Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JKR ou à Bliss, sauf la traduction
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Chapitre 23
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Hermione laissa tomber son livre de surprise lorsqu'un cri parcourut la salle commune. Se levant, elle laissa 'Métamorphose avancée' sur la chaise et s'arrêta en bas des escaliers des dortoirs des garçons. Cela venait de là. Après une milliseconde de dilemme morale, elle monta les escaliers et entra dans la pièce, ses yeux la traversant jusqu'à ce qu'ils virent Karma, assise sur le lit de Harry, serrant son oreiller alors qu'elle pleurait. Sa voix déchirait le cœur de Hermione, que se passait-il ?
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Alors qu'elle s'approchait, elle remarqua la fourrure du Wakimi. Le noir présent la nuit dernière avait été alarmant, mais maintenant, les tâches étaient emplies de rouge et de orange, ne semblant pas douce, mais en colère. Tendant une main, elle sentit la fourrure, la caressant pour la rassurer alors qu'elle parlait à la créature.
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Lentement, ses pleurs disparurent, les minuscules mains desserrant leur grippe sur l'oreiller pour saisir les robes de Hermione. Les grands yeux pourpres étaient rouges et brillant, fixant droit vers l'âme humaine inquiète.
« Karma, qu'est ce qui se passe ? »
« Harry, problème. » La créature renifla.
« Quel genre de problème ? »
« Mauvais. »
Hermione fronça des sourcils, se levant et serrant prudemment le Wakimi, fonçant à travers les escaliers et passant le tableau d'entrée.
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« Où est ce que vous allez ? » cria la Fat Lady.
« Quelque chose ne va pas avec Harry ! »
« Quoi ? » la robe rose de la femme bougea alors qu'elle prenait une profonde inspiration. « Personne n'oserait toucher un cheveux de la tête de ce cher garçon. Assurez vous qu'il ne le fasse pas, jeune Lady ! »
« C'est ce que je compte faire, mais je dois trouver Ron ! » hurla Hermione par-dessus son épaule, tournant un coin et prenant un autre couloir avant de faire face aux escaliers spiralés menant à la pièce de la tour.
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Alors qu'elle s'arrêtait pour reprendre son souffle, la trappe au dessus d'elle s'ouvrit, et le bruit de discussion assaillit ses oreilles. Ron la vit immédiatement, et fonça vers elle. « Où est Harry ? Il n'est pas du tout venu ! »
« Je ne sais pas, mais quelque chose ne va vraiment pas. » Elle tendit Karma pour que Ron la voie, de la peur emplissant ses yeux.
« Allez, nous devons l'aider. » Il attrapa son bras, et la tira alors qu'ils retournaient vers la sale commune pour poser son sac dans le sanctuaire.
« Mais… Mais nous ne savons même pas où il est ! » cria-t-elle alors qu'il s'éloignait à nouveau de la Fat Lady.
« Je te paris tout ce que j'ai qu'il est encore dans le bureau de Dumbledore… enfin dans le bureau de celui à qui il appartient maintenant. »
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Alors qu'ils se tenaient là, trois hommes les doublèrent, leurs voix basses et grondantes. « J'aurai jamais pensé ça. » grogna l'un d'eux.
« Oui, c'est pratiquement incroyable. »
« Le pauvre petit doit aller à Azkaban, c'est la loi. » affirma le troisième.
« Mais est-ce une bonne loi ? » demanda prudemment le premier.
