Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JRK ou à Bliss, sauf la traduction

Et comme promit un autre chapitre en ce jeudi férié.

Dod : c'est le seul jour de l'année où personne ne devrait bosser et elle s'arrange pour vous faire un chapitre. Raaah. Elle est gentille quand même, Leena.

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Chapitre 6 :

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Un filet de lumière vert clair, suivit par une Lavender Brown, brandissant un lourd volume de « Les créatures magiques et leur monde », déboulèrent dans la salle commune. La fille s'arrêta en face d'Hermione, les yeux agrandis et enragés. « Où est il, ou est-il allé et à qui appartient-il ? » demanda-t-elle.

« Qui est 'il' ? » demanda Ron, reculant lorsque la fille se tourna vers lui, rouge et énervée.

« C'était un horrible, malicieux, et visqueux serpent. Dormant sur mon lit ! »

« Je me demande qui a laissé entrer Malfoy ici… » murmura Harry faiblement, souriant des réactions des autres Gryffindors.

« Oh sois sérieux ! » cria Parvati. « Je suis sûr que tu es responsable de ça ! » dit-elle en levant un doigt vers le plus jeune garçon, le fixant. « Tu vas aller trouver cette horrible chose et la sortir de là ! »

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A la mention de serpent, beaucoup de gens s'étaient dirigés vers la sortie, mais maintenant tous les yeux étaient sur lui.

« Qu'est-ce que tu attends de moi ? »

« Et bien tu es un Parseltongue. » fit remarquer timidement Neville, se tenant aussi près du fauteuil que possible pour sauter du sol à l'entente du moindre sifflement.

« Et ? » demanda calmement Harry, croisant ses bras.

« Oh, arrête d'être si délibérément dense, trouves le simplement et débarrasses t'en ! » dit Lavender en reniflant. La fille était assise sur la table haute, les jambes croisées et les yeux alertes.

« C'est celui de Lee. » affirma Ron, regardant sous le fauteuil pour le moindre signe de lui.

« Au moins nous l'avons trouvé. » les réconforta Hermione, ses yeux marron fixés sur le tapis. Incrédule, devait-elle essayer d'attraper le serpent ou le laisser fuir.

Harry marcha dans la chaleur de la cheminée, s'agenouillant pour voir le petit reptile couvert dans les ombres mouvantes. Il pouvait très bien l'entendre siffler « Bruyant, trop de monde, effrayé. »

« Allez. » chuchota gentiment Harry « Je te trouverais un endroit pour dormir jusqu'à ce que nous trouvions Lee. »

« Il est parti. »

« Mais il sera de retour bientôt. »

« Harry promet ? » Le garçon en question s'arrêta, c'était la première fois qu'il avait entendu un serpent dire une phrase fausse, mais aussi, il n'était qu'un bébé, peut-être qu'il n'a pas encore appris tous les mots.

« Je promets. »

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La salle commune entière était silencieuse alors que tout le monde regardait. Cela faisait maintenant un peu plus de deux ans que Harry avait parlé pour la première fois en Parseltongue lorsque d'autres personnes étaient présentes. Et cela leur avait donné la chair de poule et ne semblait que sifflant. Un langage étranger, redouté par tout le monde, et utilisé par Vous-savez-qui. Maintenant, dans la lumière de la salle commune, il était moins menaçant, plus comme un ronronnement réconfortant, qu'un dangereux chuchotement. Ron fronça les sourcils vers son ami, souhaitant savoir ce qu'il disait. Harry avait été surpris lorsqu'il l'avait découvert la première fois, mais depuis ce temps, il utilisa rarement cette habilité, sinon cela lui amènerait trop de suspicion, pas de ses amis, mais de l'extérieur, de quelqu'un comme Cornélius Fudge.

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Hermione se risqua un regard vers le petit serpent maintenant dans les paumes de Harry. « Pourquoi est-ce qu'il a des animaux comme ça ? »

« C'est sa façon pour être unique, je suppose. » répliqua-t-il prudemment, pas complètement sûr.

