Disclaimer : Les lieux et les personnages appartiennent à JK Rowling, l'intrigue appartient à Ashwinder et la traduction m'appartient.

Réponses aux reviews : Un merci particulier à ceux qui, depuis quelques chapitres, me suivent et me laissent une review à chaque fois.

solla : Alors tu avances dans ton enquête ? Merci beaucoup pour la review, et je ne dirais jamais assez que cette histoire est spéciale et géniale. Heureuse que tu penses comme moi.

Deedlit : Je suis contente que tu aies trouvé cette fic assez intéressante pour la reviewer. J'espère que tu continueras. Merci.

Mystick : Heureuse que tu nous aies rattrapé. Merci beaucoup.

keit : Quand tu arriveras à ce chapitre-là... merci.

Aria Lupin : Merci d'avoir reviewé, et surtout je suis contente que cette fic te plaise.

Merci aussi à Csame, Wynzar, Céline, Miya Black, Hermiona292, célina, alana chantelune.

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Ginny's Gift, Chapitre Vingt-Quatre

"Je crois que vous me devez un essai, Potter."

Professeur McGonagall tendait la main impatiemment. Le reste de la classe avait déjà rendu leurs deux rouleaux de parchemins sur les différentes façons faisant que les métamorphoses inter-espèces pouvaient mal tourner. Harry avala.

"Je suis désolé, Professeur, je ne l'ai pas encore terminé."

Harry regarda droit devant lui, ignorant les réactions des autres. Il était sûr qu'Hermione le regardait d'un air désapprobateur, et que Ron avait l'air surpris, alors que le Professeur McGonagall pinçait les lèvres en une ligne très fine.

"Je vois," dit le professeur. "Vous vous rendez compte que je vais devoir vous enlever des points. Je le veux demain matin à la première heure, où je devrais encore rabaisser votre note. Je dois dire, je suis horriblement déçue. Tout d'abord un préfet de Gryffondor reçoit une détention..." Là elle regarda fixement Neville. "...et maintenant ça. Ce n'est pas le moment de commencer à négliger vos études. Les ASPICs..."

Harry arrêta d'écouter, se souvenant de la scène dans le dortoir le soir précédent. Après s'être excusé auprès de Colin, Harry avait passé le reste de la soirée à fouiller complètement son dortoir en cherchant le livre du Dr Zog, et c'était la raison pour laquelle il n'avait pas eu le temps de finir son essai. Il avait décidé qu'il préférait faire face à McGonagall plutôt que de risquer l'embarras de voir le livre réapparaître au mauvais moment encore une fois. Mais il n'avait réussi à le trouver nulle part, et il avait peur de le voir apparaître dans son sac en plein milieu du cours. Il ne le mettrait pas au-dessus de ce livre d'apparaître maintenant, en fait, et de lui faire avoir une détention... une détention comme Neville.

Neville était entré en trombe dans le dortoir, la figure rouge, au milieu des recherches d'Harry. Il avait à peine remarqué le chaos qu'Harry avait créé. Neville n'avait pas parlé à Harry ; il n'avait même pas regardé dans la direction d'Harry. Il s'était simplement mis au lit aussi rapidement que possible.

Harry se demandait ce que Neville, qui était vraiment devenu respectueux des règles, avait pu faire pour avoir une détention. Depuis l'incident des Bièraubeurres au début du trimestre précédent quand il était passé aussi près de se faire enlever son badge de préfet, il avait scrupuleusement évité les problèmes.

À la fin du cours de Métamorphose, Harry essaya de croiser le regard de Neville, mais il remarqua immédiatement que Neville refusait de regarder dans sa direction. Pendant tout le trajet jusqu'au cours de Soins aux Créatures Magiques, Harry eut la nette impression que Neville l'évitait.

Les Serpentards étaient déjà rassemblés devant l'ancienne cabane d'Hagrid, où on pouvait voir un fin filet de fumée s'élever de la cheminée, quand les Gryffondors arrivèrent.

"Hey, Don Juan," dit Malefoy assez fort pour qu'ils puissent tous l'entendre, "J'ai entendu dire que tu as eu un rendez-vous très galant hier soir." Les autres Serpentards ricanèrent alors que Neville rougissait et regardait par terre. "C'est un bon moyen d'impressionner une fille, d'amener un manuel d'instructions !"

Harry regarda Neville durement. Avait-il pu prendre le livre du Dr Zog ? Mais il avait été enfermé dans la malle d'Harry. Un sentiment de colère l'envahit. Si Neville s'était permis de fouiller dans les affaires d'Harry sans demander, alors il méritait la pire détention possible. Harry ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais à ce moment-là, le Professeur Grubbly-Plank arriva de derrière la cabane.

"Installez-vous maintenant," dit-elle. "Nous allons commencer."