« Et bien, ce n'est pas aux Aurors de décider, nous les enfermons c'est tout. »
« Oui, mais, c'est Harry Potter. »
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« Non, Oh non ! » souffla Hermione alors qu'ils s'éloignaient, se dirigeant vers la gargouille qui dissimulait l'entrée. « Ils l'ont découvert, ils savent à propos de Harry ! »
« Mais comment, je ne leur ai pas dit, et toi ? »
« Quoi ? Non ! Comment peux-tu penser ça ? »
« Whoa, calme-toi. » Ron leva une main devant lui. « Je vérifiais c'est tout. »
« C'est plutôt quelqu'un comme Fred et George, personne d'autre ne sait. »
« Mais, et bien, je ne sais pas. » Ron réfléchit. « Je les ai connu depuis toujours, et ils ne semblent pas être le type à dénoncer Harry. »
« Tu as raison à propos de ça Weasley. »
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La paire se retourna pour fixer le visage de Draco Malfoy, ses yeux bleus brillaient de satisfaction.
« J'ai vécu pour voir ce jour. Potter est finalement tombé, et c'est entièrement votre faute. »
« Quoi ? De quoi est ce que tu parles ? » cria Hermione, se réfrénant.
« Pas toi, sang de bourbe, Weasley, tu n'aurais pas du aller avec lui dehors pour avoir cette petite discussion la nuit dernière. Tu ne savais pas qui écoutait. »
« Toi, c'était toi. Bâtard. Est-ce que tu sais ce que tu as fait ? »
« Oui, j'ai dénoncé un menteur, un tricheur, un traître et un visqueux Death-Eater appelé Potter, voilà ce que j'ai fait ! »
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La baguette de Ron tremblait avec furie, il était si en colère, que les sortilèges apparaissant dans son esprit n'étaient plus décents. Tout ce à quoi il pouvait penser était la destruction et l'annihilation. Comment quelqu'un avait pu faire ça à Harry ? Même Malfoy…
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« Il a eut ce qu'il méritait. » dit Malfoy. « Et il ira là où il doit être. Je me demande combien de temps il va tenir ? » Il sourit alors que Hermione devint blanche comme la neige. « Un jour, une semaine, un mois ? Peut-être que c'est un garçon fort, peut-être qu'il sera torturé, désespéré pendant des années, jusqu'à ce qu'il abandonne. Le Grand Gryffindor est finalement tombé. Potter est un meurtrier, et il est comme mort, et vous allez le suivre. Toi et ton ami Sang de Bourbe. »
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Une lumière rouge fit ciller Ron par surprise. Le hurlement de Malfoy de douleur se réverbéra à travers le couloir, mais se tu lorsque la puissance du sort commença. Alors qu'il tombait sur le sol, Fred et George le fixèrent. Du dégoût et de la haine se montrant sur leurs traits.
« Bâtard. » dit Fred avant de regarder la paire. « Est-ce que vous allez bien ? »
« Oui, um, oui, nous allons bien. » bégaya Hermione, se levant grâce à la main tendue de George.
« Allez, nous devons trouver Harry avant que nous le perdions pour de bon. »
« Mais, je pensais… » commença Ron.
« Nous étions stupides, d'accord ? » Fred soupira misérablement. « Nous avons réagi de la pire façon possible, mais la nuit dernière, nous vous avons entendu parler, jusqu'à ce que vous sortiez. »
« Nous avons réalisé que nous n'aurions pas du l'isoler, mais plutôt essayer de l'aider. Après tout, c'est Harry. » continua George.
« Puis lors du petit déjeuner, nous étions trop honteux pour dire quelque chose, et il semblait avoir trop peur de nous pour nous parler de quelque chose. »
« Lee vient juste de nous dire qu'il venait d'être appelé, et nous savions donc que quelqu'un leur avait dit. »
« Alors nous sommes venu là. »
« Et nous l'avons trouvé. » George renifla, frappant la silhouette inconsciente de Malfoy.