« Unique est juste une gentille façon de dire farfelu. » grommela Hermione, reportant son attention sur la plume avec laquelle Ron jouait.

« Je serai de retour dans une minute » dit Harry, disparaissant dans les escaliers.

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La crise et la panique terminée, la salle commune revint vers une atmosphère relaxée, tout le monde s'installant dans les fauteuils ou s'asseyant aux tables.

« Il n'est pas lui-même. » souffla Hermione, son froncement marrant son visage, n'ayant rien à voir avec l'effort qu'elle produisait pour maintenir la plume dans les airs.

« Je sais, il cache des choses. Ne pense pas que je ne l'ai pas remarqué. » murmura Ron en réponse, clignant des yeux lentement, pensant beaucoup à son ami. « A l'extérieur, il agit normalement. Trop normalement. Il fait tout ce qu'il peut pour nous faire croire que tout va bien. »

« Ouais, mais pourquoi ne nous le dit-il tout simplement pas ? »

« Aucune idée, c'est comme s'il ne nous croyait plus. »

« Ou qu'il ne se croyait pas lui-même. Je souhaite vraiment savoir de quoi il rêve. Je veux l'aider. »

« Moi aussi. » l'assura Ron, « Mais je ne veux pas le pousser, il s'enfermerait simplement un peu plus. »

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Clignant des yeux, Hermione regarda les alentours. « Où est ce que tout le monde est allé ? » Jetant un coup d'œil à sa montre, elle émit un cri horrifié d'alarme. « Potions a commencé il y a cinq minutes ! »

« Harry ! » hurla Ron, déjà à mi-chemin de la sortie.

« Je sais, j'arrive ! » Il dévala les escaliers, puis ils commencèrent leur longue route vers les cachots.

« Pourquoi sommes-nous si désorganisés aujourd'hui ? » articula Hermione alors qu'ils atteignirent la salle de classe.

Sa question n'eut aucune réponse puisqu'une voix hurla.

« Vous êtes en retard. »

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Le Professeur Sneerey les regarda avec des yeux froids, alors qu'ils prirent leurs places et murmurèrent des excuses. « Je suis triste de voir que vous vous êtes crus au dessus des règles de l'école. Et bien, aussi fameux que vous trois l'êtes, vous avez perdu dix points chacun de Gryffindor, et le premier jour par-dessus tout. »

Hermione fixa le Professeur, c'était incroyable. Même les ricanements des Slytherins ne pénétrèrent pas sa transe. Est-ce que tous les enseignants de potions sont comme ça, pourquoi doivent-ils toujours jeter à Harry sa gloire à son visage, ce n'est pas comme s'il l'avait demandé.

A l'arrière de sa tête quelque chose s'enclencha. Il n'avait pas demandé ça. Il n'aimait pas que tout le monde regarde ses moindres mouvements. Il n'aimait pas être la cible de la jalousie et de la colère. Il y a quelques années, il n'avait été qu'un simple enfant. Maintenant il était célèbre, et pas de la meilleure façon possible en plus. Cela n'était peut-être pas la pièce finale du puzzle du comportement de Harry, mais elle savait que cela signifiait quelque chose.

Ron et Harry était devant, lançant leur colère sur le mur d'en face. L'impossible s'était finalement réalisé. Il y avait un professeur pire que Snape. Alors que Malfoy répondait à une question et qu'elle lui répondit gentiment, Harry se sentit malade. C'était injuste. Exactement au moment où il pouvait finalement se venger de Malfoy par ses années d'infamie, il obtenait un autre professeur derrière lequel se cacher.

« Potter, vous feriez mieux d'écouter ça. » cria Sneerey.

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Les yeux verts pivotèrent dans sa direction, puis vers Malfoy. Pour la première fois, le garçon blond tremblait d'une véritable peur. Les chaleureuses émeraudes étaient devenues de la glace, dures et impardonnables, miroitant un dégoût pure. Même le professeur sembla remarquer le changement alors qu'elle reculait, préférant ignorer le garçon plutôt que de l'affronter. C'était seulement au moment où la leçon allait se terminer qu'elle lui parla directement.