Harry devrait attendre jusqu'à la fin du cours pour s'occuper de ça. À la fin du cours de Soins aux Créatures Magiques - pendant lequel les septièmes années avaient reçu à faire un long essai sur les Jobarbilles - Neville partit en courant vers le château. Harry était sûr qu'il voulait éviter plus de moqueries des Serpentards, et il voulait sans doute éviter Harry aussi.

"Neville !" appela Harry, courant pour l'attraper. "Neville !"

Harry dut finalement attraper le bras de Neville pour le faire s'arrêter. Ils étaient en bas des marches qui menaient aux portes du château. Harry prit Neville de côté pour laisser les autres passer, criant à Ron et Hermione qu'il les rejoindrait rapidement.

"Tu vas lui donner des conseils pour impressionner les filles, Potter ?" dit Malefoy d'une voix traînante alors que les Serpentards passaient. "Les choses à faire et à ne pas faire ? Vous savez Longdubat doit être vraiment désespéré s'il veut que Potter lui donne des conseils."

Harry ignora Malefoy et attendit jusqu'à ce que tous les autres soient partis déjeuner. Neville refusait toujours de le regarder. "Neville," commença Harry, "est-ce que tu sais pourquoi je n'ai pas eu le temps de terminer mon essai de Métamorphose ?"

Neville secoua la tête.

"Colin m'a demandé s'il pouvait m'emprunter un certain livre. Je suis sûr que tu sais duquel je parle."

Neville acquiesçait, regardant obstinément vers le lac, sa figure devenant de plus en plus rouge.

"Quand j'ai été le chercher dans ma malle, il n'y était pas. Il n'était nulle part. Tu ne saurais pas quelque chose sur ça, si ?"

Neville avait l'air sur le point de se mettre à pleurer. "Tout est de ma faute," dit-il finalement. "Je, euh, l'ai emprunté."

"Tu veux dire que tu as été chercher dans ma malle, et..."

Neville eut un mouvement de recul au ton tranchant d'Harry. "Non !" dit-il rapidement, regardant à Harry pour la première fois ce jour-là. "Il traînait dehors de nouveau, je le jure ! J'ai appris ma leçon à propos des recherches interdites, crois-moi !"

Harry expira. "D'accord. Ça va. Je sais que ce livre est doué pour réapparaître. Est-ce que je pourrais le récupérer ?"

Neville rougit d'autant plus, et ses yeux brillaient de larmes. Il avala difficilement avant de chuchoter, "Non."

"Qu'est-ce que tu veux dire, non ?"

Neville regarda de nouveau vers le lac et fit un grand effort pour se donner du courage avant d'expliquer. "Il était sorti hier soir, et, et bien, j'ai finalement eu le courage de demander à Lisa - Turpin, tu sais, de Serdaigle - de me rencontrer, et je n'y crois toujours pas, mais elle a accepté. Alors quand j'ai vu le livre sorti, je me suis dit que j'aurais un conseil de dernière minute. Et, et bien, tu sais que j'ai tendance à oublier les choses. Alors j'ai pensé que ça pourrait être une bonne idée de le prendre avec moi, juste au cas où."

Neville fit une pause, et Harry fut tenté de lui demander s'il pensait qu'il allait simplement s'arrêter en plein milieu d'un baiser et consulter le livre. Quand Neville continua son histoire, sa voix n'était presque plus qu'un murmure, et Harry devait tendre l'oreille pour l'entendre. "Les choses se passaient en fait un peu mieux que prévu, quand Rusard est arrivé. Il nous a donné une détention à tous les deux, et il a confisqué le livre."

Harry poussa un long soupir.

"Je suis désolé, Harry," dit Neville d'une toute petite voix, et Harry se sentit un peu mal à l'aise.

"Ce n'est pas grave, Neville. Vraiment. Je pense que c'est presque un soulagement d'en être débarrassé, en fait. Tu sais qu'il aime jouer des tours. Comme ce qu'il ma fait en Enchantements l'autre fois. Je n'avais même pas voulu le mettre dans mon sac, et il était tout de même là. Je suis sûr qu'il pensait que ce serait une blague très amusante de te faire avoir des ennuis."

Neville avait toujours l'air malheureux, et Harry chercha autre chose à dire pour remonter le moral de Neville. "Tu sais, Neville, plus j'y pense, et plus je suis convaincu que ce livre peut sentir les gens qui ont besoin de conseils. C'est pour ça qu'il t'a laissé le trouver hier soir." Harry ne mentionna pas qu'il avait décidé d'apparaître dans son sac alors que lui et Ginny ne se parlaient pas. "Peut-être qu'il s'est dit que Rusard avait besoin de quelques conseils, lui aussi."

Neville commença à sourire un peu. "Tu imagines ?"