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« Nous ne pouvons pas leur permettre d'emporter Harry. Il est notre dernier espoir contre Vous-Savez-Qui. »
« Nous n'avons plus Dumbledore, nous avons besoin du garçon-qui-a-survécu. »
« Mais nous ferions mieux de nous dépêcher. » Fred abaissa sa voix jusqu'à un chuchotement alors qu'une troupe d'Aurors passaient. « Avant qu'il ne devienne le garçon-qui-mourut. »
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Il ne pouvait pas bouger. Il était trop choqué, trop enragé pour ouvrir sa bouche et protester. Tout ce qu'il put faire, fut de s'asseoir. Fixant dans le vide, ses ongles transperçant ses paumes alors que ses poings étaient serrés. Ses pensées devenaient chaotique, s'écrasant et se cognant à l'intérieur de sa tête. 'Je veux mourir.' Pensa-t-il. 'Je veux vraiment mourir. C'est ce que cet… cet idiot m'a fait.'
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Levant ses yeux, il fixa Fudge. Les doigts du Ministre tapotaient la table, ses yeux semblant impatient. « Professeur, pouvez-vous allez voir ce qui prends autant de temps à ces Aurors. Je pensais qu'ils avaient frappé il y a une minute. »
« Oui monsieur. »
« En fait, non. J'y vais. Surveillez-le. » Il montra Harry. « S'il essaye quelque chose, utilisez tout ce que vous pouvez pour l'arrêter. » Il sortit de la pièce, laissant le silence derrière lui. Même le rugissement du feu était devenu étouffé, pénétrant difficilement les barrières défensives de l'esprit de Harry, qu'il avait placé autour de lui.
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S'il allait à Azkaban, il deviendrait fou, s'il ne l'était pas encore. Il ne pouvait pas laisser ça se produire. Il n'avait pas la détermination de Sirius. Il devait sortir d'ici, il devait quitter Hogwarts et résoudre ça. Il devait trouver Dumbledore.
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Mais comment ?
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Ses yeux observèrent un coin, son état choqué disparaissant alors qu'il examinait la pièce pour trouver un moyen de s'échapper. Il n'y avait qu'un moyen de sortir, et c'était par les escaliers, et s'il courait assez vite, il pourrait aller à la salle commune et récupérer sa cape d'invisibilité. Du moment que Mad Eye Moody n'était pas là, cela marcherait, avec un peu de chance…
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Un mur du bureau de Dumbledore était énorme, supportant des étagères, contenant de très grands, lourds et vieux livres. Si il pouvait en faire tomber seulement quelque uns, peut-être qu'il frapperait Sneerey et qu'il pourrait partir !
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'Cela ne tient qu'à un fil.' murmura la voix de la raison.
« Tu as une meilleure idée ? »
' Et bien… non.'
Concentrant son esprit sur le livre le plus lourd, il se souvint de la plume flottante dans la salle de classe de Lupin. Essayant d'imaginer que le livre était cette plume. Sa tête commença à faire mal alors que de la sueur se formait, mais lentement, très lentement, le livre se dirigea vers le bord.
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Sneerey plissa son front, se reposant contre l'étagère pour ne pas exposer son dos. « Potter, qu'est ce que vous faites ? »
Harry ne répondit pas, encore quelques centimètres.
« POTTER ! » Sneerey leva sa baguette, la pointant d'une façon menaçante vers le garçon.
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Au dessus de sa tête, la planche de l'étagère disparut sous le livre. Son grand poids malgré la prise de Harry l'envoya vers le sol, frappant Sneerey sur le crâne, comme une brique bien envoyée. Elle tomba sur le sol, se rendant à peine compte de ce qui l'avait frappé.
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Harry se leva et se dirigea vers la porte, mais lorsque sa main toucha la poignée, il se figea, se retournant vers la silhouette à terre. Peut être qu'il devait vérifier qu'il ne l'avait pas frappé trop fort.
'Non, il n'y a pas assez de temps !' Repoussant la voix, il fonça vers elle et s'agenouillant, vérifiant rapidement le pouls à son cou. Il ne voulait pas commettre de meurtre après il serait accusé d'un crime.
« Pouvons nous y aller maintenant ? » se demanda-t-il maintenant qu'il était sûr qu'elle avait survécu.