« Potter, le directeur souhaite vous voir immédiatement. Je suggère que vous me suiviez jusqu'à son bureau. »

Lançant un regard anxieux par-dessus son épaule, il vit Ron et Hermione échanger un regard plein de peur, avant de lui montrer leurs visages malheureux. Il leur lança un sourire rassurant et suivit Sneerey, gardant une distance respectable entre eux. La dernière chose qu'il voulait en ce moment était de l'irriter…

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« Il est sur le chemin. » dit l'homme blond qui était assit près du feu, s'étirant de façon exubérante.

« Comment est-ce que tu peux savoir ça Gus ? » demanda Arabella en lui souriant, voyant les yeux marrons de son vieil ami d'école s'éclairer de rire.

« Simple, ma chère. Je peux entendre le bruit des pas de Sneerey d'ici ! » répondit-il en se tournant vers le bureau de Dumbledore, observant son vieux directeur calmement, il n'avait pas beaucoup changé ces dernières années, un peu plus vieux, peut-être un peu plus sage, mais il avait toujours cette aura de puissance calme. Une force indestructible, comme un mur qui refuse de tomber. « Alors, à quoi est-ce que Harry ressemble ? J'ai encore à voir le garçon qui a survécu. »

« Tu vas avoir un choc Mundugus. » l'avertit Remus, de là où il réchauffait son corps, près des flammes. Penchant sa tête d'un côté alors qu'il entendit des bruits de pas approchant la porte. « Allez, par ici. Nous ne voulons pas que Harry réalise que nous somme tous là, nous pouvons écouter mais ne devons pas être vu. » Il les fit aller dans une petite antichambre, laissant la porte entrebâillée derrière eux, s'installant et attendant. L'orbe lumineux d'Arabella lançait une faible lumière sur ses traits inquiets.

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Le professeur Sneerey l'abandonna en bas des escaliers bougeant, le laissant les escalader seul. Il n'avait pas à demander ce qu'ils voulaient, il pouvait déjà les entendre demander, « Est-ce que tu as eu des rêves Harry ? »

« Nous avons besoin de savoir, c'est la meilleure indication que nous ayons. »

« Tu ferais mieux d'aller voir Madame Pomfrey… »

« Ne te mets pas dans … »

« Traître… »

« Menteur… »

« Death-Eater… »

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Les voix de ses rêves se mélangeaient à la réalité, le laissant tremblant. Il avança en face de la porte, se calmant délibérément. Il ne leur dirait pas, pas encore. Pas jusqu'à ce qu'il est sorti les choses de sa propre tête. Il allait essayer de le régler par lui-même, il n'était plus un enfant.

« Sois sensible. » lui souffla son subconscient. « Ne peux-tu pas voir que tu ne peux pas faire cela seul ? Dis-leur. Pourquoi est-ce que tu es comme ça ? »

« Parce que je ne veux pas qu'il soit blessé. » Sa réponse était forte dans l'air, les mots tombant sur ses lèvres avant qu'il ne puisse les arrêter.

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Avec hésitation, il leva un poing vers la porte, frappant doucement avant de rentrer dans la pièce.

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C'était pratiquement comme une maison. Le feu brûlait d'un côté, les tableaux suspendus sur les murs des précédents directeurs et directrices (quelques-uns endormis, d'autres le regardant avec intérêt.) Le doux tapis, Fawkes sur son perchoir. L'oiseau l'observait ouvertement, reconnaissant un ami et une plume. La pensine était enfermée dans un des placards, ainsi qu'avec d'autres objets étranges, ensevelis sous les ombres, et enveloppés de mystère.

« Harry ? » dit une étrange voix le faisant se retourner, ses yeux s'agrandissant de surprise alors qu'il vit Sirius avec un grand sourire. Son parrain le saisit pour l'étreindre, froissant les cheveux déjà hérissés du garçon.

