Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JRK ou à Bliss, sauf la traduction

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Chapitre 10 :

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La porte s'ouvrit sous la pression timide de Harry, révélant une pièce derrière elle. Le feu étincelait dans le foyer, éclairant la chambre de sa chaleureuse lumière, donnant un peu de vie à la lumière grise du jour qui traversait les grandes fenêtres. Ses yeux se posèrent sur les tableaux, remarquant qu'ils étaient à nouveau tous endormis.

« Professeur Dumbledore ? » dit-il doucement, ses yeux cherchèrent aux quatre coins de la pièce avant de réaliser qu'il n'y avait personne ici. Fawkes chanta quelques notes, mais aucun mot humain n'atteignit ses oreilles.

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Ses bruits de pas furent atténués par l'épais tapis. Très prudemment, il marcha vers le bureau, jetant un coup d'œil à sa surface pour trouver des indices d'où pourrait être Dumbledore. Il y avait simplement un morceau de parchemin, légèrement jaune, sur lequel était inscrit « Nourriture pour chien. »

'Nourriture pour chien ?' murmura Harry, surpris. Peut-être Lupin, mais Harry n'était pas sûr de ce que les loups-garous mangeaient, pour une certaine raison, il avait toujours pensé que c'était des personnes. Il n'y avait personne d'autres qu'il connaissait qui pouvait être appeler chien, n'est-ce pas ?

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Il recula, ses sourcils se fronçant alors qu'il pensait, et il sursauta alors qu'un très faible 'ting' cristallin se fit entendre dans la pièce. Se retournant, il en fixa la cause. C'était le plus grand orbe sur laquelle il avait posé les yeux. Professeur Trelawney adorerait ça !  Le globe était éclairé de l'intérieur par une lumière blanche, qui semblait vaciller, puis devint d'un chaleureux jaune en l'identifiant. La surface avait une texture lisse, qui semblait le protéger de l'air autour de lui, le suppliant de le toucher. Comme dans un rêve Harry approcha une main, ses doigts effleurant la surface.

« Uh Uh, chéri. » dit une douce voix chaleureuse.

« Tu ne devrais pas toucher des choses si puissantes. » ajouta quelqu'un d'autres, un petit rire accompagnant ses mots.

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Harry recula loin de l'orbe, essayant de trouver les propriétaires des voix.

« Vous devriez avoir honte de vous-même, vous l'avez rendu confus. En bas, enfant. »

Ses yeux se baissèrent sur le socle où se tenait la gigantesque boule de cristal. Trois femmes à la peau sombre se tenaient sur la pointe des pieds, leurs bras étirés au dessus de leurs têtes, leurs visages sereins et souriants. Alors qu'il les fixait, l'une d'entre elles prit la parole.

« Oh ne sois pas si effrayé, chéri, nous somme de ton côté, nous te le promettons. » Celle qui le regardait directement lui sourit, baissant ses bras et reculant légèrement du bronze qui l'entourait

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En face des yeux fixes de Harry, les silhouettes commencèrent à changer, le bronze doré devenant une peau foncée. Leurs traits se métamorphosaient alors qu'elles revenaient à la vie. Les visages, figés dans le bronze, s'animèrent. Les trois femmes soupirèrent lorsque la transformation fut complète, secouant leurs cheveux et s'étirant légèrement.

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 « Salut Harry, Je suis Fortituda, ou Courage. » dit la première, s'inclinant par courtoisie. Elle portait une longue robe blanche, comme ses soeurs, mais ses traits étaient très différents. Ses cheveux noirs descendaient jusqu'à son bassin en frisette. Ses yeux étaient d'un beau marron, le genre d'yeux dans lesquelles on peut se noyer. Ils brillaient d'un éclat intérieur de bravoure. Le courage en dessous.

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La seconde fille s'approcha, elle semblait plus jeune que les autres, et moins formelle. Ses cheveux étaient blonds, et attachés sur le haut de sa tête, seules quelques mèches s'en échappant. Ses yeux étaient d'un bleu clair, pas froids comme ceux de Sneerey mais chaleureux, comme un océan tropical. Elle lui sourit et lui parla d'une voix gentille et chaleureuse.

