Salut tout le monde !!
Tout d'abord, je remercie Ange Jedusor (petite soeur ^^)pour sa review. Je me suis pratiquement détruit le cerveau pour essayer de faire une fanfic digne de ce nom alors... DES REVIEWS !!! mdr !
... Je le vois venir le petit Dragounet... ^^ On invite une fille à la maison et... WAHAHAHAHA !! ptdr ! Mais non, mais non, enfin...
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture et tâchez de ne pas vous endomir avant la fin !






3

Le Manoir Des Malefoy


Nous étions montés dans une espèce de diligence, attelée de quatre chevaux noirs, qui disparut du Chemin de Traverse pour aussitôt réapparaître sur un chemin de terre, bordé d'arbres sinistres, qui nous menait jusqu'à un portail de fer forgé, avec deux serpents entrelacés. La diligence s'arrêta pendant que le portail s'ouvrait, puis reparti lentement, traversant un long chemin de béton, bordé de haies parfaitement taillées. La diligence s'arrêta progressivement et un petit vieillard ouvrit la porte en aidant Mrs Malefoy à sortir, Mr Malefoy, Drago et à son grand étonnement, moi.
- Nilce, dit Mr Malefoy, veuillez préparer une chambre de luxe pour cette jeune demoiselle et la débarrasser, elle sera notre hôte jusqu'à la fin des vacances.
- Bien, monsieur, répondit le major d'homme.
Puis il prit mes bagages.
- Je vous suis vraiment reconnaissante, dis-je à Drago tandis que nous entrions dans la demeure. Je n'avais jamais vu une aussi belle maison !
Le manoir paraissait assez petit de dehors, mais à l'intérieur il était somptueux. Un immense hall sombre se tenait à l'entrée, avec deux escaliers latéraux qui menaient à un étage, plus sombre encore que l'intérieur. Il y avait des cadres où des gens étranges marmonnaient des choses sur mon passage, des statues qui ne cessaient de changer de pause et des pots avec des fleurs carnivores.
- Tu veux que je te fasse visiter, dit Drago, en voyant mon expression intriguée.
- Oui, je veux bien…, mais c'est immense !
- Ne t'inquiète pas, la plupart des pièces sont réservées à mon père, dit Drago, tandis que nous montions les escaliers. Un étage m'est entièrement réservé, j'y conserve toutes sortes d'objets magiques rares, j'en fait la collection.
- C'est…
Mais les escaliers s'étaient mis à trembler sous mes pieds. J'eus beau me tenir par la rambarde, mais les escaliers tremblaient de plus en plus. Mais lorsque Mr Malefoy monta, ils cessèrent aussitôt.
- Notre goule a élu domicile sous l'escalier, dit-il tandis qu'il montait. Je ne peux rien faire, elle est trop têtue, n'est-ce pas, Drago, dit-il en lui adressant un petit sourire que Drago lui rendit aussitôt. Ne t'inquiète pas, elle fait toujours ça lorsqu'il y a des invités, mais cette fois-ci, on dirait qu'elle est plus énervée que d'habitude…
Puis il disparut le long d'un couloir noir.
- Une goule ? demandais-je.
- Oui, c'est… heu… en fait je n'en ai jamais vu en vrai…, dit Drago. Mais à ce que mon père m'a dit et ce que j'ai vu dans les livres, c'est un monstre facilement apprivoisable dépourvu de peau qui peu changer de forme autant qu'il le désir. Personnellement, je n'aimerais pas en voir une pour de vrai.
- Amusant, dis-je d'une voix tremblotante.
Puis il me conduit vers un autre escalier qui montait vers une lumière éblouissante. En haut des escaliers se trouvait une immense pièce qui devait être une espèce de grenier, mais il y avait une énorme cage de fer où de petites choses voletaient par-ci, par-là.
- Ici, c'est la pièce où je conserve des êtres de lumières.
- Des êtres de lumières ? demandais-je.
- Oui, des petits insectes qui se chargent de la lumière du jour pour briller toute la nuit.
Elles ne dorment que très rarement et ne mangent que de l'herbe. C'est pour ça que leur cage se poursuit dans le jardin de derrière.
- C'est mignon. Je n'aurais jamais cru que tu étais le style de garçon à t'occuper de ça.
- Ben en fait, ces petites bestioles envahissaient le jardin, dit-il avec un petit rire gêné, alors je les ais enfermés dans cette cage. Si tu veux, on peut les voir de plus près.
- Ce serait super ! Mais… elles ne piquent pas j'espère ?
