Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JKR ou à Bliss, sauf la traduction   

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Chapitre 22

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Les escaliers semblaient disparaître vers le bureau du directeur. Sa vitesse habituelle semblait très lente. Il était tenté de foncer dans les escaliers, mais ses pieds étaient ancrés sur les marches, paralysés par l'incertitude. Et si Dumbledore lui tournait le dos, et si sa confiance était mal placée ? Et si Sirius était là ?

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Une horrible image de déception et une expression horrifiée sur le visage de son Parrain le firent trembler. 'Non, non, il comprendra.' rassura la voix, mais ces mots devenaient de plus en plus faibles, plus incertains, étouffés par la tempête dans la tête de Harry. Et si, ils ne le croyaient pas, exactement comme les jumeaux, il fuirait, effrayé par ce qu'il était devenu.

'Mais, ne vois tu pas, tu n'es rien devenu, tu es toujours Harry.' Ce n'était plus qu'un chuchotement timide, pratiquement non existant.

« Mais le suis-je ? »

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Et la colère qu'il avait eut récemment ? Sa haine contre Malfoy était habituellement facile à étouffer, il l'ignorait, mais maintenant, tout ce que ce Slytherin visqueux avait à faire était de le regarder, et il voulait lui couper la tête. Et puis, il y avait le fait qu'il mangeait tout le temps. Il avait l'impression qu'il ne mangeait pas pour une personne, comme s'il essayait de nourrir quelque chose d'autre, quelque chose qui partageait son corps et son esprit.

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Les escaliers s'arrêtèrent, le déposant devant la porte du Directeur.

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Pendant un moment, Harry fixa une des charnières. C'était une bonne porte, elle pouvait tout garder à l'intérieur, ou plus important, tout à l'extérieur. Mais le bois épais ne bloquait pas le son d'une voix en colère provenant de l'intérieur.

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« Mais vous n'avez aucune preuve ! »

« Cornélius. » la voix du directeur était douce, pas de façon gentille mais menaçante. « Il y a des preuves si vous vouliez ouvrir vos yeux et les voir. »

« Cela, venant de vous. Des Death-Eaters et des loups-garous s'abritant dans ses murs. Vous aidez le Seigneur des Ténèbres à détruire ce lieu en acceptant de plein gré ses partisans et ses créatures à l'intérieur de l'école. Je commence à me poser des questions sur vos loyautés, Dumbledore. »

« Severus Snape est un homme repenti, et il travaille pour nous, et pour les 'Créatures des Ténèbres', vous êtes obsédé. Vous êtes le genre d'homme à couper la tête d'une licorne noire à vue, juste parce qu'on croit qu'elle apporte la malchance. »

« Pas seulement la malchance Dumbledore, ces créatures étaient un fléau, une menace. Elles apportaient la mort avec elle à chaque pas. »

« Si vous croyez ça alors vous êtes plus idiot que je ne le pensais. » les mots d'Albus étaient très bas, atteignant difficilement les oreilles tendues de Harry.

« J'en ai assez Dumbledore, je suis fatigué de couvrir vos erreurs. Cette école enfreint plus de lois du Ministère que la moitié de la population de Azkaban. Vous n'êtes pas, d'après le conseil, la bonne personne pour diriger. Je suis désolé mais on vous demande de partir. »

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Derrière la porte, Harry sentit la dernière chose retenant son monde s'écrouler, sentant tout tomber autour de lui. Ils ne pouvaient pas faire ça ! Dumbledore était la seule chose protégeant Hogwarts, sans lui ici, Voldemort attaquerait et gagnerait facilement. Il devait faire quelque chose, il devait aider pour que Fudge voie la vérité. Il leva sa main pour pousser la porte et révéler sa présence, puis se figea lorsque Dumbledore continua.

