Gundam Wing - le studio
Auteur: Sahad
Note : Bon alors je vais répondre à une review ; Sakura, oui, je vais mettre Heero et Duo ensemble mais peut-être pas dans cette fic. Je le ferais dans ''Les berges du crime'' (oui, je sais il n'y a plus de suspens ou quoi mais il me faut bien répondre quand même !), voilà ! J'espère que ça répond à ta question car saches que moi aussi, j'aime beaucoup le 1x2 ! Allez, place à la fic !
CHAPITRE 2 :
Tout ce passait exactement comme le voulait le réalisateur : les acteurs étaient tous excellents et le fait qu'ils soient très similaires à leur personnages dans la réalité donnait beaucoup de naturel à la série. Ils regardaient tous l'épisode pour voir ce que cela donnait, les G-boys étaient sidérés face aux montages faits par ordinateurs :
« Uwow ! lâcha l'Américain. On dirait trop que le Wing explose avec toi dedans, Hee-chan !
- Hn.
- En plus, Trowa a fait preuve de beaucoup d'adresse quand Heavyarms t'a pris dans la main ! rajouta le blond.
- ... »
Le Français détourna le regard, il n'aimait pas tellement qu'on lui fasse des compliments quant à sa façon de piloter le Heavyarms ; il lança :
« Ce n'est pas bien difficile de le manipuler depuis une autre salle lorsqu'on est muni de capteurs.
- Mais sois pas si modeste, Tro ! claironna Duo. C'est pas si facile que ça ! Pas vrai qu'il était génial, hein, Heero ? »
Posant cette question, le natté lança un regard complice au jeune Arabe qui réprima, au prix de nombreux efforts, l'envie qu'il avait d'éclater de rire. Le Japonais ne dit rien, hochant simplement la tête mais se sentant quelque peu rougir ; heureusement pour lui, dans la pénombre de la salle, on ne pouvait pas le voir.
POV Heero :
Je ne sais pas ce qu'à Duo en ce moment mais il est passablement excité. Excité... Non, non, non, non, non ! Oublie cette histoire Yuy ! Pourquoi est-ce que cette stupide fanfiction me revient à chaque fois que je croise Duo ! Bon sang ! J'aurais l'air de quoi si je me mettais à réagir devant les autres ! Bon, caaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaalme... Zen... Respire...
Je reprends un peu mon calme et, bien que j'aime voir un peu ce que donne le tournage, je me lève et sors de la salle, prendre l'air. Une fois dehors, je respire. Je ne me comprends plus. Un rien me fait rougir, pourtant Duo n'est rien d'autre qu'un ami ! Je l'ai dit à Trowa et j'en suis convaincu ! Ce n'est que purement physique ce que je ressens pour lui, pas psychologique. J'essaye de me convaincre mais peu à peu, le doute revient. Je serais amoureux de Duo ? Non, non, non, non, non, non, non ! Oublie ça ! Je sursaute quand une main se pose sur mon épaule, je me retourne vivement :
« Trowa ?
- Ça va ? Quand je suis sorti, tu secouais la tête comme si tu voulais te l'arracher.
- Ç... Ça va /allons bon, je bégaye maintenant / C'est rien, je... J'ai un peu mal à la tête, rien de grave, neeeeee ? »
Argh ! Je ne sais vraiment pas mentir ! Trowa me considère quelques temps. Ce qui m'énerve un peu chez lui c'est que je ne sais pas ce qu'il peut penser ! Remarque, on me l'a souvent reproché aussi.
« Bon, je vais m'allonger, ça ira sûrement mieux après. »
Ce ton... Je n'ai pas l'air aussi sûr de moi que je le voudrais. Faites qu'il croit que c'est parce que j'ai mal au crâne, s'il vous plaît ! Il hoche la tête et me lance :
« T'arriveras à te traîner jusqu'à ta chambre ?
