélections?" répondit Harry.

"Pour quoi faire ?" demanda Ron. "Nous avons une équipe complète cette année." Il avait été obligé d'organiser des sélections au début de l'année précédente pour remplacer Angelina Johnson, Alicia Spinnet, Katie Bell, et les jumeaux. Il avait réussi à convaincre Fred et George de surveiller l'entraînement des nouveaux Batteurs, Ralph Chapman et Kevin Graham, deux garçons costauds de la classe de Ginny, et ils avaient recruté Natalie MacDonald, Rosamund Booth, et Carol Biggles comme Poursuiveuses.

"Tant que personne n'est blessé, tout va bien, mais il faut considérer le futur de l'équipe, aussi," répondit Harry. "Si jamais nous prenons des joueurs de réserve, nous pourrons les entraîner cette année, et celui qui deviendra capitaine l'année prochaine n'aura pas à s'en préoccuper."

Ron s'arrêta et regarda Harry. "Je sais pourquoi tu fais ça..." commença-t-il, mais Hermione l'interrompit.

"Harry a raison, Ron. Tu dois penser à l'avenir. Rappelle-toi tous les problèmes que tu as eu l'année dernière ? Première année en tant que Capitaine de Quidditch, et tu as dû remplacer cinq personnes."

"Ce ne sera pas aussi mauvais l'année prochaine," argumenta Ron. "Il n'y aura que deux places de libres."

"Et si quelqu'un était blessé ? Que ferez vous alors ? L'équipe a eu beaucoup de chance jusqu'à maintenant, mais on ne sait jamais."

Harry et Ron regardèrent tous deux Hermione. Bien qu'elle se rendît au matchs de Quidditch avec le reste de l'école, elle n'avait jamais eu l'air particulièrement intéressée par le sport. Elle mélangeait souvent des termes de Quidditch, et Ron la taquinait toujours à propos des Wonky Faints et des Porky Ploys.

"Depuis quand est-ce que tu t'intéresse aux perspectives de l'équipe de Quidditch de Gryffondor ?" demanda Ron, l'air méfiant.

Hermione haussa les épaules. "Je pensais juste être en droit de m'intéresser à l'équipe de ma maison. Venez, nous allons être en retard."

Ils coururent dans le corridor, arrivant au cachot de Potions au même moment que Mundungus Fletcher. Le professeur alla se placer face à la classe, alors que les élèves rentraient et s'asseyaient à leurs places habituelles. Mundungus Fletcher était un homme morne, à la peau mate, aux cheveux coupés très courts et il avait des yeux bleu glacier. Harry se souvint à ce moment-là que Mr Weasley avait eu des problèmes avec lui par le passé, et maintenant qu'Harry avait bien regardé cet homme, il imaginait très bien la scène.

Le professeur de Potions commença la classe en prenant le cahier d'appel, et Harry fut surpris quand il ne reçu aucune réponse en arrivant au nom de Drago Malefoy. Harry n'avait pas remarqué l'absence de Malefoy quand il était entré dans le cachot, étant donné qu'il était pratiquement en retard lui-même, mais en se tournant à présent il pouvait voir que la place qu'occupait habituellement le Serpentard était vide. Il échangea un regard avec Ron et Hermione. Ron avait l'air content. Maintenant il pourraient voir s'ils devraient s'attendre à du favoritisme.

"Où est Mr Malefoy ?" demanda le professeur Fletcher au Serpentards. Aucun ne répondit. "Je sais qu'il était au petit déjeuner. Où est-il maintenant ?" s'enquit Fletcher d'une voix plus forte. Toujours aucune réponse. "Voyons, alors ce sera..."

A ce moment-là Drago Malefoy passa la porte. Fletcher pivota et demanda, "Et qu'y avait-il d'aussi important pour que vous décidiez de nous faire perdre notre temps, à cette classe et à moi ?"

Malefoy regarda le professeur d'un air maussade. "Je devais envoyer un message important à ma famille. C'était une urgence."

"Je vois. Et bien votre urgence va coûter à Serpentard vingt points pour votre retard. Parkinson ?"

"Présente."

Harry regarda Ron de nouveau. Ron était tout simplement joyeux, mais Harry avait un mauvais pressentiment. Si Fletcher était prêt à être aussi dur avec un membre de sa propre maison, il allait certainement être strict avec tout le monde. Harry ne pouvait qu'espérer qu'il serait juste. Apparemment Hermione partageait les inquiétudes d'Harry, jugeant par son expression.

"Zabini ?"

"Présent."