« Où étais-tu ? Qu'est-ce qui s'est passé ? » demanda Harry, sa curiosité naturelle revenant brièvement.

« Il ne s'est pas passé beaucoup de chose, tout est aussi silencieux qu'une tombe, Tu-sais-qui n'a pas montré son visage. »

« Et toi Harry, quelque chose que nous devrions savoir ? » demanda la gentille voix de Dumbledore, une légère once dans le ton qui fit réfléchir Harry, ce n'était pas menaçant, c'était… suppliant.

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Sirius regarda les traits de son filleul disparaître jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien. Les yeux, fenêtre de l'âme du garçon, se baissèrent vers le sol, refusant de croiser son regard. « Non, tout va bien avec moi, tout va très bien. » affirma-il, s'éloignant pratiquement de son parrain. Sirius relâcha ses épaules, sentant une profonde douleur.

« Et bien, si tu es sûr Harry, s'il y a quelque chose que tu veuilles me dire… » l'assura Dumbledore, ses yeux regardant la silhouette du garçon.

« Merci, je le ferai. » mentit-il, essayant de paraître rassurant. « Est-ce que tu restes ? » demanda-t-il à Sirius, se retournant, sachant qu'il ne le ferait pas, il ne le faisait jamais.

« Je ne pense pas, je dois garder mes oreilles sur le sol, le plus tôt nous trouverons Tu-sais-qui, le plus tôt nous pourrons nous reposer. »

Harry acquiesça, ne laissant aucune émotion se manifester, et glissa à travers la porte, la fermant derrière lui.

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Se reposant contre la pièce froide au dehors, il commença à trembler. Ce n'était pas pareil ! Tout avait changé, tout était si mélangé. Il voulait leur dire, il le voulait vraiment, mais aussitôt que ses rêves revenaient à son esprit, il se figeait, s'éloignant du sujet, essayant de l'ignorer. Il ne voulait pas créer une agitation, il ne voulait pas être de cette façon. Un million de fois en un mois, il avait souhaité de tout son cœur qu'il ne soit qu'un adolescent sorcier normal, que les souvenirs de la puissance du Mal et de la mort inutile ne l'avait pas suivit à chacun de ses mouvements. Secouant sa tête il essaya de retirer le sentiment de pitié qu'il avait envers lui, et se dirigea vers les escaliers, vers la chaleur de la salle commune.

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« Très bien Severus, tu n'as plus à te cacher. » dit Sirius, regardant son ennemi d'enfance se matérialiser, la capuche de sa robe repoussé et ses yeux brillant doucement.

« Il ne veut pas le dire ? » demanda Snape, soulevant un sourcil comme s'il n'espérait pas moins.

« Il y a quelque chose qui l'arrête. Est-ce que tu as eut des nouvelles ? » demanda Dumbledore, regardant son espion de plus près.

« Pas beaucoup, tout ce que je sais est qu'il est proche. Je n'ai pas été capable de l'approcher. »

« Continus d'essayer… Nous devons en savoir plus. Si Harry ne veut pas nous le dire, nous devons utiliser d'autres moyens… » Black s'arrêta en voyant le regard froid de Severus, écoutant les voix étouffées et excitées.

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« Je ne le crois pas, il est exactement comme James ! »

« Je sais Gus, sauf qu'il est plus jeune, c'est alarmant. » s'accorda Lupin alors qu'il marcha dans la pièce principale.

Arabella les suivit, son visage très pâle. L'orbe qu'elle tenait, sa surface normalement brillante était terne et sombre. « Il a une telle peine. » souffla-t-elle. Les mots agissant comme des cailloux dans une piscine, envoyant des rides dans le calme. Tout le monde dans la pièce se tourna vers elle, notant que ses délicates mains étaient serrées en poings, ses yeux brillants fermés alors que la peur parcourait son visage.

« Qu'est-ce que tu veux dire ? » dit Dumbledore en se levant de son bureau, lui offrant en silence son siège.