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Le son des voix glaça son sang. Non, non, non, non, non ! Il devait sortir d'ici, MAINTENANT ! Tournant la poignée de porte, il l'ouvrit et se plaça dans les escaliers. Les descendant quatre à quatre, il atteignit le bas alors que Fudge dirigeait un groupe d'Aurors dans le couloir. Son souffle resta dans sa gorge alors qu'il se plaça dans les ombres à droite, fermant ses yeux, et priant pour ne pas être vu.
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Fudge grommelait à propos de quelque chose alors qu'il passait, disant qu'il l'avait toujours su, et combien c'était logique. Harry renifla de sa cachette en entendant ça, incrédule. Quel genre d'idiot était-il ? Fudge paierait, mais pas maintenant, en ce moment il y avait un plus gros poisson à attraper.
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Le petit groupe le dépassa, laissant ainsi la porte ouverte. Tournant le coin, il surveilla les couloirs vides. Un escalier et tourner un coin à gauche, et il serait en sécurité ! S'assurant que la voix était loin, il courut aussi vite que possible. Tout le monde était en cours, aussi longtemps que Filch ne l'attrapait pas…
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Par miracle, rien n'interrompit sa course vers la Fat Lady, rien ne le dérangea jusqu'à ce que le tableau bloque sa route. « Est-ce que tu vas bien mon chéri ? »
« Quoi ? Umm, oui, oui, je vais bien. » Des cris en bas des escaliers le firent sortirent de sa transe. « Mais vous devez me laisser entrer ! Maintenant ! »
La femme dans le tableau lui sourit, et pour une fois, n'argumenta pas. « Ne t'inquiète pas mon garçon. Je les laisserai dehors. »
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Souriant nerveusement, il fonça à l'intérieur et soupira de soulagement, la salle commune était vide, rien ne briserait le silence. Montant quatre à quatre les escaliers, il attrapa sa cape d'invisibilité et s'en couvrit. Seulement, lorsqu'il fut sûr qu'il était complètement imperceptible pour le reste du monde, il s'écroula sur le sol, s'asseyant et essayant de reprendre son souffle.
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Ils l'ont foutu dehors ! Ils l'ont vraiment foutu dehors !
La dépression n'aiderait pas. Il vivait pour cette école, c'était comme une maison pour lui, et ils la lui avaient retiré. Ce n'était pas seulement à propos de lui-même qu'il était inquiet. Fudge ne voulait pas voir que Voldemort montait en puissance. Il avait renvoyé Dumbledore et Harry. Il n'y avait plus aucune défense. Il devait trouver Dumbledore et le ramener. Puis il s'occuperait de Voldemort personnellement.
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Le sorcier tordu ne l'effrayait plus, il le rendait simplement furieux. Il contrôlait la vie de Harry, le rendant misérable et dépressif. Il devait arrêter ça une bonne fois pour toute, peu importe ce que cela coûterait.
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'Faisons les choses dans l'ordre. Sortir de là. Tu ne feras aucun bien à Azkaban.' lui avisa la voix, le faisant faiblement sourire. Elle avait raison, bien sûr. Mais comment allait-il sortir de là ?
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« C'EST UN COMPLET IDIOT ! » cria la voix de Hermione alors qu'elle entrait dans le dortoir des Garçons, avec Ron, Fred et George la suivant. « JE NE PEUX PAS CROIRE QUE CELA ARRIVE ! » Des larmes coulaient sur ses joues alors qu'elle passait la forme camouflée de Harry pour s'asseoir sur son lit, Karma dans ses bras.
« Et bien, au moins, il est parti. » murmura Fred.
« Mais pour combien de temps ? Il est dehors, par lui-même, sans défense ! »
« Herm, Harry est assez intelligent pour partir et rester cacher. Enfin c'est ce que j'espère. Je souhaiterai simplement savoir ce qui s'est passé. Whoa ! »
« Ouch. »
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Harry releva la capuche de sa cape d'invisibilité, et fixa Ron, qui venait de tomber sur lui.