"Je ne suis pas très sûr de vouloir me pencher dessus, en fait. Viens, nous avons Trelawney cet après-midi. Nous devrions nous remplir un peu le ventre."

Pendant la Divination un peu plus tard, pendant que le Professeur Trelawney démontrait comment lire bosses sur la tête de quelqu'un, utilisant un Seamus malheureux comme exemple, Harry parla à Ron de la situation de Dr Zog.

"Qu'est-ce qu'on va faire ?" chuchota Ron. "Tu ne penses pas à ce qu'on s'introduise dans le bureau de Rusard pour le reprendre, si ?"

Harry haussa les épaules. "Nous n'avons pas le temps de faire quelque chose comme ça en ce moment. Ce n'est pas que j'en avais particulièrement envie..."

Harry dut s'arrêter là, parce que le Professeur Trelawney faisait des groupes de deux pour pratiquer sur son équipier. Harry se tourna immédiatement vers Ron parce qu'il n'aimait vraiment pas la façon dont le regardait Parvati.

"Ron," dit-il entre ses dents en indiquant Parvati de la tête. "Fais quelque chose."

"Comme quoi ?"

"Comme ce que nous faisons toujours. Invente quelque chose, quelque chose pour se débarrasser de Parvati."

"Oh, d'accord..." Ron fit un grand mouvement des mains avant de les placer sur la tête d'Harry. "Voyons cela maintenant, oui..." Dit-il, feignant de se concentrer. "Oui," dit-il de nouveau plus fort, "Je vois un grand avenir qui t'attends. Tant que tu ne fais rien qui rendrais ma soeur furieuse contre toi, je veux dire. Dans ce cas, tu aurais simplement une mort lente et douloureuse."

Parvati détourna le regard d'un air mécontent. "Merci, Ron."

"Quand tu veux. Ce n'était que la vérité, tu sais... Alors que savons-nous sur ce livre ?"

"Rien que nous puissions faire d'après moi. Il vaut mieux attendre jusqu'en juin et demander à le récupérer à ce moment-là, je pense."

"Quelque chose que nous attendons impatiemment," répondit Ron d'un air sarcastique.

"Nous pouvons toujours espérer qu'il retrouve son chemin jusqu'à nous tout seul," suggéra Harry. "On ne sait jamais."

Harry engloutit son dîner ce soir-là et retourna rapidement à la salle commune pour terminer son essai de Métamorphose. Il ne voulait pas perdre plus de temps avec ça que nécessaire, étant donné qu'il avait d'autres devoirs à faire. Il espérait aussi que s'il le finissait et trouvait le Professeur McGonagall ce soir elle déduirait moins de points sur sa note.

Il finit à presque huit heures et demie et se leva de la table où il travaillait. Ginny, qui l'avait rejoint quand elle était revenue du dîner, leva la tête de ses livres. "Tu n'as pas déjà fini..."

"C'est l'essai que j'aurais dû finir hier soir. Peut-être que McGonagall sera plus indulgente envers moi si je le lui rends maintenant, plutôt que d'attendre demain."

"Je ne compterais pas dessus, mais je suppose que ça ne peut pas faire de mal."

"Je reviens dans quelques minutes. Est-ce que tu crois qu'elle est dans la salle des professeurs ?"

"J'aurais tendance à penser comme toi."

Harry se rendit à la salle des professeurs. La porte était entrouverte, mais il frappa tout de même, faisant sursauter Professeur Grubbly-Plank, qui était seule dans la pièce. "Mon dieu," dit-elle, la main sur le coeur. "Vous m'avez fait peur, Potter."

"Désolé, vous n'auriez pas vu Professeur McGonagall, par hasard ?"

"Vous devriez aller voir dans son bureau."

"Merci."

Alors qu'il montait l'escalier de marbre, Harry se demanda ce que la professeur de Soins aux Créatures Magiques était en train de faire là-bas toute seule. Elle n'avait pas été en train de lire ou de rédiger ; elle n'avait pas été en train de faire quoi que ce soit en fait. Harry trouvait cela assez étrange.

Il trouva le Professeur McGonagall dans son bureau et lui donna son essai. En partant, il se demanda ce qu'il trouverait s'il retournait à la salle des professeurs. Au lieu de retourner directement à la Tour de Gryffondor, il se retourna vers l'escalier de marbre. Il en avait descendu la moitié, quand...

"Potter, que faites-vous ici ?" le Professeur Rogue était au pied des escaliers.

"Je cherche le Professeur McGonagall," mentit Harry.

Rogue n'avait pas l'air convaincu. "Avez-vous essayé son bureau ?"

"Je pensais aller voir dans la salle des professeurs."

"Elle n'y est pas," dit Rogue avec assez de finalité pour qu'Harry n'ait pas envie de forcer sa chance.

