Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JKR ou à Bliss, sauf la traduction.
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Chapitre 19
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Harry retourna dans la salle commune, son esprit troublé par ses pensées. Il ne lui était pas possible de dormir maintenant, pas après ce qui venait juste de se passer.
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Posant la cape d'invisibilité sur une chaise, il s'approcha de la fenêtre, ses doigts massant sa paume droite inconsciemment. Il y avait tant à savoir, tant à découvrir. Pour commencer, qu'était cette chose sur sa main ? Les lignes réapparaissaient sous sa touche, seulement visible avec la lumière bien placée.
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Des chuchotements de voix en haut lui firent arrêter son examen. Tendant les oreilles, il put entendre Ron, Fred, et George, parlant entre eux dans le velours de la nuit.
« Qu'est-ce que tu as entendu en bas, et pourquoi viens-tu nous voir ? »
« Parce que Harry n'est pas encore rentré ! »
« Et bien, Ron, c'est probablement Harry. »
« Harry ne gronde pas comme ça. »
Dans le silence qui suivit, Harry se figea d'horreur. Quelque chose ici grondait, et cela paraissait très, très proche. Une vérification mentale lui assura que non, ce n'était pas son estomac, cela venait en fait de sous le fauteuil sur lequel il avait placé sa cape. Attrapant sa baguette, il se déplaça silencieusement, soulevant le tissu qui tombait sur le sol.
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Quelque chose sauta sur le tapis, puis attrapa une tapisserie, sauta sur le vieux chandelier, envoyant ainsi de la poussière dans les bougies. Harry jura par cette surprise. Peu importe ce que c'était, il était assez haut perché, parlant visiblement à lui-même.
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Le bruit amena Ron, Fred, et George en bas, suivis de près par Lee.
« Qu'est-ce que c'est que ça ? » demanda Ron à son ami, qui secoua sa tête et leva ses épaules.
« Comment puis-je le savoir ? Je n'ai même pas vu ce que c'était. »
« Que se passe-t-il ? » demanda Hermione des escaliers, frottant ses yeux endormis et fixant le petit groupe. « Et où étais-tu ? » ajouta-t-elle pour Harry.
« Nous pouvons questionner Harry plus tard, je suis plus nerveux de savoir de ce qui est sur le chandelier. » murmura Ron, fixant le plafond.
Hermione lui envoya un regard bizarre puis regarda le plafond illuminé, essayant de voir la forme de la petite créature.
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Alicia, Katie, Angelina, Akima et Ginny apparurent et rejoignirent le groupe confus de jeunes sorciers, suggérant des choses comme. « Allez chercher de la nourriture, peut-être qu'il a faim. »
« Si vous allumer les lumières il sera effrayé et descendra.
« Si nous faisons cela, nous allons probablement le brûler. » fit remarquer Fred, essayant de ne pas sourire alors que Katie grognait.
« Nous pouvons simplement le laisser, et il descendra sûrement. » Ginny bailla, pour sursauter lorsque son frère aîné cria.
« Quoi et nous laissez tuer alors que nous dormons ? Jamais ! »
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Harry soupira et se reposa contre le mur alors que des suggestions se faisaient entendre dans la salle commune, augmentant ainsi le bruit, La lumière des étoiles faisait briller le pendentif autour de son cou alors que le bruyant animal s'était tu, sautant sur la tapisserie, et descendant sur le sol, le fixant avec de grands yeux hypnotisés alors qu'il marchait vers lui.
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Il n'était pas très grand, peut-être de la taille d'un jeune chaton. Ces yeux pourpres emplissaient la plupart de son visage. De la douce fourrure argentée couvrait son minuscule corps et il marchait sur quatre pattes. Ses pattes ne faisant aucun bruit sur le sol alors qu'il se dirigeait vers Harry, son petit nez reniflant l'air suspicieusement.
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« Qu'est-ce que c'est ? » souffla Akima, regardant l'avancé de l'animal avec des yeux fascinés.
