14) Fumseck
Tout le monde resta silencieux, regardant le corps de Dumbledore étendu sur
le sol, tout était calme. Dans la grande salle, les élèves voyant leur
directeur. mort, et Harry en piteux état, commençait à se dire que le
combat contre Voldemort ne serait jamais terminé. Un chant magnifique se
fit entendre, Fumseck vint calmement se poser vers Harry dont les larmes
coulaient sur ses joues. L'oiseau posa sa tête sur le bras de Harry et de
grosse larme tombèrent sur ses plaies ouvertes, les os devant être
ressouder. Les écorchures se refermèrent diminuant la douleur de Harry.
Fumseck s'éleva à nouveau dans les airs et se mit à décrire des cercles
autour de Dumbledore. Le chant merveilleux du phénix se transforma en une
plainte stridente. Les tympans de Harry allaient exploser mais il ne fit
aucun geste pour cacher ses oreilles, les professeurs, quant à eux, avaient
les mains plaquées de chaques côtés de leur tête. Même dans la grande
salle, les élèves souffraient de cette plainte. Harry regardait toujours
Dumbledore, puis le Phénix repris son chant légendaire et Dumbledore.
s'enflamma !
Les professeurs coururent vers Albus mais Fumseck s'interposa. McGonagall,
bien décidé à éteindre ce feu, continua d'avancer. Fumseck émit encore une
fois sa plainte et McGonagall Recula enfin, impuissante.
La combustion du directeur se fit lente et douloureuse pour les personnes
présentes. Au bout d'une demi-heure où personne n'avait oser bouger, le feu
s'éteignit et McGonagall pu enfin approcher des cendres. Elle voulut les
mettre dans un bocal mais encore une fois Fumseck s'interposa, le
professeur de métamorphose n'insista pas de peur qu'il rechante. L'oiseau
se mit à pleurer et les larmes tombèrent au milieu des cendres encore
chaudes avec un filet de vapeur. Tout le monde était fasciné par l'attitude
du phénix. Les larmes se mirent alors à briller d'une lumière aveuglante,
un mélange d'or et de rouge. Fumseck cessa de pleurer et repris sa douce
chanson. La lumière disparu et on pouvait à présent distinguer un oeuf au
milieu des restes de Dumbledore. La coquille se fendit, et il y eut un
petit cri. Une tête en sorti, suivi du corps d'un petit oiseau. Harry avait
déjà vu un tel oiseau, en deuxième année, Fumseck était né de ses cendres
de la même manière. Harry venait d'assister à la naissance d'un nouveau
phénix. McGonagall prit le bébé oiseau dans ses mains et le caressa :
- Vous nous avez fait très peur Albus !
Harry avait déjà comprit avant même qu'elle prononce ces mots. En revanche,
il s'aperçut qu'une main était poser sur son épaule et une autre lui
entourait le cou. Il ne s'en était même pas aperçut, c'était Cho, elle
pleurait sûrement de joie d'ailleurs. Il réagit alors en lui rendant son
étreinte :
- Je t'aime Harry, chuchota-t-elle. Je ne supporterai pas de te perdre.
- Tu ne me perdras jamais, dit-il en l'embrassant. Regarde par exemple, je
croyais avoir perdu Dumbledore et je m'aperçois que finalement il sera
toujours à mes côtés.
Il s'enlacèrent pendant 5 minutes, puis elle l'aida à se lever. Toute
l'école était sortie pour voir ce qu'il se passait. Harry marcha jusqu'à
l'infirmerie :
- Ha ! Monsieur Potter, cela faisait longtemps, s'exclama madame Pomfresh
ironiquement.
Il passa la nuit à l'infirmerie.
- Bonjour Harry, comment te sens-tu ?
Harry se trouvait face à deux phénix. L'un d'eux était sans aucun doute
Fumseck. L'autre était presque pareil à l'exception de son menton un peu
plus pointu qui faisait penser que l'oiseau avait une barbe et ses yeux
brillaient d'une malice qu'il ne connaissait que trop bien.
- Je vais bien, merci.
Harry hésita puis se lança :
- Pourquoi ne pas m'avoir dit qu'après la mort vous vous transformeriez en
phénix, demanda-t-il.
- Je ne le savais pas, tout simplement. Lorsque Fumseck m'a sentit mourir,
il a estimé que je devais devenir un phénix, et me voilà. Il m'a expliqué
que chaque phénix a le droit de transformer une personne qui vient de
mourir en phénix mais qu'ensuite, il devient mortel et il disparaîtra
définitivement lors de sa prochaine combustion. N'en soit pas triste c'est
lui qui l'a décidé ainsi Harry. Maintenant tu dois te réveiller et aller en
cours.
