Saluuuuut !
Moi c'est Botan-chan ! Je vous présente ma première fanfic sur Harry Potter ! Je l'ai intitulé " L'Enfant Cachée " parce qu'elle raconte l'histoire de la fille de Lord Voldemort… je ne vous en raconte pas plus, voici mon premier chapitre !!





1

Une étrange lettre…


Un homme se tenait devant moi en me tendant la main ; en me parlant dans une langue inconnue. Cet homme était affreux. Il avait des yeux de serpents, un visage creux et cireux, comme s'il était mort-vivant et deux fentes en guise de nez. Je ne comprenais rien à ce qu'il me disait. Il sifflait, crachait, comme un serpent. Il avait de longs doigts fins, comme les pattes d'une araignée, une peau blanche comme neige et portait une longue robe noire. De l'autre main, il tenait un étrange bout de bois, qui ne cessait de jeter des étincelles vertes et argentées. Et quand il ne fut qu'à quelques centimètres de moi… je me réveillai en sursaut. Le visage ruisselant de sueur, je dirigeai mon regard vers mon réveil : il était minuit. Après cela, il m'était impossible de me rendormir. Rien que le souvenir du visage de cet homme me donnait l'envie de vomir. J'avais pourtant l'impression de le connaître.
Tant bien que mal, je parvint à me rendormir, en essayant de penser à autre chose réconfortante comme… mon anniversaire…
Je vis dans un orphelinat depuis ma naissance. Mes parents m'ont laissé ici en disant qu'ils reviendraient me chercher quand " le temps sera venu ". Combien de temps vais-je encore attendre ? La directrice m'a raconté cette histoire une seule fois. J'avais cinq ans à l'époque. C'était un jour où ma meilleure amie, Marilyn, s'était faite adopter par des milliardaires. J'ai alors demandé à la directrice si un jour, moi aussi, j'allais me faire adopter. Elle m'a répondu que mes parents m'avaient déposée ici un jour, en attendant que je grandisse " loin du danger ", soit disant. J'ai seize ans aujourd'hui, et personne ne se souvient de la date de mon anniversaire, le treize juin… sous prétexte que je ne suis pas comme les autres. Un jour, Linda, la " chouchou " de la directrice, fêtait son sixième anniversaire. J'ai voulu lui faire une farce ne mettant une couleuvre dans sa part de gâteau mais l'animal est ressorti au mauvais moment : lorsqu'elle porta la cuillère a sa bouche, la couleuvre sorti et Linda poussa un cri de terreur comme personne n'en avait jamais entendu. J'ai alors parlé une langue inconnue, lente et pleine de sifflements ; c'était dans cette langue que l'homme dans mon rêve m'avait parlé. Je cru pendant un moment que je parlais au serpent, que je lui demandais de laisser Linda tranquille, de ne pas la mordre. A mon grand étonnement, le serpent fit volte-face et s'en alla dans les fourrés. Depuis, plus personne ne m'adressa la parole. C'était très dur pour une petite fille de cinq ans de n'avoir aucun amis.
Mon petit-déjeuner fini, je m'empressai de monter dans ma chambre afin de ne plus entendre cette petite prétentieuse de Linda qui racontait qu'une centaine de garçon étaient venus la voir lorsqu'elle était au centre commercial. Mais au moment même où je m'apprêtais à sortir de la pièce, un hibou s'engouffra dans la fenêtre la plus grande, portant comme une espèce de lettre de couleur beigeâtre. Il se posa devant moi, comme si ce qu'il portait m'était destiné. A peine avais-je détaché la lettre de la patte du hibou qu'il s'envola. Elle portait un cachet étrange : quatre espèces écusson ne formant qu'un avec la lettre " p " en son centre.
Quand je découvrit le contenu de cette lettre, j'ai cru qu'on voulait me faire une plaisanterie pour mon anniversaire, mais la lettre disait :

COLLEGE POUDLARD, ECOLE DE SORCELLERIE
Directeur : Albus Dumbledore
Commandeur du Grand-Ordre de Merlin
Docteur ès Sorcellerie, Enchanteur-en-chef, Manitou suprême de la Confédération international des Mages et Sorciers.
Chère Mlle Jedusor,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Compte tenu de vos antécédents familiaux, vous rentrerez directement en sixième année.
Vous trouverez ci-jointe la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard. Le Poudlard Express partira de la gare de King's Cross, quai n°9 ¾ à onze heures précises.
Lors de certains week-ends, les élèves de sixième année auront la possibilité de visiter le village de Pré-au-lard. A cet effet, vous voudrez bien faire signer par un parent ou toute personne responsable l'autorisation de sortie ci-jointe.
Avec mes meilleurs sentiments,
Professeur M.McGonagall, directrice-adjointe.

