Bonjour !
Tout d'abord je voudrais remercier Angélys pour ses reviews !
J'espère que le 4ème chapitre à été assez convainquant pour que vous restiez… mais le 5ème est encore plus palpitant ! Je dirais même plus !
Pour plus d'action, je vous laisse avec le 5ème chapitre !






5

Enchaînement d'Evènement terrifiants !


Le lendemain matin, à mon réveil, la pièce était inondée de soleil. A droite de mon lit, sur la table de chevet, se trouvait un petit mot sur lequel il était inscrit :
Je suis dans la chambre des êtres de lumière. Ton phénix les a rendus furieux et ils ont fait beaucoup de dégâts. Retrouves-y moi quand tu te sentiras mieux.
Drago

Je pris le temps de me réveiller et le rejoignis. Je frappai deux fois à la porte et la voix de Drago me disait d'entrer. Et c'est là que je vis ce monstrueux spectacle : la cage des êtres de lumières était défoncée à quelques endroits et d'immenses créatures avec six pattes et d'immenses ailes noires s'accrochaient au mur et à la cage. Drago était au milieu d'elles. Ils se retourna et précipita vers moi, tandis qu'une créature s'approchait dangereusement de moi.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? demandais-je d'une voix mal assurée.
- Ton phénix a rodé autour d'eux hier soir et il les a attisés, dit Drago. J'ai oublié de te préciser qu'elles se transformaient quand elles étaient énervées…
- Et bien, heureuse de vous avoir rencontré, petites bébêtes, dis-je en reculant au fur et à mesure vers la porte. Je prendrais de vos nouvelles auprès de Drago.
- N'ai pas peur, elles ne te feront rien !
- Oui, mais si elles remarquent que j'ai peur… je préfère m'en aller.
- Bon, je viens avec toi.
Puis il referma la porte derrière nous. Pendant que nous descendions les escaliers qui menaient au grand salon, j'entamais une discussion :
- Que s'est-il passé exactement hier soir ? Je me suis évanouie ? demandais-je.
- Oui, et je commence à m'inquiéter pour ça, répondit Drago. J'ai parlé à mon père de ton rêve et il m'a dit qu'il essayerait de trouver auprès des autres partisans de ton père quelques indices pour expliquer ce phénomène.
- Je suis désolée de vous faire autant de soucis…
- Ce n'est pas le pire. Hier soir, il m'a dit qu'il ne fallait pas qu'on ait une relation aussi… intime, dit-il.
- Pourquoi ? demandais-je en m'arrêtant au bas des escaliers.
- Je ne sais pas vraiment… il ne veut pas qu'on soit aussi proche, c'est tout. Je n'ai pas dormis de la nuit à cause de ça.
- Bon, ben si c'est comme ça, je suis obligée d'obéir, dis-je. C'est dommage, tu m'as fait découvrir ce qu'était " aimer ". Tes parents ont sans doutes raison de dire ça.
- Ils ne veulent pas que je te souille, dit Drago d'une voix qui cachait une énorme tristesse.
- Comment ?
- Si un jour tu as des problèmes, ce sera à cause de moi et ton père nous trouvera et nous tuera.
- M… mais…
- Ce n'est pas la peine d'insister Zelda. Tu es bien trop importante pour nous. Tu n'as rien à faire avec un garçon comme moi.
Et il s'en alla en direction de la salle à manger. Je restai un moment à ne rien penser et au bout de quelques minutes, je me décidai à le rejoindre. Il était assis à la table et lisait un journal.
- Où est le phénix ? demandais-je.
- Dans un cachot, dit Drago. Mon père l'a attrapé alors qu'il était à ton chevet et l'a enfermé.
- Et où sont les cachots ?
- Suis-moi.
Il m'amena devant le portrait d'un bourreau qui aiguisait la lame de sa hache en sifflant. Il murmura quelques mot et le portrait pivota sur lui-même, découvrant un énorme trou noir où il y avait des escaliers.
- Voilà, tu y es, dit-il.
- Merci, dis-je..