- Non, aucun danger. Seulement, elles aiment bien s'accrocher dans les cheveux, alors tu ferais bien d'attacher les tiens.
Quand mes cheveux furent enfin attachés en chignon, Drago ouvrit la porte de la cage et tous les êtres de lumière s'échappèrent par la fenêtre.
- Viens, dit Drago, il faut que tu leur montre que tu n'as pas peur d'eux.
- Ils ressentent la peur ?
- Oui, c'est pour ça qu'il vaut mieux que je sois avec toi la première fois, on ne sait jamais.
Et nous rentrâmes à l'intérieur. Quelques êtres revenaient, mais repartaient aussitôt.
- Il faudrait qu'on s'approche de la fenêtre, dit Drago. Ils sont tous dehors.
- Ce doit être beau la nuit, dis-je.
- Tous les soirs de pleine Lune, je me lève pour venir les voir. Quand je suis à Poudlard, j'envoie un hibou à ma mère pour savoir comment c'était, mais en général, les êtres de lumière offrent un plus grand spectacle en été.
- Je n'ais jamais rien vu de comparable… c'est comme des lucioles, mais… en mieux…
Soudain, une clochette retentit.
- Il est temps d'aller dîner, dit alors Drago. J'ai juste quelque chose à faire avant… tu viens avec moi ?
- Oui, bien sûr.
Il referma alors la porte de la cage et me fit signe de le suivre. La cloche retentit encore une fois et Drago jugea préférable de ne pas contrarier ses parents et de s'empresser de les rejoindre. Nous étions arrivés dans une salle immense où il y avait plusieurs fauteuils et plusieurs canapés vert foncé. Il y avait aussi une grande cheminée " assez grande pour que trois personnes puissent y tenir ", pensais-je. Plusieurs meubles étaient jonchés de terre à cause des plantes carnivores qui jouaient au tennis avec une mouche morte et une grande horloge se tenait à l'ange d'un mur.
- Je ne savais pas que les plantes carnivores savaient jouer au tennis, dis-je d'un air amusé. C'est la première fois que j'en vois avec une… conscience.
- Dans notre monde, même les photos ont une conscience. Les personnages bougent dans leur cadre alors que chez les moldus, ils restent immobiles.
- Ce qui explique pourquoi les peintures bougent aussi dans leur cadre.
Nous entrâmes dans la grande salle à manger où Mrs et Mr Malefoy nous attendaient. Mr Malefoy parlait à la cheminée et Mrs Malefoy donnait à manger aux plantes carnivores.
- Ton père… parle à la cheminée ? demandais-je, intriguée.
- Non, pas à la cheminée, à… Macnair, un vieil ami, dit-il en se penchant pour mieux voir.
- Zelda, appela Mr Malefoy en me faisant sursauter, viens par ici, je dois vous présenter quelqu'un.
J'échangeai un coup d'œil avec Drago et me dirigeai vers la cheminée. Le buste d'un homme avec une barbe noire, parsemée de blanc se tenait à l'intérieur. Il s'inclina profondément et dit :
- C'est une joie de vous revoir, Miss Jedusor.
- De… de me revoir ? dis-je.
- Oui, tous les… amis… de votre père ont été conviés à une fête lors de votre naissance. C'est ainsi que j'ai pu faire votre connaissance, mais je ne savais pas que j'aurais le plaisir de vous revoir de si tôt…
Puis il se ré-inclina si profond qu'on ne voyait plus que son dos. Je me sentais plus qu'embarrassée devant tant de bonnes manières : jamais à l'orphelinat nous n'apprenions de telles choses. Drago m'appela alors vers une fenêtre pour que je vienne voir quelque chose. Je m'excusai et le rejoignais. Il me montra alors quelque chose qui courait dans le jardin. Quelque chose de vert et petit, avec des verrues sur la tête. Il était poursuivit d'un hibou grand duc qui plongea sur lui, l'attrapa avec ses serres et disparut dans un petit bois.
- Ca, c'était un gnome, dit Drago. Mon hibou adore les pourchasser parce qu'il sait qu'après, il a droit à une récompense.
En effet, un instant plus tard, le hibou revint et se posa délicatement sur l'épaule de Drago.
- Je… peux le toucher ? demandais-je.
- Bien sûr. Prends ça et donne-lui.
- C'est…
- Oui, une souris morte. Il ne mange que ça.
Le hibou prit le cadavre de souris que je lui tendais puis, pendant que je le caressais, il quitta l'épaule de Drago pour se poser sur la mienne. Puis quand il finit de manger, il me mordilla affectueusement le doigt puis reprit son envol par la fenêtre.