« Harry ! Qu'est ce que tu fais encore là ? » articula George, fixant la tête flottant dans les airs. « Et comment fais-tu ça ? »
« Cape d'invisibilité. Je suis toujours là parce que je n'ai pas encore eut la chance de m'enfuir. »
« Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » demanda Hermione. « Malfoy t'a rapporté, n'est ce pas ? »
« Oui, Fudge a découvert la Marque des Ténèbres et il a pété les plombs. Les Aurors doivent être très proche parce qu'il 'ont été appelé.' »
« Nous le savons, ils fouillent déjà le château. »
« Il m'a renvoyé. »
« Quoi ? » articula Fred. « Normalement, la baguette cassé et tout le reste ? »
« Yep. »
« POURQUOI ES-TU SI CALME ? » cria Hermione, souhaitant savoir ce qui traversait sa tête.
« Parce que je vais ramener Dumbledore. Il ne peut pas nous laisser comme ça. »
« Tu vas partir ? »
« Je le dois, je ne peux pas rester là. »
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Ron plissa ses sourcils en fixant son meilleur ami, soudainement partager par l'indécision. « Et si Tu-Sais-Qui t'attrapait ? »
« Alors je le tuerai. »
« Est-ce que tu penses avoir la force ? »
« Je ne sais pas, mais je mourrai en essayant. »
Hermione ferma ses yeux misérablement. La Dépression avait été assez mauvaise. Mais la férocité qu'avait Harry était bien plus effrayante. Avant, il n'avait rien fait, il avait été dans une sécurité relative.
« Est-ce que tu dois le faire ? »
« Oui Herm, je suis désolé. » Harry se leva et essuya les larmes sur ses joues. « Nous avons besoin de Dumbledore ou nous finirons morts. Je vous promets que je reviendrais, mais si je ne pars pas maintenant, c'est Azkaban. »
« Sois prudent. Promets-le-moi. »
« Je le promets, et ne t'inquiète pas. »
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Fred et George échangèrent un regard, puis regardèrent Harry. « Nous venons avec toi. »
« Non ! » cria Ron. « Vous restez ici ! »
« Il a raison, je détesterai que vous soyez blessé ou pire. » raisonna Harry.
« Mais, nous te devons… »
« Rien. Je sais ce que vous avez pensé, et ce que vous pensez maintenant. C'est compréhensible. Dites au revoir à Ginny pour moi. »
« Nous le ferons. » murmura Georges.
« Bonne chance. »
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Un coup provenant de l'extérieur, suivit par des cris de protestation de la Fat Lady, leur suggéra que quelqu'un essayait de rentrer dans la salle commune. « Dépêchez-vous. » ordonna Ron. « En bas. » Il envoya un sourire avant de regarder son ami disparaître sous ses yeux.
« Nous devons les envoyer sur une mauvaise piste. »
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Harry les suivit avec ses pas silencieux, regardant les autres s'installer sur les fauteuils et sur le sol, calmes. Personne d'autre n'était là, et il réalisa abruptement qu'ils auraient du être en Potions. Même s'il supposait que les circonstances étaient exceptionnelles.
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L'Auror entra et son regard froid parcourut la pièce.
« Est-ce que Harry Potter est là ? »
« Non, nous ne l'avons pas vu de la journée. » dit Hermione doucement, cachant son visage larmoyant derrière un livre.
« Pas depuis le petit déjeuner. » ajouta Ron.
L'Auror sembla réfléchir pendant un moment, son visage néandertalien lui rappelant vaguement celui de Crabbe lorsqu'il réfléchissait.
« Très bien, je vais vérifier les dortoirs. » Il s'éloigna de l'entrée, ne remarquant pas une main invisible l'attraper avant qu'elle ne se ferme complètement.
