Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JRK ou à Bliss, sauf la traduction
Et la revoilà cette fic, bon sinon je pense que je mettrais un chapitre tous les deux jours pour celle là (elle est un peu plus longue et un peu plus compliquée).
Dod : et ouis ça nous permettra de vous faire tenir en haleine plus longtemps qu'avec 'A Father's Sin'
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Chapitre 8
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Ron et Hermione descendirent plus tôt. Ils ne semblaient pas avoir beaucoup dormis. Leurs visages étaient pâles et des cernes se trouvaient sous leurs yeux. Malheureusement, tout le monde dans la salle commune avait entendu leur dispute avec Harry, et maintenant tout le monde traitait le trio avec un respect prudent comme s'ils marchaient sur des œufs. Il n'y avait aucun signe de Harry dans la tour des Gryffindors, mais il était probablement déjà parti pour déjeuner. Enfin, c'est ce qu'ils se dirent.
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Hermione s'assit les jambes croisées près du feu, brossant ses cheveux, fixant les flammes, essayant de ne pas penser à son ami qu'elle avait mis sur le côté la nuit dernière. Akima arriva et s'installa à côté d'elle, posant son menton sur ses mains et demanda. « Pourquoi y a-t-il des Dementors dans la Forêt Interdite ? »
Hermione lâcha sa brosse, la rattrapant avant qu'elle ne frappe le sol et fixa la fille. Derrière elle, Angelina et Alicia étaient devenues blanches.
« Il n'y en a pas Akima, il n'y a pas eut de Dementors à Hogwarts depuis pratiquement deux ans. »
« Il y en avait un la nuit dernière, il a essayé de m'atteindre ainsi que Harry. »
« Il ne peut pas y avoir de Dementor. » affirma Alicia en s'asseyant. « S'il y avait un Dementor, Harry aurait dit quelque chose… » dit-elle pitoyablement. « N'est-ce pas ? »
« Connaissant Harry, en ce moment, probablement pas. » Les lèvres de Hermione se serrèrent en une fine ligne. « Et bien, s'il ne nous dit pas quelque chose je n'aurais aucune sympathie pour lui, il ne la mérite pas. »
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« Eh oh, des Dementors ! Ce n'est pas une petite querelle, c'est important ! » sortit son sens commun, seulement pour être étouffé par une couche de colère et de douleur.
Ron se plaça derrière elle et tira une de ses frisettes, la regardant se remettre en place. « Herm, Harry n'est pas monté hier soir. »
« Je sais, mais je m'en fiche, il peut s'occuper seul de lui-même. » répondit-elle, fermant les yeux et s'adossant, supportant son poids contre sa forme.
« Tu sais que tu ne le penses pas. »
« Si je le pense. » Les mots étaient faibles et peu sûr, difficilement au dessus d'un chuchotement. Une petite larme coula sur sa joue, seulement pour être essuyée.
« Allons Herm, ne t'énerves pas. Harry se reprendra. » Il berça son amie gentiment, la mettant contre lui. « J'espère. »
Fred et George rencontrèrent ses yeux par-dessus la tête de Hermione. Leurs yeux emplies de plusieurs émotions. « Allez, dans la Grande Salle, il sera là, et vous pourrez vous réconcilier. » décida Fred.
« Et le reste d'entre nous allons pouvoir arrêter de nous inquiéter que les trois grands amis de Gryffindors risquent de devenir ennemis. » ajouta George.
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Il n'était pas là. Son siège était vide du garçon souriant de quinze ans, son assiette restant complètement vide. « Oh super. » murmura Ron. « Il se balade, et quelque chose d'horrible lui arrivera et ça sera de notre faute. »
« Oh arrête d'être aussi mélodramatique. » dit Katy de la table. « Il viendra, c'est notre cours favoris juste après. Il n'a encore jamais manqué une leçon de Défense contre les Forces du Mal. »
« Il y a toujours une première fois. » souffla Angelina, perdant son appétit et repoussant son assiette. Harry devait être là, la question était où ?
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« Asseyez vous et buvez ça. » ordonna Madame Pomfrey, fixant le garçon pâle devant elle. Il lui rendit son regard, fixant la potion offerte avec une grande suspicion.
« Mais je me sens bien. » affirma Harry.
