Salut !
J'entame actuellement le huitième chapitre et j'arrive pas a bien décrire ce qu'il se passe… mais vous en êtes qu'au deuxième, alors j'ai le temps de le finir !
Vous allez me dire que j'ai copié des passages dans le livre, mais c'était dans le temps où j'avais pas encore trop d'imagination… faut pas m'en vouloir ^^ !
Allez, bonne lecture !






2

Direction Chemin de Traverse !

Je suivais à présent le géant dans les rues de la ville. Les gens se retournaient en voyant Hagrid - il était deux fois plus grand que la moyenne. Je étais encore bouleversée par ce qu'il venait de se passer. Tout ce que j'espérais, c'est qu'il ne soit pas mort. Je ne voulais pas avoir une mort sur la conscience, en tout cas. Londres était à quelques heures de train. Nous avions dû le prendre au moins trois fois afin d'arriver dans une rue bondée de gens qui faisaient du shopping. Hagrid m'amena alors dans un tout petit pub délabré qui s'appelait " le Chaudron Baveur ". Sans lui, je crois que je ne l'aurais jamais vu. Il y avait des sorciers et des sorcières qui lisaient le journal - je suppose que c'est le journal des sorciers - en buvant une petite liqueur, d'autres qui parlaient avec le barman. Mais quand Hagrid est rentré, tout le monde s'est arrêté de parler et avait dirigé son regard sur le géant. Il s'avança au comptoir et le barman lui demanda :
- Hagrid, je te sers un p'tit quelque chose à boire ?
- Non, je peux pas, je suis en mission pour Poudlard, dit-il en jetant un coup d'œil dans ma direction. Tu aurais une chambre - de luxe - libre pour cette demoiselle ?
Pendant ce temps, tout le monde s'était remis à parler.
- Une chambre de luxe pour une charmante demoiselle, ça roule !
- J'aurais préféré qu'il supprime l'adjectif " charmante ", dis-je à Hagrid, tandis que nous nous dirigions vers la cours derrière le pub. Où se trouve le Chemin de Traverse ?
Au moment même où je prononçai cette phrase, il comptait trois briques en partant de la gauche au-dessus d'une poubelle et tapota une brique qui s'enfonça aussitôt dans le mur en laissant un petit trou. Le trou s'élargi et devint aussitôt assez grand pour que nous puissions passer au travers. Le Chemin de Traverse se tenait devant nous. C'était une grande rue, bondée de sorciers et de sorcières qui faisaient leurs courses. Il y avait de jeunes sorciers aussi qui semblaient être à Poudlard, pensais-je.
- Hagrid, dis-je, pleine d'enthousiasme, vous m'aviez dit que j'étais riche…
- Oui, excuse-moi. J'ai eu tellement de travail ces temps-ci que je n'ai même pas le temps de répondre convenablement à tes questions. Donc, il n'y a qu'une seule banque de sorciers en Angleterre. C'est Gringotts. Elle est tenue par des gobelins.
- Est-ce que les sorciers ont une unité de monnaie ?
- Oui, ce sont les mornilles, les noises et les Gallions. Justement, nous allons te retirer de l'argent pour que tu puisses acheter tout ce dont tu as besoins.
- Comment fait-on pour en retirer ? Est-ce que ça se passe comme chez nous les mortels ?…
- Ici, les personnes qui n'ont pas de pouvoirs magiques sont appelés les " Moldus " car même si nous avons des pouvoirs magiques, nous ne sommes pas immortels. A Gringotts, il suffit de donner la clé à un gobelin ou d'effleurer la porte du coffre qui nous appartient afin qu'il nous y conduise. Pour cela nous devons emprunter un petit wagon qui nous permettra d'y accéder… personnellement, je n'aime vraiment pas prendre ce wagon… il me donne la nausée…
Gringotts était un somptueux bâtiment avec, à l'intérieur, une centaine de gobelins qui s'affairaient à transporter des cargaisons de grosses pièces d'or et à remplire des fiches. Hagrid s'approcha alors d'un comptoir en demandant :
- La fille de… Vous-Savez-Qui… désirerait aller chercher de l'argent dans son coffre…
Le gobelin me demanda de lui montrer ma main afin qu'il puisse voir si mes empruntes correspondaient bien à celles que mon père lui avait donné. La vérification effectuée, le gobelin nous mena dans les fins fonds de la terre. Le wagon tournait, virait tout en s'engouffrant dans les profondeurs de la Terre. On voyait des centaines de coffres s'aligner. Soudain, le wagon s'arrêta net. Hagrid fut secoué d'un frisson.
- Je déteste prendre ce wagonnet, disait-il, il me donne vraiment trop la nausée. Qu'est-ce qu'il t'arrive Zelda ? Je ne t'ai pas entendue de tout le trajet !
- En fait, je n'arrive toujours pas à admettre que je suis une sorcière. Quand vous êtes venu me chercher, c'était comme si je savais que vous alliez venir. Je ne suis pas vraiment étonnée de voir toutes ces choses anormales au monde des moldus… c'est étrange…
- C'est normal, le sang de ton père est tellement puissant que tout te paraît normal, dit-il avec un petit rire.
