Kikoo !
Me revoilou ! Je suis contente, j'arrive bien à avancer dans mon huitième chapitre, bien que la relation entre Drago et Zelda ne soit pas fameuse. Va falloir que je planche pour faire une relation intense qui ne le paraisse pas !
J'espère que le 5ème chapitre à été assez mouvementé ! Maintenant, un peu de calme ! Le 7ème chapitre vous réserve une grosse surprise ! En attendant que je le prépare, voici le 6ème chapitre !
6
Poudlard
Je me réveillai le lendemain matin dans une salle inondée de soleil. Quelques oiseaux piaillaient sur les fenêtres de la salle à en devenir sourd, mais un hibou vint les chasser pour ensuite aller se poser une branche d'arbre. Ma nuque me faisait affreusement mal et je ne savait plus trop pourquoi j'étais ici. Je ne me souviens seulement que j'étais avec un garçon qui s'appelait Harry (" pourquoi je me souviens de ça ? ") et qu'on s'était échappés de ma chambre au Chaudron Baveur avec son balai. Après, je ne me souviens que de mon réveil… c'est à dire il y a quelques secondes. J'essayais tant bien que mal de me relever, mais ma nuque me faisait encore trop mal. En me tournant sur ma gauche, je vis un immense bouquet de fleur dans lequel il y avait une petite carte disant :
Chère Zelda,
J'espère que tu te réveilleras très bientôt, tu as subi quelques dommages et je crois que tout cela ne serait pas arrivé si tu m'avais écouté et si tu n'étais pas sortie. Avec Harry qui plus est. Essaye de venir me voir quand tu te sentiras mieux. J'habite dans une petite cabane à la lisière de la Forêt Interdite. Il te suffis de suivre le grand couloir à ta gauche quand tu sortiras de l'infirmerie jusqu'à la grande porte. Harry va bien, je pense qu'il est parti chez ses amis pour y passer le reste des vacances.
Bon rétablissement.
Hagrid.
J'avais encore trop mal, malheureusement. Mais soudain, un étrange bruit s'éleva en direction du bouquet de fleur : des espèces de tentacules commençaient à sortir et à se répandre dans toute la pièce. Elles faisaient tomber tout ce qu'elles touchaient et quelques fioles qui étaient tombées commençaient à ronger le sol ; d'autres avait prit feu menaçant les draps de mon lit. Je commençais tout de même à paniquer, je ne connaissais pas encore de sort qui pourrait éteindre ce feu. J'essayais tant bien que mal, sans succès, mais heureusement qu'une femme vêtue de blanc qui devait être l'infirmière entrait au même moment. Elle poussa un cri et sorti sa baguette magique : un filet d'eau se répandit alors, éteignant le feu. Elle grommela une espèce de " quelle idée… des plantes carnivores… " en ramassant tout ce qui était tombé et s'en alla, comme si je n'étais pas là. Tout l'effort que j'avais mit à essayer d'éteindre le feu m'avait exténué et ma nuque recommençait à saigner. Le sang était toujours noir, mais aussi brûlant. Soudain, une des fenêtres de l'infirmerie s'ouvrit à la volée, et une traînée argentée fit irruption dans la salle. Je pensais tout de suite à Blade.
- C'est bien moi, me dit sa voix.
- Tu tombes vraiment bien, dis-je d'une voix étonnamment sourde. Je commençais à angoisser.
- Hagrid m'envoie pour savoir si tu vas bien, dit le phénix. Tu sais que ça fait pratiquement deux semaines que tu es ici ?
- Co… comment ? Je croyais qu'on était le lendemain !
- Tu as perdu la moitié de ton sang et l'infirmière a dû te donner une espèce de… booster de globules rouge... et là, tu as dormi.
- Pourquoi mon sang est noir ? demandais-je.
- Sais pas.
- Et Harry, il va bien ?
- Oui, je suis allée le voir. Il va très bien et il m'a demandé de tes nouvelles. Je lui ai dit que tu dormais comme un gros bébé !
- Ah ! C'est super alors. L'école commence quand ? demandais-je.
- De-main !!
- QUOI ?! De… demain ? Mais je ne suis pas prête ! Je n'ai même pas acheté la moitié de mes affaires scolaires !
- Le professeur Dumbledore a envoyé quelqu'un les chercher pour toi. Il a aussi demandé à ce que tes affaires soient ramenées. Tu sais, il s'est beaucoup inquiété à ton sujet. Il a même cru pendant un moment que tu allais mourir, mais grâce aux soins de l'infirmière, tu as survécu.
- En parlant de l'infirmière, elle n'a même pas fait attention à moi quand elle est venue éteindre le feu…
- … et tu devineras pourquoi…
- … mon père, dis-je. J'en ai marre que tout le monde se base sur mon père pour me juger, je ne veux pas le suivre, je ne veux pas être la " méchante ".
- Tu veux savoir la vraie raison de pourquoi le professeur Dumbledore avait peur que tu meurs ? demanda Blade.
- Oui, dis-moi.
- Parce qu'au début, l'infirmière avait refusé de te soigner, dit le phénix. Elle avait dit qu'elle préfèrerait te laisser mourir au lieu d'être jugée comme complice de ton père. Dumbledore t'as gardée bien au chaud dans son bureau, t'a administrée plusieurs médicaments, il a aussi demandé au maître des potions, le professeur Rogue, de lui préparer une potion d'Insomnie afin qu'il puise rester auprès de toi jours et nuits.
- Vraiment ? C'est trop gentil… au fait, tu sais pas quand est-ce que je pourrais me balader dans le château ?