« Je suis Carmen, ou Charme. »

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La dernière sœur soupira et sembla vouloir s'excuser. « Tu dois les excuser, elles se sont tenus si longtemps sur leurs pieds que tous leur sang y est resté. » expliqua-t-elle alors qu'une petite guerre éclata. « Je suis Destin. Quelque fois connu sous le nom de Fidez. Mais Destin me va. » Ses yeux argentés brillaient vers son regard perplexe, remarquant qu'il continuait de regarder la boule de cristal, restant là sans aucun support. Passant ses cheveux roux par-dessus son épaule, Destin sourit. « J'aurai pensé que tu étais maintenant habitué aux objets magiques. Rien à l'intérieur de ce bureau ne semble être ce qu'il est. »

« Destin, elle me taquine ! » cria Courage de frustration, seulement pour être menacé par un regard froid.

« Allez-vous vous comporter correctement ? Vous vous souvenez pourquoi nous sommes là. »

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Charme sembla se reprendre, et marcha vers Harry. Le garçon ne bougea pas, rencontrant calmement ses yeux et demanda. « Pourquoi ne m'avez-vous pas laissé toucher le globe ? »

« Il est important que tu ne le fasses pas. Chaque Cristallia… »

« C'est ce que c'est. » l'interrompit courage, montrant avec son pouce l'orbe lévitant.

« Chaque Cristallia peut être fixé sur une personne spécifique, cela montre leurs émotions par des couleurs, c'est un bon moyen de déterminer les sentiments de quelqu'un d'autre. »

« Celle-ci à été fixé sur toi. » dit Destin en soupirant.

« Et si tu le touches, il y aura une réaction horrible, et tu finira enfermer à l'intérieur, piégé dans tes propres émotions. » dit Courage, s'asseyant sur une chais, regardant le visage de l'adolescent.

« Et en ce moment, ce n'est pas la meilleure idée. » fini Destin en s'adossant contre le bureau, attendant les questions.

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 « Qui m'observe ? »

« La Femme. » affirma Carmen immédiatement. « Nous ne connaissons pas son nom, mais nous connaissons ses intentions.

« Elle est bonne et pure, elle a seulement des pensées sur ta sécurité. »

« Mais, et bien… pourquoi ne se montre-t-elle pas, plutôt que de rester caché ? » demanda Harry en fronçant des sourcils.

« Elle ne peut pas encore. Elle ne peut pas forcer les choses à sortir de toi, tu dois vouloir lui raconter ton histoire de ton plein gré. »

« Et bien, si je savais qui elle était, je serai au moins où commencer. » fit remarquer Harry. Sa gorge était sèche et douloureuse, et sa tête commençait à lui faire mal en essayant de garder conscience.

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Courage soupira, ses yeux expressifs étaient emplis de chagrin. « Harry, dans le monde entier, toutes les trois sommes les seules qui savent vraiment ce que tu ressens. Même si tu parles aux gens de tes secrets, ils ne peuvent qu'avoir de la sympathie. Nous connaissons chacun de tes sentiments, chacune de tes émotions. »

« Nous avons quelque chose à te donner. » dit Carmen en souriant gentiment, prenant sa main droite dans la sienne. Sa prise était douce et gentille, ses doigts traçant un petit dessin sur sa paume.

« Tu as Charme, Courage et Destin à tes côtés. » l'assura Fortituda, prenant sa main alors que sa sœur reculait. « Utilise ce que nous te donnons avec prudence, cela t'aidera lorsque tu en auras le plus besoin, pas avant. »

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 « Et par-dessus tout Harry, ais foi en toi. Si tu crois que tu peux réaliser quelque chose, tu le peux. C'est aussi simple. » dit Destin alors qu'elle touchait sa main, sa peau devenant argenté. Des rayons de lumières s'arquèrent, formant un parfait symbole sur sa paume. Harry regarda avec incrédulité, se sentant engourdi et surpris.

Les trois sœurs reculèrent, disparaissant de vue alors que des bruits de pas se firent entendre dans la pièce d'à côté. Devant ses yeux, elles disparurent, leur vies partant, et le bronze réclamant les silhouettes.