« Oh oui, je peux dire ça par la toux horrible que vous avez, et le fait que votre voix disparaît, ou par le fait que vous avez une fièvre de 39 degrés (je ne connais pas la table pour faire correspondre les 101degré qu'il avait en anglais, si quelqu'un sait comment faire, merci de me le dire). Prends simplement ça Harry, puis tu pourras aller à tes cours, allez au lit et y rester. »
« Qu'est-ce que cela fait ? »
« Tu te sentiras mieux. Mais une fois qu'elle n'agira plus tu te sentiras très mal. »
Gardant ses yeux sur son visage, il accepta la coupe fumante et avala la potion, frissonnant alors que le goût horrible restait dans sa gorge.
« Yuk ! »
« Bois tout, Harry. »
« Mais… »
« Maintenant. » En faisant ce qu'on lui dit, il sentit la potion tomber dans son estomac vide, lui envoyant une soudaine vague de douleur, et une sorte de surprise, lorsqu'il se rendit compte qu'il était sur le point de s'évanouir.
Madame Pomfrey plissa ses sourcils en voyant les émotions traverser son visage. De la surprise et du choc, ainsi qu'un manque de confiance. Elle souhaita ne pas l'avoir fait, mais après une heure à peu près la potion marcherait et il pourrait au moins rester sur ses pieds quelques heures. Le guidant gentiment vers un des matelas, elle le recouvrit de la couverture, et retira ses lunettes avant de le laisser dormir, et elle marcha hors de la pièce.
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Il y avait d'abord Défense contre les Forces du Mal, puis Charmes, suivi de Potions. Premièrement, dire à Lupin pourquoi il ne serait pas là. Frappant gentiment sur la porte, elle l'ouvrit, voyant les regards alarmés des Gryffindors « Professeur, puis-je vous parler ? »
« Bien sûr Madame Pomfrey. » Remus fronça des sourcils, l'infirmière semblait un peu pâle, comme si elle était inquiète à propos de quelque chose.
« Continuez de vous entraîner, et n'abandonnez pas jusqu'à ce que vous ayez soulevé trois livres à la fois. » dit-il à la classe, passant la porte, et se mettant face à face avec la vieille femme.
« C'est à propos de Harry. »
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Cette simple phrase eut l'effet d'un boulet de canon. Toutes les couleurs partirent du visage de Lupin, ses yeux s'agrandissant et ses lèvres se serrant.
« Qu'est-ce qui ne va pas ? »
« Il a le Forosen (Dod : je laisse comme ça, je touche pas, ça vient de froze : congelé, je vous laisse trouver un mot à votre convenance), ses poumons sont obstrués et il se sent très mal et bien sûr il essaye de l'ignorer comme d'habitude. Il a besoin de beaucoup de repos, c'est pourquoi il n'est pas en classe. Je lui ai donné un "Fervens", il dormira pendant environ deux heures. »
« Comment peut-il être aussi malade ? Il semblait bien il y a deux jours. »
« Des choses comme ça peuvent être foudroyante, et n'a-t-il pas eut une détention dans la Forêt hier ? »
« Harry, dans la Forêt, qui a autorisé ça ? » demanda Remus.
« Sneerey bien sûr. »
« Saleté de sorcière. D'accord Poppy, je le dirai à Flitwick, Merci. »
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Serrant la poignée de porte, il l'ébranla un peu, écoutant ensuite le bruit provoqué par ceux qui retournaient à leurs places.
« Bruyant n'est ce pas ? » dit Poppy en riant.
« Je suppose que cela montre qu'ils tiennent à lui. » Lupin sourit et entra dans la pièce, ne manquant pas Ron et Hermione, semblant pâles et coupables là où ils se tenaient, les trois livres lévitant entre eux.
« Bravo tout le monde, vous développez tous très bien votre habilité. »
Lavender et Parvati semblaient satisfaites, ayant découvert récemment qu'elles pouvaient brûler des choses avec une simple pensée. Dean et Seamus avaient découvert les bénéfices des fils invisibles et avaient ainsi passé les cinq dernières minutes à sécuriser les livres dans l'air en les accrochant aux poutres.
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Un gros 'twang' suivi par un fort 'thud' les fient rougir. Les fils invisibles ne pouvaient pas supporter autant de poids… Remus les menaça avec un regard dur, puis sourit.