- Normalement, tu devrais être en mesure de le faire, je ne comprends pas… que ressens-tu quand tu bouges ?
- Ca me fait affreusement mal.
- Mmm, je vois… l'infirmière t'as peut-être jeté un sort de paralysie. Pourquoi ? Peut-être qu'elle avait peur que tu l'attaque pendant qu'elle te soignait, et puis comme tu peux résister à plusieurs sorts, tu n'est pas complètement paralysée. Si tu veux, je vais appeler le professeur Dumbledore pour qu'il lève ce sort. Je reviens dans un instant.
- O.k.
Puis elle s'en alla en laissant une petite traînée argentée. Je regardais autour de moi pour voir s'il y avait quelque chose d'intéressant à regarder, mais la porte s'ouvrit quelque temps après que Blade ait quitté la pièce. L'infirmière polémiquait avec le grand sorcier à la longue barbe blanche et aux lunettes en demi-lune
- Mais vous vous rendez compte de ce que vous faites ? Vous ne devez pas la dé paralyser, elle risque de vous attaquer ! s'exclama l'infirmière.
- Je sais qu'elle est plus puissante que son père, mais je sais qu'au fond d'elle, elle a de bonnes intentions, dit le grand sorcier. Je l'ai retrouvée auprès du jeune Harry Potter, croyez-vous qu'il laisserait la fille de son pire ennemi se balader avec lui sans raison ? Je pense qu'il a confiance en elle et je le comprends tout à fait.
- Mais… mais…
- Je vais d'abord lui poser quelques questions, ensuite je verrais si je lève le sort de paralysie ou pas.
Je me relevais avec grand peine, puis il vint s'asseoir à côté de mon lit. Il ajusta ses lunette, se gratta la gorge puis dit :
- Bonjour Zelda. Je voudrais te poser quelques questions, te sens-tu assez forte pour y répondre ?
- Oui, bien sûr, dis-je de ma voix enrouée.
- Commençons par le commencement. Tu es partie de ta chambre au Chaudron Baveur avec Harry en balai. Vous avez rencontré plusieurs personnes. Ensuite, vous avez croisé une autre personne qui vous semblait louche et le drame est survenu. Est-ce que j'ai tout mentionné ?
- O… Oui, bien sûr, mais comment savez tout cela ? demandais-je.
- J'ai demandé à Harry de tout me raconter en détails, répondit-il.
- Dans ce cas… pourquoi me demander comment cela s'est-il passé si vous savez tout ?
- Je voulais juste savoir si tu allais me raconter la même version, dit-il avec une lueur malicieuse dans les yeux. Selon toi, qui était cette personne ?
- Mon père… mais je ne sais pas s'il est en vie, dis-je.
- Ton père à retrouvé, en quelque sorte, sa forme matériel il y a deux ans, lorsque Harry a gagné la coupe du Tournoi des Trois Sorciers. Je pense que c'est tout à fait possible que ce soit lui qui se trouvait là.
- Pourquoi ne nous avait-il pas attaqués alors ? demandais-je.
- Parce qu'il ne pouvait pas. Il se trouvait au dessus d'une rue remplie de sorciers, il n'avait aucunes chances d'en sortir indemne, même s'il vous avait tué.
- Alors il n'en est qu'à sa première tentative, il y en aura sûrement d'autres, dis-je. Pourquoi Harry et moi avons-nous saignés ?
- Parce qu'il vous a jeté le maléfice du Souvenir. Cela vous a fait souvenir qu'il était là et qu'il allait bientôt vous avoir. Vous avez perdu tout les deux une bonne partie de votre sang, mais pas assez pour mourir. Il n'a pas visé les points vitaux les plus sensibles. Il a juste visé le lien qui vous unissait Harry, ton père et toi.
- La cicatrice de Harry et mon tatouage…
- A propos de ton tatouage, en fait c'est une tâche de naissance, dit le sorcier.
- Il l'a fait exprès ? Je veux dire, il m'a " programmée " afin que j'ai une tâche de naissance représentant son signe ? demandais-je.
- Non, pas du tout. Il n'a rien fait qui puisse montrer que tu es sa fille. Il avait l'intention de te garder auprès de lui et de ne pas éveiller de soupçons, mais son sang est trop fort.
- Est-ce que je peux vous poser une question à mon tour ? demandais-je.
- Oui, répondit le sorcier.
- Vous êtes le directeur du collège, n'est-ce pas ?
- Oui, tout à fait, dit-il avec un sourire. Maintenant je crois qu'il est tant pour toi de retrouver tes forces.
Il leva sa baguette au dessus de sa tête, prononça une formule magique. Soudain, toutes mes forces me revenaient. Je pouvais à présent bouger sans qu'aucune douleur vienne s'imposer.
- Est-ce que je peux aller voir Hagrid, demandais-je.
- Bien sûr, dit le directeur.
Il fit apparaître mes vêtement nettoyés sur la chaise où il s'était assit et s'en alla. Je n'avais même pas remarqué que j'étais vêtue d'un pyjama.
Je me mis en route pour aller voir Hagrid. Je suivais ses indications disant qu'il fallait que je suive le grand couloir à ma gauche quand je sortirais de l'infirmerie jusqu'à la grande porte. Je la poussais et une petit courant d'air me fit plisser les yeux. Une grande étendue de pelouse se tenait devant moi. Au loin, une petite cabane, qui devait être celle d'Hagrid, était à la lisière d'une forêt à l'aspect noir. Je descendais les escaliers de pierre et rejoignais la petite cabane d'Hagrid. Je m'arrêtais de temps à autres pour regarder autour de moi, le parc était vraiment immense. Il y avait aussi un lac et quelques serres. Puis j'entendais des aboiements : ils venaient de la cabane d'Hagrid. Il sortit ensuite, accompagné d'un chien.
