Coucou ! Que pensez vous de la description de la maison des Malefoy ? J'arrive bien à me la représenter mais j'arrive pas à la décrire. J'espère que ça sera assez clair pour vous en tout cas !
J'ai pas grand chose à dire à part : Bonne lecture !!






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Le Phénix Aux Reflets D'Argent


Ma chambre était immense. Une grande porte-fenêtre se tenait au bout de la pièce et laissait apparaître un croissant de Lune magnifique. Mes affaires avaient été montées et rangées dans une grande armoire en ébène très sombre. Un lit baldaquin se dressait au milieu de la pièce, avec de grands rideaux vaporeux vert foncé. A l'orphelinat, je n'avais droit qu'à un petit lit improvisé dans un dortoir de six mètres carré. Les garçons dormaient aussi dans le dortoir, mais interdiction de s'approcher des filles, surtout de moi. Le gros plein de soupe, John Kassidy, ronflait à en faire tremblait les vitres tandis que Linda, la prétentieuse, se glissait de temps en temps dans le lit de Karl en prétextant qu'elle avait froid… en plein été. La petite Lizzie dormait près de moi, car elle était la plus petite et avait peur du noir. Jamais je n'aurais cru que je dormirais dans une chambre d'un tel luxe. Epuisée, je me laissai tomber sur le bon lit moelleux, tout en appréciant sa chaleur, malgré que nous soyons en été. Mes yeux commençaient à se fermer, des images s'insinuaient peu à peu dans ma tête, mais une lumière vint soudain perturber mon pseudo-sommeil. Elle filait devant la porte-fenêtre, laissant de petites traînées argentées sur son passage. Attirée par la curiosité, ne pouvais pas m'empêcher d'aller voir ce qu'il se passait. Je sortais sur le balcon, un magnifique ciel étoilé, sans aucun nuage, se profilait devant moi. Au loin, vers la gauche, je voyais la cage des êtres de lumière qui brillaient de milles feux. Peut-être que la traînée lumineuse que j'avais vue n'était que l'un d'entre eux qui s'était échappé. D'ailleurs Voldemort ne devrait pas tarder à sortir pour aller le chercher. Pourtant, aucun hibou en vue. Il apparut enfin, sortant de la porte d'un balcon à gauche du miens. Une silhouette se tenait aussi sur le balcon. C'était Drago. Ses cheveux n'étaient pas coiffés en arrière, comme d'habitude, mais lui tombaient sur les épaules et je dois avouer que ça lui allait plutôt bien. Il s'était accoudé à la rambarde du balcon, tout comme moi, et regardait voler son hibou qui décrivait des cercles autour d'un immense arbre qui ressemblait à un monstre dans la pénombre de la nuit. Il fit aussitôt du sur-place pour ensuite venir se poser sur mon bras. Il attendait certainement quelque chose, mais une main vint lui donner quelque chose qui le fit partir.
- J'ai vu que tu ne dormais pas, alors je me suis permis d'entrer.
- Drago ! m'exclamais-je, surprise. Qu'est-ce que tu fais là ?
- Je m'ennuyais, alors je suis sortis sur le balcon et c'est là que je t'ai vu.
- Tu ne dormais pas ? demandais-je.
- On pourrait parler de choses plus évoluées, tu ne trouves pas ?
- Oh, mais je m'efforçais à m'adapter à ton niveau, tu sais, dis-je avec un petit rire.
- Ha ha, très marrant, dit-il. Et toi, qu'est-ce qu'il t'arrive ? Tu ne te fais pas encore à " l'esprit " de la maison ?
- Non, ce n'est pas ça, mais je… j'ai vu comme des éclairs argentés, alors je suis sortie.
- C'était probablement un être de lumière, dit Drago. Voldemort est peut-être aller le chercher.
- Drago, je peux te poser une question ? demandais-je.
- Bien sûr…
- Est-ce que tu as une petite amie ?
- Comment ? dit-il, étonné.
- Ben oui, une petite amie, une petite copine, une chérie, une amoureuse… enfin voilà quoi !