« J'ai peur que nous allions arrêter de travailler sur cette nouvelle idée. La semaine prochaine nous allons étudier différents types de sortilèges, bien plus compliqués et obscures que les Impardonnables. A la prochaine alors. »
Il leur dit au revoir, regardant les deux amis de Harry avec prudence. Ils parlaient entre eux, tout les deux visiblement en colère.
« Mais s'il est malade, nous devons y aller et l'aider » affirmait Ron.
« Oh ! Forosen n'est pas pire qu'un mauvais rhume. Il n'est pas en train de mourir Ron, il peut s'occuper de lui-même. C'est ce qu'il semble penser de toute façon. Je ne suis pas prête de lui sourire avant qu'il nous dise ce qui se passe. » siffla Hermione, jetant ses livres dans son sac et sortant de la pièce.
Remus regarda Ron froncer des sourcils quelques secondes avant qu'il ne lève les yeux au ciel. « Pourquoi n'est-ce jamais aussi simple. » chuchota-t-il pour lui-même avant de suivre lentement Hermione hors de la pièce. Il s'arrêta devant l'Infirmerie avant d'aller en classe de Charmes. S'asseyant à son bureau, Lupin fixa le plafond alors qu'il réfléchissait. Donc ce n'était pas seulement aux professeurs à qui Harry ne parlait pas. Qu'est ce qui pouvait être aussi mauvais qui l'empêche de le dire à ses meilleurs amis ?
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Harry ouvrit ses yeux lentement. Il cligna des yeux en perçant l'obscurité que les couvertures autour de lui créaient. Sa peau lui faisait mal. C'était définitivement une nouvelle expérience, il n'avait jamais eut mal partout auparavant… S'asseyant, il cilla, puis fixa l'horloge d'horreur. Il avait manqué les cours de Défense et de Charmes. S'il ne se dépêchait pas, il serait en retard pour le cours de Potions. Super, exactement ce dont il avait besoin, une autre détention sous la pluie.
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Sautant du lit, il regarda le sol bouger dangereusement et sentit ses jambes trembler. «Tu me fait marcher, hein ? Tu veux aller en cours, laisse-moi me reposer ! » criait son esprit, essayant de ne pas être submergé par les complaintes de ses systèmes.
« Où est ce que tu vas ? » demanda Madame Pomfrey de son bureau, regardant le garçon se figer.
« Potions. » formèrent ses lèvres, son esprit donna un ordre, mais sa voix avait depuis longtemps abandonné. Il réussit à articuler le mot, mais il fut difficilement audible.
Poppy se leva et marcha vers lui, attrapant un thermomètre et le plaçant dans sa bouche. Tapant du pieds impatiemment alors qu'elle vérifiait, puis le retira, jurant lorsqu'elle le lut. « Bien sûr, salle commune, maintenant, prends des couvertures, et dors devant le feu. Ne manges rien et ne penses même pas à aller dehors, est-ce que tu as compris ? » elle le fixa jusqu'à ce qu'il soit forcé d'acquiescer.
« Bien, viens me voir dimanche, sauf si tu te sens miraculeusement mieux. »
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Elle le regarda marcher en chancelant vers la porte et fronça les sourcils. Ce n'était pas un cas de Forosen, pas avec une température telle que celle là. Si elle pouvait savoir ce qui n'allait pas avec lui. Peut-être que c'était une maladie de muggle…
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Harry attendit que le couloir arrête de bouger et marcha. Il put seulement vaguement entendre la discussion provenant de la Grande Salle, cela devait déjà être le dîner. Le temps passe vite lorsque vous êtes malade. Il avait manqué tous les cours de la journée. Ses professeurs allaient piquer une de ces crises. Serrant sa tête, il s'adossa contre un mur. C'était tout juste s'il n'allait pas dormir ici. Un lit importait peu, aussi longtemps qu'il ne pouvait pas sentir la culpabilité et la fatigue, la douleur et la misère. La dispute avec Ron et Hermione n'arrêtait pas de repasser dans sa tête. Il devait résoudre ça d'une certaine façon…
« POTTER ! » cria quelqu'un le faisant sursauter, et il se retourna pour voir Sneerey, se tenant là avec son glorieux mauvais tempérament. « ALORS VOUS PENSIEZ QUE VOUS POUVIEZ TIRER AU FLANC, N'EST-CE PAS ? VOUS PENSIEZ QUE VOUS SEREZ EN SECURITE ? » sa voix devint alors un sifflement menaçant « Et bien, vous pouvez aller dans ma salle de classe et écrire un essai pour rattraper ce que vous avez manqué, maintenant. »
Il suivit son doigt vers une salle lugubre. Semblant encore plus grise à travers la brume du délire. Il ne pouvait même pas discuter, il se soumit, c'était beaucoup moins de problème.