- Crockdur, arrête ! Il n'y a rien, arrête d'aboyer !
- Bonjour Hagrid, dis-je en m'approchant.
- Ah, Zelda ! Tu es enfin réveillée. Alors, comment te sens-tu ? demanda-t-il.
- Assez bien. En fait, j'aurais pu vous rendre visite plus tôt, mais l'infirmière m'avait jeté un sort de paralysie.
- Ah, elle a dû se méfier de toi pour faire ça, dit-il en commençant à marcher dans le parc. Elles t'ont plus les fleurs que je t'ai envoyé ? demanda-t-il.
- Oui, beaucoup, dis-je en le suivant. Elles ont fait un peu de grabuge dans l'infirmerie, mais l'infirmière est arrivée à tant pour tout nettoyer.
- Alors, prête pour ton premier jour d'école ?
- Oui et non. Je suis très enthousiaste à l'idée d'apprendre des tours de magie et tout et tout, mais je dois avouer que j'ai tout de même le trac. J'aimerais bien visiter le collège, histoire de pouvoir retrouver les salles de classes.
- Bah, tu auras des amis pour t'aider. Ce serait bien si tu tombais à Gryffondor, tu pourras être avec Harry et ses amis. Je suis sûr qu'ils se feront une joie de t'aider.
- Est-ce que vous avez des nouvelles de Drago et son père ? demandais-je.
- Heu, ils vont bien, dit-il d'un air dégagé. Ils ont été ramenés chez eux après que tu les… attaqué.
- D'après vous, dans quelle maison vais-je être admise ?
- Peut être à Serpentard, mais tu as aussi de fortes chances d'aller à Gryffondor. Tiens, voilà le professeur Dumbledore.
Le professeur descendait les escalier de pierre du château et nous rejoignait à présent.
- Zelda, aurais-tu quelques temps à m'accorder ? demanda-t-il.
- Bien sûr, professeur, dis-je.
- Je vais vous laisser, dit Hagrid, je dois m'occuper des " créatures " auxquelles vous aurez affaire pour votre premier cours. On se verra ce soir Zelda ! Professeur, dit-il en s'inclinant légèrement.
- J'ai pensé que tu aurais aimé savoir dans quelle maison tu vas être admise, dit le professeur en commençant à marcher.
- Oui, bien sûr, dis-je en le suivant. Comment cela se passe-t-il ?
- Tu devras mettre le Choixpeau magique sur ta tête et c'est lui qui décidera de la maison dans laquelle tu devras aller, dit le professeur. Nous allons de ce pas te répartire. Normalement, il y a une cérémonie, mais elle est réservée aux premières années. Je suppose que tu aimerais faire la surprise à tes amis ! dit-il avec un sourire, en poussant les portes du château.
Nous traversions le grand couloir, montions plusieurs escaliers jusqu'à la porte d'un bureau entrouverte. A l'intérieur se trouvaient deux autres sorciers, un homme aux cheveux noirs et gras qui lui tombaient sur les épaules et une femme à l'air sévère, qui se tenaient autour d'un bureau sur lequel se trouvait un vieux chapeau rapiécé. Le professeur Dumbledore me dit d'entrer.
- Zelda, je te présente le professeur McGonagall, directrice adjointe et professeur de métamorphose, et le professeur Rogue, maître des potions, dit-il.
- Enchanté, dit le professeur rogue en s'inclinant légèrement, un petit sourire aux lèvres et une étrange lueur dans les yeux.
- Bonjour Mlle Jedusor, heureuse de faire votre connaissance, dit le professeur McGonagall. Si vous voulez bien vous approcher s'il vous plaît, il faut que vous mettiez le Choixpeau magique sur votre tête.
Je m'approchais du bureau, pris le Choixpeau et le mis sur ma tête. Il me tombait devant les yeux.
Une petite voix me dit alors à l'oreille : " Tu as d'immenses qualités que Serpentard t'aidera sûrement à développer, mais d'un autre côté, tes pouvoirs seront mieux utilisés chez Gryffondor, as-tu un choix spécial ? "
C'était comme si le Choixpeau magique me parlait comme Blade. Sa voix s'insinuait dans ma tête comme une pensée. Je répondais alors : " Je ne veux pas suivre le parcours de mon père, y a-t-il des inconvénients ou des avantages à ce que j'aille à Serpentard ? " Puis il me dit : " Tes connaissances te feront mauvaises réputation, comme ton amitié avec Harry Potter. Je t'enverrais bien à Gryffondor, qu'en penses-tu ? "
Je dus réfléchir pendant un bon moment, tandis que le professeur McGonagall chuchotait à l'oreille du professeur Dumbledore : " Je me doutais bien que sa répartition prendrait du temps !". Au bout d'au moins dix minutes, je me décidais : " Je… je crois que je préfère aller à Gryffondor. ", puis il me demanda : " Es-tu sûre de ton choix ? Es-tu prête à assumer ta puissance ? " je lui répondais alors que oui.
- Cette enfant ira à Gryffondor ! dit le Choixpeau magique à haute voix.
- Très bien ! dit le professeur Dumbledore. Zelda, si tu veux bien suivre le professeur McGonagall, elle te mènera jusqu'à la tour Gryffondor.