Puis il repartit en direction de la grande salle à manger. J'entrepris alors de descendre les escaliers, quand une voix résonna dans ma tête : " Je suis un serviteur de ton père, garde-moi avec toi car je suis un héritage. Mes pouvoirs te seront utiles et ma sagesse t'ouvrira des milliers de portes. " Les paroles de l'oiseau s'enchaînaient dans ma tête, sans s'arrêter. Les escaliers semblaient interminables et il faisait à présent tout noir. Pas un seul rayon de soleil, ni aucune source lumineuse. Arrivée en bas des escaliers, je vis l'oiseau qui voletait dans un cachot. Son immense queue laissait des petites traînées sur son passage mais il s'arrêta en me voyant. Il se posa sur un petit perchoir qui était au milieu de la pièce. Je m'approchai lentement et il émettait un petit son doux, comme une note de musique, mais celui-ci était complètement différent de celui qu'il avait poussé lorsque Mr Malefoy s'était approché de lui. J'essayai d'ouvrir la porte du cachot, mais elle était bloquée. Le phénix me dit alors : " sers-toi de tes pouvoirs… "
Je réfléchis alors de la façon dont j'allais m'y prendre, mais aucune idée ne me vint en tête. Passer à travers les barreaux. Etait-ce possible ? C'était le seul moment de le savoir. Je posa alors mes mains sur les barreaux et pensa fort qu'il fallait passer au travers. Mais à peine eus-je ouvert les yeux que je me trouvais déjà de l'autre côté. L'oiseau vint alors se poser sur mon épaule et me dit : " est-ce que tu te sens vraiment à ta place ici ? ". Je ne savais quoi répondre. Les Malefoy étaient très gentils avec moi, mais je sentais que ce n'était que par pur intérêt. C'est même Drago qui me l'a dit : " Si un jour tu as des problèmes, ce sera à cause de moi et ton père nous trouvera et nous tuera. " Ils étaient obligés de me traiter comme une invitée exceptionnelle pour leur propre survie. Je répondis alors que non, que je ne me sentais pas vraiment bien. Alors il m'incita à partir, prendre mes affaires et quitter ce manoir durant la nuit suivante. Il me disait que ma place n'était pas ici, mais ailleurs avec une autre personne. Je ne comprenais pas ce qu'il me disait, mais je le fis quand même. La pénombre de la nuit arrivée, je refaisais mes bagages. Ne laissant rien sur mon passage, je m'enfuyais par la fenêtre. Le phénix m'avait dit de m'accrocher à ses pattes et de laisser tomber ma valise dans l'herbe. Je fis donc ce qu'il m'avait dit de faire. Je volais. Je le tenais par ses pattes, ce qui semblait incroyable pour un être aussi petit comparé à moi. J'étais bien une sorcière, alors maintenant tout est possible ! Une petite brise faisait flotter mes cheveux derrière moi, mais ce ne fut qu'un court instant. Le sol vint alors s'imposer sous mes pieds. Je lâchai le phénix pour récupérer ma valise. Je me demandais soudainement et sans raison si le phénix avait un nom.
- J'aurais le nom que tu me donneras, dit-il en me faisant sursauter.
- Tu sais parler ? demandais-je, étonnée.
- Seulement par la pensée, mais là j'ai fais en sorte que tu puisses m'entendre comme si je te parlais directement.
- Ah… maintenant, comment fait-on pour sortir ?
- En transplanant, dit-il.
- En " transplanant " ? répétais-je. Comment on fait ça ?
- Il faut que tu penses très fort à un endroit où tu voudrais aller. Pour ton premier essaye, je te conseillerais d'aller jusqu'au portail, après on verra.
Je pensais au portail. Je me concentrais de toutes mes forces et je sentis soudain une étrange sensation : c'était comme si mon corps se décomposait. Mes pieds quittèrent alors le sol mais je gardais néanmoins les yeux fermés. Quelque temps après, mes pieds touchèrent le sol. Je rouvrais les yeux, mais je ne me trouvais pas devant le portail du manoir de la famille Malefoy. J'étais sur le Chemin de Traverse.
- Il me semble que tu devais aller jusqu'au portail…
C'était le phénix. Je me demandais comment il avait bien pu arriver jusqu'ici, lui aussi.
- Comment es-tu arrivé jusqu'ici ? demandais-je. Et… et moi ?
- Tu désirais par-dessus tout t'éloigner de cette famille, alors… tu es atterrie ici. Quant à moi, mon but était de te suivre, alors j'ai atterri ici aussi.
- Ah bon… tu sais, dis-je en remontant le Chemin de Traverse, il faudrait que je te trouve un petit nom. " Kitty "…
- Non merci, dit le phénix avec un regard noir.
- Je plaisantais ! … Tu as des reflets argentés sur tes ailes… on dirait des lames... Blade !!!
- Ouais… ça roule !