"Comme vous le savez, je remplace le Professeur Rogue cette année. Mon travail sera de vous préparer pour vos ASPICs. Les potions que nous préparerons cette année nécessiteront beaucoup de précision et de concentration. Cela sera important de faire attention aux détails. C'est pourquoi je ne tolérerai ni bavardage inutile ni désordre dans cette classe. Vous travaillerez par deux. Je vous autorise à choisir vos partenaires pour le moment, mais je vous séparerai si je le juge nécessaire."

Ron était maintenant tassé sur son siège, ayant l'air de vouloir se faire aussi petit que possible. Quel que soit l'optimisme qu'il pouvait avoir ressenti en entrant dans la classe, il avait définitivement disparu. Hermione, d'un autre côté, regardait Fletcher en ayant l'air assez d'accord. Elle avait l'air prête à relever le défi.

Une demie heure plus tard, Harry s'acharnait à sculpter des écailles de dragon pour la Potion Fortitude que la classe préparait. C'était déjà assez difficile de les couper en premier lieu, car elles étaient très dures, mais réussir à les réduire en dés comme le nécessitait la potion était presque impossible. Fletcher passait de table en table en critiquant les différentes techniques. Il avait même trouvé une excuse pour enlever des points à Gryffondor quand il avait trouvé les cartes de tarot de Parvati sur sa chaise.

Ça n'aidait pas vraiment Harry qu'il soit coincé avec Neville. Devenir préfet avait peut-être fait des miracles pour la confiance en lui de Neville, mais ça ne l'avait pas rendu plus compétent en Potions. Pendant quelques instants, Harry avait été tenté de se venger de Neville pour l'avoir fait monter au lit la nuit précédente, mais il était heureux à présent qu'il se soit décidé contre cette idée. Harry avait déjà évité un désastre une fois, en mélangeant leur mixture pour qu'elle se réduise alors qu'elle menaçait de déborder. Il était sûr que cela aurait coûté à Gryffondor encore plus de points.

Harry venait juste de finir de réciter l'incantation finale ('fortitudem frimare') au-dessus du chaudron quand le professeur Fletcher annonça que le temps était écoulé. Il restait encore à peu près un quart d'heure de cours, le temps qui était imparti au nettoyage, mais le professeur de potions avait autre chose en tête.

"Nous allons tester vos résultats maintenant. Un élève de chaque paire va boire un peu de la potion. Chacun recevra une note basée sur les résultats de la classe entière. En d'autres termes, plus il y aura d'élèves qui auront réussi, plus votre note sera élevée."

Harry eut un petit mouvement de recul. Il regarda rapidement le reste de la classe, essayant de calculer combien d'entre eux pouvaient sûrement faire une bonne Potion Fortitude. Il était certain qu'Hermione et Ron l'avait réussie. Malefoy avait toujours bien travaillé avec Rogue, donc il était probable qu'il l'ai réussit lui aussi. D'un autre côté, c'était sûr que Crabbe et Goyle avaient raté la leur--ils auraient de la chance s'ils pouvaient se passer d'antidote. Et pour sa propre potion, quand Neville était votre partenaire, vous ne pouviez jamais savoir à quoi vous attendre.

Cela amena un autre problème à l'esprit d'Harry. La dernière chose dont Neville avait besoin était quoi que ce soit qui lui donnerait plus de carrure. Il était déjà impossible. Mais Harry n'était pas sûr du tout de vouloir essayant n'importe quelle potion que Neville avait contribué à préparer.

Le Professeur Fletcher se dirigeait vers leur table, ayant l'air assez mécontent. Millicent Bulstrode avait apparemment fait quelque chose de mal et était devenue d'une couleur assez intéressante. Agissant rapidement, Harry attrapa une louche et avala une gorgée de la potion. Son goût horrible le fit grimacer.

"Et bien, Potter ?" demanda Fletcher. "Vous sentez vous différent ?"

D'un air morose, Harry secoua la tête. C'était difficile de savoir ce que Fletcher pensait. Son visage demeura totalement impassible. Fletcher continua. Harry fut surpris quand Ron dit au professeur qu'il ne ressentait aucun effet de la potion, lui non plus. Harry s'attendait à ce qu'Hermione, au moins, réussisse la potion. Après que Fletcher eût fini son tour, il dit simplement qu'il était déçu des résultats. Il n'annonça pas quelle note il donnait à la classe.