- Ou... Oui, oui... /Arrête de bégayer, Yuy /
- Bon... Alors repose-toi bien. »
Il me sourit en disant ça et retourne dans la salle... Uwow... C'est rare que je le vois sourire. Je reste un moment planté là, devant la porte de la salle, un peu trop longtemps apparemment car elle s'ouvre d'un coup et je me la prends en plein dans la face ! Je tombe lamentablement parterre ; je relève la tête et m'aperçois que c'est Duo :
« Hee-chan ? Oups ! Je suis désolé! Merde, en plus tu pisses le sang ! Je t'emmène à l'infirmerie ! »
Je remarque qu'effectivement mon nez saigne... Génial... Duo m'aide à me relever. Mais à peine a-t-il passé mon bras autour de son cou et me tient en passant son bras dans mon dos que ces maudites images me reviennent à l'esprit, je secoue violemment la tête, mais Duo m'arrête :
« Eh ! Arrête ! C'est deg', n'agite pas ton sang vers les gens comme ça ! »
Effectivement, j'avais oublié mon nez. Nous arrivons quand même à l'infirmerie et je me retrouve avec un pansement en travers de la face, de mieux en mieux... Duo m'a laissé, je suis ici depuis environ une quinzaine de minutes. On m'autorise à retourner dans ma chambre... J'arrive à la porte et entre sans même frapper, j'aperçois Duo, toujours collé à mon laptop :
« Duo...
- Ah ? Uwa ! Hee-chan! Dé... Désolé! Je t'avais pas entendu entrer ! »
Il arrête vite fait ce qu'il était en train de faire et me laisse en me souhaitant de bien me reposer. C'est sûr que je devrais mieux y arriver sans lui. Mon regard se pose sur le laptop, la curiosité aura un jour raison de moi, mais bon. Je me poste donc devant l'écran et déplace la souris : ouvrir dernier fichier utilisé. C'est encore une fanfiction, mais elle ne porte pas le même titre que la dernière. Lire ou ne pas lire ? ... Allez ! De toute façon, ça ne peut pas me faire de mal.
OoOoO
Après une demi-heure de lecture, l'asiatique referma l'ordinateur, les joues plus rouges que jamais. Il venait de lire une fanfiction 1x3 et ça ne le laissait pas indifférent :
« Mais il n'a que ça à lire, ce baka ? »
C'était une histoire, tout comme la première, extrêmement détaillée ; ce qui lui permis de laver une nouvelle fois son short dans le lavabo de la salle de bain. Il se changea et s'allongea sur le lit, mais à son simple contact, des images lui vinrent à l'esprit, il se leva d'un bond :
« C'est décidé ! Je sors ! »
Il sortit des studios d'un pas rapide, mais s'il avait été un peu moins stressé, il se serait peut-être aperçu que deux regards étaient posés sur lui. Le Japonais fit un petit tour du quartier, s'arrêtant de temps à autre devant une vitrine ; tout était bon pour ne plus penser à ces histoires qui commençaient sérieusement à le rendre dingue. Puis mettant la main dans la poche de sa veste, il en tira un petit papier, soigneusement plié en quatre ; plus que surpris, il alla dans une ruelle déserte et le lu :
'' Heero, j'aimerais te voir pour discuter à propos d'un truc. Rdv au bar à la même place que la dernière fois.
Trowa.''
Une goutte de sueur parcourut son visage au niveau de sa tempe. Il devait bien avouer que cela le perturbait plus qu'il ne voulait bien l'admettre. Sortant de la ruelle, le jeune asiatique se rendit au bar ; il ne savait pas pour quelle raison il y allait mais il était tout de même conscient qu'une force le poussait à s'y rendre. Arrivé au bar, il trouva effectivement le Français, accoudé au bar, à la même place qu'à leur dernière rencontre en ce lieu. Il s'approcha et demanda :
« Qu'est-ce que tu voulais ?
- Heero... ? Mais, qu'est-ce que tu racontes ? s'étonna celui-ci.
- T'as laissé un papier dans la poche de ma veste me demandant de venir ici... lança le Japonais.
- Mais... C'est toi qui m'as fait le coup du papier. » répliqua le Français.
Ne comprenant pas trop, ils sortirent tous les deux les dit papiers, puis constatèrent chacun qu'il ne s'agissait pas de leur écriture. Levant les yeux, ils se dévisagèrent :
« Tu penses à ce que je pense ? commença le Français.