- Ca parle comme ça un phénix ? murmurais-je.
- Qu'esst'asdit ?
- Non, non rien…
C'est alors que nous partions vers le Chaudron Baveur afin de pouvoirs trouver une chambre pour finir les vacances.
Arrivés à destination, le barman n'en croyait pas ses yeux. J'étais revenue et avec un phénix. Je m'approchais alors du comptoir et demandais :
- Puis-je avoir une chambre pour trois semaines environ s'il vous plaît ?
- Bien… bien sûr, répondit le barman.
Il me mena dans des escaliers un peut gondolants, puis jusqu'à la porte d'une chambre.
- J'espère que vous passerez un bon séjour mademoiselle, dit-il.
- Oui, merci.
J'ouvrais la porte de la chambre : elle n'était pas du tout comme celle que j'occupais chez les Malefoy. Il y avait un petit lit a une place contre un mur, un petit bureau et une armoire. Blade alla se percher sur la tête de lit et je vint m'asseoir juste à côté de lui.
- Qui est la personne avec laquelle je dois aller ? demandais-je à Blade.
- Je ne peux pas te le dire tout de suite.
- Est-ce qu'au moins je l'ai déjà rencontrée ?
- Oui. Sur le Chemin de Traverse, dit-il.
- C'est Hagrid ? Ah mais non, je le connaissais avant.
- Tu ferais mieux de dormir, transplaner demande beaucoup d'énergie.
Et je me couchai. Je voyais le lumière argentée de Blade qui éclairait la moitié de la pièce. Dehors, la Lune était cachée par de minces nuages et quelques hiboux voletaient par-ci, par-là.
- T'es un mâle ou une femelle ? demandais-je soudainement.
- Comment ?… Une femelle voyons, me répondait Blade.
- Pourquoi ? Enfin, pourquoi mon père aurait-il prit une femelle ?
- Pour que tu puisses hériter de moi. Il a pensé que si j'étais une femelle, comme tu n'as pas de mère… enfin voilà.
- Ouais. Ma mère est morte quand j'avais quel âge ? demandais-je.
- En fait, ton père n'est pas vraiment le style d'homme qu'une femme aimerait avoir. Donc, il a demandé a un de ses partisans de préparer une potion pour te créer. Il a versé de son sang dans le chaudron où il y avait la potion et prononça une incantation. Il s'est coupé un bout de chair et l'a plongé aussi dans le chaudron. C'est alors que tu naquis.
- Beurk ! Il s'est coupé un bout de chair ! C'est dégeux ! Mon père c'est vraiment l'homme que je vois dans mes cauchemars ?
- Oui, il veut t'emmener avec lui pour récupérer ses pouvoirs. En fait, il savait qu'un jour il allait tomber, alors il t'a créée avec autant de pouvoirs que lui pour qu'il puisse te les prendre quand il le voudra, mais si tu les exploites dans le bon sens, tu as des chances de devenir la sorcière la plus puissante du monde.
- T'imagines, dis-je au phénix, contrôler le monde…
- La magie n'est pas faite pour ça ! s'indigna Blade. Tu dois t'en servir pour débarrasser le monde des mauvais sorciers.
- Comme mon père, n'est-ce pas ?
- Je… je ne… je ne voulais pas dire ça…
- C'est pas grave, dis-je avec un sourire. De toute façon, j'ai pas envie de connaître mon père. Etait-il vraiment comme je l'ai vu dans mes rêves ?
- Ouais…
- Non mais vraiment !! Je ne savais pas qu'un phénix pouvait parler comme ça ! Tu n'es pas censée être… sérieuse ?!
- Pas vraiment, pourquoi ?
- N… non, pour rien. N'empêche que ça me fait plaisir d'avoir quelqu'un avec qui parler et même plaisanter.
- " quelqu'un " avec qui parler… tu me prends pour une personne…
- Ben oui. Allez, fini la causette, maintenant je dors.