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 « Tu t'imagines des choses. » dit calmement une voix dans sa tête. « Tu imagines des choses, ne paniques pas, ce n'est pas arriver, tu était simplement encore un peu dans les vapes, c'est tout. La perte de sang ou quelque chose comme ça. »

Ses yeux parcoururent la marque sur sa main, elles ont dit de l'utiliser seulement lorsqu'il en aurait besoin, mais qu'est ce que c'était ? Il l'a toucha avec le bout de son doigt, suivant le cercle et la croix au centre.

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La porte se déplaçant le sortit de ses pensées, le ramenant vers la réalité. Fixant le support du Cristallia douteusement, il serra son poing, cachant sa peau pâle, et se retournant pour faire face au Directeur.

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Dumbledore ne montra aucune surprise en voyant Harry se tenant au centre de son bureau, pâle et inquiet. A la place, le vieil homme sourit gentiment, s'installant derrière son bureau et montra une chaise à Harry  pour qu'il s'asseye.

« Bonjour, Harry, est-ce qu'il y a quelque chose que je puisse faire pour toi? » Il regarda le garçon assis en face de lui avec attention. La première chose qu'il remarqua fut le bandage ensanglanté. Ensuite le visage pâle en dessous. Les yeux verts de Harry le regardaient directement. Si le garçon craignait quelque chose, il ne le montrait pas.

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Harry mordit sa lèvre, et commença. « Les rêves sont de retour. Ils étaient d'abord des cauchemars normaux, complètement disjoints, mais la nuit dernière, cela ressemblait plus à un film.

Dumbledore réfléchit, un plissement se formant sur son front. Il pouvait dire, par le ton de sa voix qui tremblait très légèrement, que les cauchemars n'avaient pas été les mêmes que ceux de l'année précédente. « Qu'est-ce qui est arrivé ? » demanda-t-il. « Il est important que tu me dises tous les détails, Harry. »

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Donc le rêve fut redit, avec des détails très clairs. Différentes des cauchemars du subconscient qui disparaissaient au réveil, les images étaient claires comme le cristal. Dumbledore ne bougea pas, ses yeux bleus restèrent sans émotion. Seulement lorsque Harry parla de Voldemort dirigeant le monde, et que lui, Harry, se tenait à ses côté, il fronça les sourcils.

« A quoi ressemblais-tu dans cette image, est-ce que tu ressemblais à ce que tu es maintenant ? »

« Non je ne pense pas. J'avais des cicatrices sur le visage, pas simplement sur le front, et je semblais froid, comme si ce n'était pas moi, mais simplement une coquille de moi.

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Harry regarda Dumbledore se lever et marcher dans la pièce, grattant son nez crochu inconsciemment. Il s'arrêta devant la fenêtre, regardant le terrain autour de Hogwarts, et sembla ailleurs, voyant un autre lieu, à un autre temps. Il sembla qu'une éternité s'écoula avant qu'il ne se retourne, ses yeux bleus emplis de compassion se posant sur le garçon devant lui.

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Harry ne bougea pas sous son regard, le visage du garçon était sérieux, emplis d'inquiétude et de confusion.

Il ressemblait tant à ses parents. James ressortait, à chaque fois que le garçon souriait, plaisantait ou rigolait, il voyait James Potter se tenant devant lui. Et dans tous ce que Harry faisait, il voyait Lily. Il avait appris de Hagrid comment Harry avait donné à Akima son morceau de chocolat, et là c'était Lily, toujours aidant les autres, ne pensant jamais à elle-même. Même lorsqu'il avait vu Harry ici, cela n'avait pas été « Ma cicatrice me fait mal. » cela avait été « Les rêves sont de retour. » Il pensait à tout sauf à lui-même, c'était pour cela que Dumbledore était confiant, peu importe les sombres connexions que Harry avait dans sa famille, Harry ne serait jamais ailleurs que vraiment du côté de la lumière.

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 « Tu ne dois pas t'inquiéter, Harry, les images que tu as dans tes rêves sont probablement ce que Voldemort veut que tu penses. Tu es son ennemi. Il essaye de te déstabiliser. Si tu es confiant sur ta position dans ce combat, il aura l'avantage. »

Dumbledore se rapprocha, touchant le bandage. « En ce qui concerne ta cicatrice. Voldemort doit se rapprocher. La haine qu'il a envers toi doit être très puissante pour avoir fait ça, puis-je la voir ? »

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Harry acquiesça, retirant le tissu et enlevant la compresse ensanglantée.