- Je… heu… n… non, pourquoi ? dit-il avec le teint légèrement rosé.
- En fait, je suis curieuse de savoir quel est ton genre de fille, dis-je.
- Mon genre de fille ? Je sais pas… Mais pourquoi tu veux savoir ça
- Sais pas non plus. Tu devrais commencer à y penser, tu sais ! dis-je.
- Ben, en fait, mon style de fille serait… une jolie fille aux longs cheveux noirs de geai, avec les yeux verts. Voilà mon style de fille, dit-il.
- Ah, ça c'est bizarre…
- Quoi ? demanda Drago.
- … je n'en ai jamais vu de " jolies filles aux longs cheveux noirs de geai avec les yeux verts ", dis-je. Tu recherches vraiment la perle rare !
- Tu ne peux pas savoir à quel point. Pourtant, depuis quelque temps, j'ai l'impression qu'il y en a une tout près de moi, et qui n'est là rien que pour moi, dit-il avec un ton amusé.
Pendant qu'il disait cela, il glissait un bras autour de ma taille. Mais il se ravisa avec un petit sourire et s'assit sur un petit banc en bois que je n'avais même pas remarqué.
- Tu sais Zelda, dit Drago, je ne mens pas, tu es vraiment mon style de fille.
- Vraiment…
- Oui, vraiment. Et tu sais quoi ?
- Tu vas me dire que tu es amoureux de moi et que tu feras tout pour m'avoir, dis-je avec un petit rire, tout en le rejoignant sur le banc.
- Tu as tout deviné. J'ignorais que tes pouvoirs pouvaient aller jusque là !
- Je m'étonne moi-même parfois !… tu es vraiment sérieux ? demandais-je, avec un air étonné.
- Oui, bien sûr. Et puis c'est normal, une fille comme toi on en rencontre pas à chaque coin de rue. En plus, tu es une sorcière… tu es parfaite.
- Ah, Drago, personne n'est parfait, dis-je. On a tous des défauts, il suffit de bien chercher. Tu vois, comme je te connais à peine, je pourrais dire que tu es parfait. Mais tu vas sans doute me dire que non, que tu as des défauts… et voilà.
Nous sommes restés à regarder le ciel pendant au moins cinq minutes. Quelques gnomes allaient et venaient dans le jardin et s'amusaient à faire peur aux êtres de lumière à travers leur cage. Voldemort partait aussitôt à leur poursuite. Les gnomes couraient alors dans tous les sens et disparaissaient dans la forêt.
- Tu sais, Zelda, dit enfin Drago, je ne te dis pas ça parce que tu es la descendante directe de Voldemort, mais je tiens vraiment à te protéger. Je ne veux pas qu'on te fasse du mal, ni qu'on te touche…
- Drago, je sais très bien me débrouiller toute seule, dis-je. Selon toi, j'ai d'immenses pouvoirs et je m'en suis déjà servie - pour une simple étreinte, qui plus est - alors je ne vois pas pourquoi tu t'inquièterais pour moi.
- Je ne peux pas me faire à l'idée que tu sois sans protection, voilà tout. As-tu déjà été amoureuse ? me demanda-t-il.
- Je… non, jamais. Pourquoi ?
- Si seulement tu pouvais comprendre ce que je ressens pour toi, pourquoi je cherche tant à te protéger.
- En effet, je ne peux pas comprendre. Pour moi, l'amour est incompréhensible. Tous ces sentiments qui se mélangent, tous ces devoirs, rester fidèle l'un envers l'autre et tout ce charabia… j'y comprends rien.
- As-tu seulement essaye d'aimer quelqu'un ? demanda Drago.
- A vrai dire… je crois que non. Je n'avais pas le temps pour ça.
- On a toujours le temps d'aimer. Tu sais quoi ? Avant, j'étais avec une fille - qui s'appelle
Pansy Parkinson - et elle était vachement coincée. Un jour, je voulais l'embrasser et elle avait même pas compris.
- Et qu'est-ce que tu as fait ? dis-je, intéressée.