- On s'est bien foutu de nous... grogna l'asiatique.
- On parie combien qu'il s'agit d'un certain...
- Baka. » compléta Heero.
Le Japonais et le Français se rendirent aux studios, bien décidés à obtenir une petite explication. Ils demandèrent à quelques personnes où se trouvait le natté et finirent par le trouver dans une sorte d'impasse, tentait-il de fuir ?
« Yoh ! Les gars ! lança-t-il, très calme.
- Duo... Tu vas nous expliquer ? gronda le garçon aux yeux verts lançant des éclairs.
- Expliquer quoi ? demanda l'Américain avec un sourire très innocent.
- Baka ! répliqua le brun. C'est toi qui nous as fourré ces papiers dans les poches, alors on veut savoir pourquoi !
- Ce que vous êtes lents à la comprenette, mes pauvres amis ! s'exclama le châtain. Je n'ai rien fait de mal, que je sache !
- Tu vas nous répondre, oui ? s'impatienta le Français.
- Sinon je ne donne pas cher de ta peau ! menaça le Japonais.
- Duo n'a pas agit seul. »
Les deux garçons se retournèrent et tombèrent nez à nez avec le petit blond qui les dévisageait tous les deux, une expression neutre sur le visage. Ayant peine à y croire, l'Européen demanda :
« Quatre... ? Mais.
- Trowa, je comprends que tout ça vous ait énervés mais si vous n'êtes pas fichus de comprendre, alors on ne peut rien pour vous... lança l'Arabe.
- Mais explique-toi ! les yeux cobalt démontraient bien la colère du jeune asiatique.
- Hee-chaaaaaaan... soupira le natté. Tu n'as toujours pas compris ou tu le fais exprès ? Bon, Quatre et moi avons à faire ! Cheerio ! »
Disant cela, il s'éloigna en courant, suivit de près par son ami, riant tous deux aux éclats et plantant là les deux autres garçons, complètement déphasés. Puis, doucement, le Français se tourna vers l'asiatique :
« Quelle a été la dernière chose que tu aies lue sur ton ordinateur ?
- Une... Une fanfiction 1x3... souffla le brun.
- Et... ? Trowa tenait à savoir quelque chose.
- Et... Je... C'était pas vraiment comme lorsque j'ai lu la première... avoua le Japonais.
- Moi aussi. »
Il y eut un lourd silence entre les deux garçons qui se dévisageaient, immobiles. Puis, timidement, Trowa s'approcha de son ami et déposa très doucement ses lèvres sur les siennes. Heero hésita, puis sans chercher vraiment à comprendre poursuivit le baiser : il ne pouvait nier qu'il aimait ce doux contact. C'était comme un éclair de lucidité qui lui traversa l'esprit et, se séparant du Français, il murmura :
« Je t'aime Trowa.
- En es-tu sûr ?
- Je sais que ce que je ressens pour toi est différent de ce que je ressens pour les autres. Mais je ne saurais dire si c'est bel et bien de l'amour : je ne l'ai jamais ressenti avant.
- Alors nous sommes dans le même cas... murmura Trowa, puis, s'approchant à nouveau de son compagnon il chuchota. Je t'aime aussi, Heero. »
Non loin de là, deux sourires radieux apparurent. Le natté était très satisfait de ce qu'il se passait, tout comme le petit blond :
« Et voilà... Heureusement qu'on était là, sinon ça ne se serait peut-être jamais produit.
- Moui... acquiesça l'Arabe. Ils ont enfin compris...
- Grâce à nous. »
Prononçant ces dernières paroles, l'Américain franchit la courte distance qui les séparaient, embrassant passionnément son compagnon qui y répondit avec joie.
-----OWARI !
Sahad : oui, je sais, ce n'est pas très long mais je ne vais pas mettre du hard yaoi dans toutes mes fics ! Puis j'avais envie d'en faire une assez courte. Juste comme ça, un petit caprice de ma part. Avec du 1x3 et du 2x4 pour changer un peu de mes habitudes. J'espère que ça vous aura plu !