Quand la sonnerie retentit finalement, un sentiment général de soulagement envahit la pièce, alors que chacun rangeait ses affaires et se dirigeait vers la Grande Salle pour déjeuner. Aucun des septièmes années de Gryffondor ne dit grand chose durant le repas. Ils étaient tous toujours complètement choqués. En plus d'une classe désagréable, la potion qu'Harry avait prise pesait lourd dans son estomac, lui coupant l'appétit. Au milieu de tout ça, Ginny arriva et s'assit à la place libre en face d'Harry. Elle joua avec sa nourriture, n'avalant pas une seule bouchée avant qu'Hermione ne lui demande si quelque chose la tracassait.

Ginny leva la tête vers Hermione, ses yeux méfiants. "Non, tout va bien." Mais il y avait quelque chose dans le ton qu'elle employa qui rendit Harry sûr qu'elle n'était pas sincère.

Hermione pinça les lèvres et essaya une approche différente. "Est-ce que tu as déjà eu Potions ?"

Ginny continua à jouer avec sa nourriture, et sa réponse fut lasse. "Pas encore."

"Fais attention à Fletcher," averti Ron. "Il est au moins aussi mauvais que Rogue. Il ne laisse même pas une chance à sa propre maison."

Ginny ne le regarda pas et resta silencieuse. "De quelle classe viens-tu alors ?" demanda Hermione.

Ginny marmonna quelque chose qu'Harry ne comprit pas. Ron et Hermione échangèrent un regard. "Pardon, je ne t'ai pas entendu."

"Défense Contre les Forces du Mal."

Ron percuta à cela. Les Gryffondors de septième année ne devaient pas avoir cette classe avant plus tard dans l'après-midi. "Alors comment est Krum ?"

Ginny regarda son frère. "Il donne la chair de poule."

"Qu'est-ce qu'il a fait ?" Demanda Ron, ébahi.

"Je n'ai pas envie d'en parler." Puis elle se leva et quitta la table.

Harry la regarda partir, ayant l'impression d'avoir un poids dans l'estomac. Il se souvenait de Viktor Krum depuis le Tournoi des Trois Sorciers et avait presque toujours pensé que c'était quelqu'un de bien. Une image de Krum envoyant le Doloris sur Cedric Diggory passa dans son esprit, faisant naître des doutes. Non, se dit Harry. Krum était sous l'Imperium à ce moment-là, il n'agissait pas de son plein gré.

Hermione, pendant ce temps-là, défendait Krum face à Ron. "Il a toujours été un parfait gentleman avec moi. Il est très bien."

"Et tu peux me dire quand tu l'as vu dernièrement ?" argumenta Ron. "Tu ne l'as pas vu depuis la quatrième année." Ceci au moins était vrai. Hermione et Krum avaient peut-être échangé un hibou ou deux depuis, mais elle n'avait pas pu aller le voir en Bulgarie durant l'été. Ses parents n'avaient pas envie de l'accompagner, et il n'avait même pas été question qu'elle y aille seule.

Harry leva les yeux vers la table où Krum était assis entre le Professeur Grubbly-Plank et le Professeur Chourave, mangeant son déjeuner et discutant avec les autres professeurs. Cela avait l'air assez amical, et Harry ne détecta rien d'étrange ou de malveillant dans son comportement. Il devrait faire plus attention en fin d'après-midi.

Quand ils arrivèrent en Défense Contre les Forces du Mal, Harry s'assit au premier rang, afin de pouvoir observer le comportement de Krum de plus près. Ron et Hermione avaient l'air de vouloir faire partie du plan. Une fois que la classe fut terminée, Harry ne pouvait pas dire qu'il avait remarqué quoi que ce soit de particulièrement inhabituel à propos de Krum, à part que...

"Je n'arrive pas à croire qu'il ai passé tout le cours à nous parler des Hinkypunks !" s'écria Hermione quand la sonnerie eut retentit. "Nous sommes en dernière année. Nous sommes en guerre, par la barbe de Merlin, et il gâche toute une classe en nous parlant de quelque chose que nous avons vu en troisième année !"

"Calme-toi, Hermione," dit Ron. "Peut-être qu'il nous faisait réviser."

"Pourquoi est-ce qu'il choisirai de nous faire réviser ça, parmi tout ce qu'on a appris ? Nous avons eu un sujet sur les Hinkypunks à nos BUSEs. Si nous ne savons pas déjà tout ça maintenant, alors nous ne le saurons jamais. Pourquoi est-ce que nous n'avons pas appris quelque chose d'utile, comme la façon de fabriquer un Patronus ?"

"L'enseignement est nouveau pour lui, Hermione. Peut-être que c'est sa façon d'entrer dans le sujet en douceur. Avec tout le travail qu'on nous donne dans les autres classes, je suis heureux que quelqu'un nous laisse souffler."