- J'ai encore une autre question…
- Pas maintenant, je crois que le gobelin s'impatiente, dit-il avec un sourire.
- Mademoiselle, dit le gobelin, il faut que vous effleuriez la porte avec l'index de votre main gauche.
Bien qu'on ne vit pas ce que cachait la porte, celle ci semblait translucide. Je fis ce que le gobelin m'a dit de faire. Soudain, la porte semblait se décomposer et découvrit un trésor : il devait y avoir des milliards de pièces de tous genres. Je ne savais pas combien je devais prendre, alors je me tournai vers Hagrid.
- Hagrid, je…
- Oui, je sais ce que tu vas me dire. Tu n'as qu'à prendre une bonne poignée de pièces et après on verra en fonction de tes besoins.
Je m'exécuta aussitôt. Je ne savais plus où mettre de la tête avec toutes ces montagnes dorées. Le poids des pièces pesait dans mes poches et à chaque pas, il y avait un léger tintement. Le voyage en wagon recommença, et Hagrid fit de nouveau des grimaces.
Enfin de retour dans le Chemin de Traverse. Hagrid m'a dit d'aller jusqu'à un magasin où je pourrais trouver mon uniforme pendant qu'il allait prendre un petit remontant au Chaudron Baveur. Le magasin était grand et il y avait plusieurs robes de couleurs différentes. Des vertes émeraude, des mauves foncées, et encore d'autres plus étranges les unes que les autres. Une petite sorcière replète s'approcha alors de moi.
- C'est pour Poudlard ? me demanda-t-elle. Mets-toi sur le tabouret là-bas. Un garçon essaye déjà son uniforme.
Je m'avançais vers le tabouret lorsque mon regard s'attarda sur le garçon. Ses cheveux étaient d'un blond, presque blanc. Il avait des yeux gris, le teint pâle et un nez crochu. Je ne l'avais jamais vu auparavant, mais je croyais le connaître. Je l'imitai et montai sur le tabouret tandis que la sorcière me qui faisait essayer une robe, s'affaira à coudre un ourlet. C'est alors que le garçon engagea la conversation :
- Salut, tu vas à Poudlard ? me demanda-t-il. C'est bizarre, je ne t'avais jamais vue avant.
- En fait, je suis nouvelle. J'ai reçu une lettre ce matin me disant que j'étais une sorcière.
- Vraiment… , dit-il d'un air dégoûté. Et tes parents, ils sont sorciers ?
- Déjà, je ne sais pas si j'ai une mère, mais à ce qu'on m'a dit, je suis la fille de...
- OH MON DIEU !!!
La sorcière qui épinglait le bas de ma robe poussa soudain un cri d'horreur, elle avait les mains plaquées contre la bouche. J'avais beau regarder dans toutes les directions, mais je ne voyais rien qui puisse déclencher une telle hystérie. Mais le garçon m'a dit que c'était moi que la sorcière regardait. Ou plutôt, elle regardait le tatouage que j'avais sur la nuque. Une tête de mort avec un serpent qui lui sortait de la bouche. Je n'ai jamais su d'où provenait ce tatouage. La sorcière courut aussitôt jusqu'à une porte de l'arrière boutique, suivie de celle qui s'occupait de la robe du garçon.
- Je peux voir ce qui leur a fait peur ? me demanda le garçon.
- Bien sûr.
Je soulevais mes longs cheveux noirs de geai pour qu'il puisse voir mon tatouage, puis je sentis son doigt effleurer ma nuque.
- C'est le signe de Tu-Sais-Qui, dit-il enfin. D'où tu sors ça ?
- Je ne sais pas, je l'ai depuis ma naissance.
Puis je m'assis sur le tabouret, et le garçon fit de même.
- Au fait, demandais-je. Comment tu t'appelles ?
- Drago Malefoy, enchanté, dit-il avec un sourire. Et toi ?
- Zelda Jedusor, dis-je avec un même sourire. Ca fait combien de temps que tu es à Poudlard ?
- Cette année sera ma sixième, dit-il en sortant sa baguette magique et en la faisant tourner dans ses doigts. Et je dois avouer que je me débrouille très bien.
J'eus un petit rire.
- C'est ta baguette magique ? Est-ce que je peux la toucher ? lui demandais-je.
- Bien sûr ! dit-il avec un sourire.
Je pris sa baguette dans ses mains. Tout à coup, une gerbe d'étincelles vertes et argentées sortirent du bout de la baguette. Peu à peu, le rêve dans lequel se trouvait l'homme revint dans ma tête. Mon tatouage sur ma nuque me fit tellement mal que j'en tombai à genoux. La douleur se répandit jusque dans ma tête. Puis je sentis des mains prendre les miennes. Je relevais ma tête : la personne qui me tenait les mains était l'homme qui avait apparut dans mon rêve. Ses longs doigts entouraient les miens et ses yeux fixaient les miens. Mais cette fois, d'autres personnes formaient un cercle autour de nous, en poussant des exclamations enthousiastes. L'homme portait une longue cape et au moment où il enlevait son capuchon… je me réveillai.