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Les autres regardèrent l'entrée jusqu'à ce que la porte se ferme avec un 'snick' les laissant seuls. « J'espère qu'il va bien ! » souffla doucement Hermione, serrant fermement Karma, puis regardant les yeux de la créature. « Il l'a laissé derrière lui. »
« Bien, cela le rendra plus facile à suivre. » affirma faiblement Fred, gardant une oreille tendue pour écouter l'Auror. « Elle sera capable de le traquer. »
« Qu'est-ce que vous avez prévu ? » demanda Ron.
« Nous te le dirons dans une minute. » siffla George alors que l'Auror descendait les escaliers et grognait vers eux. Le petit groupe se figea sous le regard cruel, et s'éloignèrent, pour le laisser passer, attendant que la porte se referme avant de parler.
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« Est-ce vrai, Harry a-t-il été renvoyé ? » demanda Akima, ses mots saccader.
« Oui. »
« Et ils l'ont emmené à Azkaban ? » demanda Angelina, saisissant le bras de Fred, essayant de lire son visage.
« Ils doivent d'abord l'attraper. »
« Alors ce que les Slytherins racontaient sur une exécution était un mensonge. » Ginny tomba sur le sol, cachant brièvement son visage avec ses mains.
« Mais que se passe-t-il ? » demanda Alicia.
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Fred et George regardèrent Ron et Hermione, qui acquiescèrent. Cela ne ferait aucun mal maintenant.
« Harry a la Marque des Ténèbres. Vous-Savez-Qui la lui a donné lors de leur dernière confrontation. »
« Mais je pensais que cela voulait dire qu'il était… »
« Mauvais ? Ainsi que tout le monde. » répondit George.
« Mais c'est Harry. » affirma Katie. « Aucune marque ne va me dire ce que je dois penser de lui, il ne blesserait pas une mouche, sauf si cela blesse quelqu'un à qui il tient. Il n'est pas mauvais.
« C'est pourquoi nous allons le suivre. » affirma Fred, leur indiquant de se rapprocher.
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« Il est parti suivre Dumbledore, n'est-ce pas ? » Il attendit leur accord. « Il doit sortir d'ici, mais il est vulnérable. Il n'a pas de baguette, il ne peut pas se défendre si Vous-Savez-Qui l'attrape. Je dis que nous devons le suivre et l'aider. »
« Mais comment allons-nous… ? » Ginny fronça des sourcils.
« Je ne sais pas, je dois encore penser encore un peu à ça. »
« Ce que nous pensons c'est que tout le monde oublie quelque chose. Vous-Savez-Qui est le problème de tout le monde, pas seulement celui de Harry. Il n'est pas juste de s'attendre à ce que Harry se batte seul. Nous devons l'aider. Nous avons besoin d'un plan. » dit George de colère.
Hermione s'adossa, criant lorsque Karma sauta de ses bras, fonçant en haut et revenant avec un livre serré dans ses pattes. Le prenant de ses bras, elle lut la couverture, soulevant ses sourcils alors qu'elle l'ouvrait.
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Un morceau de parchemin tomba sur ses genoux, complètement blanc. « Qu'est-ce que c'est ? »
« Un Marque Page ? » demanda Ron, et il regarda ses frères. Ils sautaient pratiquement de joie.
« Elle est de retour ! »
« La carte des maraudeurs ! » George l'arracha des mains de Hermione, agitant sa baguette et disant. « I solemnly swear I am up to no good. »
Devant leurs yeux, la carte d'Hogwarts revint à la vie, montrant chaque individu clairement. Un nom ressortait parmi les autres, légèrement effacé, comme ci elle était peu sûr de son identité.
« Qu'est ce que fait Harry ? Ce n'est pas la route pour la sortie ! » cria Ginny, le pointant alors qu'il passait un couloir, et deux Aurors sans se faire remarquer.
« L'Infirmerie, mais pourquoi ? » demanda Akima, regardant Hermione devenir blanche.