"Ron, ceci est probablement notre classe la plus importante. Nous devrions apprendre quelque chose d'utile. Je suis sûre qu'il pourrait nous montrer une chose ou deux. Si Dumbledore l'emploie, alors il doit être qualifié."

Alors qu'Harry était secrètement d'accord avec Hermione à propos du fait que la Défense Contre les Forces du Mal était leur classe la plus importante cette année, il était aussi d'accord avec Ron sur la pause que Krum leur permettait de faire. Il savait qu'il pourrait toujours acquérir des connaissance par lui-même durant son temps libre en lisant le livre qu'Hermione lui avait donné pour son anniversaire. S'il arrivait un jour à trouver du temps pour lui. Entre tous ses cours, le Quidditch (une fois que la saison aurait commencé) et le couvre-feu de Neville, il ne lui restait pas beaucoup de temps qu'il pouvait qualifier de libre.

"Ron, à propos du Quidditch..." intervint Harry.

"Quoi ?" Ron était clairement distrait par sa dispute avec Hermione. C'était devenu une sorte de jeu entre eux.

"Est-ce que nous allons faire passer des sélections pour des joueurs de réserve ou pas ?"

"Oh, bien sûr. Pourquoi est-ce que tu n'accroches pas une annonce dans la salle commune ? Je pense qu'Hermione a besoin de faire un tour dehors pour, euh, s'aérer." Le temps avait fini par se réchauffer et s'ensoleiller, et beaucoup d'élèves profitaient de la journée maintenant que les cours étaient terminés.

Harry retourna à la Tour de Gryffondor tout seul. Il posa son sac sur une table dans la salle commune et chercha un morceau de parchemin qui soit bien. Il pensa à ce qu'il allait mettre sur l'annonce et se rendit compte que Ron n'avait même pas choisi de date pour les sélections. Il soupira. Ron était censé être le capitaine de l'équipe; c'était à lui de prendre ces décisions. Il se rendit aussi compte qu'il n'avait pas de parchemin en assez bon état pour faire l'annonce. Il devrait aller en chercher dans sa malle à l'étage. Puisque il devait y aller, il se dit qu'il devrait aussi prendre de l'encre d'une autre couleur pour faire ressortir l'annonce.

Harry monta les escaliers jusqu'au dortoir des garçons de septième année et fut surpris de trouver la porte fermée. Et pas seulement fermée, mais verrouillée. Il s'arrêta un moment et réfléchit. Aucun des autres n'était monté ici : ils venaient tous de sortir de la même classe. Alors qui pouvait avoir fermé la porte ? Harry leva sa baguette. "Alohomora !"

La porte s'ouvrit tout d'un coup, alors qu'il entrait dans la pièce. Quelqu'un fouillait dans sa malle. La personne avait le dos tourné, mais ses cheveux roux étaient reconnaissables. Harry se racla la gorge, et Ginny se figea.

"Qu'est-ce que tu fais, Ginny ?"

Elle se redressa et pivota, sa figure prenant des couleurs. "Harry !" haleta-t-elle. Elle hésita, manifestement embarrassé d'avoir été prise sur le fait. "Euh, est-ce que ça te dérangerais de fermer la porte ?"

Harry leva les sourcils. Quelle que soit la chose qui l'avait préoccupé plus tôt, elle semblait avoir disparu. Elle était forcément en train de préparer quelque chose : ses yeux brillaient d'espièglerie. Quand Harry ne fit pas ce qu'elle lui demandait, elle soupira et alla fermer la porte elle-même. Harry l'entendit murmurer un Sort de Verrouillage.

Harry se dirigea vers sa malle. Tout avait l'air d'être à sa place. Ginny venait sûrement juste d'arriver quand il l'avait interrompu. "Est-ce que tu vas me dire ce que tu faisais en train de fouiller dans mes affaires ?" demanda-t-il de nouveau, croisant ses bras sur sa poitrine.

"Je cherchais ton cadeau d'anniversaire."

Le coeur d'Harry se mit à cogner. Elle ne pouvait pas savoir pour le livre de Sirius, si ? Et qu'est-ce qui lui donnait le droit de monter et de le prendre sans demander la permission ? "Mon cadeau d'anniversaire ? Écoute Ginny..."

"Je suis désolée. Je ne pensais pas que ça te dérangerais."

"Que ça me dérangerais ? Bien sûr que ça me dérange ! Tu ne peux pas venir ici et fouiller dans mes affaires !"

Elle regarda par terre, rougissant de plus belle. "Et bien, je pensais que je pourrais l'utiliser pour une petite vengeance. Elle le regarda droit dans les yeux. "Tu sais, sur Neville."