« Je voudrais bien le savoir. » répondit Hermione. « Harry pourquoi n'essayes-tu pas de le caresser ? »
« Je n'aime pas ses dents. » affirma le garçon, ses yeux regardant les crocs aiguisés ressortant de sa mâchoire supérieure.
« Oh, allez, il est minuscule, il ne peut pas te blesser. »
« Pourquoi ne le caresses-tu pas alors George ? »
« Parce qu'il ne me regarde pas avec intérêt. » George sourit, regardant l'ami de son plus jeune frère plisser son front. La petite créature avait atteint ses pieds, et grattait avec une de ses mains touffues les robes du garçon. Lorsqu'il se pencha, il grogna, par surprise très fort.
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Obéissant, Harry s'agenouilla sur le sol, le regardant grimper sur ses robes et s'installer sur son épaule, serrant le pendentif et l'examinant avec attention. Ces petits doigts touchèrent chaque branche alors qu'il s'asseyait, se reposant contre le cou de Harry alors qu'il se concentrait. Le garçon était lui-même figé, et essayait maintenant de ne surtout pas penser à ces crocs entrant dans son cou. « Hermione, trouves ce que c'est. Maintenant. » ordonna-t-il, regardant son sourire alors qu'elle fonçait dans son dortoir, pour revenir quelques secondes plus tard, feuilletant rapidement un livre.
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« C'est un Wakimi. »
« Un quoi ? » demanda Angelina, prenant le livre de la jeune fille, et lisant le texte à haute voix.
« Le curieux Wakimi est très rare et inestimable, sa fourrure argentée et ses taches noires sont distinctives et changent de couleur pour indiquer ses changements d'humeur. Ces animaux aiment les objets qui brillent, et lorsqu'ils sont petits, ils ressemblent à des félins. Lorsqu'ils deviennent plus vieux, ils développent des ailes iridescentes sur leurs dos, et ont tendance à choisir un protecteur et un propriétaire humain. Ils symbolisent la pureté et la lumière, et on pense qu'il apporte la chance à ceux qu'ils aiment. »
« Et leurs dents ? » demanda Harry se levant et tremblant lorsque le Wakimi s'accrocha à son oreille.
Akima saisit le livre des mains d'Angelina et vérifia le texte avec un œil critique.
« Ils ont une morsure empoisonnée, mais ne morde que lorsqu'ils sont provoqués, où lorsque leur protecteur sont menacés. »
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Le Wakimi se plaça au bas de la tête de Harry et renifla Ron avant de sauter sur son épaule. Le garçon roux se figea, et rigola lorsque la douce fourrure chatouilla son cou. Chacun des enfants dans la pièce fut sujet à un examen critique par l'animal curieux avant qu'il ne revienne se placer sur l'épaule de Harry, ses grandes oreilles pointues écoutant attentivement le rire qui emplissait la salle.
« A qui pensez-vous qu'il appartienne ? » demanda Akima, caressant doucement sa tête.
« Peut-être qu'il est perdu ou sauvage. »
« Alors comment est-il arrivé ici ? »
Harry s'assit près du feu, étirant ses jambes et baillant. « Je n'en ai aucune idée. »
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« Ne penses pas à aller dormir. » gronda Hermione, le tapant alors qu'elle s'installait à côté de lui. « Akima nous a dit ce qu'elle savait, mais tu dois aussi nous le dire. Que se passe-t-il ? »
Harry regarda le groupe assemblé d'un œil critique. Ron était assis de son autre côté, ce qui était bien. Mais Fred et Georges étaient debouts avec les bras croisés. Angelina et Alicia semblaient féroces, et Katie souriait. Aucun ne montrait de signe de vouloir partir.
« Ne t'arrête pas là à cause de nous. » dit Lee
« Oui, ce n'est pas comme si nous allions paniquer. » l'assura Fred.