« Je veux un rouleau sur l'utilisation et l'abus d'une potion de temps. Vous pouvez commencer. »
Elle s'installa à son bureau, écoutant la plume du 'Garçon Spécial'. Elle ricana dans sa tête. Oh, s'il vous plait, il n'est qu'un simple enfant avec une horrible cicatrice. Dumbledore était fou de lui donner tous ses espoirs. Merde, il va craquer bientôt, et ils vont tous le regretter. Il n'a pas sa place ici, il devrait être exilé de cet endroit. Est-ce que personne ne pouvait voir l'obscurité en lui ? Lorsqu'il avait fixé Malfoy lors du premier cours, elle l'avait vu. Les yeux froids emplis de dédain et de haine. Ce cher petit Draco lui avait parlé de son horrible histoire. Le parrain du garçon était un meurtrier, ainsi que Harry, il ne méritait rien de mieux que d'être exécuté. Il aura ce qu'il mérite, un jour…
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Potion du temps. Son esprit se concentra sur les mots avec l'intensité d'un laser. Il pouvait écrire autant qu'il voulait, ce qui en plus le distrayait de son besoin de sommeil, de repos et de chaleur. Sa plume traversait le papier, les morts se formant proprement sur le parchemin. En moins d'une heure il avait écrit sur tout le rouleau. Le tendant silencieusement à Sneerey, il attendit, sachant ce qui allait se passer. Elle trouverait quelque chose de mauvais et lui demanderai de le réécrire, il pouvait déjà la voir penser à ça…
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« Merci Potter, vous pouvez partir, je vous attends à l'heure lundi. Au revoir. » elle sortit de la pièce, le laissant figé, la bouche ouverte. La fermant, il sentit la maladie revenir. Il était temps de se reposer. Peut être qu'il pouvait simplement dormir tout le week-end.
Il réussit à retourner à la salle commune sans d'autres rencontres. S'affalant dans un fauteuil, il soupira, sentant la vague noire venir le calmer. Peu importait comment il se sentait, aussi longtemps qu'il pouvait dormir.
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« Pomfrey a dit qu'il serait de retour pour les Potions et il ne l'était pas. Hermione, admets-le, tu es inquiète. »
« Très bien, oui, Ron, Je suis inquiète. Qui ne le serait pas, je trouve déjà sur ma tête des cheveux gris alors que je n'ai que quinze ans ! » cria Hermione, poussant sa purée de pomme de terre dans son assiette.
« Attrape ! » cria Lee, lançant le sel. Ron l'attrapa et en mit un peu sur son dîner, puis en avala une bouchée et grimaça.
« Cela n'a pas le même goût. »
« Oh, ne sois pas ridicule, le fait que Harry ne soit pas là n'affecte pas le goût de la nourriture. »
« Non, je veux dire que cela a besoin de KETCHUP ! » hurla-t-il, souriant alors que Fred, George et Ginny lui envoyèrent la bouteille. Elle atterrit dans sa main, de la bonne façon sans se renverser.
« Ron, peux-tu venir à l'entraînement de Quidditch ce soir ? » demanda George, une lueur calculatrice dans ces yeux.
« Je suppose, pourquoi ? »
« Et bien, c'est juste que tu es très bon pour te mettre dans nos pattes… »
« Et tu attrapes bien. » finit Fred. « Nous avons besoin d'un nouveau Goal, et nous allons voir si tu es bon. »
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Ron fixa ses grands frères, incapable d'en croire ses oreilles. « Est-ce que vous plaisantez ? »
« Non, nous sommes sérieux, Ronnykins, Nous avons un match contre les Ravenclaw avant les vacances. Slytherin a écrasé Hufflepuff, et Hufflepuff a battu Ravenclaw. Si nous jouons contre Ravenclaw et gagnons, ils sont hors de la course, si nous perdons… »
« Nous avons des problèmes. »
« Et nous avons besoin d'un Goal pour jouer. » ajouta Katy. « Est-ce que tu vas manger avec tout ce ketchup ? »
Ron baissa sa tête et regarda son dîner, qui était devenu une piscine de sauce rouge.