La nuit passa extrêmement vite. Je n'us même pas le temps de faire le cauchemar que je fais d'habitude. Quand je me suis réveillée, la lumière du soleil remplissait toute la chambre. Il y avait un temps radieux dehors. Il y avait plusieurs hiboux et chouettes qui portaient des lettres dans leurs becs. Trop contente d'être partie de chez les Malefoy, je décidai de faire un petit tour sur le Chemin de Traverse. Mais si la famille Malefoy était partie à ma recherche ? Ils seraient forcément partis chercher sur le Chemin de Traverse ! Alors je ne sus trop quoi faire. Je descendais au bar pour voir si je trouvais quelque chose d'intéressant à faire mais il s'avérait que je m'ennuyais encore plus que dans ma chambre. En plus, il fallait que j'achète le reste de mes affaires scolaires ! Soudain, une idée me vint en tête : Hagrid pourrait peut-être m'aider. Mais s'il avait mal prit ce que je lui avais dit l'autre jour sur le chemin de traverse ?… je décidai quand même de lui envoyer une lettre qui disait :
Cher Hagrid,
Je suis vraiment désolée de ce qu'il s'est passé sur le Chemin de Traverse l'autre jour. J'ai séjourné chez les Malefoy durant deux jours, mais je me suis échappée de chez eux grâce à l'aide de Blade, le phénix que mon père m'a légué. J'ai transplané jusqu'au Chemin de Traverse en suivant les indications du phénix. Je suis maintenant au Chaudron Baveur et j'ai besoin de ton aide. Pourrais-tu me rejoindre afin de m'aider à acheter le reste de mes affaires scolaires ? J'ai peur que les Malefoy soient à ma recherche.
J'attends ta réponse.
Zelda.

Je donnais ma lettre à Blade qui s'envola aussitôt dans les aires en filant à la vitesse de la lumière.
Quelques temps plus tard, Blade revint sans lettre mais elle me dit qu'Hagrid m'attendait dans le bar du Chaudron Baveur. Je m'empressais alors de descendre, mais quelque chose
m'arrêta net : Mr Malefoy et Drago se tenaient dans la salle en face d'Hagrid et ils semblaient se disputer à un sujet. Mais quand ils me virent, ils aussitôt toutes querelles. Drago se précipita vers moi.
- Zelda, qu'est-ce qu'il t'a prit ? Nous étions fous d'inquiétude pour toi ! Tu aurais pu tomber n'importe où !
- Tu ne veux pas plutôt dire : " nous étions fous d'inquiétude pour à cause de toi ! Si ton père était encore vivant, tu aurais pu nous faire tuer ! "
- Co… comment ? Mais qu'est-ce que tu veux dire ? demanda Drago.
- Je veux dire que vous me gardiez avec vous uniquement pour avoir des remerciements de mon père quand il sera revigoré, mais croyez-moi, cela n'arrivera de sitôt !
Mon cœur s'était mit à battre très fort et je perdis très vite mon sang froid. Une immense force se réunit alors dans mes mains et les mêmes éclairs mauves et bleus électriques furent projetés sur Drago et son père. Ils allèrent tous les deux s'écraser sur le mur d'en face et retombèrent lourdement sur le sol. Ils saignaient du nez et de la bouche. Peu après, ma vue se brouillait et je tombais a mon tour sur le sol. J'entendais du monde autour de moi, des voix chuchotaient : " qui est donc cette jeune fille ? Je ne l'ai jamais vue auparavant ", ou bien : " en tout cas c'est un monstre, vous avez vu comment elle s'est attaquée à Lucius Malefoy et à son fils ? Elle ne peut être qu'un monstre ". Je n'arrivais pas à ouvrir les yeux, ma nuque me faisait affreusement mal, puis je sentis des énormes bras me soulever. La personne qui me soulevait devait être immense : ce devait être Hagrid. Il monta les escaliers puis il dit :
- Harry, tu veux bien ouvrir la porte ?
- Bien sûr, dit le garçon nommé Harry.
" Harry ", c'était le garçon que j'avais vu sur le Chemin de Traverse ! Je me souviens que je m'étais évanouie quand je l'avais vue. Drago m'avait aussi dit qu'il était responsable de la perte de pouvoir de mon père. Je sentais qu'on me posait sur un lit puis la voix grave de Hagrid me dit :
- Zelda ? Zelda tu m'entends ?
J'essayais d'ouvrir les yeux mais j'étais trop épuisée. Je cherchais alors à tâtons le bras de Hagrid, mais ma main se posa sur un autre bras. C'est là que je vis des images atroces : une femme suppliant mon père de la tuer au lieu de tuer son bébé. Un éclair vert aveuglant sorti alors de la baguette magique de mon père et une seconde plus tard, la femme s'écroula par terre. Ensuite, mon père prononça une incantation et le bébé fut suspendu dans les airs. C'est alors qu'un autre éclair vert fut projeté sur le bébé mais l'éclair retourna vers mon père et il disparut. J'ouvrais soudainement les yeux.