En partant de la salle, je distinguais une légère déception sur le visage du professeur Rogue. Le professeur McGonagall me guidait à présent dans les couloirs du château. Nous montions plusieurs escaliers jusqu'à arriver devant le portrait d'une grosse dame. Le professeur McGonagall entama alors une petite conversation :
- Avez-vous instauré un nouveau mot de passe ?
- Oui, cette année, ce sera " fanfreluche ", annonça la grosse dame pleine d'enthousiasme.
- Très bien, dit le professeur McGonagall tandis que le portrait pivotait sur lui-même. A chaque fois que vous voudrez entrer dans la salle commune, il faudra prononcer le mot de passe " fanfreluche ", me dit le professeur McGonagall. Les premiers escaliers que vous trouverez vous mènerons jusqu'au dortoir des filles. Ensuite, il vous sera possible de vous promener dans tout le collège. Je vous souhaite une bonne année, dit-elle avec un sourire.
Puis elle s'en alla. La salle commune de Gryffondor était une salle ronde et très confortable. Il y avait plusieurs fauteuils rouges devant une cheminée éteinte. Plusieurs tables s'alignaient devant les murs. Je me dirigeais vers les escaliers que le professeur McGonagall m'avait indiqués, puis les montai jusqu'à trouver une porte. Je l'ouvrai et trouvai cinq lits parfaitement alignés. Tous étaient des lits baldaquins, comme chez les Malefoy, seulement la couleur des draps, rideaux et couvertures étaient d'un rouge vif. Sur un lit se trouvait un uniforme, composé d'une chemise, d'une cravate raillée rouge et jaune, d'un pull sans manche gris, une jupe, un collant noir et des chaussures brillantes. J'avais déjà acheté ma robe sur le Chemin de Traverse, mais un petit mot posé à côté de mon uniforme me disait :
Veuillez garder une de vos robes quatre robes réglementaires et laisser les autres afin que l'écusson de Gryffondor y soit brodé.
Professeur McGonagall.
Je vidais le contenu de ma valise, le rangeais dans l'armoire qui se trouvait devant mon lit, posais les trois robes sur le lit et prenais la quatrième. Je pris également le reste de mon uniforme afin de le mettre, mais où le mettre ? Il n'y avait aucune salle de bain visible. Peut-être était-ce la porte qui se trouvait au fond de la salle ? Je me dirigeai donc vers cette porte. J'avais vu juste : une immense salle de bain se tenait devant moi. Je me changeais avec une vitesse phénoménale et décidais de visiter le château.
Je sortais de la salle commune et descendais au rez-de-chaussée. Deux immenses portes se tenaient perpendiculaires à celles de l'entrée. Je voulais les pousser mais il s'avérait qu'elles étaient fermées. Puis une voix dit derrière moi :
- Vous êtes-vous perdue Mlle Jedusor ?
Je me retournais et me retrouvais face au professeur Rogue.
- Non, je voulais juste visiter le château, dis-je. Où se trouve la bibliothèque s'il vous plaît ? demandais-je timidement.
- La porte juste à côté de celle ci, dit-il en désignant une porte qui se trouvait à notre droite d'un signe de la tête. Pourrais-je vous voir dans une heure ?
- Bien sûr, professeur.
- Très bien, je viendrais vous chercher.
Puis il s'en alla les mains de le dos et les pans de sa robe de sorcier flottant derrière lui.
Je me dirigeais vers la porte qu'il m'avait indiqué et entrais. La bibliothèque était majestueuse. Des centaines de milliers de livres étaient parfaitement alignés sur d'immenses étagères.
- Vous cherchez quelque chose jeune fille ? demanda une voix de femme derrière moi.
- Je, oui, je recherche un livre sur Poudlard, dis-je en me retournant.
Une femme assez dodue se tenait derrière un grand bureau. Elle ajusta ses lunette puis ajouta :
- Quatrième étagère, à votre droite, troisième étagère en partant d'en haut, sixième livre en partant de la gauche.
- Je vous remercie, dis-je.
Puis je me dirigeais vers la quatrième étagère, cherchais le livre selon les indications de la femme qui devait être la bibliothécaire, pris un livre intitulé " L'Histoire de Poudlard " et allais m'asseoir à une table. J'ouvrais le volume et découvrais une écriture parfaite. Cela se voyait que tout avait été écrit à la main, mais toutes les lettres étaient parfaitement alignées et d'une même hauteur. Peut-être était-ce écrit par magie ? Après tout, cela était tout à fait possible.
Je feuilletais le livre et tombais au bout d'un moment sur un passage disant qu'il était formellement impossible de transplaner dans l'enceinte de Poudlard. Comment le professeur Dumbledore et moi étions arrivés à Poudlard s'il nous était impossible de transplaner ? C'est une question qu'il faudra que je pose.
Il régnait une atmosphère pesante à l'intérieur de la bibliothèque. Il y avait peut de lumière et les lampes éclairaient faiblement, ce qui était sujet à un assoupissement certain. Au bout d'environ une demie heure, je commençais à m'assoupir mais reprenais aussitôt le contrôle de mon sommeil. Je recommençais à feuilleter le livre, mais le sommeil se faisait plus présent. Ne pouvant plus lutter, je m'endormais. Rien. Il n'y avait rien. Je ne voyais ni mon père, ni l'homme qui l'accompagnait d'habitude. Mais dérangée par un bruit, je me réveillais soudainement.
Ah, Zelda, quelle feignasse ! Dormir à la bibliothèque, c'est pas sérieux tout ça ! Surtout quand elle est entourée de livres magiques !
Bon, je vous souhaite de bonnes vacances (pour ceux qui le sont…) et bisous à Angélys et Mariecool !