Harry la regarda fixement. Qu'est-ce que le livre de Sirius pouvait bien avoir à faire avec ça ? Et comment est-ce qu'elle était au courant ? Harry se souvint d'Hermione en train de le lire sur le lit de Ron, et il se demanda ce qu'elle avait, exactement, pu lire qui lui fasse en parler à Ginny, quelque chose qui donnerait à Ginny l'impression qu'elle pourrait l'utiliser pour se venger de Neville. "Je ne comprends pas. Peut-être que tu devrais tout expliquer depuis le début."

Ginny fronça légèrement les sourcils, comme si la réponse était évidente. "Les jumeaux t'ont donné une boîte pleine de farces, Harry. Tu te souviens ?" dit-elle lentement comme si elle parlait à un petit enfant. "Ça ne t'as pas traversé l'esprit qu'on pourrait faire quelque chose à Neville pour lui rendre la monnaie de sa pièce pour hier soir ?"

Harry sentit sa figure se réchauffer, que ce soit à cause du souvenir de ce qui avait failli se passer dans la salle commune ou parce qu'il se sentait idiot de ne pas avoir deviné ses intentions avant, il ne le savait pas. "Oh."

"Et bien, à quoi d'autre est-ce que tu pouvais penser ?"

Harry se dit qu'il valait mieux ne pas répondre à ça. A la place, il chercha dans sa malle et sortit le cadeau des jumeaux. Il s'assit sur son lit avec. "Qu'est-ce qui te plairait ?"

Ginny s'avança, et après un instant d'hésitation, s'assit à côté de lui. Harry eut l'impression que la température dans la chambre était montée de plusieurs degrés. "Qu'est-ce que tout cela fait ?" demanda-t-elle, se penchant légèrement pour regarder le contenu de la boîte. Sa cuisse effleura la sienne.

"Euh, je ne suis pas sûr de ce que ça fait, pour le moment. Est-ce que tu as une idée de ce que tu voudrais lui faire ?"

"Pas vraiment. Je me suis dit que de regarder les différentes attrapes me donnerait des idées."

"Oh, et bien, tu sais, nous allons devoir trouver quelque chose vite avant que quelqu'un ne décide de monter ici. Tu n'es pas autorisée à être là de toute façon. J'aurais pensé que tu le savais, en tant que préfète." Il lui sourit et la poussa légèrement de l'épaule, sentant un étrange picotement le traverser au contact.

Ginny le poussa de la même façon. "Tais-toi. En plus, j'ai lancé un Sort de Verrouillage sur la porte."

"Que j'ai désactivé avec un enchantement qu'Hermione a découvert en première année. Honnêtement, si les jumeaux apprenaient ça, tu ne t'en sortirais jamais."

Ginny leva les yeux vers lui et ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais à ce moment là leurs regards se croisèrent. Harry fut soudainement conscient qu'ils étaient complètement seuls dans son dortoir avec la porte fermée. Il avait un étrange sentiment qui lui disait que si les jumeaux venaient un jour à apprendre qu'il avait été assis sur son lit avec leur soeur, et que tout ce qu'il avait fait avait été de regarder des attrapes et la taquiner, il ne s'en sortirai jamais, lui non plus. Il sentit son sourire disparaître de son visage, alors qu'il voyait Ginny faire la même chose.

Un bruit à l'extérieur brisa le moment. Quelqu'un essayait sans y arriver d'ouvrir la porte. Ce n'était qu'une question de temps avant que cette personne n'ait recours à la magie. Ginny regarda Harry, paniquée. Il lui fit signe de rester silencieuse. Bougeant aussi rapidement et aussi silencieusement que possible, Harry mit la boîte de farces dans sa malle et sortit sa cape d'invisibilité. Dehors sur le pas de la porte, une voix étouffée récitait une incantation. Quand la porte ne s'ouvrit pas immédiatement, ils surent que c'était Neville. Harry attrapa la main de Ginny et la tira contre le mur alors qu'il jetait la cape d'invisibilité par dessus eux.

La porte s'ouvrit et Neville entra en trombe, prêt à enlever des points à la personne qui avait eu l'audace de l'empêcher d'entrer dans son dortoir. Il s'arrêta brusquement quand il vit que la pièce était apparemment vide. Harry savait que Neville ne pouvait voir ni Ginny ni lui, mais cela n'empêchait pas son coeur de cogner. Il était obligé de se tenir très près de Ginny pour être sûr que la cape les couvrait tous les deux, et il ne pouvait s'empêcher de remarquer à quel point elle allait bien contre lui. Sa tête arrivait à son épaule, comme si elle avait été faite pour reposer là, et il était tenté de mettre ses bras autour d'elle pour savoir comment elle serait à l'intérieur.