« Harry, imbécile ! Snape n'en vaut pas la peine ! »
« Quoi, qu'est-ce que Snape vient faire là dedans ? » demanda Ron, penchant sa tête à côté de Hermione pour regarder la carte.
« C'est un Death-Eater, et il n'est plus sous la protection de Dumbledore, ils l'enverront aussi à Azkaban. »
« Oh Harry, à quoi tu penses ? »
« Il ne pense pas. Il est juste lui-même. » dit Ginny. « Harry a toujours été compatissant, peu importe ce qui se passe. Il ne sait pas comment ne pas l'être. »
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Elle fixa l'étiquette bougeant lentement, mordant sa lèvre. Dans sa tête, elle souffla. 'Bonne chance, Harry, je te crois pour tout, ne me laisses pas tomber !'
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« Pourquoi, Pourquoi est ce que tu fais ça, ne te souviens tu pas combien il a été horrible avec toi ? Combien il a été cruel ? » se demanda-t-il.
« Ce n'est pas le problème, je ne peux pas permettre qu'il soit jeté à Azkaban. »
« Tu es gentil. »
« Et fier de l'être ! »
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Harry ouvrit prudemment la porte de l'Infirmerie, apercevant Madame Pomfrey à son bureau. Ses yeux le regardaient, voyant rien d'autre que du vide, mais elle ne fit pas confiance à ses yeux.
« Il n'est pas ici. » Sa voix était très faible. « Cet homme est trop intelligent pour rester dans le coin. »
Harry acquiesça, articulant un faible « Merci » avant de se retourner, laissant Poppy qui lui souffla un « Bonne chance » vers l'air devant elle.
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Alors Snape l'avait senti, mais si le maître des Potions était en fuite, où irait-il ?
Son bureau, le sanctuaire de tous les professeurs.
En avançant prudemment, Harry fut forcé de prendre le plus long chemin vers les cachots, usant les ombres comme une couverture. L'endroit grouillait d'Aurors, et au centre de ce chaos se trouvait Malfoy, souriant de bonheur.
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Secouant silencieusement sa tête, Harry arriva au bureau de Snape, ouvrant la porte doucement, il se glissa à l'intérieur. La pièce était en bazar, on aurait dit qu'une tornade était passée par ici, prenant les objets essentiels dans sa panique. Quelques ingrédients clés ne se trouvaient plus sur les étagères, des papiers recouvraient le sol, et le tapis avait été poussé sur un côté. Un morceau de craie brisé sur le sol, mais ce fut l'image qui attira Harry.
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Un octogone avait été dessiné sur le sol, une rune à chaque point et des lignes se coupant au centre. Il était mal fait, mais c'était visiblement un type de transport… Snape était parti, libre et avec un peu de chance, en sécurité. Maintenant, lui, Harry, devait trouver un moyen de sortir.
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Une idée explosa dans sa tête comme une supernova. Le 'Curras' ! Tout ce dont il avait besoin était d'une étoile ! Rapidement, il effaça le dessin de runes sur le sol, et prit un morceau de craie, formant vite fait une étoile à cinq branches sur le sol. C'était peu sûr, mais peu importait où il finirait, du moment que ce n'était pas ici.
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Tenant le pendentif dans sa main, il marcha au centre de l'étoile, retenant sa respiration, très lentement, tout s'étira, disparaissant. C'était bon, il partait. Avec de la chance, il trouverait Dumbledore, et tout ce bazar serait résolu. Il l'espérait.
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En un clin d'œil, le garçon fut parti, ne laissant que le silence derrière lui. Une paire d'yeux cligna dans les ombres, couleur ambre. Un petit ronronnement résonna dans les ténèbres alors que Crookshanks trottait sur le sol, ses pattes touffues effaçant l'étoile. Le garçon-qui-a-survécu était parti, mais où il allait atterrir, cela restait à voir…
… Et dans le bureau du Directeur le feu faiblit et mourut. La vie sembla avoir été retirée de l'école, laissant une coquille vide et froide. Le temps réduisait la victoire, le mal se rapprochait à chaque pas, et la prise de la mort se resserrait autour de la faible lumière du bien.