Harry se réveilla dans l'infirmerie. Il se leva, s'habilla et partit en
direction de la tour Gryffondor. Il pris ses affaires et couru en direction
du cours de métamorphose, il était encore en retard. Au dîner, le phénix
*je l'appellerai Albus à partir de maintenant* était posé sur le siège du
directeur. McGonagall pris la parole :
- Vous savez sûrement tous ce qu'il s'est passé hier soir, Albus ici
présent, dit-elle en montrant le concerné, n'est plus apte a diriger cette
école, pour des raisons qui, je pense, n'échappe à personne.
Il y eut quelques rires timides, puis elle repris :
- Je suis donc dans l'obligation, en tant que directrice adjointe, de
prendre ce poste. Et donc, j'ai dû trouver dans la journée un professeur
pouvant me remplacer comme professeur de métamorphose. La voici. Je vous
présente Miss Repkins.
Une jeune femme brune de taille moyenne entra dans la salle. Elle était
incroyablement belle. Elle marcha jusqu'à la table des professeurs et
s'assit à la place de McGonagall qui à son tour se plaça dans le fauteuil
central. Le dîner passa et elle reprit la parole :
- J'ai oublier une petite précision, Miss Repkins sera la nouvelle
directrice de la maison Gryffondor.
Durant une semaine, Harry s'entraîna à chaque moment de libre qu'il avait.
Il contrôlait les trois pouvoirs parfaitement, mais son endurance était
loin d'être satisfaisante. Il n'arrivait pas à tenir plus de cinq à dix
minutes, or s'il se battait à armes égales contre Voldemort, le combat
risquait de s'éterniser. Toutes les nuits, il parlait avec Dumbledore, lui
faisant par de ses problèmes et de ses craintes.
- Tu as la même puissance que Voldemort, il te faudrait le combattre et en
même temps récupérer le Bracelet du Feu. Penses-tu en être capable ?
- J'en doute professeur, nous avons le même niveau magique à présent, et
j'aurais besoin de toute ma concentration pour le contrer, il me sera
impossible de chercher le Bracelet en même temps. Disons que je le trouve,
s'il est protégé par un sort, même un sort minime, le peu de magie que
j'utiliserai pour briser le sortilège lui donnera l'opportunité de
m'achever. De plus mon endurance pendant la transformation ne dépasse pas
les dix minutes.
- C'est pourtant notre seule chance Harry. Je dois te dire autre chose
Harry, si je suis dans ton rêve pour te parler, c'est grâce à Fumseck, et
cela réduit sa vie, sa combustion est proche. Ensuite je ne pourrais plus
te parler. Maintenant réveille-toi !
Il partit en cours et la nuit suivante, ils se retrouvèrent à nouveau.
- Professeur, j'y ai réfléchi durant la journée. Connaissez-vous un moyen
d'augmenter ma puissance, même de très peu, de façon à avoir un léger
avantage sur Voldemort.
- Je n'en connais qu'un mais cela prend du temps, beaucoup de temps et nous
n'en avons pas.
- Il faut pourtant que j'essaie professeur. Quel est ce moyen ?
Il se réveilla alors au beau milieu de la nuit. Il compris immédiatement
que Fumseck n'était plus. Cet oiseau qui lui avait sauver la vie en
deuxième année, puis avait épargner l'âme de Dumbledore un peu plus tôt.
Des larmes coulaient, il venait de perdre un être qui lui était cher. Ron
se réveilla et, le voyant pleurer, lui demanda ce qui se passait :
- Fumseck vient de se consumer.
- Et alors, c'est un phénix, il va renaître de ses cendres. Les phénix sont
immortels.
- Fumseck a abandonner l'immortalité lorsqu'il a permis à Dumbledore de se
transformer en phénix.
Ron ne savait plus quoi dire, lui aussi commençait à être triste. Sans cet
oiseau, Harry et Ginny seraient sûrement morts. Il se recoucha dans la
nostalgie et se rendormit. Harry en fit de même mais maintenant, il ne
parlerait plus avec Dumbledore.
Le lendemain il alla parler à Sirius, il lui raconta ses discutions avec le
phénix :
- Moi aussi je connais qu'un seul moyen d'augmenter ta puissance, mais
Albus a raison, tu n'auras pas le temps.
- Mais c'est quoi ce moyen ?
- C'est illégal Harry et suis sûr que tu sais de quoi je parle.
Il reprit sa forme de chien et s'en alla.
- Pourquoi te transformes-tu alors tout le monde est au courant que tu es
un.
Il s'arrêta, regardant ce chien avec les yeux grands ouverts.
- Je dois le faire Sirius.
Ce dernier redevint homme :
- Harry je ne doute pas que tu sois déjà puissant, très puissant. Mais
James, Peter et moi, l'étions aussi, et nous avons tout de même mit un an
et demi pour y arriver.
- Je le sais Sirius, mais je dois tenter ma chance. Je vais devoir battre
tous les records. J'ai maximum une semaine pour devenir un Animagus.