« Merde. » Poussant son assiette sur le côté alors qu'il réfléchissait. « Et le balai ? Je n'ai aucun espoir avec le mien. »
« C'est bon, nous le rajouterons sur ta liste de noël. »
« Et pendant ce temps, tu peux utiliser un des balais de l'école. Tu n'auras pas à aller très vite. » le rassura Fred
« La chose la plus importante est d'être sur la route. » affirma George, faisant bouger bizarrement sa fourchette.
« D'accord, quand est ce qu'on s'entraîne ? »
« Ce soir. L'un de nous doit aller chercher Harry. Si c'est une simple Forosen, il sera sur ses pieds. »
« J'y vais. » Ginny se leva de table. « Après tout. » dit elle en reniflant légèrement. « Je ne voudrait pas briser le silence pour lequel Ron et Hermione ont si durement travaillé. »
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Les autres la regardèrent marcher hors de la pièce et disparaître de vue.
« Oh mon dieu. » souffla Akima.
« Oh super, maintenant elle devient offensive… » Hermione réalisa soudainement qu'elle pleurait à nouveau, et son esprit lui criant de ne pas être aussi borné et d'aller simplement s'excuser auprès de Harry.
« Oh, Herm, pas encore. » soupira Ron, lui tendant une serviette. « Je ne pleurerais pas pour ça. »
« C'est seulement parc'que nous ne vous laisserons pas oublier si vous faites ça. » dit George avec sa bouche pleine.
« Pourquoi n'y allez-vous pas pour lui dire que vous êtes désolé, je suis pratiquement sûr que Harry est aussi misérable que vous l'êtes. » les assura Fred, regardant la paire.
« Nous le ferons » dit Ron, posant un bras autour des épaules de Hermione et prit les patates. « Plus tard. »
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Ginny marcha dans la salle commune peu éclairée, cherchant Harry. Elle vit une silhouette avachie dans un des fauteuils, en boule. Marchant silencieusement elle sursauta alors qu'une forme de fourrure se déplaça. C'était simplement Crookshanks, assis sur le sol à ses côtés, la regardant prudemment.
Elle leva une main pour toucher son épaule, sentant la chaleur de sa peau à travers ses robes. « Harry ? Harry, est ce que tu vas bien ? »
Sa seule réponse fut qu'il se recroquevilla un peu plus et trembla, essayant d'échapper à sa touche froide. « Harry, c'est bientôt l'entraînement de Quidditch. »
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Un œil s'ouvrit lentement, dilaté et vitreux. « Peux pas. » articula-t-il.
« Harry, c'est seulement le Forosen, allez, tu ne peux pas être si faible ! » le cajola Ginny, souriant. Le sourire partit de son visage alors qu'il soupira, et secoua sa tête. Il semblait vraiment à côté de ses pompes, elle doutait qu'il puisse même se tenir sur ses jambes, et encore moins voler. « Très bien, je le dirai aux autres. Est-ce que tu veux quelque chose ? »
« Des couvertures. » Sa voix n'était pas là cette fois, c'était un simple souffle, difficile et douloureux.
Acquiesçant, elle fonça dans sa chambre, attrapant des oreiller et duvets avant de revenir. Elle le mit dans un cocon chaud, serrant bien les couvertures. « C'est bon ? »
Il hocha silencieusement de la tête, ses yeux commençant déjà à se fermer. Il leva une main et attrapa la sienne, la serrant gentiment pour la remercier.
« Ne t'inquiète pas Harry, tu iras bien. » elle se plaça sur l'accoudoir du fauteuil, posant sa tête dans ses bras. Elle pouvait sentir sa fièvre. Si c'était le Forosen alors elle était un Death-Eater. Posant sa tête au dessus de la sienne, elle sentit sa respiration ralentir alors que le sommeil l'envahissait. Elle le sentit trembler dans son sommeil.
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Elle pouvait entendre les cris provenant du terrain de Quidditch, les autres avait visiblement abandonné et commencé l'entraînement. « Est-ce qu'il va bien ? » demanda la voix de Akima dans la légère obscurité orangée. L'inquiétude se lisait sur son visage éclairé par les flammes du feu.