« Lorsqu'il est venu ici l'orbe était blanc, traversé par du saphir et du gris. Lorsqu'il est parti il était aussi noir que les ténèbres, Son âme pleine de peur, d'inquiétude, de confusion et de misère. Ce qu'il garde pour lui-même le tue ! »

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A côté de lui Black sentit la forme de Snape se raidir, alors que le sang se retirait de son propre visage.

« Mais comment pouvons nous l'aider s'il ne veux pas nous dire ce qui l'ennui ? » demanda Lupin, fixant le feu.

« Peut-être que si nous lui disions la vérité de son passé, il fera de même, et vous dira la vérité sur le présent. » proposa froidement Snape. « Vous avez peut-être menti par omission, mais quand est-ce que vous allez le lui dire ? Chaque année vous lui dites lorsqu'il sera plus vieux. S'il vieillit encore, il sera trop tard, vous l'aurez à jamais perdu. »

Ses mots, même calme et faible, pesaient énormément. Arabella regarda dans ses yeux sombres, pour la première fois voyant une lumière de compassion, brûlant dans les profondeurs. Perdre un ennemi est pratiquement comme perdre un ami. Même Severus ne voulait pas voir partir Harry.

« Nous lui dirons. » affirma Sirius. « Pas aujourd'hui, pas encore, mais un jour prochain. »

« Je pense qu'il serait mieux que cela vienne de moi et de toi Sirius. » expliqua Dumbledore, « Il mérite d'entendre ça de ceux qui sont à blâmer. »

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« Potter ! » Harry leva ses yeux, voyant le Professeur McGonagall courir vers lui. « Je suis désolé, mais j'ai besoin de vous parler dans mon bureau. » A son regard douteux, elle lui sourit pour le rassurer. « Ne vous inquiétez pas, ce n'est rien de sérieux, c'est simplement à propos de l'équipe de Quidditch, c'est tout. »

A la mention de son sport favoris, Harry senti son humeur s'améliorer légèrement. Il se sentait toujours mieux lorsqu'il était sur le terrain. Il pouvait tout quitter derrière lui et simplement se concentrer sur le jeu.

« C'est pour choisir le nouveau capitaine ? » demanda-t-il avidement.

« Oui, des suggestions ? » McGonagall se retourna vers son bureau, puis s'arrêta en entendant la réponse.

« Fred et George. »

« Les jumeaux Weasley ? Vous ne voulez pas être capitaine ? »

Harry s'interrompit, y réfléchissant. Le mot 'capitaine' avait une certaine sonorité, mais il avait assez de son nom déjà. « Pas encore Professeur, c'est la dernière année de Fred et Georges, et d'un autre côté, deux têtes valent mieux qu'une. »

« Etrange, c'est exactement ce qu'a dit Dumbledore. » Les mots furent un peu plus qu'un murmure, ce qui les fient  sourire légèrement. Si Dumbledore avait pensé ça, alors il savait qu'il avait fait le bon choix !

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McGonagall ouvrit la porte de son bureau, lui indiquant de rentrer. Angelina, Alicia, Fred et George levèrent les yeux, qui avait été fixé sur le feu.

« Je pense que vous savez pourquoi vous êtes tous là. » dit pour commencer la tête de la maison Gryffindor, alors que Harry rejoignait le groupe. « Les professeurs se sont décidé sur un choix pour le nouveau capitaine de Gryffindor, vous pouvez débattre si quelqu'un n'est pas d'accord. Le nouveau capitaine est, ou plutôt sont, Fred et George. »

« Quoi, nous deux ? » demanda George.

« Pas Harry ? » questionna Fred, essayant de s'habituer à ce changement soudain de perspective.

« Oui vous deux, et non, pas Harry. Il est très irrégulier d'avoir des co-capitaines, mais vous êtes tous les deux des garçons très irréguliers. Je vous laisse prendre votre première décision, qui va être notre remplaçant pour le gardien ? »

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Alors qu'elle fermait la porte elle entendit des cris de joie et des hurlements. En secouant sa tête McGonagall leva ses yeux au ciel. Même lorsque la mort et la destruction menacent les vies de tout le monde, elle pouvait encore s'applaudir et crier de ce petit succès. C'est ce que sont les amis !