Neville faisait le tour de la pièce en observant avec méfiance, essayant de déterminer ce qui était arrivé. Quand il ne trouva aucun indice, il se tourna et commença à fouiller dans la table de nuit de Dean Thomas. Puis il entreprit de chercher dans la malle de Dean. Harry était outré. Préfet ou pas, qu'est-ce qui donnait le droit à Neville de faire ça ? Harry était prêt à rejeter la cape et à obliger Neville à lui faire face, quand il se souvint qu'il ne pouvait pas trahir Ginny. Il regarda dans ses yeux et vit des questions évidentes, mais il n'avait pas de réponses pour elle.

Neville finit avec les affaires de Dean et se dirigea vers la table de nuit de Seamus. Harry avala. Neville allait manifestement fouiller les possessions privées de tout le monde, et le lit d'Harry était le suivant. Lui et Ginny étaient coincés dans l'espace entre le lit et la table de nuit. Ça allait être presque impossible de ne pas être démasqué quand Neville arriverait là. D'un mouvement automatique, Harry les poussa tous deux plus près du mur, essayant de prendre aussi peu de place que possible.

Ils pouvaient entendre Neville se marmonner à lui même, alors qu'il passait en revue les affaires de Seamus. Harry pensait avoir entendu les mots "Trafic de Bièraubeurre", mais c'était difficile à affirmer. Son coeur cognait toujours, le battement était fort dans ses oreilles. Dans une minute, Neville passerait aux affaires d'Harry, et le jeu serait sûrement fini à ce moment-là.

Le cerveau d'Harry se mit à marcher très vite, explorant toutes les possibilités dans son esprit, alors qu'il se retrouvait en train de souhaiter qu'il s'était caché sous le lit avec Ginny. Il repensa à sortir de sa cachette pour confronter Neville une fois de plus, mais il n'y avait aucun moyen de faire comprendre ce plan silencieusement à Ginny. Sa réussite nécessitait qu'elle sache qu'elle devait rester cachée sous la cape. Quand les choses eurent vraiment l'air désespérées, Harry leva sa baguette dans l'intention d'envoyer le Maléfice du Saucisson à Neville sans qu'il le sache.

"Mr Longdubat ! Qu'est-ce que cela signifie ?"

Neville se tenait à moins d'un pied d'eux, sa main étendue pour ouvrir le tiroir de la table de nuit d'Harry, quand la voix du Professeur McGonagall l'avait fait se figer sur place. Harry laissa sortir la respiration qu'il ne savait pas qu'il retenait. Il regarda Ginny pour voir ses yeux s'agrandir. D'un côté l'arrivée de la directrice de la Maison de Gryffondor les avait sauvés de la découverte; d'un autre, ils étaient encore loin d'être sortis d'affaires pour l'instant, et ils le savaient tous les deux.

"Pr-Professeur McGonagall," bégaya Neville, et pendant un instant Harry se souvint de l'air qu'avait eu Neville en troisième année quand on avait découvert qu'il avait laissé traîner une liste de mots de passe, permettant à Sirius Black d'entrer dans la Tour de Gryffondor. "J'étais... J'étais juste..."

Mc Gonagall entra dans la pièce, croisa ses bras, et tapa du pied impatiemment.

"J'ai entendu dire que quelqu'un avait un stock de contrebande, Professeur," dit Neville, reprenant contenance. "Je faisais des recherches."

"Ceci n'est pas la bonne façon de faire des recherches, Mr Longdubat. Vous devriez savoir ça. C'est une bonne chose que j'ai appris cela. C'est un problème très sérieux, Mr Longdubat. Venez avec moi. Je crois que nous devons tenir une réunion spéciale des préfets." Et elle fit sortir Neville de la pièce.

Harry laissa sortir un bien plus long soupir de soulagement, alors qu'il retirait la cape d'invisibilité et s'écartait de Ginny. Elle riait.

"Ginny, tu vas devoir partir maintenant," Harry fit remarquer. "Tu dois aller à la réunion de préfets."

Ginny eut l'air déçue. "Mince, tu as raison. Mais je n'en ai pas fini avec lui. Quoi que McGonagall décide de lui faire, j'ai toujours l'intention de me venger."

"Nous devrons planifier ça plus tard."

Ginny se retourna et le détailla. Puis un sourire apparut sur son visage. Elle regarda la cape d'invisibilité que tenait Harry. "Je suppose que cela doit être très utile pour sortir après le couvre-feu," remarqua-t-elle.