« Intéressant. » Dumbledore prit un miroir, et le leva pour qu'Harry puisse voir son reflet. La cicatrice zigzagante était là, sans sang et parfaitement fermé, une simple ligne argentée sur son front.

« Je ne comprend pas, je ne peux pas l'avoir simplement imaginé ! » s'exclama Harry, passant un doigt sur la vieille blessure.

« Oh non, ce n'était pas ton imagination, il n'y a aucun doute, il y a plein d'évidences pour prouver que ta cicatrice à beaucoup saignée la nuit dernière, mais les cicatrices données par magie noire sont imprévisible. Elles marchent en faveur de la victime, comme un avertissement. En saignant la nuit dernière, elle t'a donné un message, et il n'y avait pas besoin qu'elle continue, alors elle s'est refermée. »

« Mais qu'est ce qu'elle me disait ? »

« Penses-y Harry, je suis sûr que tu trouveras la réponse. »

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Harry fixa le directeur, cherchant dans son esprit pour la réponse, quelque chose à voir avec Voldemort et le rêve.

Derrière le mage, le Cristallia brilla légèrement, montrant une image d'une licorne courant par une nuit d'orage. Il regarda les éclairs, alors que l'image disparaissait. Il devait y avoir quelque chose qui reliait tout ça.

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Dumbledore se leva, marchant vers une de ses étagères, et sortant un petit livre.

« Harry, lis ça. Si rien d'autre ne peut t'aider, cela t'aidera à apprendre des choses sur ta cicatrice. Il est important que tu saches comment réagir, et comment interpréter. Nous n'avons jamais voulu enseigner l'art de 'Ozinism' ici, mais je pense que tu es exceptionnel. Essaye de sortir les rêves de ton esprit. Je sais que tu penses que je te traite comme un enfant, mais tu ne dois pas, tu ne dois vraiment pas résoudre tout par toi-même, est-ce que tu comprend ? »

Harry acquiesça, acceptant le petit livre et reportant son regard sur l'horloge.

« Vas-y et amuse-toi, ainsi que le reste de ton week-end, nous ferons ce que nous pourrons. » Harry sourit et se retourna pour sortir seulement pour s'arrêter un moment plus tard lorsque Dumbledore ajouta. « Oh, et bonne chance pour le match de Quidditch de la semaine prochaine. »

« La semaine prochaine ?!? » Harry était sur le point de paniquer, même si on l'avait déjà prévenu, il n'avait pas réalisé à quel point c'était proche ! Ils ne s'étaient pas entraîner depuis des lustres, enfin lui tout du moins. Si le match était la semaine prochaine alors…

« Merci Professeur Dumbledore ! » cria-t-il alors qu'il sortait de la pièce et fonça dans les escaliers, disparaissant de vue.

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Albus souria alors qu'il retournait à son bureau, s'installant dans la vieille chaise de cuir et fixant le vide, vers le passé. Il aurait du parler à Harry de sa famille, mais quelque chose l'avait arrêté. Le garçon avait un équilibre délicat en ce moment, et lui dire ce genre de choses l'aurait blessé sans aucun espoir de guérison. Il n'était pas encore prêt. Un jour, il lui dirait, mais le Directeur craignait qu'il se détourne, tourne le dos à tous ceux qui s'inquiétaient pour lui. C'était un horrible secret à garder, mais c'était sa décision. Cela resterait un secret, enfin pour le moment.

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Le morceau de parchemin le fit baissé les yeux, il sourit en voyant les deux mots. « 'Nourriture pour chien'  en effet ». Sortant sa baguette, il ne dit rien pendant une seconde puis 'Je déclare solennellement que mes intentions sont mauvaises.'

Des mots commencèrent à apparaître sur la page, un rapport de Sirius, Severus et Gus. Ses espions dans le monde obscur. Voldemort se cachait toujours, cependant, ils avaient remarqué qu'un certain lieu était empli de désespoir. En ce rapprochant, ils avaient découvert des Dementors retirant la vie de cet endroit. Tous les trois posaient des questions sur Harry, et s'il avait déjà parlé de ses rêves, même Snape.

