Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JKR ou à Bliss, sauf la traduction.

WARNING : annonce à la fin.

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Chapitre 28

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Le hurlement éploré traversa la forêt, valsant sur le vent et s'élevant dans le ciel, parcourant les clairières et dansant dans les arbres. Une simple note triste atteignit les oreilles de Sirius, le faisant pâlir, faisant trembler ses nerfs et brisant son cœur.

« Non, pas Harry, pas maintenant. » Le vieil homme commença à courir, laissant les autres le suivre alors qu'il chassait la musique éplorée.

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Alors que la forêt autour d'eux disparaissait, ils ralentirent, puis s'arrêtèrent, regardant la silhouette écroulée du garçon et Arabella, agenouillée à ses côtés, pleurant doucement. Ginny comprit la situation en une milliseconde et s'agenouilla au côté du blessé, le bout de ses doigts touchant le manche du couteau avant de le libérer lentement. Aussitôt que la dague sortit de la peau, le sang coula de la blessure, la faisant trembler légèrement avant qu'elle ne la recouvre et la presse, essayant d'arrêter l'écoulement. Hermione et Ron s'agenouillèrent de l'autre côté, les doigts de Hermione cherchant désespérément un pouls alors que Ron fixait le visage pâle de son meilleur ami.

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C'était si calme. Il n'y avait pas de couleur, aucun ton, seulement la blancheur de la mort. Ses traits étaient sereins, calmes, comme si là où il était, il n'y avait aucune douleur.

« Harry, Harry, peux-tu m'entendre ? » demanda doucement la voix de Akima, sa main caressant ses cheveux alors que Karma montait sur sa poitrine, s'allongeant dessus et dépliant ses ailes pour le protéger, chatoyant légèrement sous la lumière du jour qui traversait les nuages de la tempête.

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Dumbledore regardait le garçon attentivement, remarquant sa rigidité et la cicatrice. La vieille blessure était à nouveau ouverte, un doux résidu argenté en sortait, colorant sa peau pâle de poussière d'étoiles. « Tout le monde, reculez. » dit-il doucement, s'agenouillant et touchant le zigzag avec le bout de sa baguette, murmurant les mots « Mortis Ferozzen » et regardant la lumière bleu pâle entourer le corps.

« Que, qu'est ce que vous avez fait ? » demanda George, le plus jeune des jumeaux était pâle et tremblait et avait besoin de réconfort.

Dumbledore soupira, essayant de ne pas écouter la voix de Sirius alors qu'il répondit. « Harry était, est, blessé très durement. Le temps est figé dans un lieu précis autour de lui, cela va empêcher que tout empire. Nous devons le ramener à Hogwarts si nous voulons qu'il survive. Bill et Charlie, pouvez-vous le porter s'il vous plait ? »

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Les deux Weasley échangèrent un regard, puis acquiescèrent, se demandant pourquoi il ne disait pas la vérité aux autres enfants. Personne de vivant n'était si rigide, ce n'était pas possible. Ils étaient arrivés trop tard pour aider Harry. Il était mort pour eux, pour les sauver. Pourquoi Dumbledore pensait-il qu'il pouvait guérir ? Bill souleva prudemment le garçon du sol, regardant son frère l'aider, essayant d'éviter ses yeux alors que la vérité ressortait. Ils avaient gagné une bataille, mais avaient perdu un ami et un sauveur.

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Minerva intercéda entre Sirius et Arabella, fixant le parrain éploré de Harry et sifflant. « Nous sommes tous à blâmer Sirius. Arabella ne pouvait rien faire… » dit-elle alors que les larmes emplissaient ses yeux. « …pour empêcher ça d'arriver. »

« Mais il est… » commença Sirius, seulement figé lorsque la Directrice de Gryffindor mit une main sur sa bouche.

« Ne dis rien, n'abandonne pas. Ce n'est pas encore le moment. »

« Tu sais qu'aucune magie ne peut aller derrière la mort ! »

« La magie ne peut pas. » murmura Dumbledore. « Mais peut-être que les amis le peuvent. »

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Angelina saisit la main de Fred, abaissant sa tête pour qu'elle puisse lui chuchoter. « Il est mort, n'est-ce pas ? »

Fred la regarda, voyant la douleur et l'inquiétude, ainsi que chagrin. « Je… Je ne sais pas. Je pense, mais Dumbledore semble penser qu'il ne l'est pas. »

« Il ne l'est pas. » affirma faiblement Ron. « Il ne peut pas, pas encore. »

« Que veux-tu dire ? » demanda George, regardant Hermione lever son visage pour regarder Ron.