Bye !
Me revoilou ! Je suis contente, j'arrive bien à avancer dans mon huitième chapitre, bien que la relation entre Drago et Zelda ne soit pas fameuse. Va falloir que je planche pour faire une relation intense qui ne le paraisse pas !
J'espère que le 5ème chapitre à été assez mouvementé ! Maintenant, un peu de calme ! Le 7ème chapitre vous réserve une grosse surprise ! En attendant que je le prépare, voici le 6ème chapitre !
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Poudlard
Je me réveillai le lendemain matin dans une salle inondée de soleil. Quelques oiseaux piaillaient sur les fenêtres de la salle à en devenir sourd, mais un hibou vint les chasser pour ensuite aller se poser une branche d'arbre. Ma nuque me faisait affreusement mal et je ne savait plus trop pourquoi j'étais ici. Je ne me souviens seulement que j'étais avec un garçon qui s'appelait Harry (" pourquoi je me souviens de ça ? ") et qu'on s'était échappés de ma chambre au Chaudron Baveur avec son balai. Après, je ne me souviens que de mon réveil… c'est à dire il y a quelques secondes. J'essayais tant bien que mal de me relever, mais ma nuque me faisait encore trop mal. En me tournant sur ma gauche, je vis un immense bouquet de fleur dans lequel il y avait une petite carte disant :
Chère Zelda,
J'espère que tu te réveilleras très bientôt, tu as subi quelques dommages et je crois que tout cela ne serait pas arrivé si tu m'avais écouté et si tu n'étais pas sortie. Avec Harry qui plus est. Essaye de venir me voir quand tu te sentiras mieux. J'habite dans une petite cabane à la lisière de la Forêt Interdite. Il te suffis de suivre le grand couloir à ta gauche quand tu sortiras de l'infirmerie jusqu'à la grande porte. Harry va bien, je pense qu'il est parti chez ses amis pour y passer le reste des vacances.
Bon rétablissement.
Hagrid.
J'avais encore trop mal, malheureusement. Mais soudain, un étrange bruit s'éleva en direction du bouquet de fleur : des espèces de tentacules commençaient à sortir et à se répandre dans toute la pièce. Elles faisaient tomber tout ce qu'elles touchaient et quelques fioles qui étaient tombées commençaient à ronger le sol ; d'autres avait prit feu menaçant les draps de mon lit. Je commençais tout de même à paniquer, je ne connaissais pas encore de sort qui pourrait éteindre ce feu. J'essayais tant bien que mal, sans succès, mais heureusement qu'une femme vêtue de blanc qui devait être l'infirmière entrait au même moment. Elle poussa un cri et sorti sa baguette magique : un filet d'eau se répandit alors, éteignant le feu. Elle grommela une espèce de " quelle idée… des plantes carnivores… " en ramassant tout ce qui était tombé et s'en alla, comme si je n'étais pas là. Tout l'effort que j'avais mit à essayer d'éteindre le feu m'avait exténué et ma nuque recommençait à saigner. Le sang était toujours noir, mais aussi brûlant. Soudain, une des fenêtres de l'infirmerie s'ouvrit à la volée, et une traînée argentée fit irruption dans la salle. Je pensais tout de suite à Blade.
- C'est bien moi, me dit sa voix.
- Tu tombes vraiment bien, dis-je d'une voix étonnamment sourde. Je commençais à angoisser.
- Hagrid m'envoie pour savoir si tu vas bien, dit le phénix. Tu sais que ça fait pratiquement deux semaines que tu es ici ?
- Co… comment ? Je croyais qu'on était le lendemain !
- Tu as perdu la moitié de ton sang et l'infirmière a dû te donner une espèce de… booster de globules rouge... et là, tu as dormi.
- Pourquoi mon sang est noir ? demandais-je.
- Sais pas.
- Et Harry, il va bien ?
- Oui, je suis allée le voir. Il va très bien et il m'a demandé de tes nouvelles. Je lui ai dit que tu dormais comme un gros bébé !
- Ah ! C'est super alors. L'école commence quand ? demandais-je.
- De-main !!
- QUOI ?! De… demain ? Mais je ne suis pas prête ! Je n'ai même pas acheté la moitié de mes affaires scolaires !
- Le professeur Dumbledore a envoyé quelqu'un les chercher pour toi. Il a aussi demandé à ce que tes affaires soient ramenées. Tu sais, il s'est beaucoup inquiété à ton sujet. Il a même cru pendant un moment que tu allais mourir, mais grâce aux soins de l'infirmière, tu as survécu.
- En parlant de l'infirmière, elle n'a même pas fait attention à moi quand elle est venue éteindre le feu…
- … et tu devineras pourquoi…
- … mon père, dis-je. J'en ai marre que tout le monde se base sur mon père pour me juger, je ne veux pas le suivre, je ne veux pas être la " méchante ".
- Tu veux savoir la vraie raison de pourquoi le professeur Dumbledore avait peur que tu meurs ? demanda Blade.
- Oui, dis-moi.
- Parce qu'au début, l'infirmière avait refusé de te soigner, dit le phénix. Elle avait dit qu'elle préfèrerait te laisser mourir au lieu d'être jugée comme complice de ton père. Dumbledore t'as gardée bien au chaud dans son bureau, t'a administrée plusieurs médicaments, il a aussi demandé au maître des potions, le professeur Rogue, de lui préparer une potion d'Insomnie afin qu'il puise rester auprès de toi jours et nuits.
- Vraiment ? C'est trop gentil… au fait, tu sais pas quand est-ce que je pourrais me balader dans le château ?