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Dumbledore réfléchit pendant un moment. Sirius reviendrait ce soir, avec Mundungus, mais Severus resterait déguisé comme Death-Eater, et revenir maintenant ne signifierait pour lui que la mort. Il espérait simplement que l'ancien serviteur du Seigneur des Ténèbres savait où était sa loyauté. La dernière chose dont ils avaient besoin était d'un traître parmi eux.

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Un léger bruit lui fit lever les yeux, voyant la silhouette d'Arabella marcher dans la pièce. Elle sourit, et marcha vers le Cristallia, le touchant légèrement du bout des doigts. Instantanément elle se rétrécie pour former une balle de tennis entre ses mains. Le support disparut dans les airs, s'effaçant de l'existence.

« Est-ce que cela a marché ? » demanda Dumbledore, regardant son sourire confiant.

« Sans aucun doute. Il a l'arme dont il aura besoin un jour dans le futur. J'espère simplement que le jour ne viendra jamais où l'Obscurité aura une telle prise pour qu'il soit nécessaire de l'utiliser. »

« Par chance, cela n'arrivera pas, il m'a parlé de ses rêves. Ils sont différents, plus directs. Voldemort ne joue plus sur la peur de Harry de son passé, mais sur la peur de son futur et ce que cela pourrait apporter. Garde un œil sur lui, Arabella. Peu importe ce qui arrive, Harry doit être gardé en sécurité. »

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La femme acquiesça, ses cheveux argentés brillaient dans la lumière du feu. Elle prit une cape argentée, et la posa sur ses épaules, disparaissant. « Vous avez ma parole. » promit sa voix, ses mots si fort que même l'éternité ne briserait pas leur pouvoir.

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« Alors comment cela s'est-il passé ? » demanda Ron à Harry lorsqu'il s'assit.

« Je te le dirais plus tard, passe la viande. » répondit son ami, fourchette déjà en main.

« Donc tu te sens mieux alors ? » Hermione rie alors qu'elle lui passait la nourriture.

Avec la bouche pleine, il prit un temps de réflexion. « Je me sens bien, simplement un petit peu… »

« Engourdi ? » finit Angelina, essayant de prendre le ketchup d'Alicia.

« Oui, je pense que c'est le bon mot. Quand est-ce que nous avons un entraînement de Quidditch ? »

« Demain. Tu dois être complètement rétabli, je ne veux pas que notre meilleur attrapeur fasse une rechute. » répondit George.

« Oublie meilleur, il est notre seul attrapeur, nous devons vraiment en prendre un en réserve. » dit Fred, sa bouche pleine.

« Oui, et où allons nous trouver quelqu'un d'aussi bon que lui ? » demanda Ron, ébouriffant les cheveux de son amis alors qu'il attrapait le pudding.

« Oh, je ne sais pas. » dit Georges en soupirant, donnant un coup de coude à son frère. « Allez, on doit aller en cours de Charmes. »

« Merde, on peut sécher ? »

« Pas si nous voulons avoir nos NEWTs pour rendre ainsi Maman heureuse. »

Il y eut un grognement de tous les septième année alors qu'ils sortaient de la salle, laissant les cinquième année derrière eux.

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« Où sont tous les autres ? » Demanda Harry.

« Soit dans la salle commune, soit en cours. Maintenant crache le morceau. » demanda Ron.

« D'abord, parles-nous de ta cicatrice. » l'interrompit Hermione. Elle avait très bien remarqué qu'il n'y avait plus de bandage autour de sa tête, et que ce n'était plus une blessure ouverte.

« Je ne sais pas trop. Dumbledore a dit qu'elle voulait me dire quelque chose en s'ouvrant, et que le message était passé, donc elle s'est refermé. «

« Mais tu saignais comme un fou la nuit dernière. J'ai vraiment pensé que tu allais mourir ! » s'exclama Ron, levant un doigt et caressant la cicatrice, vérifiant qu'elle était définitivement fermée.

« D'accord. » clarifia Hermione. « Alors la cicatrice s'est soignée par elle-même, mais qu'est-ce qu'il a dit sur tes rêves ? »

« Que c'était Voldemort qui essayait de m'atteindre et de me rendre confus. Il m'a dit de les ignorer. Ils montrent simplement qu'il est plus près qu'avant, mais il n'y a rien qui puisse être fait pour l'instant. »

« Il n'y a rien que tu puisses faire pour les arrêter. Tu ne vas pas… »

« Prendre les choses entre mes mains, je sais Herm, je sais. Crois-moi, je ne le ferai pas. »

« Bien. Nous devrions retourner à la salle commune. » Elle soupira, se levant sur ses pieds.