« Nous ne savons pas. » murmura-t-elle, « C'est juste une sensation, comme s'il se tenait derrière nous, il sera toujours là. »

« Pas toujours, juste pendant un petit moment, je ne penses pas qu'il soit déjà hors d'atteinte. » finit Ron alors que le château apparaissait. « Ne devrais-tu pas te métamorphoser Sirius ? » demanda-t-il, regardant les yeux de l'homme bouger avec chagrin et doute.

« Il a raison, il semble que nous ayons des visiteurs. » fit remarquer Dumbledore, ses yeux bleus flamboyant de colère et de douleur lorsqu'il remarque les véhicules du Ministère.

« Ils sont venus rapidement. » dit Charlie en reniflant.

« Trop rapidement, cela peut être difficile. »

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Le chien noir qui se tenait maintenant à côté d'eux, gronda lorsque Fudge et deux officiers approchèrent, deux gardes du corps sans émotion, un contraste pure par rapport à la furie du Ministre.

« Vous êtes en état d'arrestation ! » leur cria-t-il, tendant le doigt vers Albus. Le vieux sorcier souleva simplement un sourcil, attendant qu'il continue. « Vous avez bafouillé mon autorité et agit sournoisement sans vous occupez du bien être des étudiants de cette école ! » Le Ministre baissa son regard lorsque le chien aboya, puis leva les yeux vers la forme de Harry. « Et vous abritez des Death-Eaters. »

« Je pense que vous devriez mieux vous renseignez Mr Fudge. » Minerva avait un petit sourire mais cruel. « Les charmes et sortilèges sur cette école protègent tous ceux qui restent entre ses murs, les laissant en parfaite sécurité, les étudiants qui étaient en dehors de cette protection sont ceux que nous avons sauvé, et je dois encore voir des preuves que ce garçon est un Death-Eater. Montrez-moi la Marque des Ténèbres. » le défia-t-elle.

L'homme sourit en réponse, s'avançant et soulevant la manche. « Quoi, où est-elle ? » Ses doigts se refermèrent autour du bras de Harry, le tordant alors qu'il fixait la peau non marquée.

« Vous n'avez aucune preuve, monsieur. » dit doucement Alicia. « Je pense que vous devriez quitter cette propriété, si cela ne vous dérange pas que je vous le dise. Harry est en train de mourir, et nous devons lui trouver un médecin. »

« Je vous le répète, monsieur, je vous suggère de BOUGER ! » cria-t-elle, le poussant sur le côté alors que les deux gardes du corps s'éloignèrent de sa férocité.

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La fille aux cheveux sombres les dépassa avec son nez remonté, ses yeux flamboyant de défi alors qu'elle avançait, ignorant le regard de Lee, la bouche pendante. Mr Fudge ouvrit et ferma sa bouche, alors qu'il se plaçait sur le côté. « Ce n'est pas encore fini Dumbledore, loin de là. »

Le directeur acquiesça, et demanda aux autres de se dépêcher, ignorant les grognements menaçants de Fudge, alors qu'ils fonçaient vers l'Infirmerie, où Alicia parlait avec Madame Pomfrey.

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« Oh, ce garçon est vraiment stupide. » souffla l'infirmière alors qu'il était déposé sur un lit. « Si cela avait été quelque chose d'autre, j'aurai pu aider, mais une blessure par poignard, spécialement une ici, où elle a sûrement déchiré plusieurs organes majeurs… » Elle s'interrompit, secouant sa tête. « Je ne pense pas qu'il y est quelque chose que je puisse faire. C'est même plus que inefficace. » fit remarquer l'infirmière alors qu'elle touchait gentiment la blessure.

« Poppy, faites ce que vous pouvez, tout le monde attend là. Arabella, si vous pouvez me suivre, ma chère. » Le directeur la poussa vers la porte, la dirigeant vers un coin et s'arrêtant.