Un homme se tenait devant moi .
- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? demandais-je.
- Vous vous êtes évanouie.
C'était un homme qui ressemblait énormément à Drago. Des yeux gris et des cheveux blonds, presque blancs. Il me tendit la main pour que je puisse me relever.
- Où sont passées les couturières ? demandais-je.
- Aucune importance, dit l'homme. Vous avez reçu un énorme choc en touchant la baguette magique de mon fils. Vous devriez vous reposer.
- Vous avez raison. Je crois que je reviendrais demain pour acheter le reste de mes fournitures.
- Tu t'en vas déjà ? demanda Drago.
- Oui, je retourne au Chaudron Baveur. Je crois qu'Hagrid m'y attend d'ailleurs.
- Hagrid ! Tu connais Hagrid ! demanda Drago, d'un air scandalisé.
Le père de Drago eût un air aussi scandalisé que lui.
- Oui, c'est lui qui m'a accompagné pour venir ici. Pourquoi ?
- C'est une grosse brute, cet homme…
Au même moment, Hagrid entra dans la boutique et resta figé pendant un moment.
Puis il me prit le bras de force, en grognant un " J'ai quelques petites choses à te dire… ". Drago avait ouvert la bouche comme pour dire quelque chose j'eu à peine le temps de prendre mes robes que Hagrid m'entraînait dehors. - Ces gens ne sont pas fréquentables, Zelda !
- Non au contraire, ils sont très sympathiques !
- Hagrid, laissez-la !
C'était le père de Drago, suivi de Drago lui-même et d'une femme qui devait être sa mère.
- Hagrid, laissez cet enfant, répéta-t-il. Zelda, vous n'avez rien ?
- Non, non, ça va. Maintenant, si vous voulez bien, je vais rentrer.
- Hagrid !
Un garçon aux cheveux noirs de geai et aux yeux verts courait en sa direction.
- Harry! s'exclama Hagrid.
- Harry Potter, dit Mr Malefoy, un quelque chose qui ressemblait à un rictus.
Le garçon, nommé Harry, s'arrêta soudain dans sa course. Il regardait alternativement la famille Malefoy, Hagrid ainsi que moi.
- Harry, je te présente Zelda Jedusor, dit Hagrid, sans faire attention aux Malefoy.
- Jedusor! Mais… co… comment est-ce possible !?
Soudain, mon tatouage m'a refait mal. Les images de mon rêve revenaient dans ma tête. Je me sentais retomber, mais des bras me retenaient. Puis je me relevai, la main sur ma nuque. Drago me tenait par les bras.
- Papa, murmura-t-il. Qu'est-ce qu'on fait ?
- Je ne sais pas, répondit Mr Malefoy. Je ne sais pas si nous avons le droit de la ramener à la maison. Je pense que ce serait mieux pour elle d'être entourée de personnes de son… environnement.
- Il n'en est pas question, grogna Hagrid, qui les avait entendu.
Le garçon nommé Harry s'était évanoui aussi, mais lui, il avait une main sur son front.
- Zelda, Harry, je crois que vous ne devriez vous côtoyer, tous les deux. Harry, où dors-tu ?
- Je suis au Chaudron Baveur, pourquoi ?
- Zelda aussi y est, dit Hagrid. Comment allons nous faire… Zelda, tu ne peux pas retourner à l'orphelinat ?
- Il n'en est pas question !
- Dans ce cas… et toi, Harry ?
- Je ne retournerais pas chez les Dursley.
- Si ça ne vous dérange pas, dit Mr Malefoy qui commençait à s'impatienter, je propose que Zelda vienne chez nous jusqu'à la fin des vacances. Ainsi Mr Harry Potter restera au Chaudron Baveur et il n'y aura pas de problèmes.
- J'ai dit…, commença Hagrid.
- Hagrid ! m'exclamais-je. Laissez-moi allez chez les Malefoy…
- Très bien. De toute façon, c'est le meilleur endroit qui puisse exister pour toi. Viens Harry, on s'en va.
Puis ils s'en allèrent. Harry avait du mal à suivre Hagrid qui courait presque.
- Merci beaucoup, Mr Malefoy, dis-je. Comment puis-je vous remercier…
- Ce n'est pas la peine, c'est avec plaisir que je vous accueil chez moi.
- J'ai une tonne de trucs à te montrer, dit Drago, et à t'apprendre aussi…
- Pas de problèmes !






Franchement, moi je trouve que Drago il drague Zelda depuis le début, pas vous ? C'est vrai qu'avec ses " allures de propriétaire ", comme le dirait si bien Rowling, il est obligé de faire bonne impression devant ses (futures) conquêtes !
Sur ce, je vous laisse ! Je dois préparer mon troisième chapitre intitulé " Le Manoir des Malefoy "… pour que vous vous fassiez une petite idée de ce qu'il vous attend.
Bye !
Botan-chan l'éternelle heureuse !!