"Euh, oui, ça l'est. Je m'en suis servi une fois ou deux."

"Alors retrouve-moi ce soir, et nous finirons ça. Je dois partir. Lequel est le lit de Neville ?"

Harry le montra du doigt, et Ginny leva sa baguette. "Drapus curtus !" Harry vit les couvertures sortir du lit de Neville et se réarranger toutes seules. Le lit avait l'air parfaitement fait une fois de plus, mais Harry était sûr que Neville aurait beaucoup de mal à y entrer ce soir. "Et ceci n'est qu'un début," dit Ginny avant de quitter la pièce.

*

Harry était étendu sur le lit plus tard cette nuit là écoutant les ronflements des autres garçons. Il était sûr qu'ils étaient tous endormis à présent, mais ce n'était pas encore le moment de retrouver Ginny dans la salle commune. Plus tôt dans la soirée elle lui avait glissé une note qui disait qu'elle le retrouverait à une heure du matin. Il avait la cape d'invisibilité prête, avec la boîte de farces.

Quand sa montre indiqua que l'heure était venue, Harry se glissa hors du lit, se couvrit de la cape d'invisibilité et descendit dans la salle commune. Il y avait eu un feu dans la cheminée plus tôt, mais il s'était réduit à des cendres brûlantes à présent, et la pièce était en grande partie dans l'ombre. "Ginny ?" appela-t-il dans un chuchotement aussi fort qu'il l'osait, "tu es là ?"

Il n'y eut pas de réponse. Elle n'était pas encore là. Harry enleva la cape d'invisibilité et alla s'asseoir près du feu pour attendre. Il repensa à son étrange réaction du déjeuner et était déterminé à la questionner à ce sujet. Quelque chose n'allait pas. Quoiqu'il se soit passé avec Viktor Krum, plus tard dans l'après-midi, elle avait agi comme si tout c'était bien passé dans la matinée. Il était aussi curieux de savoir ce qui s'était passé à la réunion des préfets. Neville n'était pas venu dîner, et Hermione avait envoyé tout le monde au lit. Quand Harry était entré dans le dortoir, Neville était déjà au lit avec les rideaux fermés. Il avait sûrement refait son lit avant de se mettre dedans.

"Harry ?" Il entendit une voix appeler doucement.

"Je suis là," répondit-il.

L'instant suivant, elle était assise juste à côté de lui sur le canapé. Sa robe de chambre et sa chemise de nuit étaient toutes deux blanches, mais les cendres mourantes l'entouraient d'un halo orange. Elle replia ses jambes sous elles, ce qui la fit se pencher un peu plus près. Harry sentit ses joues commencer à chauffer et fut heureux de l'obscurité, qui cachait son rougissement.

"Est-ce que tu veux toujours te venger de Neville ?" demanda-t-il .

"Oh, oui, bien que je ne pense pas que le problème soit aussi urgent maintenant." Elle fit une pause et rit. "Il a eu pas mal de problèmes il y a quelques heures. Il a failli perdre son badge de préfet. Nous avons voté, tu sais."

"Et qu'est-ce que tu as voté ?"

"J'ai voté pour qu'il reste. Je devais, sincèrement. De quoi est-ce que j'aurais eu l'air si j'avais voté contre un préfet de ma propre maison ? Malefoy a voté contre lui, bien entendu."

"Aucune surprise de ce côté-là."

"Non, et les autres Serpentards ont voté avec Malefoy. C'était beaucoup plus serré qu'on aurait pu s'y attendre."

Ceci était sûrement vrai. Même s'il avait été maladroit, Neville avait été assez apprécié de ses pairs par le passé. Ce n'était que le sérieux, qu'il mettait dans son rôle actuel de préfet, qui avait contribué à son impopularité. Mais pas dans le cas de Malefoy. Malefoy avait eu Neville en ligne de mire depuis la première année.

Ginny bougea, et son bras frotta contre celui d'Harry. Il baissa la tête vers elle, rencontrant son regard. Pendant un moment il ne put détourner les yeux, mais finalement il se força à le faire. Il était là, en train d'avoir enfin une conversation avec Ginny, et il était un peu réticent à se laisser distraire par... d'autres choses maintenant. Il ne l'avait toujours pas questionné à propos de Viktor Krum, mais il ne voulait pas tout gâcher en la rendant triste.

"Peut-être que Neville relâchera un peu la pression maintenant," dit-il pour combler le vide.

"Oui, je pense qu'il a vraiment eu peur. Alors, qu'est-ce qu'il a pensé de son lit au draps trop courts ?"