- On dirait qu'il t'aime bien, dit Drago. C'est la première fois qu'il se prend d'affection pour quelqu'un qu'il ne connaît pas.
- J'aimerais tellement avoir une chouette ou un hibou ! dis-je. C'est pratique pour envoyer des lettres, n'est-ce pas ?
- Oui, très. Quand j'étais petit, je voulais un phénix.
- Ca existe vraiment ? demandais-je.
- Oui, mais c'est très rare. D'après mon père, il n'y a que le directeur de Poudlard qui en ait un en Grande Bretagne. - Un jour, j'ai fait un rêve, avec un phénix. Il était vert foncé et ses ailes avaient des reflets d'argent…
- Drago, Zelda, à table.
Mrs Malefoy nous avait appelés. Sur la table, il y avait divers mets succulents, du poulet, de la dinde, toutes sortes de boissons, dont du rhum (" à bon ? ") et plusieurs sortes de desserts.
A la fin de ce copieux repas, le ventre bien remplit, Drago et moi fûmes autorisés à sortir de table.
- On mange toujours comme ça chez toi ? demandais-je.
- Oui, tout le temps, dit Drago. Après ma mère se plaint d'avoir prit des kilos !
Puis nous remontions voir si les êtres de lumière daignaient se montrer, tout en imaginant jusqu'où la grosseur de notre ventre pouvait aller. Nous avions déjà atteint la porte quand Drago se rappela qu'il avait quelque chose à faire. Il m'amenait vers une double porte où il y avait deux serpents entrelacés " comme sur le portail ", pensais-je. Il poussa la porte qui laissa découvrir des centaines de livres et de grimoires. Il y avait trois tables avec des lampes qui brillaient étrangement.
- Il faut absolument que je te montre quelque chose, dit Drago en me faisant sursauter. Ca répondra peut-être à des questions que tu t'es posée. Mon père m'a donné l'autorisation des te le montrer… et de te le dire. En fait, tu es… la fille de…
- Tom Jedusor, oui je sais.
- Ah, dit Drago, d'un air étonné. Alors tu dois savoir que c'est son signe que tu portes sur ta nuque. Mon père aussi, a la même. Mais il est sur son bras droit.
Il monta à une échelle et prit un gros livre de reliure de cuir, avec de grosses lettres argentées.
- Tu es l'unique descendante d'un mage très noir. Tu as donc de très grands pouvoirs et à ce que dit ce livre, tu n'as pas besoin de baguette magique pour en user.
- Oui, je sais, je… m'en suis déjà servie, dis-je en hésitant un peu.
- Comment ? demanda-t-il. Pourquoi ?
- J'ai perdu mon sang froid… un garçon m'a énervé et je l'ai projeté à 3 mètres du sol.
- Vraiment… , dit Drago d'un air inquiet.
- Seulement, je ne sais pas s'il est vivant ou pas, dis-je, avec une expression qui n'avait rien de dramatique, comparé à celle de Drago.
Il m'a regardé pendant un moment la bouche ouverte, d'un air effaré. Il me fixait de ses yeux gris.
- Pourquoi tu es comme ça ? dit-il enfin.
- Comme ça comment ?
- Ben… tu te fiches de savoir si ce garçon est en vie ou pas…
- Bah ! J'en ai rien à faire, dis-je en allant vers la fenêtre. Il m'énervait plus qu'autre chose. Pendant onze ans, il ne m'a jamais adressé la parole et ce n'est que quand je pars qu'il me dit qu'il avait " regretté de ne pas m'avoir parlé durant ces onze dernières années ".
- Il devait beaucoup tenir à toi, dit Drago d'un air déçu.
- Oh que non. Il vouait que je reste pour profiter de ma magie. Oh regarde, dis-je en montrant quelque chose à la fenêtre. On dirait que ton hibou veut entrer.
J'ouvrai la fenêtre pour qu'il puisse entrer, puis il passa la fenêtre en trombe pour atterrir en catastrophe sur la table où Drago était assis.
- Qu'est-ce qu'il a ? demandais-je.
- Il adore faire ça, je ne sais pas pourquoi.
- Il est peut-être fatigué… ou alors il a faim.
- Ca m'étonnerais. Vu comment son ventre est rebondit, il a dû s'empiffrer de trois ou quatre rats.
- Tant que ça, murmurais-je. Tu n'as pas peur qu'il attrape des êtres de lumière et qu'il les mange ?