Sans réfléchir, je fonçai au bureau de la directrice, sans prendre la peine de frapper, alors qu'elle suivait son émission préférée.
- Qu'est-ce que c'est que cette plaisanterie, dis-je en lui montrant la lettre, si c'était une lettre destinée à me faire rire, eh ben c'est complètement raté !
- Ah, ça y est, dit-elle d'un ton réjoui, tu l'as reçue cette fameuse lettre. Quand ton père t'a déposée chez moi il y a exactement seize ans, il m'a avertie que tu allais recevoir une lettre spéciale lors de ton seizième anniversaire. J'avais à peine vu son visage : il paraissait vieux et rongé par le temps. Il m'a dit qu'il fallait que je prenne soin de toi, jusqu'à ce que ce fameux jour arrive.
- Mais… mais c'est… je serais vraiment une… une…
- Une sorcière… , affirma-t-elle, oui, tu es une sorcière. Même moi j'ai eu du mal à accepter qui puisse vraiment exister de telles personnes en ce monde. Quand ton père est venu te déposer ici, à l'orphelinat, il m'a dit que tu étais une sorcière, tout comme lui. Il m'a fait une petite démonstration : il a fait jaillir un bouquet d'étincelles du bout de sa baguette magique et il a formé ton nom avec, ma petite Zelda…
- Mais… mais pourquoi ne m'a-t-il pas gardée avec lui, demandais-je, il ne voulait plus de moi ?
- Oh non ! Bien au contraire ! Il aurait voulu te garder avec lui, mais il ne voulait pas que tu grandisses dans la " persécution ". Va savoir pourquoi. Il ne m'a pas donné plus de détails : dès que je lui ais promis que je prendrais soin de toi…
- Quel soin…
- … il a aussitôt disparu. Si ça t'allait pas comme soin, fallait pas rester. Je te forçais pas à…
- Non, mais je plaisantais. Bon ben, comment on va faire pour aller acheter toutes mes fournitures ? Et en plus ça existe pas la " voix 9 ¾ " à ce que je sache !
BOUM BOUM BOUM ! A peine eu-je fini ma phrase que des coups violents furent frappés à la planche en bois qui servait de porte au bureau de la directrice. BOUM… la planche céda.
Un géant se tenait dans l'encadrement de la porte. Il portait une barbe qui cachait pratiquement toute sa tête et avait de longs cheveux hirsutes.
- Je crois que c'est avec lui que tu vas partir, dit la directrice.
- Bonjour jeune fille, dit le géant, je m'appelle Rubues Hagrid. Je suis le Gardien des Clés du domaine de Poudlard. Tu peux m'appeler Hagrid.
- Poudlard, m'étonnais-je, qu'est-ce que c'est ?
- Comment ? s' étonna-t-il, Tu ne connais pas ce qu'est Poudlard ? J'aurais espéré que tu en sache un minimum sur le monde de la magie…
- Avant qu'on mette la faute sur moi, dit précipitamment la directrice, à la fois effrayée et surprise, je tiens à préciser que moi non plus je ne sais pas ce qu'est Poudlard. Le père de Zelda a à peine eu le temps de me la confier qu'il est aussitôt reparti. Elle ne connaît rien du monde de la magie.
- Très bien. Alors, par où commencer, s'interrogea Hagrid. Poudlard est la plus grande école de sorcellerie du monde de la sorcellerie. Les études se passent en sept années. Toi, tu vas directement rentrer en sixième année étant donné que ton père était un… très puissant mage. Elle se divise en quatre maison : Gryffondor, Serdaigle, Poufsouffle et Serpentard. Je suppose que tu vas suivre l'exemple de ton père et aller à Serpentard.
- Comment s'appelait mon père ? demandais-je.
- Il s'appelait… heu…Tom Jedusor…, dit le géant, d'un air mal à l'aise. On l'appelle aussi V… Voldemort. Mais je préfèrerais que tu l'appelle Tom Jedusor.
- Pourquoi " Voldemort ", demandais-je, pourquoi un tel surnom ?
- Parce que… bon, autant y aller. Ton père est le plus grand sorcier noir que le monde de la sorcellerie n'ai jamais eu. Il a tué d'innombrables gens d'une manière effroyable, avec un sort impardonnable. Il… il est le plus grand ennemis que Dumbledore n'ai jamais eu. Il s'est fait beaucoup d'ennemis et… d'amis. Si… si tu n'y vois pas d'inconvénient, je ne préfère pas en parler.
- Bon, eh bien comment vais-je acheter tout ce dont j'ai besoin ? Je n'ai pas un sou sur moi et je doute que l'orphelinat me payera mes études, dis-je en regardant la directrice, je me trompe ?