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LES CHRONIQUES DE DOD
C'est génial on a un bazooka qui s'adapte à tous les matériaux. On peut lancer des bouquin, des dico, des boulettes de papier et y'a même quelqu'un qui a proposé son frère c'est pas génial. C'est 3 ****** le méritent amplement. (et les coursssss !!!!)
Lunenoire : pourquoi cela s'arrangerait-il ?? Nous allons aller qu'en empirant nous n'avons pas encore touché le fond (ça viendra).
Pourquoi ne pas profiter d'une petite phrase pour verser une larme, le poète est disponible, autant l'utiliser. Il y a une phrase que tu as dit qui trouvera sa justification dans l'épilogue (ahhhh c'est booo la poésie).
Y'a des phrases qui marquent plus que d'autres, en effet (comme d'hab).
Tiffany : C'est vrai. Qu'est ce qu'on va pouvoir faire si on nous vire tous nos chouchous, nous n'allons pas pouvoir survivre (va falloir implanter un cimetière…). Ca ne semble pas s'arranger.
Mara Jade : Pour le bouquin de torture, faudrait le créer dans la base de données, ça sera plus facile d'utilisation. Ce que j'ai fait. Nous avons donc Malefoy, Fudge et Sneerey comme cobaye, on va pouvoir se défouler. On va disséquer Fudge pour savoir s'il a quelque chose dans la cervelle (chercher pas y'a rien, et surtout faut l'empêcher de se reproduire).
Miya Black : ton idée est très intéressante j'ai décidé d'inaugurer notre salle de torture avec. Si tu en as d'autres, tu es libre de les ajouter.
Dark phoenix : Ouuaiiiissssss, vive le bazooka. Tu as trouvé ta voie. Spécialisation dans le tir sur cible mobile. Y'a un diplôme avec ou pas ? Si y'en a pas, on va le créer juste pour toi.
Chen : ils veulent la guerre, ils vont l'avoir. On va se les faire un par un, armés de nos instruments et de sorts de résurrection pour pouvoir les buter autant de fois qu'on le souhaiterait (que de violence, mais avec eux, c'est compréhensible). Riri a sa cellule perso et vous ne saurez pas son emplacement, il lui est arrivé assez de malheurs comme ça c'est pas pour qu'il se fasse violer pat chacune d'entre vous.
Moi aussi je désespérai sans ma dose quotidienne de fics, Et y'a Leena qui me faisait bisquer parce qu'elle avait des new chapitres et pas moi (niark niark), j'avais beau faire actualiser, ce salopiot il voulait rien me donner. Contente que la ML se rentabilise moins de deux semaines depuis sa création et on approche des 40 membres et 200 mails.
Cynore : c'était tout à fait normal. Y'a ff.net qu'a foutu sa merde (qui remarche enfin). Mais maintenant que tu es sur la ML tu as du récupérer ton retard.
Ceux qui ne sont pas inscrits ont eu quatre chapitres pour le prix d'un donc ils n'ont pas intérêt à nous envoyer une Howler (gueulante pour les incultes) (mais les reviews sont acceptées)
Wynzar : ça faisait un moment quand ne s'était point vu. Tu n'as pas pensé à nous reviewé par la ML ? A cause de ça tu as pris du retard dans la course à la review. Tu as envie de fouttre un pain dans la gueule à Fudge ? Viens nous le dire dans « Encyclopédie de la torture » section base de données.
La grande nouvelle de cette chronique, c'est qu'une « Encyclopédie de la torture » vient d'être crée. Que les inscrits de la ML viennent y apporter leur idées farfelues si il y en a qui ne sont pas inscrits, et qui veulent quand même nous aider à la compléter, vous pouvez participer par review
Si certains veulent illustrer, une section leur sera réservée dans « photos »