- Et bien, comme je ne suis pas un sauvage, je le lui ai dit.
- Et qu'est-ce qu'elle a fait ?
- Elle m'a traité de gros dégueulasse et a dit qu'elle rompait, dit Drago avec un petit rire.
- C'est vrai ?! Pourtant tu lui as dit !
- Oui, mais à ce que m'a dit sa copine : (il avait prit une voix de fille) elle n'était pas encore prête, tu es allé trop vite pour elle, maintenant elle est traumatisée pour la vie… pauvre fille.
- J'ai horreur de ce genre de fille. Mon pauvre Drago… seize ans et encore aucune fille embrassée…
- Plus pour longtemps, dit-il à mis-voix.
Il mit alors son bras sur le dossier du banc et se rapprocha de moi. Mon cœur s'était mit à battre à tout rompre. C'est alors qu'il posa ses lèvres sur les miennes. Mais quelque chose de plus important se passait autour de nous. Les êtres de lumière s'étaient affolés et Voldemort était prit en chasse par une chose encore plus grosse que lui : c'était la fameuse chose qui laissait des traînées argentées sur son passage. Elle passait au-dessus de nos têtes et Drago me prit dans ses bras pour me protéger. Il sorti sa baguette magique et la chose s'arrêta aussitôt de bouger. Elle avait de grandes ailes sombres et une grande queue. La créature repartit alors en faisant tomber une de ses plumes à mes pieds.
- C'était un phénix, dit Drago tandis que je ramassais la plume qui se trouvait à mes pieds et qu'il rangeait sa baguette magique. Je ne savais pas qu'il y en avait un dans les parages. Tu vas bien, il ne t'a rien fait ?
- Non, non, je n'ai rien, répondis-je, toujours sous le choc du baiser.
- Tu sais quoi, tu devrais aller dormir, dit Drago, tu es toute pâle. Viens, je te raccompagne. Il me raccompagna dans ma chambre, me serra dans ses bras en me chuchotant à l'oreille : " n'hésite pas à m'appeler si tu as besoin de quoi que ce soit ", et me ré embrassa, mais sur la joue cette fois.
Le souvenir de cette magnifique créature demeura dans ma tête toute la nuit, jusqu'à ce que le sommeil l'emporte. Je faisais toujours le même rêve : cet homme se tenait toujours devant moi. Puis je sentais une douleur dans ma nuque, la douleur que j'avais ressentie quand j'étais sur le Chemin de Traverse. Elle ne faisait que s'amplifier, et une migraine s'installa alors. Les images se brouillaient, mes yeux me piquaient et je ne faisais que bouger dans mon lit. Il me fallut quelque temps pour comprendre que j'étais en fait réveillée. Tant bien que mal, je me relevai et me dirigeai vers la porte, sans trop savoir où aller. J'ouvrai la porte, marchais dans couloir et me retrouvai devant la porte de la chambre de Drago. Puis ma main se leva toute seule et frappa deux coups secs. J'entendais alors un bruit de raclement de chaise et la porte s'ouvrait.
- Quelque chose ne va pas ? demanda Drago qui se tenait dans l'encadrement de la porte.
- Je… heu… j'ai… j'ai fait un cauchemar…
- Tu as eu le temps ? dit-il avec un petit rire. Entre, je t'en pris.
Sa chambre était comme la mienne à quelques différences près. Il y avait plusieurs étagères où des dizaines de livres s'entassaient. Un bureau se tenait à côté de son armoire où il y avait des bouteilles d'encre et de grosses plumes.
- Viens t'asseoir ici, dit Drago. Raconte-moi un peu ce rêve.
Et c'est alors que je commençai mon récit. Arrivée à la fin, il avait prit mes mains dans les siennes. Je sentais sa chaleur se répandre dans tout mon corps.
- Chaque nuit c'est pareil, dis-je. Je ne rêve que de ça. Il me hante, je ne sais pas quoi faire…
- Si tu veux, j'en parlerais à mon père dès demain, tu es d'accord ? demanda-t-il.
- Oui, bien sûr. Tu crois qu'il pourra m'aider ?