- Normalement, tu devrais être en mesure de le faire, je ne comprends pas… que ressens-tu quand tu bouges ?
- Ca me fait affreusement mal.
- Mmm, je vois… l'infirmière t'as peut-être jeté un sort de paralysie. Pourquoi ? Peut-être qu'elle avait peur que tu l'attaque pendant qu'elle te soignait, et puis comme tu peux résister à plusieurs sorts, tu n'est pas complètement paralysée. Si tu veux, je vais appeler le professeur Dumbledore pour qu'il lève ce sort. Je reviens dans un instant.
- O.k.
Puis elle s'en alla en laissant une petite traînée argentée. Je regardais autour de moi pour voir s'il y avait quelque chose d'intéressant à regarder, mais la porte s'ouvrit quelque temps après que Blade ait quitté la pièce. L'infirmière polémiquait avec le grand sorcier à la longue barbe blanche et aux lunettes en demi-lune
- Mais vous vous rendez compte de ce que vous faites ? Vous ne devez pas la dé paralyser, elle risque de vous attaquer ! s'exclama l'infirmière.
- Je sais qu'elle est plus puissante que son père, mais je sais qu'au fond d'elle, elle a de bonnes intentions, dit le grand sorcier. Je l'ai retrouvée auprès du jeune Harry Potter, croyez-vous qu'il laisserait la fille de son pire ennemi se balader avec lui sans raison ? Je pense qu'il a confiance en elle et je le comprends tout à fait.
- Mais… mais…
- Je vais d'abord lui poser quelques questions, ensuite je verrais si je lève le sort de paralysie ou pas.
Je me relevais avec grand peine, puis il vint s'asseoir à côté de mon lit. Il ajusta ses lunette, se gratta la gorge puis dit :
- Bonjour Zelda. Je voudrais te poser quelques questions, te sens-tu assez forte pour y répondre ?
- Oui, bien sûr, dis-je de ma voix enrouée.
- Commençons par le commencement. Tu es partie de ta chambre au Chaudron Baveur avec Harry en balai. Vous avez rencontré plusieurs personnes. Ensuite, vous avez croisé une autre personne qui vous semblait louche et le drame est survenu. Est-ce que j'ai tout mentionné ?
- O… Oui, bien sûr, mais comment savez tout cela ? demandais-je.
- J'ai demandé à Harry de tout me raconter en détails, répondit-il.
- Dans ce cas… pourquoi me demander comment cela s'est-il passé si vous savez tout ?
- Je voulais juste savoir si tu allais me raconter la même version, dit-il avec une lueur malicieuse dans les yeux. Selon toi, qui était cette personne ?
- Mon père… mais je ne sais pas s'il est en vie, dis-je.
- Ton père à retrouvé, en quelque sorte, sa forme matériel il y a deux ans, lorsque Harry a gagné la coupe du Tournoi des Trois Sorciers. Je pense que c'est tout à fait possible que ce soit lui qui se trouvait là.
- Pourquoi ne nous avait-il pas attaqués alors ? demandais-je.
- Parce qu'il ne pouvait pas. Il se trouvait au dessus d'une rue remplie de sorciers, il n'avait aucunes chances d'en sortir indemne, même s'il vous avait tué.
- Alors il n'en est qu'à sa première tentative, il y en aura sûrement d'autres, dis-je. Pourquoi Harry et moi avons-nous saignés ?
- Parce qu'il vous a jeté le maléfice du Souvenir. Cela vous a fait souvenir qu'il était là et qu'il allait bientôt vous avoir. Vous avez perdu tout les deux une bonne partie de votre sang, mais pas assez pour mourir. Il n'a pas visé les points vitaux les plus sensibles. Il a juste visé le lien qui vous unissait Harry, ton père et toi.
- La cicatrice de Harry et mon tatouage…
- A propos de ton tatouage, en fait c'est une tâche de naissance, dit le sorcier.
- Il l'a fait exprès ? Je veux dire, il m'a " programmée " afin que j'ai une tâche de naissance représentant son signe ? demandais-je.
- Non, pas du tout. Il n'a rien fait qui puisse montrer que tu es sa fille. Il avait l'intention de te garder auprès de lui et de ne pas éveiller de soupçons, mais son sang est trop fort.
- Est-ce que je peux vous poser une question à mon tour ? demandais-je.
- Oui, répondit le sorcier.
- Vous êtes le directeur du collège, n'est-ce pas ?
- Oui, tout à fait, dit-il avec un sourire. Maintenant je crois qu'il est tant pour toi de retrouver tes forces.
Il leva sa baguette au dessus de sa tête, prononça une formule magique. Soudain, toutes mes forces me revenaient. Je pouvais à présent bouger sans qu'aucune douleur vienne s'imposer.
- Est-ce que je peux aller voir Hagrid, demandais-je.
- Bien sûr, dit le directeur.
Il fit apparaître mes vêtement nettoyés sur la chaise où il s'était assit et s'en alla. Je n'avais même pas remarqué que j'étais vêtue d'un pyjama.
Je me mis en route pour aller voir Hagrid. Je suivais ses indications disant qu'il fallait que je suive le grand couloir à ma gauche quand je sortirais de l'infirmerie jusqu'à la grande porte. Je la poussais et une petit courant d'air me fit plisser les yeux. Une grande étendue de pelouse se tenait devant moi. Au loin, une petite cabane, qui devait être celle d'Hagrid, était à la lisière d'une forêt à l'aspect noir. Je descendais les escaliers de pierre et rejoignais la petite cabane d'Hagrid. Je m'arrêtais de temps à autres pour regarder autour de moi, le parc était vraiment immense. Il y avait aussi un lac et quelques serres. Puis j'entendais des aboiements : ils venaient de la cabane d'Hagrid. Il sortit ensuite, accompagné d'un chien.