Il se retourna pour se diriger vers la Tour de Gryffondor, se demandant ce qui se passait. Rogue avait l'air très sûr que le Professeur McGonagall n'était pas dans la salle des professeurs, et pourtant il n'y avait pas été quelques minutes plus tôt. Est-ce qu'il devait rencontrer le professeur Grubbly-Plank pour une raison ou une autre ? Cela serait assez pour expliquer sa nervosité, supposait Harry, alors qu'il arrivait au trou du portrait.

Harry retourna à sa table pour trouver Ginny et Hermione ensemble.

"Je pense avoir trouvé quelque chose," disait Ginny. "Regarde."

Hermione étudiait le parchemin, ses lèvres pincées et ses sourcils froncés. "Hmm, oui, on dirait, mais..."

"Mais quoi ?"

"Et bien, c'est un peu décevant, non ? Le Professeur Vector a tellement parlé de ça, et ça à l'air d'être la liste de courses de quelqu'un."

Harry s'assit à la table, riant. "Tout ce travail, et vous vous retrouvez avec une liste de courses ?"

"Ça n'a aucun sens, si ?" disait Hermione. "On pourrait penser que quelqu'un aurait au moins découvert ça depuis le temps, et qu'on saurait que ce n'était rien d'exceptionnel, après tout."

"Ce n'est pas forcément la bonne traduction," fit remarquer Ginny.

"Que veux-tu dire ?" demanda Harry.

"Cet alphabet particulier est difficile parce que les lettres ne représentent pas toujours le même son. Tu dois découvrir ce que signifie chacune d'entre elles. C'est comme un code."

"Et bien, à quoi ça sert ?" demanda Harry. "Comment est-ce que n'importe qui pourrait savoir ce que n'importe qui disait en utilisant un système comme ça ?"

"Ils ont fini par avoir une valeur stable pour chaque lettre, mais tu n'as pas tort. C'est une des raisons pour lesquelles cette langue est tombée dans l'oubli. Mais elle pourrait être utile si tu ne veux pas que les autres sachent de quoi tu parles."

"Et bien, pourquoi est-ce que qui que ce soit traduirait sa liste de courses en code secret ?"

"C'est pour ça que ça n'a aucun sens," dit Hermione.

"J'ai dû essayer plusieurs systèmes seulement pour arriver jusque là," dit Ginny. "Les autres valeurs pour les lettres ne formaient qu'un charabia total. Comme certaines des autres manières que j'ai essayé. Je suppose que je dois seulement continuer à essayer."

"Je suppose que nous commençons à comprendre pourquoi personne n'a jamais compris ce que ça veut vraiment dire," dit Hermione. "Ils sont arrivés jusqu'à la liste de courses et ont laissé tomber."

"Pourquoi est-ce que vous faites ça ?" demanda Harry à Ginny.

Ginny haussa les épaules. "C'est amusant en quelque sorte. Comme un défi. Et je connaissais déjà cette langue." Elle regarda autour d'elle et baissa la voix. "Le texte avec les instructions pour le talisman était écrit dans cette langue."

Harry resta bouche bée, pensant à l'effort qu'elle avait fait simplement pour savoir comment créer son collier. "Mais... Mais ça a dû te prendre une éternité pour comprendre."

"Pas vraiment. Ce texte était standard, alors que celui-là ne l'est pas. De toute façon," continua Ginny, "ça m'a donné quelque chose à faire pendant que tu travailles à tes devoirs."

La phrase fut dite d'un air désinvolte, mais Harry était touché. Elle n'était pas obligée de s'asseoir avec lui chaque soir, petite amie ou pas. Il ne lui en aurait pas voulu de faire quelque chose de plus amusant de ses soirées.

Leurs regards se rencontrèrent, et les yeux de Ginny lui envoyèrent un signal, l'étincelle traversant son corps comme un courant électrique. Il n'avait pas eu l'occasion de l'embrasser, à part pour un rapide bonne nuit, depuis qu'ils avaient été enfermés ensemble, et il se retrouva en train de souhaiter qu'ils soient dans un endroit plus privé.

Le bruit de quelqu'un se raclant la gorge reprit son attention. Il jeta un coup d'oeil à Hermione, son visage se réchauffant. Elle réprimait un sourire.

"Est-ce que tu veux que j'essaie encore une fois ?" demanda Hermione à Ginny.

"Tu n'as pas le temps pour ça, Hermione. Tu as bien plus de devoirs que moi."

"Je peux les mettre de côté pour ce soir... Seulement ce soir," ajouta-t-elle rapidement avant qu'Harry ne puisse dire quoi que ce soit à propos de se relâcher. "Ça pourrait se révéler important, vous savez. À une plus grande échelle."

"Qu'est-ce qui te fais croire ça ?" demanda Harry.

Hermione haussa les épaules. "Je ne sais pas. C'est un sentiment que j'ai. Ne le dites pas à Lavande ou Parvati, mais c'est comme une prémonition..."