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« Très bien. » la voix semblait fatiguée et résignée. « Qui prendra ma place ? »

« Je prendrais temporairement votre place, jusqu'à ce que quelqu'un soit trouvé. » Harry ne manqua pas le calme de la voix de Fudge, le contentement alors qu'il réalisait que les choses allaient finalement comme il le voulait. « Il y a assez d'employés au Ministère pour me permettre de déléguer le travail pendant un cours laps de temps. »

« Si vous vous en croyez capable Mr Fudge, mais il y a bien plus à faire que de la paperasserie pour diriger cette école. »

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Harry recula lentement vers la porte. Il abandonnait. Dumbledore partait sans se battre.

« N'a-t-il pas un plan ? » dit timidement la voix.

Non. Pas de plan. Il s'en fichait. C'était ça. La fin. Dumbledore partait.

Se retournant, Harry secoua sa tête, sentant quelque chose qui avait pu être du bonheur quitter son corps. Son dernier grain d'espoir avait été soufflé.

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Dumbledore regardait Fudge en train de parcourir son bureau. Il s'était plus ou moins attendu à ça. Le Ministre de la Magie était un idiot, qui ne pouvait rien voir au-delà de ses mains alors que la vérité se trouvait devant lui. Il refusait d'accepter le retour du Seigneur des Ténèbres, refusait d'accepter qu'il y avait quelque chose derrière ces 'circonstances inexpliquées'.

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Brièvement, le mage se demanda pourquoi il ne s'était pas battu contre son rejet, et réalisa que c'était parce qu'il ne pouvait pas même s'il ne l'acceptait pas, cela reviendrait. Cela ne pouvait pas arriver à un pire moment. « Avant que vous partiez. » La voix de Fudge interrompit sa réflexion alors qu'il serrait un sneakoscope agité dans sa poche. Etrange comme il n'arrêtait pas de faire du bruit comme un fou sans s'arrêter récemment. «Potter, est ce qu'il y a quelque chose que je devrais savoir ? »

Il est le pire ennemi de Voldemort, sa première cible, et est apparenté au Seigneur des Ténèbres. Il a le potentiel de sauver le monde, ou de le détruire en un simple coup, il a des pouvoirs dont on entend difficilement parler, une force inconnue, et trop d'amis pour ne pas avoir d'ennemis parmi eux.

« C'est juste un garçon normal. » affirma le Directeur, attrapant sa baguette sur la table et sifflant le chien noir qui était assis près du feu, et indiquant à Fawkes de s'installer sur son épaule. « Si vous voulez me contactez, envoyez un hibou, il saura où me trouver. »

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Fudge regarda le vieil homme partir et soupira de soulagement. Assez de bêtises à propos du Seigneur des Ténèbres, ce n'était rien d'autre que de la paranoïa. Ce n'était rien d'autre qu'une farce enfantine. S'installant derrière le bureau, Fudge grogna. Il y aura du mécontentement, mais il sera maîtrisé. Premièrement, le gardien des clés, Hagrid, un danger s'il y en avait un, brisant toujours les lois sur la régulation des Créatures Magiques. Les choses allaient changer.

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L'heure la plus sombre avant l'aube venait juste d'être atteinte, lorsque Harry revint dans la salle commune. Il se fichait si les jumeaux, ou si tout le monde le trouvait mauvais. Cela importait peu, rien n'importait. Il y avait bien trop de choses en ce moment, bien trop en même temps. Il n'accueillit même pas Karma lorsqu'elle sauta sur son épaule, sa fourrure devenant rapidement blanche d'inquiétude avec des tâches noires de dépression. Son vocabulaire limité n'offrait aucun mot de réconfort, ses ronronnements augmentèrent lorsqu'il s'écroula dans un fauteuil, ignorant le grognement d'avertissement de Crookshanks, et fixa la fenêtre, regardant Mars.

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Ron devait l'avoir entendu arriver puisqu'il descendait les escaliers, regardant la pièce. « Et bien ? » Sa voix sembla forte dans le silence de la salle commune vide.

« Je ne lui ai pas parler. »

« Harry ! Pourquoi ? »

« J'y suis allé, et lui et Fudge se disputaient. Il a abandonné. »

Les yeux de Ron se plissèrent alors que le garçon s'asseyait en face de son ami, ne comprenant pas. « Quoi ? »

« Fudge lui a dit de partir, et il l'a fait. »

« Dumbledore est parti ? Pourquoi ? »

« Ils ne pensent pas qu'il soit assez bon pour ce travail. » La voix plate et froide de Harry était effrayante. C'était comme si toute la compassion qui s'était trouvée à l'intérieur du garçon avait magiquement disparue.