- Crockdur, arrête ! Il n'y a rien, arrête d'aboyer !
- Bonjour Hagrid, dis-je en m'approchant.
- Ah, Zelda ! Tu es enfin réveillée. Alors, comment te sens-tu ? demanda-t-il.
- Assez bien. En fait, j'aurais pu vous rendre visite plus tôt, mais l'infirmière m'avait jeté un sort de paralysie.
- Ah, elle a dû se méfier de toi pour faire ça, dit-il en commençant à marcher dans le parc. Elles t'ont plus les fleurs que je t'ai envoyé ? demanda-t-il.
- Oui, beaucoup, dis-je en le suivant. Elles ont fait un peu de grabuge dans l'infirmerie, mais l'infirmière est arrivée à tant pour tout nettoyer.
- Alors, prête pour ton premier jour d'école ?
- Oui et non. Je suis très enthousiaste à l'idée d'apprendre des tours de magie et tout et tout, mais je dois avouer que j'ai tout de même le trac. J'aimerais bien visiter le collège, histoire de pouvoir retrouver les salles de classes.
- Bah, tu auras des amis pour t'aider. Ce serait bien si tu tombais à Gryffondor, tu pourras être avec Harry et ses amis. Je suis sûr qu'ils se feront une joie de t'aider.
- Est-ce que vous avez des nouvelles de Drago et son père ? demandais-je.
- Heu, ils vont bien, dit-il d'un air dégagé. Ils ont été ramenés chez eux après que tu les… attaqué.
- D'après vous, dans quelle maison vais-je être admise ?
- Peut être à Serpentard, mais tu as aussi de fortes chances d'aller à Gryffondor. Tiens, voilà le professeur Dumbledore.
Le professeur descendait les escalier de pierre du château et nous rejoignait à présent.
- Zelda, aurais-tu quelques temps à m'accorder ? demanda-t-il.
- Bien sûr, professeur, dis-je.
- Je vais vous laisser, dit Hagrid, je dois m'occuper des " créatures " auxquelles vous aurez affaire pour votre premier cours. On se verra ce soir Zelda ! Professeur, dit-il en s'inclinant légèrement.
- J'ai pensé que tu aurais aimé savoir dans quelle maison tu vas être admise, dit le professeur en commençant à marcher.
- Oui, bien sûr, dis-je en le suivant. Comment cela se passe-t-il ?
- Tu devras mettre le Choixpeau magique sur ta tête et c'est lui qui décidera de la maison dans laquelle tu devras aller, dit le professeur. Nous allons de ce pas te répartire. Normalement, il y a une cérémonie, mais elle est réservée aux premières années. Je suppose que tu aimerais faire la surprise à tes amis ! dit-il avec un sourire, en poussant les portes du château.
Nous traversions le grand couloir, montions plusieurs escaliers jusqu'à la porte d'un bureau entrouverte. A l'intérieur se trouvaient deux autres sorciers, un homme aux cheveux noirs et gras qui lui tombaient sur les épaules et une femme à l'air sévère, qui se tenaient autour d'un bureau sur lequel se trouvait un vieux chapeau rapiécé. Le professeur Dumbledore me dit d'entrer.
- Zelda, je te présente le professeur McGonagall, directrice adjointe et professeur de métamorphose, et le professeur Rogue, maître des potions, dit-il.
- Enchanté, dit le professeur rogue en s'inclinant légèrement, un petit sourire aux lèvres et une étrange lueur dans les yeux.
- Bonjour Mlle Jedusor, heureuse de faire votre connaissance, dit le professeur McGonagall. Si vous voulez bien vous approcher s'il vous plaît, il faut que vous mettiez le Choixpeau magique sur votre tête.
Je m'approchais du bureau, pris le Choixpeau et le mis sur ma tête. Il me tombait devant les yeux.
Une petite voix me dit alors à l'oreille : " Tu as d'immenses qualités que Serpentard t'aidera sûrement à développer, mais d'un autre côté, tes pouvoirs seront mieux utilisés chez Gryffondor, as-tu un choix spécial ? "
C'était comme si le Choixpeau magique me parlait comme Blade. Sa voix s'insinuait dans ma tête comme une pensée. Je répondais alors : " Je ne veux pas suivre le parcours de mon père, y a-t-il des inconvénients ou des avantages à ce que j'aille à Serpentard ? " Puis il me dit : " Tes connaissances te feront mauvaises réputation, comme ton amitié avec Harry Potter. Je t'enverrais bien à Gryffondor, qu'en penses-tu ? "
Je dus réfléchir pendant un bon moment, tandis que le professeur McGonagall chuchotait à l'oreille du professeur Dumbledore : " Je me doutais bien que sa répartition prendrait du temps !". Au bout d'au moins dix minutes, je me décidais : " Je… je crois que je préfère aller à Gryffondor. ", puis il me demanda : " Es-tu sûre de ton choix ? Es-tu prête à assumer ta puissance ? " je lui répondais alors que oui.
- Cette enfant ira à Gryffondor ! dit le Choixpeau magique à haute voix.
- Très bien ! dit le professeur Dumbledore. Zelda, si tu veux bien suivre le professeur McGonagall, elle te mènera jusqu'à la tour Gryffondor.