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Harry se retira de l'étreinte du groupe, en riant, Angelina le tenait fermement. « Pouvez vous croire ça, avec deux capitaines, et le meilleur attrapeur, nous sommes forcés de gagner ! » dit elle.

« N'oublions pas bien sûr nos trois charmantes poursuiveuses ! » Fred attrapa Katie dans ses bras, la faisant tourner d'euphorie.

« Nous avons juste besoin d'une autre personne et de beaucoup d'entraînement » répondit George. « Qui connaissons nous qui serait bon ? »

« Tout le monde, comme mon… »  Un regard de George fit corriger Fred « Pour notre premier Décret, nous vous disons de garder un œil ouvert pour un gardien, et nous allons essayer d'avoir un bon jour pour l'entraînement aussitôt que possible. »

Les acquiescements furent ponctués par un grondement menaçant. Harry mit ses mains sur son estomac. « Désolé j'ai manqué le déjeuner. »

« Et le dîner. » fit remarquer Alicia. « Il est 8 h »

« Et bien, nous venons juste d'être promu capitaines, donc nous pouvons le célébrer. » commença Fred.

« A la cuisine ! » hurla George, montrant la direction, puis, il suivit ses compagnons riant à travers les couloirs. Il était temps pour une fête, parfait pour les Rois du Quidditch !

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Ron et Hermione étaient assis sur les escaliers, attendant impatiemment le retour de Harry.

« Pourquoi est-ce que cela lui prend si longtemps ? »

« Peut-être qu'il est revenu à ses esprits et qu'il est en train de dire à Dumbledore ce qui se passe. » suggéra Ron, puis se tourna alors qu'une ombre se posa devant eux.

« Oh regardez, c'est le pauvre et la sang de bourbe, attendant encore le balafré. » dit en ricanant Malfoy. « Vous ne comprenez pas, vous ne pouvez même pas trouver ce qui ne va pas avec lui. Quels amis vous êtes ! »

« De quoi parles-tu ? » cria Hermione, se levant sur ses pieds, pouvant ainsi regarder droit dans les yeux le détestable garçon.

« Est-ce que vous pensez vraiment qu'il est la même personne ? C'est un meurtrier, exactement comme Black, et est-ce que vous savez quelque chose d'autre ? » Il s'interrompit regardant la paire devant lui, il y avait de la haine dans leurs yeux, mais il y avait aussi le doute. « Il est mauvais, pire que moi, pire que Vous-savez-qui. La seule raison pour laquelle il veut détruire le Seigneur des Ténèbres est pour qu'il puisse tout dominer. Il vous détruira en un clin d'œil si vous vous tenez en travers de son chemin. Souvenez-vous de ça. » Il ricana froidement. « Sinon vous deviendrez deux victimes de plus à son actif. »

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Ils le regardèrent partir. Lançant leur haine dans son dos, et puis se tournèrent pour se regarder. « Il ment. » gronda Ron.

« Il n'a jamais rien fait d'autres, je ne le crois pas, et toi ? » demanda Hermione.

« Non, pas du tout, Harry est notre ami, et je suis sûr qu'il n'est pas mauvais. »

« Exactement. »

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Mais au fond de leur esprit, ils écoutèrent tout les deux la minuscule voix incertaine. Ecoutant les 'Et si' et entendant les mots, 'Cela explique beaucoup de choses.'

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A/N : Bon le chapitre suivant devrait pas être avant ce week-end, puisque je les traduis la plupart du temps pendant mes heures de pause, mais ils sont de plus en plus long donc…Je vais quand même pas faire ça en plein cours (quoi que ça serait tentant)

Dod : je suis sûre que cela ne te ferait pas du tout culpabiliser de le faire aussi

Effectivement, A bas la chimie !!!!

Et on met des reviews

Dod : oui, oui parce que sinon, c'est la fessée.

Ou bien le dico