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Le visage de la femme était couvert de larme, ses yeux expressifs emplis de douleur. « Il est vraiment parti, n'est ce pas ? »

« Lorsque nous le voyons maintenant, je ne peux pas m'empêcher de penser que oui, mais il n'est pas hors d'atteinte. » le directeur s'interrompit, réfléchissant brièvement à quelque chose. « Si je me souviens correctement, le Cristallia fonctionne en prenant une part de l'âme et de la force de vie de sa cible, seulement une petite part, qui ne manque pas. Si cette petite part lui revenait, quels en seraient les effets ? »

« Cela le ramènerait à la vie, mais pas pour longtemps. Comme une blessure, on a besoin de temps pour que la nouvelle force grandisse autour de ça. »

« Il a du temps, en tout cas, un petit peu. Voldemort n'osera pas attaquer, pas à ce moment. Il a été durement affaiblie par son altercation entre lui et la forme Animagus de Harry. »

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La sorcière en face de lui tendit une main, attrapant quelque chose dans l'air, et la tenant dans ses paumes. « Elle doit être détruite, nous ne serons plus capable de le surveiller. »

Le directeur sourit faiblement. « Il a assez d'amis pour s'occuper de ça, cela doit être fait. Peux-tu en avoir une autre ? »

La sorcière acquiesça, fixant les profondeurs du cristal, à l'intérieur du bleu glacial de la mort se trouvait une petite étincelle dissimulée. Elle pouvait sentir quelque chose, comme une ombre ou un spectre, la regardant avec des yeux doux. Peut-être que Ron et Hermione avaient raison, peut-être que Harry était là, se tenant derrière eux, attendant et regardant.

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Harry trembla d'horreur, la douleur avait peut-être disparue, mais la confusion s'était installée. Cet endroit n'était pas la forêt. Il continuait de penser que quelqu'un lui parlait, le suppliant de ne pas partir, lui demandant de rester, mais dès qu'il essayait de répondre, il sentait sa gorge se broyer. Derrière lui, un mur de flammes brûlait énormément. Devant lui se tenait un point d'eau tranquille et azuré. C'était comme si il était dans une cave, parce que tout autour de lui se trouvait des ombres, sombres et froides. Un simple rayon de soleil réchauffait l'eau, lui faisant penser à un paradis perdu.

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« Bonjour, est-ce que quelqu'un m'entend ? »

« M'entends ? » questionna sa propre voix, revenant dans ses oreilles.

« Est-ce qu'il y a quelqu'un ici ? »

« Quelqu'un ici ? »

En soupirant, il trembla, essayant de marcher vers les profondeurs de l'eau. Il réussit à avancer d'un pas avant que la douleur ne revienne. Comme si quelque chose retenait chacun de ses muscles, l'empêchant de bouger. Une voix douce et gentille, brisée comme l'écho, murmura. « Pas encore, mon cœur, ton temps n'est pas venu. »

« Qui êtes vous ? »

« Quelqu'un qui sait, et qui fait attention à toi. Mars ne brûle plus. »

« Mais moi si. » dit une autre voix, familière, sifflante et effrayante.

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Se retournant, il vit une ombre se former à l'intérieur des flammes, regarda Voldemort en sortir, le sceptre dans ses mains brillant malicieusement. « Je brûle de rage, Potter. Tu m'as échappé, tu t'es moqué de moi, et tu oses tourner ton dos et t'enfuir, marcher vers le sommeil éternel. Dresses-toi et bats-toi ! » cria le sorcier. « Ou bien es-tu trop faible ? Peut-être que c'est ça, tu n'as plus la force d'ouvrir tes yeux et de faire face à la réalité. »

« Ferme-là Voldemort, je ne voulais pas être mort, c'était ton Death-Eater, Lucius Malfoy, qui m'a fait ça. »

« Oui. » Ces mains squelettiques glissèrent sur le bois lisse de son sceptre. « Il a payé pour ses… erreurs, dirons-nous. » Les yeux rouges rencontrèrent les verts, sans folie dans ce purgatoire entre les mondes.

« Toi, Potter, tu es mon ennemi. Ta vie est mienne et moi seul peux la prendre. Tu reviendras. Je crois que tes amis découvriront bientôt comment faire. »

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L'apparition disparut, Harry fut laissé à fixer les flammes avec horreur. « Il a été gentil avec moi. » murmura-t-il.

'Gentil, tu appelles ça gentil ? Il te veut simplement vivant pour pouvoir te tuer lui-même !' cria la voix dans sa tête.

« Tu as des idées sur ce que nous devrions faire maintenant ? » demanda-t-il à haute voix, avant de secouer sa tête et de se retourner, s'asseyant sur le sol inexistant pour que son dos soit du coté des flammes et qu'il fasse face à l'eau.

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Enfermé entre paradis et enfer, dans le pays des morts.

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Fred et George regardaient avec attention Ron. Les yeux de leur jeune frère étaient emplis de larmes, mais il ne pleurait pas. Il s'accrochait au reste de l'espoir comme à une ligne de vie, même si cela ne pouvait pas aider. Hermione réconfortait Akima, qui tenait fermement une des mains de Harry, comme si le tenir physiquement arrêterait la disparition de son âme.