En partant de la salle, je distinguais une légère déception sur le visage du professeur Rogue. Le professeur McGonagall me guidait à présent dans les couloirs du château. Nous montions plusieurs escaliers jusqu'à arriver devant le portrait d'une grosse dame. Le professeur McGonagall entama alors une petite conversation :
- Avez-vous instauré un nouveau mot de passe ?
- Oui, cette année, ce sera " fanfreluche ", annonça la grosse dame pleine d'enthousiasme.
- Très bien, dit le professeur McGonagall tandis que le portrait pivotait sur lui-même. A chaque fois que vous voudrez entrer dans la salle commune, il faudra prononcer le mot de passe " fanfreluche ", me dit le professeur McGonagall. Les premiers escaliers que vous trouverez vous mènerons jusqu'au dortoir des filles. Ensuite, il vous sera possible de vous promener dans tout le collège. Je vous souhaite une bonne année, dit-elle avec un sourire.
Puis elle s'en alla. La salle commune de Gryffondor était une salle ronde et très confortable. Il y avait plusieurs fauteuils rouges devant une cheminée éteinte. Plusieurs tables s'alignaient devant les murs. Je me dirigeais vers les escaliers que le professeur McGonagall m'avait indiqués, puis les montai jusqu'à trouver une porte. Je l'ouvrai et trouvai cinq lits parfaitement alignés. Tous étaient des lits baldaquins, comme chez les Malefoy, seulement la couleur des draps, rideaux et couvertures étaient d'un rouge vif. Sur un lit se trouvait un uniforme, composé d'une chemise, d'une cravate raillée rouge et jaune, d'un pull sans manche gris, une jupe, un collant noir et des chaussures brillantes. J'avais déjà acheté ma robe sur le Chemin de Traverse, mais un petit mot posé à côté de mon uniforme me disait :
Veuillez garder une de vos robes quatre robes réglementaires et laisser les autres afin que l'écusson de Gryffondor y soit brodé.
Professeur McGonagall.
Je vidais le contenu de ma valise, le rangeais dans l'armoire qui se trouvait devant mon lit, posais les trois robes sur le lit et prenais la quatrième. Je pris également le reste de mon uniforme afin de le mettre, mais où le mettre ? Il n'y avait aucune salle de bain visible. Peut-être était-ce la porte qui se trouvait au fond de la salle ? Je me dirigeai donc vers cette porte. J'avais vu juste : une immense salle de bain se tenait devant moi. Je me changeais avec une vitesse phénoménale et décidais de visiter le château.
Je sortais de la salle commune et descendais au rez-de-chaussée. Deux immenses portes se tenaient perpendiculaires à celles de l'entrée. Je voulais les pousser mais il s'avérait qu'elles étaient fermées. Puis une voix dit derrière moi :
- Vous êtes-vous perdue Mlle Jedusor ?
Je me retournais et me retrouvais face au professeur Rogue.
- Non, je voulais juste visiter le château, dis-je. Où se trouve la bibliothèque s'il vous plaît ? demandais-je timidement.
- La porte juste à côté de celle ci, dit-il en désignant une porte qui se trouvait à notre droite d'un signe de la tête. Pourrais-je vous voir dans une heure ?
- Bien sûr, professeur.
- Très bien, je viendrais vous chercher.
Puis il s'en alla les mains de le dos et les pans de sa robe de sorcier flottant derrière lui.
Je me dirigeais vers la porte qu'il m'avait indiqué et entrais. La bibliothèque était majestueuse. Des centaines de milliers de livres étaient parfaitement alignés sur d'immenses étagères.
- Vous cherchez quelque chose jeune fille ? demanda une voix de femme derrière moi.
- Je, oui, je recherche un livre sur Poudlard, dis-je en me retournant.
Une femme assez dodue se tenait derrière un grand bureau. Elle ajusta ses lunette puis ajouta :
- Quatrième étagère, à votre droite, troisième étagère en partant d'en haut, sixième livre en partant de la gauche.
- Je vous remercie, dis-je.
Puis je me dirigeais vers la quatrième étagère, cherchais le livre selon les indications de la femme qui devait être la bibliothécaire, pris un livre intitulé " L'Histoire de Poudlard " et allais m'asseoir à une table. J'ouvrais le volume et découvrais une écriture parfaite. Cela se voyait que tout avait été écrit à la main, mais toutes les lettres étaient parfaitement alignées et d'une même hauteur. Peut-être était-ce écrit par magie ? Après tout, cela était tout à fait possible.
Je feuilletais le livre et tombais au bout d'un moment sur un passage disant qu'il était formellement impossible de transplaner dans l'enceinte de Poudlard. Comment le professeur Dumbledore et moi étions arrivés à Poudlard s'il nous était impossible de transplaner ? C'est une question qu'il faudra que je pose.
Il régnait une atmosphère pesante à l'intérieur de la bibliothèque. Il y avait peut de lumière et les lampes éclairaient faiblement, ce qui était sujet à un assoupissement certain. Au bout d'environ une demie heure, je commençais à m'assoupir mais reprenais aussitôt le contrôle de mon sommeil. Je recommençais à feuilleter le livre, mais le sommeil se faisait plus présent. Ne pouvant plus lutter, je m'endormais. Rien. Il n'y avait rien. Je ne voyais ni mon père, ni l'homme qui l'accompagnait d'habitude. Mais dérangée par un bruit, je me réveillais soudainement.
Ah, Zelda, quelle feignasse ! Dormir à la bibliothèque, c'est pas sérieux tout ça ! Surtout quand elle est entourée de livres magiques !
Bon, je vous souhaite de bonnes vacances (pour ceux qui le sont…) et bisous à Angélys et Mariecool !
Bye !