« Alors, que vas-tu… ? » Un mouvement dans les escaliers détourna leur attention, les faisant observer les ombres pour découvrir des yeux observateurs, et des oreilles écoutantes.

« Allez, sortons d'ici. » gronda Ron, conscient que c'était ses frères qui se tenaient dans les ténèbres.

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Se tenant dans le couloir, les deux amis se regardèrent, l'implication du renvoi de Dumbledore les frappant. « Je ne peux le dire à personne, pas à propos de ça. » Harry releva sa manche, priant pour son absence, priant pour qu'elle ait disparue. Mais la Marque brûlait sombrement, le regardant, souriant pour se moquer de lui. « Dumbledore était le seul qui aurait pu comprendre. Maintenant, il est parti. »

« Donc, tu vas garder ça pour toi-même ? »

« Que puis-je faire d'autre ? »

« Mais, et si ça commence, je ne sais pas, à réagir ? »

« Alors je devrais simplement le supporter. » Harry soupira misérablement, souhaitant savoir quoi faire. « Je suis épuisé, je pense essayer de dormir quelques heures avant le début des cours, peut-être que je penserai à quelque chose. »

Ron secoua sa tête, de désespoir. Dumbledore était parti, ils allaient avoir des problèmes. Tremblant alors que lui et Harry revenait dans la salle commune, fixant les ombres qui semblaient avoir pris une autre dimension. Ce qui avait été un manque de lumière semblait maintenant sinistre et mauvais, et pour une fois, il n'y avait aucune once d'espoir à l'horizon.

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Draco s'adossa contre le mur, incapable de croire ce qu'il venait de voir et d'entendre. Ses mains étaient pressées contre sa bouche pour arrêter ses rires. Dumbledore était parti, et mieux que tout, Potter avait tant de problèmes sans excuse. Cela avait été utile de rester debout. Potter était un Death-Eater, ce n'était pas simplement l'expulsion mais l'incarcération. Quelqu'un qui était même suspecté de travailler pour Voldemort était jeté à Azkaban !

Ses yeux brillèrent alors qu'il sentait le doux goût de la revanche dans sa bouche. Finalement, après tout ce temps, Potter allait vraiment, vraiment, récolter ce qu'il méritait. Aucune conscience ne l'avertissait du futur, aucune voix ne lui disait si c'était mauvais. Dans quelques heures, le monde saurait que le 'garçon-qui-a-survécu' était devenu le 'garçon-qui-avait-trahi'.

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La nouvelle fut annoncée au petit déjeuner. Le Directeur était parti, mais les cours et la vie continueraient comme d'habitude Aussitôt que les mots eurent quittés les lèvres pales du Professeur McGonagall, les murmures augmentèrent. Des millions de questions formulées en même temps formant du chaos et de la confusion.

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La table des Gryffindor resta raisonnablement silencieusement, enfin, le morceau dans lequel s'asseyait Harry. Hermione et Ron était à chacun de ses côtés comme des gardes du corps, et Karma, perché sur ses genoux, ses yeux envoyant des dagues vers les jumeaux devant elle. Fred et George ne regardaient pas ses yeux, leurs têtes étaient baissées, se concentrant ainsi sur leur petit déjeuner. Ginny continuait de le regarder ainsi que de détourner son regard, comme si elle ne pouvait pas décider si elle pouvait lui faire confiance ou non.

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Le silence se brisa en dehors de ses six personnes, affectant Lee, Akima, Alicia, Katie et Angelina. « Est-ce que quelque chose est arrivé ? » demanda Akima à Ginny, essayant de lire le visage de son amie.

« Je… um… Non, non Kim, nous sommes tous fatigués, c'est tout. » La fille des Weasley sourit, fixant Hermione qui était en train de regarder sa montre.