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Le chien noir était allongé sur le tapis en face du feu, ses yeux regardant les flammes dansantes alors que Lupin était assis à ses côtés, caressant sa tête en un geste réconfortant alors que Madame Pomfrey posait un bandage sur la tête du professeur. Hagrid était retourné dans la forêt pour calmer les créatures. Ses yeux s'étaient emplis de larmes lorsqu'il avait appris pour Harry, maintenant, il était assis sur une petite chaise, serrant ses mains légèrement et réconfortant de temps en temps Akima.

Bill et Charlie étaient devant la fenêtre, parlant à voix basse alors que les filles étaient assises en silence, fixant le vide alors qu'elles attendaient. Madame Pomfrey avait fait de son mieux, arrêtant l'hémorragie alors qu'elle secouait sa tête, sachant la situation sans espoir. Crookshanks et Chaos se tenaient à côté de Karma, qui était assise près du feu, sa fourrure dorée sous la lumière du feu.

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Le petit lézard bleu avait grimpé l'épaule de Ron, où il s'était assis tristement.

« Ron, où est ce que tu as eut ça ? » demanda Charlie, marchant vers lui.

« Ca, je l'ai trouvé. Nous pensions que c'était un bébé dragon. »

« Pas possible, trop petit. Je pense que c'est un Anima Draco. Un dragon de l'âme. Ils sont très petits, et comme elle, très rare. » Charlie montra Karma. « Je le garderai si j'étais toi, ils deviennent de bons familiers. » Charlie pausa une main sur l'épaule de son frère, regardant l'animal le renifler gentiment. Les yeux du plus âgé des Weasley se posèrent sur la forme de Harry et la tristesse de son cœur fleurit comme une rose noire. Comment cela avait-il pu arriver ?

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Ron renifla légèrement, fermant brièvement ses yeux alors qu'une larme coulait le long de sa joue. Cela faisait trop longtemps, son ami était vraiment parti, à jamais. Il sentit la gentille touche des doigts de l'animal sur sa joue, l'entendant gronder alors qu'une larme roula sur ses écailles.

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La couleur bleue saphir semblant couler comme l'eau, ondulant doucement en réponse à l'émotion enveloppée à l'intérieur de la larme. Ron le souleva, le fixant alors que la couleur de ses écailles changeait rapidement, passant de bleu à un vert émeraude. Les minuscules ailes étaient déployées et se posaient sur ses jambes arrière, se tenant à trente centimètres au dessus de la main de Ron.

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Alors que les personnes dans la pièce regardaient l'air autour de lui il commença à se rider. Des tourbillons apparurent, devenant plus tangibles, tournant à l'intérieur de la pièce, se rassemblant comme des chaînes. Pour finalement se diriger vers Harry, passant à travers le brouillard bleu l'entourant, et se plaçant sur ses poignets et sa poitrine, le berçant dans son manteau.

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Ce fut Ron qui sentit le premier effet, sentant qu'on lui arrachait quelque chose, venant de l'intérieur. Il cria de choc lorsqu'un petit morceau de quelque chose disparut, invisible, mais vraiment parti. La ligne le reliant à Harry devint de la couleur du saphir, de petites gouttes courant de lui vers son ami, disparaissant dans sa chair pâle. Le sifflement de la respiration de tout le monde le fit regarder les fils, chacun d'une couleur différente, se dirigeant vers Harry.

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Il sentit sa tête tourner lentement, sentit son estomac se retourner et ses yeux regardant dans le vague, avant que les fils ne se coupent, disparaissant, comme s'ils n'avaient jamais existé.

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Clignant des yeux, il regarda Hermione ouvrir la porte, et regarda Dumbledore entrer suivit de Arabella. Il remarqua leurs visages épuisés, et le lézard écroulé dans les mains de Ron, avant de sourire gentiment et de se tourner vers Arabella. « Alors ma chère. »

La femme acquiesça et souleva l'orbe au dessus de sa tête, la laissant retomber sur le sol où il éclata en petits morceaux. De la lumière alla dans toutes les directions, tournant dans la pièce avant de revenir vers son véritable propriétaire, de plusieurs facettes colorées, déchirant l'air.

« Qu'est ce que c'était… ? » commença Akima, regardant du lézard au cristal éclaté sur le sol.