- Non, ils ne sont pas comestibles pour les hiboux et les chouettes. Il m'aide plutôt à en ramener quand il en trouve qui se sont échappés.
- Tu sais, je voudrais pas que tu te trompes à propos de moi, dis-je en le rejoignant à la table où il était.
- Comment ça ?
- Je ne suis pas celle que tu crois. Je suis… passablement… enfin, comment dire. Je ne suis pas une bonne petite fille sérieuse, loin de là. Disons que je profite de ma jeunesse.
- Je ne comprends toujours pas.
- C'est pas grave, tu comprendras quand on se connaîtra mieux. Au fait, j'ai remarqué que tu n'aimais pas beaucoup le garçon qu'on a rencontré sur le Chemin de Traverse. Pourquoi ?
- Harry Potter la célébrité, dit-il avec dégoût. C'est celui qui a fait perdre ses pouvoirs à ton père. Je ne l'aime pas parce que…
- Parce que tu es jaloux, peut-être…
- Moi ! Jaloux de ce balafré ?! Tu te fiches de moi ! tempêta Drago.
- C'est bon, c'est bon, je ne voulais pas t'énerver, dis-je avec un petit rire. Mais tu es jaloux quand même parce qu'il est célèbre et pas toi !
- Zelda ! Si tu recommences…
- Si je recommence quoi ? Tu sais très bien que tu ne peux rien contre moi…
Mais il était trop tard. Il s'était lancé à ma poursuite avec un gros livre dans ses mains. Son hibou ne cessait de hululer et volait à travers toute la pièce. Puis voyant que son gros livre ne faisait que le ralentir, il le jeta sur une table et continua sa poursuite avec les bras tendus devant lui. Il valait mieux que j'attache mes cheveux afin qu'il ne puisse pas les attraper, mais il changea de direction. J'eu à peine le temps de voir par où il avait bifurqué qu'il se trouva devant moi.
- Je t'ais eu, dit-il.
Puis se laissa tomber sur un canapé bien moelleux. Epuisée, je fis de même. Le hibou vint nous rejoindre peut après.
- Pourquoi as-tu pris un livre ? demandais-je.
- Ah, ça… c'est l'habitude de prendre ce que j'ai sous la main lorsqu'un gnome s'attaque à mes êtres de lumière.
- Tu n'allais quand même pas me taper j'espère…
- Mais non.
- Au fait, comment il s'appelle ton hibou ?
- Voldemort.
- Voldemort ? dis-je, étonnée. Ca m'étonne, Hagrid avait dit qu'il n'était pas bon de prononcer ce nom…
- Au collège, je fais semblant en disant " Tu-Sais-Qui ", mais comme mon père était un partisan du tiens, je n'ai aucune raison d'avoir peur de lui.
Nous sommes restés un moment sans parler, à contempler les centaines de livres qui jonchaient les immenses étagères.
- Et si je m'exerçais un peu à la magie, qu'est-ce que tu en penses ? demandais-je.
- Si tu veux. Voldemort, tu peux aller chercher ma baguette s'il te plaît ?
Le hibou hulula pour approuver.
- Tu sais Zelda, je crois que… non rien.
- Que quoi ? demandais-je. Dis-moi !
- Ca n'a aucune importance, dit Drago. Tu peux me dire comment tu as fait pour utiliser tes pouvoirs sans baguette magique ?
- Ca non plus, ça n'a aucune importance, dis-je en reprenant le ton de Drago.
- Zelda !!
- Quoi !! Quesstuveux ? Je ne te dirais rien si tu ne me dis pas ce qui n'a " aucune importance ", soit disant…
- C'est difficile à dire, voilà tout, dit Drago. Et je ne suis pas vraiment sûr…
- Tu sais, moi non plus, je ne suis pas sûre de comment ça s'est passé, dis-je. Tout ce que je sais, c'est que je me suis énervée. Alors commence pas si tu veux pas subir le même sort.
- D'accord, dit Drago, avec un petit rire. Je ne ferais rien qui puisse vous contrarier Maîtresse…
- Oh, c'est bon…
- Aller viens, dit Drago, on ferait mieux d'aller se coucher. On a eu une journée bien remplie, surtout toi. Je vais te montrer ta chambre.






Pourvu que la chambre de Zelda ne soit pas la même que celle de Drago !... Mais Drago est trop bien élevé pour ça et Zelda a beaucoup de répondant alors vaut mieux pas se risquer...!
J'espère pouvoir vous retrouver pour le quatrième chapitre plein de rebondissements (boing, boing) !
Botan la Follan ! =^.^=