« Je pense, il est simplement un peu malade. Il ira bien d'ici demain. »
Crookshanks sauta sur les genoux de Harry, faisant un trou dans le duvet en plume.
Personne n'entendit une gentille voix sifflante, inquiète et alarmée.
« Le Mal attend, le Mal sait. Rétablis-toi Harry. Rétablis-toi. »
Ginny se figea lorsqu'elle vit le serpent monter le pied du fauteuil, et se glisser vers Crookshanks, se glissant contre la chaleur de la fourrure du chat et se recroquevillant.
« Akima, peux-tu aller chercher Madame Pomfrey ? Je vais le dire à Hermione, je pense qu'il est temps que cette stupide dispute se termine, avant que cela n'empire.
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« Oui, une autre réception parfaite ! » cria Angelina. « Nous avons trouvé notre gardien ! »
« Oh les Slytherins vont être piétinés ! » hurla Seamus levant un point dans les airs victorieusement d'où il regardait. Ron sourit de bonheur, ses mains étaient gelées, il avait perdu toutes sensations de ses pouces, mais il ne s'était jamais senti aussi bien.
« Avec Harry avec nous, nous serons imbattable ! » dit Fred en souriant.
« Je me demanda ce qui prend autant de temps à Ginny, il n'est pas aussi bon pour se passer de l'entraînement. » rajouta George, ses yeux se fixant sur la forme du château.
« Je pense que c'est bon pour cette nuit. Allez tout le monde, rentrons. »
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Ron sauta de son balai, atterrissant à côté de Hermione. « Je ne peux pas croire que je suis dans l'équipe ! »
« Je sais ! C'est super ! » Elle l'étreignit, fermant ses yeux. Quelque chose manquait. Cela ne paraissait pas bien. Reculant elle leva sa main. « Allez, nous avons maintenant des excuses à faire. »
Ron sourit, sachant qu'elle avait raison. Etre borné ne servait à rien. Harry leur dirait, un jour, et jusque là, ils seront là pour lui.
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« Ron, Hermione ! »
La paire leva les yeux et vit Ginny courir vers eux, son visage pâle et inquiet. « Harry est trop malade pour jouer au Quidditch. »
« Est-ce qu'il a dit ça ? » demanda Alicia, atterrissant à côté d'eux.
« En quelque sorte, il a perdu sa voix, et il est brûlant. Il ne va vraiment pas bien. Madame Pomfrey essaye toujours de découvrir ce qui ne va pas avec lui. »
« Mais c'est le Forosen, elle l'a dit elle-même. »
« Elle a changé d'avis. Allez, peut-être que vous pouvez le sortir de là pour plus que quelques secondes. »
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Le groupe entier courut vers Hogwarts, abandonnant leur kit dans le hall d'entrée, et fonçant vers la salle commune, se fichant de s'attirer la colère de Filch. C'était trop important ! Hermione arriva en premier au portrait, et sauta dedans. Madame Pomfrey était déjà là, feuilletant un livre, et fronçant des sourcils en voyant le garçon endormi. Akima se tenait à ses côtés, ses yeux verts anxieux.
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« Et bien ? » demandèrent Fred et George simultanément.
« Je n'ai aucune idée de ce que c'est, mais le Forosen ne devrait pas être aussi puissant. » dit Poppy en secouant sa tête.
« Et en plus ce sont exactement ces symptômes-là qu'il a. Mais je n'ai jamais vu un cas aussi mauvais. »
« Le stress. » affirma Katy. « Est-ce que le stress peut le faire empirer ? »
Hermione et Ron tremblèrent, ne voulant pas reconnaître la vérité. « Que faisons-nous ? » souffla Hermione, se tenant proche de Harry comme pour le protéger.
« Laissez-le se reposer et essayez de faire baisser la fièvre, c'est à peu près tout. Si quelqu'un pouvait rester debout avec lui… »
« Je le ferai. » dirent simultanément Ron et Hermione, leur déclaration montrant qu'ils ne céderaient pas.
« Très bien, s'il ne va toujours pas bien demain matin, appelez-moi. »
« Nous le ferons. »
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Lorsqu'elle partie, le groupe se regarda. Le reste des Gryffindors dormait en paix, rien, en dehors du crépitement du feu et les ronronnements, ne troublait la paix.