Harry éclata de rire. "Toi ? Faisant confiance aux prémonitions ? Où est Ron ? Il est en train d'en manquer une bonne !"

"Quand ce sont mes prémonitions," répliqua Hermione, "oui, je crois en elles ! De plus, logiquement il doit y avoir une autre signification. Professeur Vector a dit que personne n'avait réussi à comprendre jusqu'à présent, mais je suis sûre que quelqu'un a déjà dû arriver aussi loin. Ce qui veut dire que personne ne croît vraiment que c'est une liste de courses."

"Où est Ron ?" demanda Ginny. "Je ne l'ai pas vu de la soirée."

"Il m'a dit qu'il avait une lettre a envoyer chez vous," dit Hermione. "Il a dû monter à la Volière pour l'envoyer. Il devrait être revenu maintenant, pourtant."

"Ça dépend a quel point Coq est coopératif," commenta Harry. "Il devrait revenir bientôt."

Il se tourna vers ses devoirs avec un soupir. Il aurait adoré pouvoir prendre sa soirée, mais il était en retard à présent, étant donné qu'il avait passé une bonne partie de la soirée précédente à chercher son livre. Et avec les devoirs supplémentaires qu'on leur avait rajouté aujourd'hui, il se dit qu'il serait peut-être encore là l'été prochain. Il avait Potions demain, alors il ferait mieux de s'assurer que ce travail était terminé. Rogue ne serait que trop content d'enlever des points à Gryffondor et de lui donner une détention s'il arrivait en cours avec des devoirs incomplets.

En plus de ça, il avait Défense Contre les Forces du Mal dans l'après-midi, pensa-t-il d'un air morose. Avec une matinée dans les cachots en compagnie de Rogue et Malefoy a attendre, suivie par Mundungus Fletcher dans l'après-midi, mercredi était définitivement le pire jour de la semaine.

Ce ne fut pas long avant que Ron n'arrive en tapant des pieds par le trou du portrait, visiblement de mauvaise humeur. Hermione leva la tête des runes et, sans être intimidée par le comportement de Ron, dit, "Où étais-tu ? Est-ce que tu as terminé tes devoirs de Potions ?"

"Je t'ai dit que j'avais une lettre à envoyer. Ce stupide idiot à plumes ne voulais pas rester assis assez longtemps pour que je puisse attacher une lettre à sa patte." Il se pencha et regarda ce qu'Hermione faisait. Harry l'entendit ronchonner sur le fait qu'il fallait être fou pour rester assis et essayer de comprendre quoi que ce soit qui ressemblait à ça.

Hermione l'ignora, alors il essaya de nouveau. "Tu ne travailles pas sur les Potions, toi non plus."

"Bien sûr que non, j'ai fini. Ça t'a tout de même pris plus de temps que nécessaire pour poster une lettre."

"J'ai rencontré Rusard."

Harry regarda Ron d'un air vif. La seule façon pour lui d'avoir croisé Rusard était d'avoir fait quelque chose délibérément pour attirer l'attention du concierge. Aller à la Volière était une activité parfaitement autorisée, rien qui aurait dû causer des problèmes à Ron.

Hermione avait dû penser de la même façon, car elle demanda, "Comment est-ce que tu as bien pu arriver à ça ?"

"Aucune idée."

Mais Harry n'était pas convaincu que Ron disait la vérité.

"Cet idiot voulait absolument me donner une détention, aussi," se plaignit Ron. "Il m'a emmené dans son bureau et a failli me donner une colle."

"Honnêtement, Ron," dit Hermione, "tu as dû lui donner une raison."

Ron haussa les épaules. "J'ai peut-être fait tomber une armure en revenant. C'était purement accidentel, bien entendu. Il n'y a pas de raison que je doive avoir une détention pour ça."

Maintenant Harry était sûr qu'il mentait. Ron avait sûrement fait tomber l'armure intentionnellement pour avoir une excuse pour être amené dans le bureau de Rusard. Une fois là-bas, il aurait pu essayer de voir où était le livre d'Harry. Harry voulait demander si Ron l'avait vu, mais il ne pouvait pas faire ça devant Ginny et Hermione.

"Tu as dit que tu as failli avoir une détention," commenta Harry. "Comment as-tu réussi à y échapper ?" Il savait par expérience qu'une fois qu'un élève avait été emmené dans le bureau de Rusard, ça nécessiterait quelque chose de drastique en fait pour éviter une détention à l'élève malchanceux.

"Et bien, c'est ça qui est étrange," dit Ron. "Le professeur Flitwick est arrivé et il a convaincu Rusard de ne pas le faire."

"Que faisait le Professeur Flitwick dans les cachots près du bureau de Rusard ?" demanda Ginny.