Harry soupira, sachant très bien qu'ils ne partiraient pas. Fermant ses yeux, il commença à parler, ne laissant passer aucun détail des aventures de la nuit, s'arrêtant seulement lorsque Akima rajoutait des détails.
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Lorsqu'ils eurent fini, le feu avait augmenté, et le soleil avait décidé de montrer son visage lumineux sur le monde. Le Wakimi s'était recroquevillé gentiment sur les genoux de Harry et ronronnait. Chaos s'était placé sur le bras de Lee et des cernes s'étaient formés sous les yeux de l'adolescent.
« Donc, Snape a échoué n'est-ce pas ? Je savais que c'était un bon à rien. » George bailla et s'étira.
« Pourquoi t'a-t-il regardé comme ça ? » murmura Ron. « Harry, il sait quelque chose, et tu dois découvrir quoi. »
« Je penses qu'il était juste un peu étourdi, et non pas sympathique. » répondit-il se levant, et criant de douleur lorsque le Wakimi glissa et attrapa son bras gauche.
« Qu'est ce qui ne va pas ? » demanda Hermione, attrapant son poignet, et roulant sa manche, tremblant en voyant l'horrible bleu marquant sa peau. « Quand est ce que tu as eut ça ? »
« Ca devait être lorsque je voulais fuir Filch. J'ai du me cogner le bras. »
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Le bleu était d'un pourpre sombre, devenant rose sur le côté, il était à peu près de la taille d'une pomme et légèrement enflé. Le Wakimi regarda attentivement son bras gauche, le fixant avant de fredonner de sympathie.
« Ce petit a besoin d'un nom. »
« Et bien, nous avons déjà Chaos le serpent, quel est l'opposé de Chaos ? » demanda Angelina.
« Calme ? »
« Tu ne peux pas l'appeler Calme. » railla Harry. « Quel sorte de nom est ce ? »
« Et bien, et Karma ? » suggéra Katie, riant lorsque l'animal poussa un petit bruit. « Je pense qu'il aime. »
« D'accord pour Karma. » Hermione sourit, caressant la petite chose, ignorant le regard irrité de Harry. « Allez tout le monde, nous devons nous habiller, les autres viendront bientôt ! »
« Pas avant des heures. » murmura Ron.
« Vous avez encore votre divination à faire. »
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Ron regarda Hermione disparaître dans les escaliers, son pyjama mignon avec des oursons traînant sur le sol. « Elle n'a pas encore dormi, je pense qu'elle est effrontée. »
« Qu'est-ce qui ne va pas avec elle ? » Il se retourna pour voir Harry qui regardait Ginny, qui dormait paisiblement sur le fauteuil. Saisissant sa cape d'invisibilité, il l'enveloppa autour d'elle, la regardant murmurer un merci et serrant le tissu.
« Qu'est-ce que tu disais ? » souffla Harry alors qu'il s'éloignait.
« Peu importe, ce n'est pas important. Allez. »
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La paix régna dans la salle commune des Lions, le feu revenant lentement à la vie, dispersant sa chaleur sur le décor écarlate et doré.
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Avec cette faible lumière, on avait l'impression que le lion bougeait, redressant sa tête et rugissant. Rien ne pouvait envahir le sanctuaire que le roi des bêtes offrait, rien ne pourrait blesser ceux qu'il avait juré de protéger…
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Dans son sommeil, Ginny trembla, rêvant d'un lion, et d'une noble licorne noire, la gardant elle et sa famille. Seulement une chose manquait, un trou noir dans son rêve. Harry avait disparu, à jamais. Rien n'avait été là pour le protéger et le défendre. On l'avait volé de sa vie et de sa réalité.
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Une larme de cristal passa sur sa joue, tombant sur la cape qui la recouvrait. Une larme de sincérité dans un monde de mensonges.