« Allez, vous deux, Défense contre les Forces du Mal, si nous n'y allons pas bientôt, nous serons en retard. » Elle soupira, regardant Harry poser sa fourchette et placer Karma sur son épaule sans aucun mot. Alors qu'elle partait, elle remarqua qu'il n'avait pas touché son petit déjeuner…

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« Ils l'ont foutu dehors ! » gronda Hagrid. « Et c'est sûr qu'ils le feront avec moi ! »

Le Professeur McGonagall essaya de calmer le géant enragé. « Allons Hagrid, qui a renvoyé Remus ? »

« Cette tapette de Fudge ! »

« Sans aucun avertissement ? »

« Non, il a été renvoyé ce matin ! »

« C'est ridicule, Je ne vais pas rester là et regarder l'école s'écrouler sans rien faire ! »

« Je vais en haut, et faire part de ce que je pense à cet idiot et de ma démission ! » gronda Hagrid, escaladant déjà les escaliers, le Professeur McGonagall à ses côtés.

« Attendez, je viens avec vous ! »

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Ils entrèrent dans le bureau, remarquant comment, à la lumière du jour, et sans la présence de Dumbledore, le décor semblait terne et monotone. Il ne brillait plus légèrement, mais apparaissait vieux.

« Comment puis-je vous aider Professeur ? » demanda Fudge, ignorant le gardien des clés irrité.

« Je pars ! » cria Minerva, ne se rendant pas compte que ses yeux flamboyaient et de ses cheveux en bataille. « Vous êtes un idiot Fudge, virer Dumbledore est la plus stupide erreur que vous ayez faite, je ne vais pas enseigner alors que cet endroit tombe en ruine ! »

« Merci pour m'avoir fait part de votre opinion. Vous êtes tous les deux libres de partir. »

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Minerva le regarda de surprise. Etait-il vraiment si obsédé, si stupide qu'il pouvait les dissoudre si facilement ? Serrant ses dents pour former un faux sourire, elle saisit la main de Hagrid, sentant la sienne disparaître à l'intérieur de sa grippe, et le tira hors de la pièce.

« Qu'est ce que vous faites ? » demanda-t-il avec incrédulité.

« Je vais trouver Dumbledore. Il doit revenir. Et il le fera. »

« Mais… »

« Hagrid, c'est important. » Elle le quitta à la porte de ses appartements, saisissant sa cape et un petit livre avant de ressortir.

« Et pour les Gryffindors ? »

Elle se retourna pour lui faire face, regardant son visage enfantin effrayé. « Ils sont tous très intelligent, ils peuvent s'occuper d'eux par eux-mêmes pendant un petit moment. »

« Et Harry ? »

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Minerva soupira, et secoua tristement sa tête. « Je ne sais pas, j'espère qu'il ira bien, mais aussitôt que nous ramènerons Dumbledore, tout ira bien. Croyez-moi. Est-ce que vous venez ? »

Hagrid acquiesça lentement, la suivant sous la pluie. « Savez vous où il est ? »

« Bien sûr, il y retournera. »

« Retournera où ? »

« A Lily. »

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 « Et bien, pourquoi n'est-il pas venu ? » dit Lavender, irrité par l'absence de leur professeur.

« Qui sait, cet école commence à s'écrouler depuis huit heures cinquante trois ce matin. » Dean soupira misérablement, remarquant le silence du trio.

« Qu'est-ce qui ne va pas, en dehors de ce qui est visible ? »

« Divination. » grogna Ron, se sentant malade.

« Peut être que Trelawney est partit. » Hermione sourit légèrement.

« J'en doute, elle ne l'aura sans doute même pas remarqué. »

« Et bien, vous feriez mieux de vous dépêcher, allez, je viens avec vous. »

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« Pas vous Potter. » Une main se plaça devant Harry, bloquant son passage. Sneerey baissa son nez vers lui, ses yeux bleus montrant du dégoût. « Votre présence est demandé dans le bureau du Directeur, et laissez ça. » Elle renifla alors que Karma rapprocha ses oreilles de sa tête. Hermione tendit ses bras vers le Wakimi, la prenant des épaules de Harry alors que le garçon baissait sa tête, comme s'il s'attendait à une confrontation.