« C'était une seconde chance Akima, nous devions simplement voir s'il la prenait ou non. »

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Harry bougea sa tête d'un côté, écoutant avec attention. Il y avait un son, une note pure et aigue sonnant dans la caverne. Le bassin devant lui trembla violemment alors que les flammes derrière lui moururent. Un petit 'pop' le fit cligner des yeux ainsi que regarder l'objet lévitant devant lui.

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Le sablier du temps flottait dans les airs, des étincelles bleues se réverbèrent sur le verre, tenu comme par des ficelles. Le dessus était vide, alors que le dessous était plein. Un grain de sable était suspendu entre les deux, ne bougeant pas, comme figé dans le temps. Tendant sa main prudemment, il fixa le nom engravé sur l'objet, fixa l'image d'un lion rugissant et d'une licorne se cabrant. C'était le sien, un compteur de vie avec le sable du temps s'épuisant.

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Une idée passa dans son esprit, aussi violente que l'éclair. Souriant légèrement, il tendit la main, sentant le solide à l'intérieur, et le retournant.

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Les étincelles moururent lorsque le sable recommença à tomber, comptant les secondes aussi lentes que des battements de cœur. La vie s'était tenue à la porte, prête à partir, retournant d'un coup. Les alentours commencèrent à disparaître alors que le sommeil l'enveloppait de son manteau guérisseur en velours, le laissant finalement se reposer.

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L'infirmerie était éclairée par des bougies douces et faibles dans la nuit. Seule Ginny restait éveillée, les autres ayant succombé à la paix du sommeil. Cela faisait maintenant trois heures que l'orbe avait éclaté, depuis que quelque chose était retourné à Harry, mais il n'avait toujours pas bougé. Le brouillard bleu devait encore disparaître pour révéler la vie qui se reposait en son centre.

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Elle se leva silencieusement, ignorant ses larmes et s'allongeant à côté du garçon, poussant sa main à travers le brouillard et touchant sa cicatrice. « Allez Harry, s'il te plait, nous avons besoin de toi. Tu n'as pas gagné, pas encore. Allez ! »

Regardant au-delà de la fenêtre, elle étudia le ciel de la nuit, voyant une étoile briller alors qu'elle tombait des cieux comme une larme éternelle. « Je souhaite… » murmura-t-elle doucement, puis baissa les yeux, sentant la chaleur envelopper sa main.

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Le bleu disparaissait laissant place à d'autres couleurs. La lueur naturelle de la vie revenait lentement sur le visage de Harry alors qu'il inspirait, pratiquement inaudible, mais c'était là. Sa main droite resserra gentiment la couverture à côté de lui, et elle plaça silencieusement sa main sur la sienne, reposant sa tête sur le matelas et souria.

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Tout irait bien.

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LES CHRONIQUES DE DOD

C'est moi ou ça se dépeuple ??  (c'est pas toi)

Pourquoi il n'y a plus personne qui vient nous faire coucou ?? (on est folles)

Vous nous faites votre tête de cochon qui boude dans son coin ??? (on les fait attendre deux jours et voilà ce que cela donne…)

Les quatre fidèles sont toujours à leurs postes. (heureusement sinon y'aurait eut personne…)

Chen : moi aussi veux être en vacances on verra le 10 juillet quand le stress sera complètement évacué (suis en vacances !!!!!). Moui Riri il va bien, c'est du costaud, du satisfait ou remboursé, mais on va le garder malgré ses petits défauts de fabrication (si on en trouve)

Tiffany : c'est en lisant que l'on apprend -p. Il vaut bien relire attentivement que se voir présenter du papier mâché.

Lunenoire : il n'est sauvé par aucun des trois, c'est la bande de copains qui s'est dévoué. Ces trois-là ne sont là que comme soutien-moral temporaire.

Wynzar : Tu n'as rien à craindre il y a encore plus de 90 chapitres à traduire donc Bliss on la laisse où elle est. Tu crois que tu arriveras à supporter Leena et Dod en même temps, on va te faire vivre un enfer (comme si c'était pas déjà le cas). Ce sera un parfait entraînement pour résister aux foldingues que représente notre communauté. Tu traites Tonton Voldie de violeur ?? Pour moi, il serait plutôt du genre à mater ses mangemorts en plein « travail ». A moi ça va, lundi c'est fini. Le plus stressant, c'est pas les examens en eux-mêmes c'est l'attente des résultats qui fout le plus la frousse (8 juillet les résultats pour moi).

Y'aura pas de chapitre samedi et oui, nous jouons aux abonnés absents.

Et puis c'est la Fête de la Musique mais ce n'est pas une raison pour mettre la musique à fond et s'ameuter tous les voisins.

Dod