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Draco sourit alors qu'il revenait dans les couloirs de Hogwarts. Son domaine. Où, un jour, il règnerait. Il se demanda quelles horreurs étaient tombées sur Potter et ses amis sang-de-bourbes durant les vacances. Il pouvait l'imaginer maintenant. Les Gryffindors voyant leur étudiant favori entre les griffes du Seigneur des Ténèbres. Le sourire s'agrandit et il ricana, ce qui se transforma en grognement lorsqu'il entendit le rire de Potter.
Regardant autour de lui, il vit le groupe de Gryffindors revenir, parlant et discutant de leur Noël, des devoirs, et de leur vie en général. La colère empli son cœur alors qu'il vit Weasley et Potter, se baladant comme si l'endroit leur appartenait. Sans le savoir, ils se tenaient côte à côte, pratiquement de la même hauteur, et vraiment contents. Ils semblaient ne pas faire attention au reste du monde, comme si tout était rose.
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Et, bien c'était sur le point de changer.
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Akima fredonnait alors qu'elle se brossait les cheveux, regardant son reflet. Ses yeux verts brillaient alors que ses joues rougissaient. Sa voix, même enfantine, était pure et juste, chantant parfaitement chaque note. Hagrid avait dit qu'elle était comme celle de sa mère.
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Son ton changea abruptement, devenant léger et jovial, les mots de la berceuse passant ses lèvres, doux et touchant les cœurs.
Baby please cry not your sorrow,
(Bébé, ne pleure pas de chagrin s'il te plait)
I swear that I'll be here tomorrow
(Je jure que je serai là demain)
Should you wake and find me gone
(Si tu te réveilles, et me trouves parti)
Know not what deeds have been done
(Saches que cela devait être ainsi)
Know I died to make you free
(Saches que je suis mort pour te rendre libre)
Know how much you mean to me
(Saches combien tu comptes pour moi)
See the light of a brand new day
(Vois la lumière d'un nouveau jour)
See that good will find a way.
(Vois que le bien à trouver sa route)
Evil cloaks the world in shadow
(Le mal recouvre le monde de son ombre)
Killing the light of candle tallow
(Tuant la lumière de la chandelle)
Only faith will see you through
(Seul le destin te verra à travers)
Trust me, I have faith in you
(Crois moi, j'ai confiance en toi)
Les mots disparurent aussi vite qu'ils étaient arrivés, un souvenir découvert et perdu en un clin d'oeil. Une gentille voix emplie l'air, la note finale refusant de mourir. Elle pouvait se souvenir avoir entendu sa mère chanter ça, lorsqu'elle était trop jeune pour réaliser son importance. C'était comme si sa mère avait eut peur du futur, avait su ce qui allait arriver.
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Un soudain flot d'images se forma dans son esprit. La nuit où ses parents furent tués, elle n'avait pas du être très âgée, quatre ou cinq ans tout au plus. Assez vieille pour se rappeler, assez jeune pour l'étouffer. Elle pouvait se souvenir de s'être enfuir loin de l'homme horrible aux cheveux pâles et aux yeux bleus, son visage complètement caché par un masque. Elle pouvait se souvenir s'être arrêter, la pluie tombant sur sa silhouette fine, son pyjama trempé par les larmes de la pluie.
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S'asseyant sur une marche de pierre, elle se souvint d'un homme géant se dirigeant vers elle, lui chuchotant des mots pour la rassurer. Il l'attrapa et la prit avec lui. Elle se souvint d'une conversation rapide avec une femme, puis une sensation de chaleur et d'amour, un sanctuaire découvert.
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Le temps passa en un clin d'œil, l'orphelinat l'entoura, ses amis souriaient, les surveillants souriaient. On s'était toujours bien occupé d'elle, et on l'avait aimé, mais elle voulait vraiment connaître le monde extérieur, derrière cette barrière de fer.