- Que s'est-il passé ? demandais-je.
- Tu as attaqué les Malefoy et tu t'es évanouie juste après. Dis-moi, qu'est-ce qu'il t'as prit de t'attaquer à Harry aussi ?
- Je… je ne l'ai pas attaqué, je… je cherchais votre bras pour vous assurer que j'allais bien mais je suis tombée sur son bras à lui… et j'ai vu des choses…
- Quel genre de choses ? demanda Hagrid.
- Une femme qui suppliait mon père de la tuer et d'épargner son fils.
- C'est… c'est ma mère, dit alors Harry dans un murmure.
Il régnait un silence pesant. Mes paroles avaient jeté comme un froid et personne n'osait se regarder en face. Ce sont quelques coups frappés à la porte qui nous décidèrent à bouger. Le barman entra en s'excusant et demanda à Hagrid de le suivre parce que quelqu'un voulait le voir puis il nous dit qu'il n'en avait pas pour longtemps et qu'il ne fallait pas bouger.
Il nous laissa seuls, Harry et moi, puis descendis en bas. Nous sommes restés sans parler pendant quelques minutes, mais je décidais la première à faire quelque chose.
- Je n'aime vraiment pas être cloîtrée dans une pièce, dis-je. Si on allait faire un tour ?
- Mais Hagrid nous a dit de ne pas bouger, il vaudrait mieux que nous restions ici, répondit-il.
- Pff… mais je m'ennuie ! Je suis sûre que tu ne sais pas ce que c'est qu'être enfermée dans un endroit et de n'avoir le droit de sortir sous aucun prétexte.
- Oh que si ! dit-il. A chaque vacance d'été, je vis chez mon oncle et ma tante. Je n'ai pas le droit de sortir de ma chambre par ce qu'ils ont peur que je leur jette un sort. Pour te dire le niveau intellectuel…
- Tu ne l'as jamais fait ? demandais-je.
- De quoi ?
- Tu n'as jamais jeté un sort à ton oncle ou ta tante ?
- Ben en fait, quand Hagrid est venu me chercher, il a jeté un sort à leur fils Dudley parce qu'il avait tenté de manger du gâteau d'anniversaire qu'Hagrid m'avait apporté. Il s'est retrouvé avec une queue de cochon ! dit-il en provoquant l'hilarité générale. Il y a aussi une fois, une autre tante avait insulté mes parents et elle a enflé comme un ballon !
- Eh ben ! T'es vraiment fort. Moi c'est la deuxième fois que je projète quelqu'un comme je l'ai tout à l'heure, dis-je.
- Justement, parlons de ça. Comment as-tu fait pour user de tes pouvoirs sans utiliser de baguette magique ?
- Je ne sais pas. Comme je suis la fille de… mon père, je n'en ai pas besoin. J'avais déjà mes pouvoirs qui étaient assez puissants et les siens s'y sont ajouté… je pense… en fait j'en sais vraiment rien. Ils se déclenchent quand je suis énervée ou que je veux échapper à quelque chose, enfin ils se sont manifestés uniquement dans ces cas là pour l'instant.
- Tu sais, tu as beau être la fille de l'assassin de mes parents, je ne te déteste pas pour autant. Au contraire, j'éprouve une certaine sympathie pour toi, dit Harry.
- Ouais, et moi je ne ressens pas l'envie de te tuer, dis-je avec un petit rire. Pff… sérieusement, je m'ennuie. Allez, on s'en va.
- Comment tu veux sortir d'ici ? Si on descend, Hagrid va sûrement nous voir…
- Non mais oh ! T'es un sorcier non ? dis-je en ouvrant la fenêtre. Tu crois qu'on va se faire mal si on saute ?
- T'as de ces idées… laisse-moi faire. Accio Eclair de Feu ! cria-t-il, sa baquette magique pointée vers le ciel.
Quelques secondes plus tard, un balai volant glissait vers nous et s'arrêta au niveau de la fenêtre.
- Après toi, dit-il.
- J'ai un phénix, il peux très bien me por…
Mais il avait pointé sa baguette magique vers moi et avait murmuré quelque chose. Je sentis alors mes pieds quitter le sol : il me faisait voler ! Il me posa ensuite sur le balai et vint me rejoindre.
- C'est comme ça que tu traites les filles ! lui criais-je.
- C'est comme ça qu'il faut les traiter ! dit-il avec un grand sourire. Accroche-toi à moi !