"Aucune idée," dit Ron. "C'est ça qui est étrange. Je ne me plains pas, pourtant. Je suis presque sûr qu'il était prêt à m'envoyer dans la Forêt Interdite." Il frissonna visiblement.

Harry se retourna vers ses devoirs. Il n'allait pas avancer dans quoi que ce soit à ce rythme là. Il nota mentalement de remercier Ron plus tard, quand les filles ne seraient pas là pour poser des questions.

Il monta les marches jusqu'à son dortoir, le dernier des garçons de septième année. Avant de se mettre en pyjama, il se dit qu'il avait soif et se rendit près de la fenêtre pour se servir un verre d'eau grâce au pichet en argent qui se trouvait là. C'était une nuit très noire, alors la faible lueur qu'il vit en bas dans le parc attira immédiatement son attention. Il se hissa sur le rebord de la fenêtre et retint son souffle quand il réalisa que la lumière provenait de la cabane d'Hagrid. Elle vacillait, comme si elle était causée par un feu.

Soudainement il se souvint de son arrivée au cours de Soins aux Créatures Magiques ce matin. Il y avait eu de la fumée qui sortait de la cheminée alors, aussi. Son coeur cogna alors que les implications s'imprégnaient en lui. Il y avait quelque chose qui n'allait pas à ce propos. Ils étudiaient des Jobarbilles en ce moment, et les Jobarbilles étaient originaires d'Europe du Nord. Il ne devait pas y avoir de raison particulière pour les garder au chaud, étant donné qu'ils devaient être habitués au climat, surtout maintenant avec le printemps qui approchait.

Harry eut une autre vision soudaine du jour du mémorial de Charlie, quand il s'était échappée à la cabane avec Sirius. Il y avait eu des cendres dans la cheminée alors, aussi, bien qu'il ait supposé que le feu avait été fait pour le bénéfice des oiseaux tropicaux qu'ils étudiaient à ce moment-là. Maintenant il se demandait pourquoi est-ce qu'ils étudiaient même des créatures tropicales en plein milieu de l'hiver, alors que ça aurait été plus pratique de réfléchir à des animaux qui étaient habitués au froid. Est-ce que les Focifères et les Diricos avaient été amenés comme une excuse pour expliquer le feu dans la hutte, au cas où quelqu'un poserait des questions ? Est-ce que le feu était vraiment utilisé comme moyen de communication ?

Harry pensa maintenant à la façon dont le Professeur Grubbly-Plank était arrivée dans la hutte. Comme c'était étrange qu'elle ait dû quitter le mémorial plus tôt pour descendre là-bas, alors qu'ils n'y avait pas eu de créatures dont elle devait s'occuper. Avait-elle profité de la foule pour sortir sans être vue et transmettre un message à Lucius Malefoy ?

Maintenant cela semblait très probable. Il pensa à sa réaction nerveuse en le voyant ce soir dans la salle des professeurs. C'était normal qu'elle ait été aussi nerveuse à propos de rencontrer Rogue - car Harry était maintenant sûr que c'était la raison pour laquelle il avait vu le maître de Potions tapi là-bas. Rogue recherchait-il l'identité de l'espion ?

Alors Harry eut une idée encore pire, qui glaça son sang. Il se demanda si le Professeur Grubbly-Plank savait comment le Professeur Rogue avait passé le trimestre d'automne, et si elle avait transmis cette information aux serviteurs du Seigneur des Ténèbres.

Harry pensa à réveiller Ron et à lui parler de cette nouvelle information, mais alors il se décida contre. Il le dirait à Ron et Hermione en même temps. Hermione serait sûrement contente de ce développement de toute façon, car il semblait écarter les soupçons de Viktor Krum.

Le Professeur Grubbly-Plank avait toujours semblé être une décente vieille dame, peut-être un peu bourrue parfois, comme la vieille tante de quelqu'un. Il n'y avait rien dans ses manières qui indiquait qu'elle était peut-être une Mangemorte. Mais aussi Harry avait eu tort dans le passé quand il avait jugé seulement sur les apparences. Il réalisait maintenant qu'il était très probable que cette vieille femme avait effacé la mémoire de Ginny et l'avait peut-être même attirée dans le piège pour la capturer.

La colère monta en lui, et il dut lutter contre l'envie d'aller directement à la cabane d'Hagrid et de la surprendre. Non, il n'avait aucune preuve qu'elle avait fait ces choses. C'était peut-être quelqu'un d'autre. Si Rogue l'avait rencontré, ça devait vouloir dire que lui, et par conséquent Dumbledore, avaient compris son jeu. Il pouvait leur faire confiance pour s'occuper d'elle correctement.

Il pensa à avoir une discussion avec Rogue, mais il n'était pas sûr de comment y arriver. À moins qu'il ne réussisse à avoir une détention comme Ron l'avait fait. Devait-il le faire ? Ça voudrait dire une autre soirée de perdue et il serait encore plus en retard dans son travail que jamais.