« Harry que… ? »

« Cela ne vous concernes pas Mr Weasley. » gronda Sneerey. « Je vous suggère d'aller à votre cours, vous êtes déjà en retard. »

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Ron regarda le professeur tirer son meilleur ami, et se retourna pour voir Hermione.

« Ne t'inquiète pas. » souffla-t-elle, retenant ces larmes. « Tout ira bien. »

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La main du Professeur Sneerey rentrait sur son épaule alors qu'elle le guidait en haut des escaliers, l'approchant du bureau, et l'obligeant à s'asseoir dans une chaise en face de Fudge. L'homme semblait pâle et anxieux, ses lèvres fines ne bougeant pratiquement pas lorsqu'il dit. « Merci, Mr Malfoy, vous pouvez partir. »

Harry remarqua Draco sourire de bonheur alors qu'il sortait, levant sa main vers sa gorge et y faisant parcourir son doigt. Ses yeux bleus riant alors qu'il passait la porte, laissant Harry seul avec le Ministre et le Professeur Sneerey.

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« Mr Potter » commença Fudge, s'adossant à son siège. « Nous avons appris quelques informations concernant votre… comment le dire, peut-être, santé mentale ? »

Harry plissa légèrement son front, qu'est ce qu'avait raconté Malfoy ? « Je ne sais pas de quoi vous parler. » En voyant le dégoût sur son visage il ajouta. « Monsieur ? »

« Puis je voir votre bras ? » demanda Fudge, souriant alors qu'il voyait les yeux incroyables se remplir de peur.

« Pourquoi ? »

« Faites simplement ce qu'on vous dit, Potter ! » cria Sneerey, avançant vers lui.

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Harry la fixa durement, ne cachant pas son dégoût. Où était les autres professeurs, Lupin et McGonagall et Hagrid, pourquoi n'étaient-ils pas là, l'avaient-ils abandonné eux aussi ? Lentement il tendit son bras vers Fudge, ne cillant pas, ne laissant jamais ses yeux se détourner du visage alors que sa manche était soulevée jusqu'à son coude.

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Le pourpre qui était là le jour précédent était parti remplacer par un noir comme de l'encre. La peau autour était rouge et enflammée, douloureuse alors que l'air frais touchait sa surface. Le crâne était clairement défini, le serpent sortant de sa bouche dansant alors que les muscles de Harry était tendu pour que son bras ne bouge pas, ne laissant pas les tremblements de l'appréhension se montrer.

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Fudge était devenu pâle, il semblait furieux et effrayé, un muscle de sa mâchoire bougea, alors qu'il essayait de ne pas crier d'horreur. « Qu'est ce que cela signifie ? » articula-t-il. « Est-ce une farce ? Ou bien est ce que c'est réel ? »

Fudge se leva, se dirigeant vers Harry, ses épaules voûtées alors qu'il tournait autour du garçon. « Je suppose que oui, vous avez l'alibi idéale. Il est votre pire ennemi, on s'attend à ce que vous le haïssiez, le détestiez. Cela vous donne une couverture idéale pour travailler pour lui. »

« Je ne travaille pas pour Voldemort. » affirma Harry, se demandant pourquoi aucune émotion ne se montrait dans sa voix.

« Et bien, vous diriez cela, n'est-ce pas ? » dit faiblement Sneerey, son visage pale.

« Vous êtes le seul à oser dire son nom, le seul. Vous et Snape, deux de cette espèce. Incapable de décider de quel côté vous vous battez. » Fudge renifla. « TOUS LES DEUX DES TRAITRES ! » Sa voix était devenu un rugissement lorsqu'il se pencha vers Harry, son visage rouge de colère.

« Professeur Sneerey, appelez les Aurors. C'est la loi, tous les Death-Eaters découverts doivent être envoyés à Azkaban sans jugement, nous ne pouvons pas recommencer ce genre de chose. Les Dementors resteront là, malgré les avertissements de Dumbledore. Ceux qui se sont détourné, ont été détruits. »

« JE NE SUIS PAS UN DEATH-EATER ! » hurla Harry en se levant, et regardant Fudge s'éloigner de lui alors qu'il serrait inconsciemment sa baguette.