« Est-ce que quelque chose d'autre s'est produit ? » demanda Ron alors qu'ils marchaient.

Harry pensa au Cristallia, et aux femmes, mais il n'était toujours pas sûr qu'il ne l'avait pas imaginé…

« Non, rien. »

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S'installant dans un fauteuil, il s'étira et soupira. Il se sentait mieux maintenant que Dumbledore était au courant. Tout irait bien. Rien ne pouvait les blesser, et rien ne le ferait.

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« Oui, gamin, sois content d'être dans la lumière, cela ne durera pas longtemps. » siffla une voix hideuse dans l'obscurité. « Imbécile de Dumbledore, tu penses vraiment que je joue avec son esprit ? » Voldemort éclata de rire. « Tu vas avoir une surprise, le garçon conjure ses propres cauchemars. Le futur n'est pas aussi sauf que tu sembles le penser. »

Se levant sur ses pieds, Voldemort pausa ses yeux sur ses frères, les regardant reculer. « Vos progrès sont pathétiques. » cria-t-il. « Pour l'instant, aucun de vous ne l'avez tourné vers nous, j'ai fait tout le travail. L'obscurité qui s'est encastrée dans le garçon lorsqu'il était un nourrisson grandit. Le Mal envahit son cœur et son âme. Il est pratiquement prêt à se retourner, et aucun de vous n'a été capable de poser une main sur lui ! »

« Echec. »

Le Seigneur des Ténèbres se détourna de ses serviteurs cachés dans les ombres, s'inclinant, et se baissant à chaque pas. Il les ignora. Le monde était pratiquement sien. Il n'y avait rien à craindre, rien ne stopperait son règne. La seule créature qui aurait pu changer la Destinée était éteinte, non existante. Aucune licorne noire ne marchait sur cette Terre maintenant. Il s'en était assuré. Levant une coupe, il avala le sang à l'intérieur, savourant son goût. Aussi doux que la victoire.

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LES CHRONIQUES DE DOD

Chen : tu trouves que ça s'est amélioré ? Nous ne voyons pas ça du même point de vue alors (moi pas du tout).

Wynzar : c'est pour dire, ne pleurez pas, il y a une autre fic et pour féliciter les 21 personnes dont toi qui nous ont reviewé depuis le début de la parution de cette fic (*clap clap).

Ocane Potter : Il semblerait que tout le monde soit d'accord sur Sneerey c'est une ********* (et c'est pas fini !)

Tiffany : C'est un monde de mystères où se cachent d'horribles secrets dans les moindres recoins. Mais quels sont-ils ? Les découvrirons-nous ? (sûrement)

Lune d'Argent : EH OH, y'a pas que Leena qui bosse (suis d'accord), y'a Dod aussi qui fait en sorti que vous ayez à votre disposition un travail de qualité. Mais la Dod on l'oublie et on la fout à la trappe. Y a des grèves prochainement, si vous êtes pas gentils, je les fais aussi. Surtout que nous nous reviewerons pendant les trois mois à venir, alors il faut brosser dans le sens du poil et être aimable avec la traductrice et la correctrice pour que cela se passe dans le meilleur climat possible (y sont aimables avec moi, ils veulent la suite). La suite est constituée de surprise plus ou moins bonne (tu as lu la suite ?)

Le concours à la review est remporté par celui ou celle qui en a posté le plus, tout simplement.

Tolède : Que va-t-il advenir de notre trio ? (beaucoup trop de choses) Sincèrement, j'en sais autant que vous. Je n'ai pas encore trouvé le temps de lire la version originale (booooo).

Diane 23 : Pour l'instant pas de Cynore en vue mais comme tu as commencé à reviewer, il y a deux chapitres, d'autres ont de l'avance sur toi mais tu n'es pas la dernière. Y'aura-t-il Rogue dans la suite, Leena ? Pas trop malheureusement…

Cerendy Potter: c'est normal, nous faisons qu'un travail garanti qualité supérieure (je choisis pas de la m****)