« Vous vous sentez responsables, n'est-ce pas ? » demanda Angelina alors qu'elle poussait les autres au lit.
« Bien sûr. » murmura Hermione. « Si nous n'avions pas été si horribles, il aurait simplement un petit rhume. Maintenant c'est pire. »
« Mais ce n'était pas simplement vous. En fait, c'est plutôt le choc d'avoir vu un Dementor qui l'a stressé. »
« Et il n'avait pas de chocolat. » souffla Akima doucement.
« Hagrid ne lui en a pas donné ? »
« Si Katy, mais Harry me l'a donné. »
Katy, Alicia et Angelina se regardèrent puis sortirent de la salle commune. Le trio était parti pour avoir une nuit difficile… S'installant au lit alors, ils regardèrent les nuages passés devant la lune, et sentirent l'obscurité et le désespoir les envahir. Est-ce que l'espoir avait une chance, lorsque secrètement, très profondément, ils savaient tous que le Mal était sur le pas de leur porte ?
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LES CHRONIQUES DE DOD :
REPONSES AU CHAP 06
Lunenoire : c'est quoi cette histoire de chimie ? Me rappelle pu, suis malade, je viens de terminer les cours et on parle de CHIMIE, pourquoi ? (pour te stresser encor plus) La suite, je sais pas, je préfère la découvrir chapitre traduit par chapitre traduit. Mais bon, je pense que si l'on regarde le titre et les insinuations fielleuses de Draco on peut s'attendre au pire (comme d'hab).
Winzar : un chapitre, un chapitre, venez lire mon chapitre. Chapitre à la Leena, chapitre à la Leena, c'est tout frais (^_^).
Tiffany : heureuse que ça t'ais plus. Petite remarque : je crois que c'est fait exprès.
REPONSES AU CHAP 07
Wynzar : gomen nasai pas tapé Dod pas tapé
Tiffany : faut le comprendre le ti Harry il est tout triste c'est tout mélangé dans sa tête, et on veut qu'il fasse le tri alors qu'il est pas prêt (alors il pête les plombs), puis t'as vu Hermione ? Elle a pas été gentille avec lui, ça a fait CLAC (elle est maso)
Chen : C'est ce qu'il semblerait arrivé. Seul face à l'adversité. Vaincra-t-il, n'empêche qu'elle fout les ch'tons la Trelawney (elle est nulle).
Lunenoire : Mais Leena a l'intention de continuer. Après tout c'est une trilogie de 91 chapitres et un quatrième tome est en cours d'écriture (non il est fini !!! combien de fois vais-je devoir te le dire).
Luffynette : Merci ^____________^
Diane23 : C'est sur que c'est beaucoup moins gai (j'aime pas les histoires à l'eau de rose non plus). Pour la suite des évènements, j'en sais rien y'a que Leena qui peut te répondre vu que je la découvre qu'une demi-heure avant tout le monde pour corriger parce que répondre je le fais au fur et à mesure que Leena m'envoie vos review, sinon je serai submergée (pov' petite Dod). Ooouuuuuaaaaiiiisssssss, SEVI POWER (y'a rien de mieux mais… va pas être bcp là sorry). Ps : si ils sont si méchants avec lui, maintenant, qu'est-ce que ça va être par la suite ? (bien pire) Rien que le titre de la fic nous laisse prévoir le pire. PPS : surtout que comme je l'ai écrit une trentaine d'autres sont à prévoir. Elle va avoir du boulot la Leena (plus de 120 chapitres à ce jours).
Sibla Jackson7 : enfin une personne réaliste qui se dit qu'elle saura la suite lorsqu'elle viendra. Bienvenue parmi nous.
Matteic : c'est vrai qu'elle n'est pas simple cette histoire (très dur). Coucou Matteic.
Siria Potter : « expecto patronum » est la version anglaise c'est le traduction qui l'a modifié dans le tome 3 nous ne sommes en aucun cas responsable de cette modification originelle (je ne sais pas pourquoi cela a été changé et je garde l'anglais nah, c'est moi la traductrice ! Non mais… ^_^). No sé que es Akima (moi je sais mais je ne dirai rien).
Miya Black : elle arrivera tous les deux jours, et voilà, pour faire durer plus longtemps le plaisir (et ça dura).