« Alors, pourquoi votre bras porte-t-il la Marque des Ténèbres ? Elle doit être acceptée de plein gré. Elle ne peut pas être là par accident, Potter ! »

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Il y eut un moment de silence tendu alors qu'ils se regardaient, le bureau de Dumbledore placé entre eux, un petit sneakoscope, abandonné, vrombissant légèrement. La lumière provenant de cette petite sphère en marbre était d'un pourpre foncé.

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« Donnez moi votre baguette. » Fudge tendit sa main pour récupérer la baguette de 13 pouces ½. Le bois d'If brillant dans la faible lumière, la plume de phénix en son sein brûlant légèrement alors qu'il réalisait que l'oiseau à qui elle appartenait n'était pas là où il devrait être.

« Pourquoi ? C'est ma baguette. » dit Harry curieusement, ne se rendant pas compte qu'il ressemblait à un enfant de cinq ans. Une baguette était quelque chose de personnel, une extension de votre bras, comme votre propre chair.

« Je vous ai dit de me l'a donné. » gronda Fudge, ses yeux froids envoyant des éclairs vers le garçon devant lui alors que Harry reculait.

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Une main apparut, encerclant son poignet droit avec une grippe glaciale. Le professeur saisit la baguette, ignorant le cri de douleur et de surprise, et la tendit à Fudge. L'homme l'accepta prudemment, comme si c'était un serpent à surveiller. « Je compte changer cette école, Potter, et cela signifie, aucune étrange créature, aucune menace, et aucun Death-Eater. » Un coup sur la porte le fit sourire. « Bien, vous serez entre de bonnes mains avec les Aurors, et vous serez mis à votre place. A Azkaban. »

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Prenant chaque côté de la baguette, Fudge sourit sinistrement. Le sang de Harry devint comme la glace.

Non.

Il ne pouvait pas.

Il ne devait pas.

C'était un cauchemar.

Il était temps de se réveiller.

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Un craquement de bois résonna dans la pièce, faisant sursauter Harry et le faisant pâlir d'horreur. Le bâton d'If était brisé, les morceaux gisant sur le bureau. Seule l'ingrédient centrale demeurait, intacte. Les mots de Fudge frappèrent comme la foudre les oreilles de Harry. Ce n'était pas juste. Il détestait cet endroit, cet homme, ce monde.

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CE N'ETAIT PAS JUSTE !

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« Vous êtes renvoyé. »

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LES CHRONIQUES DE DOD

Je n'ai qu'une chose à dire, Fudge est un véritable salopard et Sneerey………… je préfère m'abstenir de commentaires. (c'est tous des en******) Enfin, passons.

Chen : c'est vrai ça notre tit Riri, il lui arrive que des malheurs (comme d'hab, faut bien, y'aurait plus d'histoire sinon), il est trahit par tous ceux qui l'entourent. Je suis encore révoltée de ce qui arrive dans ce chapitre.

Tiffany : peut-être que oui, peut-être que non, l'indécision règne en maître et puis que va-t-il faire maintenant qu'il est tout seul ? (pas de bonne chose)

Mara Jade : ces Serpentards alors il faudrait recenser toutes les tortures existantes et qu'on pourrait leur faire subir (ça serait pas une mauvaise idée).

Lune d'argent : notre Severus ne fait pas de grosses apparitions. Si tu te demandes pourquoi la réponse à ta review n'est pas intégré au chapitre 18, la raison est simple : ils ont continué à être publié quotidiennement sur la ML.

Samuel mais Sammyninouchet pour les intimes : c'est vrai quels ingrats ils font tout de même. Je ne sais pas mais va-t-il exploser ou la mèche s'est éteinte avec la perte de son dernier espoir (je suis plus pour la première, ça va péter). C'est vrai que maintenant c'est gros comme une maison quel est l'animagus de Riri. Tout simplement envoyé à Azkaban (chouette, il vient nous rejoindre ?)