"Au diable les devoirs," se dit-il. "Ceci est plus important."

*

"Harry, franchement !" réprimanda Hermione. "À quoi pensais-tu, à ajouter autant de sang de dragon dans ta Solution de Récurage ?"

Le résultat avait été assez spectaculaire, faisant monter des flammes jusqu'au plafond avant que son chaudron ne fonde. Et il avait gagné la détention désirée.

Harry regarda Hermione avec ce qu'il espérait être une expression penaude et haussa les épaules.

"Tu l'as fait exprès, n'est-ce pas ?" observa Ron astucieusement.

"Bien sûr que non ! Qui avec un esprit sain ferait fondre son chaudron exprès ? Surtout dans le cours de Rogue !"

"Allez, Harry, crache le morceau," dit Ron. "Pourquoi l'as-tu fait ?"

Harry regarda autour de lui pour s'assurer que personne ne pouvait entendre avant de répondre. "Qu'est-ce qui m'a trahi ?"

Hermione émit un son d'agacement alors que Ron grognait. "Aller, même Neville a traversé ce cours sans provoquer de désastre, et tu vas faire fondre ton chaudron... il y a quelque chose d'anormal dans tout ça."

"J'avais besoin d'une excuse pour parler à Rogue."

"Pourquoi ?" demandèrent Ron et Hermione ensemble.

"C'est une longue histoire, mais j'ai découvert quelque chose hier soir, et je dois lui poser des questions dessus. Si nous nous dépêchons de déjeuner, nous aurons peut-être le temps de parler. Ginny devrait entendre ça, elle aussi. Ça la concerne."

Ils retrouvèrent Ginny dans le Hall d'Entrée, alors qu'elle descendait de Défense Contre les Forces du Mal. Harry prit sa main et murmura, "Mange vite, nous nous retrouverons dans la salle de stockage après le déjeuner."

Elle sourit d'un air mauvais. "Je t'ai manqué ?"

"Oui, ça aussi, mais j'ai quelque chose d'important à te dire."

Elle pressa sa main. "D'accord."

Ils avalèrent tous les quatre des parts de tourte au poulet avant de monter au quatrième étage, où Harry leur parla des conclusions auxquelles il était arrivé concernant le Professeur Grubbly-Plank.

Il y eut un silence figé, qui fut brisé par Hermione s'exclamant, "Mais ça veut dire que Viktor Krum n'était peut-être pas l'espion !"

"Pourquoi est-ce que Dumbledore l'a renvoyé alors ?" demanda Ron.

"Il a peut-être fait ça pour attraper le véritable espion," spécula Hermione.

"Que veux-tu dire ?"

"Il a peut-être voulu faire comme s'il avait attrapé quelqu'un en espérant que le véritable espion baisserait la garde et ferait quelque chose qui le trahirait. Qu'il deviendrait trop confiant."

"Ça ne change toujours pas ce que Krum a fait à Ginny."

Hermione eut l'air mécontente, mais on ne pouvait pas nier que Ron avait raison. Mais alors Harry se souvint de quelque chose. "Peut-être que Krum n'agissait pas de son plein gré."

Ginny leva la tête d'un air vif. Harry supposait qu'elle n'était pas à l'aise avec le sujet dont il discutaient. Krum avait, après tout, regardé dans son coeur sans son consentement. C'était une forme de violation.

"Que veux-tu dire ?" demanda Ginny prudemment.

"Krum est sensible à l'Imperium."

"Comment est-ce que tu sais ça ?"

Harry n'aimait pas parler de ce qui s'était produit la nuit de la troisième tâche. L'histoire entière n'était connue que par quelques personnes qui l'avaient entendue le même soir et dans les jours qui avaient suivi. "Je l'ai découvert la nuit où le Tournoi des Trois sorciers a pris fin. Nous étions dans le labyrinthe, et Krum a utilisé le Doloris sur Cédric." Il dut s'arrêter pour avaler à ce moment-là. "J'ai fait une brèche dans la haie et je l'ai figé. Plus tard j'ai découvert qu'il avait été sous l'Imperium à ce moment-là."

Ginny était en train d'examiner ses mains alors qu'il finissait. "Oh."

"A quoi ça sert d'avoir un professeur de Défense Contre les Forces du Mal qui ne peut même pas résister à l'Imperium ?" se moqua Ron.

"Peu de personnes en sont capable, tu sais," dit Hermione sèchement. "En fait, ça ne me surprendrait pas que Viktor ait lui-même démissionné, pour une question d'honneur."

"Et alors Dumbledore a joué le jeu pour attraper le véritable espion ?" dit Harry.

Hermione acquiesça. "Ça aurait du sens."