- Ton père était très puissant, répondit Hagrid, donc il était très riche. Tu es très riche… donc tu n'as pas de soucis à te faire de ce côté. Maintenant, si tu veux bien me suivre, nous partons pour Londres afin d'acheter tes fournitures scolaires.
- Vous pouvez nous laisser deux minutes s'il vous plaît ? demanda la directrice. J'ai deux trois petites choses à mettre au point avec Zelda.
- Bien sûr, madame. Zelda, je t'attend dehors.
- Bon. Zelda. Tu compte revenir pendant les vacances de Noël ?
- Bien sûr que non. Je reste à Poudlard et je vais même m'arranger pour que je puisse rester pendant les vacances d'été, lui dis-je. Je ne suis même pas sûre que je rentrerais après avoir acheté mes fournitures. Je me trouverais un petit hôtel de sorcier ou une auberge. Je suis sûre que tu ne voulais plus me voir sous ton toit après ce qui viens de se passer. Ca te va ?
- Heu… je… oui. Mais ne crois pas que je te vire pour autant. Je dois avouer que je tiens à toi comme si tu étais ma propre fille.
- Et c'est pour ça que tu ne m'as plus parlé pendant onze ans… Au revoir.
- Au revoir…
Je me dirigeai vers les dortoirs pour faire mes valises. Jamais je ne me suis sentie aussi heureuse, à part le jour où Linda avait découvert la couleuvre dans son gâteau. Pendant que j'entassais le peu d'affaires que je possédais dans une valise, je me demandais si tout cela était bien réel. Tout s'est passé tellement vite ! J'avais tellement de questions à poser au géant Hagrid. C'est en le voyant à travers la fenêtre que je me suis rendue compte que je ne rêvais pas. J'étais une sorcière…
Je descendis les escalier du dortoir et je vis que tous les pensionnaires m'attendais dans la grande salle à manger.
- C'est vrai que t'es une sorcière ? me demanda Lizzie, la plus jeune des pensionnaires. Tu vas partir loin de nous pour toujours ?
- Oui, c'est vrai, lui répondis-je, mais je reviendrais peut-être vous voir de temps en temps ! Et je vous ramènerais peut-être même des cadeaux, dis-je en m'adressant aux plus jeunes, tandis que vous, dis-je au plus grands, vous ne méritez que mes adieux.
- Zelda, attends !
C'était Karl, le beau gosse de l'orphelinat. Qu'est-ce qu'il me veut…
- Quoi, lui demandais-je, si tu veux me demander un sort qui pourrais faire en sorte que tu puisse draguer toutes les filles que tu croises, désolée mais j'en connais pas…
- Non… c'est pas ça, je… je suis vraiment désolé de t'avoir laissée pour compte ces…
- …onze dernières années, terminais-je, c'est pas grave, ça m'arrangeait. Bon eh bien je vous dis au revoir pour certains, adieu pour d'autres et… et voilà.
- Zelda… , m'interpella Karl je voulais te dire aussi…
- Quoi…
Mais je n'eu pas le temps de finir ma phrase qu'il me prit dans ses bras. Il me serrait si fort que je n'arrivais presque plus à tenir ma valise. Jamais un garçon de l'orphelinat ne m'avait parlé et encore moi serrée dans ses bras. Je sentais mon sang bouillir dans mes veines. Puis tout se passa en une fraction de seconde. Ma main droite se posa sur la poitrine de Karl, projeta un éclair mauve et bleu électrique et il fut projeté à trois mètres du sol. Quand il atterrit au sol, il y eu un craquement sinistre qui indiquait qu'il s'était au moins cassé un bras. Tout le monde s'était précipité vers lui, Lizzie s'était cachée les yeux. Du sang gicla de sa bouche et il fut secoué de spasmes. Il me regardait avec des yeux pratiquement vides d'expressions. Ses lèvres bougeaient, comme s'il essayait de dire quelque chose. Je distinguai un " pourquoi ", mais je faisais mine de ne pas avoir vu et partis.

C'est alors que je pris enfin la porte de sortie qui me menait vers mon destin.




Ah ! Toujours là ? C'est que ça vous a plu alors ^^ ! Hein ?… Qu… quoi ? Le quoi? Le deu… aaaaaaah !! Le deuxième chapitre ! Il vient, il vient…
Laissez-moi un pitit mot pour me faire part de vos impressions… quelles qu'elles soient… positives de préférence ^^ !

Byyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyye ^_______________^
Botan-chan !