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Un jour, elle se tenait sur le terrain de jeu, elle se plaça entre les barreaux et regarda le monde. Un garçon, plus vieux qu'elle, pas plus grand, avait marché vers elle, la regardant curieusement. Elle lui sourit alors qu'il se rapprochait, s'arrêtant pour fixer ses yeux. C'étaient les mêmes qu'elle voyait chaque matin dans le miroir. Les mêmes yeux expressifs. Ses cheveux étaient noirs et en bataille, pratiquement indomptables, une mèche cachait à moitié une cicatrice sur son front.
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« Quel est ton nom ? »demanda-t-elle, sa voix enfantine et jeune, mais ses yeux brillant alors qu'elle le regardait sourire.
« Harry. »
« Je suis Akima, c'est comment l'extérieur ? »
Il leva ses épaules, ne sachant pas quoi répondre. « Dangereux. »
« Tu n'es pas heureux ? »
« Non. Et toi ? » Elle réfléchit, puis lui répondit en acquiesçant, elle sauta ensuite de surprise lorsqu'elle vit une femme apparaître à côté de lui.
« T'es là, où étais-tu ? » elle le frappa sur la tête pour le réprimander, son visage dur, et se fichant de lui.
« Oh, parlant à ton espèce. Regarde bien, gamin, c'est là où est ta place. » Elle montra le sanctuaire d'Akima. « Sois content de ce que tu as. »
Harry baissa misérablement sa tête, ne se battant pas lorsqu'il fut traîné ailleurs, il dit au revoir à Akima alors qu'elle le suivait jusqu'à ce que les barreaux l'arrêtent. Elle le regarda disparaître, elle était sûre qu'elle le reverrait…
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Et elle l'avait revu. Sans aucun doute, ce garçon était Harry, réservé et timide, et définitivement abandonné. Maintenant, il paraissait essayer de combler ce manque. Son esprit revint vers le commencement de l'année à Hogwarts, pensant à tout les moments où il l'avait défendu, elle et ses amis. Il avait frappé Malfoy, l'avait sauvé des Dementors, l'avait amené voir Hagrid. L'avait traité comme son enfant.
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Mais il faisait également ça à tout le monde. Hermione et Ron ne l'avaient probablement pas vu, mais elle savait que Harry mettrait sa vie en danger pour les garder sain et sauf. Ses yeux verts s'ouvrirent alors qu'elle reposait la brosse, elle se demanda si quelqu'un l'avait déjà remercié, et s'il en avait besoin. C'était étrange de voir qu'avec toute la misère qu'il avait eut dans son passé, il était sorti si différent, si pure. Il était spécial, ce n'était pas simplement son destin, c'était quelque chose de plus profond.
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Severus se leva rapidement, tremblant. L'adrénaline parcourait ses veines alors que la panique régnait. Lentement les murs de l'Infirmerie apparurent, et il soupira de soulagement.
Il était en sécurité.
A ces mots, il se rassit et se détendit. Il était un maelström d'émotions. Peur et Paranoïa. Il savait qu'un jour ils le démasqueraient, il était misérable et n'avait plus aucune utilité, il avait échoué dans sa mission, peine et sympathie, le Seigneur des Ténèbres avait des plans pour Harry qu'il ne pouvait même pas imaginer, détermination et colère, il devait à James une dette d'honneur, et comme à beaucoup d'autres, il sentait que le seul moyen de la payer était grâce à son fils.
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La porte s'ouvrit alors que Dumbledore entrait dans la pièce, ses yeux à nouveau pétillants, comme si le bonheur était restauré. « Bonjour Severus, est-ce que tu te sens mieux ? »
« Oui, Directeur, merci. »
Albus acquiesça, se dirigeant vers la fenêtre. « Tu as une autre personne que tu dois remercier. C'est Harry et Akima qui t'ont ramené en sécurité. » Il sourit lorsqu'il entendit le grognement provenant du lit. Certaines rancunes ne disparaissaient pas.