- Je ne te promets rien, mais on ne sait jamais. Aller il vaut mieux que tu ailles te coucher. Viens, je te raccompagne…
- Drago, j'ai peur, dis-je en me blottissant soudainement dans ses bras, ce qui m'étonna moi même. J'ai peur de refaire le même rêve. Aide-moi…
- Je ne sais pas quoi faire, Zelda, dit Drago qui me serra aussitôt dans les siens. Je ne peux rien faire, sinon je l'aurais fait depuis longtemps…
Nous sommes restés enlacés comme cela pendant environ cinq minutes, puis il me dit enfin :
- Reste avec moi ce soir. Peut-être que ça ira mieux demain.
- M… mais je ne suis jamais restée la nuit avec un garçon ! , dis-je.
- Tu ne me fais pas confiance ?
- Bien sûr que si, dis-je avec les joues légèrement roses. Mais c'est quand même gênant.
- Tout ce que je ferais, c'est te prendre dans mes bras et rien d'autre, je te le promets, dit-il.
- Mais je…
Mais il fut le plus rapide. Il m'embrassa encore, et plus longtemps. Les battements de mon cœur s'accéléraient, mais diminuaient peu à peu jusqu'à revenir au stade normal. Des coups furent soudain frappés à la porte et elle s'ouvrit à la volée. Mr et Mrs Malefoy étaient entrés pendant que nous nous embrassions. Ils ne prêtèrent même pas attention à ce que nous faisions que Mr Malefoy tempêta :
- Un phénix rôde autour de la maison et tu ne me le dis même pas !
- Je ne l'avais pas vu, mentit Drago qui me tenait à présent la main dans son dos.
- Oh que si, tu l'as vu. Nous étions dans le jardin quand il vous a attaqué, dit Mrs Malefoy. J'espère qu'il ne vous a pas fait de mal, Zelda.
- Non, non ça va. Il ne m'a rien fait. De toute façon, dès que Drago a sortit sa baguette, il s'est enfui.
- Il reviendra sûrement, dit Mr Malefoy. Est-ce qu'il a laissé quelque chose sur son passage ?
- Rien qu'un plume, dit Drago. Pourquoi ?
- Cela nous permettrait de savoir qui nous l'envoie, dit Mr Malefoy. Est-ce que je peux la voir ?
- C'est que… enfin… j'aimerais bien la garder… , dis-je.
- Ne t'inquiète pas, je vais te la rendre. Et puis si tu as peur que je l'abîme, sache que les plumes de phénix ne sont pas aussi faciles à endommager.
- D'accord, elle est dans ma chambre. Je vais vous y conduire.
Et je les emmenai dans ma chambre. Une fois là-bas, la plume n'y était plus, mais en revanche, le magnifique oiseau de tenait sur la rambarde du balcon et nous regardait d'un œil étrange. Mr Malefoy commençait à s'avancer, mais le phénix poussa un énorme cri, qui ressemblait plutôt à une note de musique. Mr Malefoy s'arrêta. Je fis alors quelques pas vers le phénix, mais il ne dit rien. Mr Malefoy tenta de me retenir, mais l'oiseau poussa un autre cri, comme s'il ne voulait pas que Mr Malefoy m'empêche d'avancer. Arrivée à sa hauteur, le phénix prit son envol et vint se poser sur mon épaule. Je sentais alors sa chaleur contre ma joue et une voix résonna dans ma tête : " Je suis un serviteur de ton père, garde-moi avec toi car je suis un héritage. Mes pouvoirs te seront utiles et ma sagesse t'ouvrira des milliers de portes ." A ces mots, je sentais ma force me quitter et je repartais dans le monde où se tenait l'homme qui était en fait mon père.






Super scène, hein ? La clé c'est qu'il faut regarder beaucoup de films sentimentaux (même si j'en regarde rarement...)
Je vous laisse, en attendant, je prépare le cinquième chapitre où j'ai fait une scène que j'aimerais pas vivre !
Botaaaaaaaaan la Follaaaaaaaaan !

Merci pour les reviews !!