Ron n'avait pas l'air convaincu, mais il n'argumenta pas. "Alors maintenant tu t'es attiré une détention..." l'encouragea-t-il.

"Oui, je veux voir si je peux tirer quelque chose de Rogue. Voir s'il suspecte les bonnes personnes."

"Personnes ?" demanda Ginny.

"Malefoy est toujours une possibilité. Je veux voir ce que Rogue sait sur lui."

"Mais je pensais..." commença Hermione.

"J'ai dit à Malefoy que je n'irai pas voir Dumbledore. Je n'ai rien promis à propos de Rogue. De plus," continua Harry rapidement quand Hermione eut l'air prête à protester de nouveau, "Rogue est une autre histoire. Il a la Marque des Ténèbres lui-même."

"C'est vrai ?" s'exclama Ginny, rappelant une fois de plus à Harry qu'elle n'avait jamais été dans les secrets qu'il avait partagé avec Ron et Hermione dans le passé.

"Autre chose que j'ai découvert en quatrième année. Si quelqu'un peut comprendre la position de Malefoy, c'est Rogue."

"Es-tu en train de dire qu'il a été contraint à devenir un Mangemort comme Malefoy l'a été ?"

"Je ne sais pas quelles étaient les circonstances quand Rogue est devenu un Mangemort. Tout ce que je sais c'est, qu'il n'est pas resté loyal pour une raison ou une autre. Mais je pense qu'il est la personne qui est la plus capable de comprendre ce que traverse Malefoy. Qui sait ? Peut-être qu'il pourra pousser Malefoy dans la bonne direction."

La cloche signalant le début des cours de l'après-midi sonna à ce moment-là, coupant une discussion plus approfondie du problème.

*

Harry travailla furieusement les deux soirs suivants pour rattraper le temps qu'il savait qu'il allait perdre vendredi, quand sa détention était programmée. Heureusement personne ne faisait trop attention au couvre-feu ces jours-ci, puisque Neville travaillait aussi dur que les autres septièmes années pour continuer à avancer dans son travail. Hermione faisait deux fois plus d'efforts que les autres entre son travail de cours et son projet de runes.

Les Gryffondors avaient Enchantement comme dernier cours le vendredi et eurent finalement le temps de souffler quand le Professeur Flitwick ne leur donna pas de devoirs. Harry retourna directement à la salle commune à la fin du cours pour profiter du temps qu'il restait avant le dîner pour finir son essai sur les Jobarbilles.

Quoique Harry pense que Rogue ait pu suspecter à propos du Professeur Grubbly-Plank, elle n'avait pas encore été renvoyée, comme l'avait découvert Harry durant les Soins aux Créatures Magiques plus tôt. Il avait échangé des regards confus avec Ron et Hermione, se demandant intérieurement s'ils avaient sauté aux mauvaises conclusions l'autre soir. Il espérait découvrir ce qui se passait assez rapidement.

Sortant son exemplaire du livre Les Animaux Fantastiques, il remarqua un livre qui n'avait définitivement pas été dans son sac plus tôt.

"Qu'est-ce que..." Il avait envie de rire bien fort. "Comment est-ce que tu as bien pu réussir à échapper à Rusard ?" demanda-t-il d'un air incrédule, n'attendant pas de réponse.

"Tous les devoirs t'ont finalement fait perdre la tête ?" vint la voix de Ron de derrière lui. "Tu parles à tes livres maintenant ?"

Harry jeta un coup d'oeil autour de lui et vit que les filles n'étaient nulle part aux alentours. "Regarde, Ron" dit-il, indiquant à son ami de s'approcher.

"D'où est-ce qu'il vient ?"

"Il vient juste d'apparaître dans mon sac !"

"Et bien, j'y crois pas !"

Harry remarqua un morceau de parchemin qui avait été coincé entre les pages. "Il y a une note." La sortant, Harry la déplia et la tint de façon à ce que Ron puisse lire aussi :

Je vois que ce livre continue à être assez obstiné. J'ai pris la liberté d'avoir une discussion sérieuse avec lui. Espérons qu'il vous causera moins de problèmes dans le futur.

Amitiés,

Filius Z. Flitwick

Les yeux de Ron étaient devenus ronds. "Est-ce que ça veut dire ce que je crois ?"

"Que crois-tu que ça veuille dire ?" demanda Harry, pas très sûr de ce dont parlait Ron.

"Je ne sais pas, mais..." Ron indiqua l'initiale du milieu du Professeur Flitwick. "... J'ai l'impression que le Professeur Flitwick pourrait être Dr Zog."

Note : La référence Monty Python dans le chapitre précédent était "comfy chair".

Crédit à J. R. R. Tolkien pour l'alphabet dont les lettres ne représentent pas toujours le même son. Du moins c'est comme ça que l'auteure a compris le Tengwar.