« Est-ce que tu as appris les plans du Seigneur des Ténèbres ? Il a touché le bras de Harry lors de leur dernière confrontation. Je me demande si cela signifie quelque chose. »
Snape secoua sa tête et humidifia ses lèvres sèches. « Tout ce que je sais est l'effort que le combat a pris de Vous-Savez-Qui, mais il veut le garçon mort. Il y a quelque chose dans le futur dont il a visiblement peur. Un changement qu'il veut empêcher de se produire… » Il fronça des sourcils lorsque Dumbledore hocha la tête.
« Je ne le blâme pas. Tu étais au courant que James était un Animagus ? »
« Bien sûr. »
« Et bien, il n'était pas un sorcier normal, qui l'a appris avec le temps. Très peu de sorcier ont cette habilité. Accessible instantanément, sans entraînement. Une fois qu'un niveau de sorcellerie est atteint, la force du Mage s'accroît énormément. Harry a la même habilité, je pense que Voldemort craint qu'il la découvre, car après cela il lui sera plus difficile de détruire Harry. »
« Mais il a détruit James, et il n'a eut aucun problème. »
« Oui, mais James n'avait pas le pouvoir de la revanche à ses côtés et Harry l'a. La revanche est à double tranchant, cela peut le mettre en colère et lui faire avoir de la compassion envers tout le monde sauf son ennemi, ou cela pourrait le rendre froid, insensible aux êtres qui l'entoure. On voit très bien ce que Harry est devenu. »
« Mais est-il assez fort ? »
« Pas encore Severus, mais j'ai foi en lui. Il réussira là où il le doit. »
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Le Directeur fixa l'horizon, sentant une once d'appréhension le traverser. Il y avait seulement un doute dans son esprit. Est-ce que la confiance était suffisante pour apporter la victoire ?
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LES CHRONIQUES DE DOD
Alors comme il y a ff.net qui fout sa merde (depuis au moins 6 h du mat), le chapitre arrive lorsqu'il arrive sauf évidemment pour ceux qui se sont inscrit à notre ML, qui eux ont un chapitre tout beau, tout chaud.
Je vente ma ML ? (Notre) Je pousse à l'inscription ? Evidemment que oui (La ML c'est cool).
Alors, la chronique d'aujourd'hui à cause du µ*$£(-§ de ff.net est très réduite, mais c'est pas moi qui vais m'en plaindre. C'est là que l'on voit celles qui sont à l'affût.
Chen : je l'ai étudié en philo donc ça doit être sûrement vrai, nous sommes tous sadiques (personne ne s'est jamais amusé à arracher les ailes d'une mouche ou à écraser des fourmis ou faire mal à une personne de son entourage quand il était petit ???? (mon cousin si mais il est fou) Si y'a quelqu'un qui me dit qu'il ne l'est pas et est sain de corps et d'esprit j'investis dans un bazooka à son attention démontrant ainsi mon sadisme)
Tu auras tout le confort possible dans ta cellule de 5x5 pixels capitonnée et insonorisée (5 pixels c'est petit ?? (on peut faire plus petit si vous voulez) C'est normal si nous donnons plus d'espace il n'y aura pas assez de pièces pour tous les cas que nous pourrions recevoir)
Lunenoire : étant parmi les chanceuses (je le rappelle membre n°18) tu as effectivement le chapitre le lendemain, tralala lalère, je pète un plomb ? (non non un seul ?) C'est normal aussi, j'ai passé mon oral d'anglais ce midi et je me suis royalement ramassé (fallait prendre ma place de traductrice).
Miya Black : entre dans mon antre fidèle d'entre mes fidèles, tu nous review par ML? Alléluia il y en a qui n'y ont pas pensé donc tu as de la cervelle (cela veut-il dire que les autres n'en ont pas???? Je vous laisse débattre sur ce sujet) nous faisons TOUJOURS un excellent travail. La compagnie Leena et Dod garantie travail sérieux et de qualité (j'aime pas faire la m****).