- Pas la peine…
Mais il accéléra brutalement ce qui me força à m'agripper à lui. Nous survolions à présent le Chemin de Traverse. Il prit de l'altitude et les sorcières et sorciers n'étaient plus que de petites points noir. Pendant que nous survolions la ville, nous avons croisé plusieurs hiboux portant des lettres et des sorciers sur des balais. Il y en a même un qui a demandé à Harry si j'étais sa petite amie. L'idiot s'est contenté de répondre avec un sourire !… ce qui lui a rapporté une sérieuse douleur aux tibias. Il y avait beaucoup de vent et je me sentais tellement bien ! Mais un homme étrange à la cape noire nous croisa et nous suivit du regard et là je ressentis une affreuse douleur dans ma nuque. Mon tatouage me faisait tellement mal, ma vue se brouillait et je m'accrochai de plus en plus fort à Harry, de peur de tomber ; mais il y avait quelque chose de plus terrible encore : mon tatouage saignait et non seulement je saignais, mais mon sang était noir. C'est alors que je ne sentis plus rien. Je desserrai mon étreinte peu à peu, puis tombai en arrière. Harry m'avait vue et plongea pour me rattraper. Il se plaça en dessous de moi et me rattrapa dans ses bras. Je voyais faiblement que ses lèvres bougeaient, mais aucun son n'arrivait à mes oreilles. J'essayais de toucher sa bouche pour lui dire qu'il ne servait à rien de parler, mais mes bras étaient paralysés. Mais soudain, je n'en croyais pas mes yeux, une cicatrice en forme d'éclair sur son front saignait aussi. Il était à bout de force lui aussi. Alors, rassemblant mes dernières forces, je tentai désespérément de transplaner, mais la douleur ne faisait que s'intensifier. Mais Harry ne tenait plus. Il tomba lui aussi mais me tenait toujours dans ses bras. La chute paraissait interminable, mais je me posais néanmoins des questions : et si la personne que nous avions croisée était mon père ? Blade m'avait dit que mon père m'avait créée afin de récupérer ses pouvoirs. Et si il m'avait retrouvée pour pouvoir me les soutirer ? Dans ce cas, pourquoi ne nous a-t-il pas attaqué pendant qu'il le pouvait ? Mes quelque chose mit fin à mes questions. Le sol se rapprochait dangereusement de nous et nous n'avions aucun moyen d'atterrire. Un grand et vieux sorcier avec une longue barbe blanche et des lunette en demie-lune courut alors en dessous de nous et fit apparaître une espèce de grand matelas sur lequel nous nous sommes posés sans douleur. Mes vêtements étaient trempés de sang et je n'arrivais pas à me relever. Tout mon corps était meurtrit. Harry, lui, s'était relevé et parlait au grand sorcier qui commençait à m'ausculter. Il sortit une petite fiole de sa cape et me la fit boire. Tout d'un coup, toute la douleur que j'éprouvais s'en alla en une petite fumée verte qui s'échappait de ma bouche.
- Ne va pas croire que tu n'auras plus mal, j'ai tout simplement endormis ta douleur. Elle se réveillera sans doutes lorsque tu seras à Poudlard, dit le grand sorcier.
- J'ai encore beaucoup de temps, dis-je dans un murmure.
- Au moins le temps qu'il faudra pour t'emmener jusque là bas, répondit-il.
- Je ne comprends pas…
Mais il m'avait déjà posée sur un brancard qu'il avait fait apparaître. Il pointait alors sa baguette en direction du brancard et nous disparitions. Je pensai qu'il avait transplané puisque nous sommes réapparus devant un immense château avec d'innombrables tours et donjons. Il avançait vers l'immense porte et le brancard était sur ses talons. Quand nous avions franchi la porte, une étrange chaleur se propageait en moi. Je retrouvais peu à peu des forces mais la douleur revenait. Il se dirigeait vers une porte en ébène où je distinguais faiblement un " Infirmerie " écrit en lettres vertes légèrement écaillées. Quand il entra, une petite sorcière toute vêtue de blanc accoura vers moi afin de voir ce qu'il se passait. Quand elle vue mon état, elle poussa un cri et m'installa aussitôt dans un lit. Elle me fit boire quelque chose d'extrêmement piquant et je dormais tout de suite après.






Pfou ! C'est la première fois que j'écris autant ! J'arrivais pas à finir ce chapitre, alors j'ai tranché…
Bon, le 6ème chapitre arrive !
Byyyyyyyye !

Botan la Follan