Harry sourit dans l'obscurité. "Je sais pas. Il était déjà au lit quand je suis monté tout à l'heure."

"Alors il a vraiment du avoir une belle frayeur."

"Et tu veux toujours te venger ?"

"Bien sûr que oui."

"Rappelle-moi de ne jamais te mettre en colère."

"Ca n'a pas besoin d'être important." Elle rit de nouveau, plus richement cette fois. "Je suis déjà en train de violer les règles en étant ici ce soir." Son ton avait changé en disant ça, et Harry était sûr qu'elle essayait d'insinuer quelque chose.

Son impression fut confirmée quand il la sentit bouger contre lui de nouveau. Il était plus que jamais conscient qu'ils étaient seuls dans le noir. Il se tourna vers elle une fois de plus et la surprit en train de le regarder. Il avala. C'était le moment. N'y pense pas... Il se pencha plus, et elle fit de même. Il fit entrer leurs lèvres en contact doucement et il expérimenta la même sensation que la fois précédente. Il se recula après un moment quand il se rendit compte que ses lunettes gênaient le passage. Il y avait maintenant une large trace de buée sur un des verres qui avait été pressé contre la joue de Ginny.

Il fut surpris quand elle leva la main, enleva ses lunettes de son nez et les mit de côté, avant de mettre sa main derrière son cou et de se rapprocher une fois de plus. Il la rencontra a mi-chemin, et cela eu l'air beaucoup plus facile cette fois. Il pouvait la sentir en train de commencer à lui rendre son baiser, et cette sensation fit passer une onde de choc dans son corps. Il pencha sa tête un peu plus sur le côté, alors que ses mains trouvaient leur chemin vers sa taille, cherchant à la rapprocher de lui. Elle ouvrit sa bouche sous la sienne, et il n'eut pas d'autre choix que de faire de même, et sa conscience l'abandonna pendant un moment.

Quand finalement ils s'écartèrent, ils durent tous les deux faire une pause pour reprendre leur souffle. Les doigts de Ginny s'étaient d'une façon ou d'une autre glissés dans ses cheveux, et les mains d'Harry lui caressaient toujours le dos. Elles avaient dû trouver leur chemin jusque là toutes seules. Il n'avait jamais imaginé qu'elle aurait un goût si sucré, qu'elle serait si chaude et vivante dans ses bras. Il le lui aurait bien dit, mais il ne s'en sentait pas capable pour le moment. Un "wow" essoufflé fut tout ce qu'il put dire.

Ginny rit et se blottit contre lui. Ses bras se resserrèrent autour d'elle de leur propre volonté, et il la retint silencieusement alors que ses mains découvraient la douce matière de ses cheveux. Il la sentit se détendre contre son torse et se rappela qu'il était très tard. Ils devraient tous deux aller se coucher bientôt, et il y avait toujours le problème de son comportement au déjeuner.

"Ginny," commença-t-il doucement, n'étant pas sûr de sa réaction. "Je dois te poser une question. C'est à propos de ce qui s'est passé plus tôt."

Elle s'écarta et le regarda. Il attrapa ses lunettes et les remit afin de pouvoir la voir correctement. "Quoi ?" demanda-t-elle.

"Plus tôt au déjeuner..." Il s'arrêta. Il n'avait vraiment pas envie de l'attrister maintenant.

"Qu'est-ce qu'il y a ?" Elle avait l'air vraiment confuse.

"Qu'est-ce qu'il s'est passé en Défense Contre les Forces du Mal pour te marquer comme ça ?"

"Rien. Rien du tout."

Ceci ne l'aidait pas. Elle avait vraiment l'air de ne pas savoir de quoi il parlait.

"Mais tu as dit que Krum était étrange. Qu'est-ce qui t'as fait dire ça ?"

"Je n'ai aucune idée de ce dont tu veux parler, Harry."

Il décida de ne pas continuer sur le problème. La dernière chose qu'il voulait faire maintenant était de se disputer avec elle. Il mit simplement le problème de côté pour s'en occuper plus tard. Il avait l'impression qu'elle disait la vérité maintenant, comme il pensait que ce qu'elle avait dit au déjeuner à propos de Krum était vrai. Le problème était, que les deux vérités se contredisaient. Il devait seulement découvrir pourquoi.

Il se leva, étendant une main pour l'aider à se mettre debout. "Il est tard. Nous devrions aller au lit." Prenant sa cape d'invisibilité et la boîte des jumeaux, il la reconduit jusqu'à l'escalier des filles, où il l'embrassa doucement en guise de bonne nuit.