Salut tout le monde !
Voici enfin le septième chapitre. Etant donné que j'écris une autre fic portant sur un autre sujet… de mon invention (ça promet…) je vais mettre du temps pour écrire le huitième chapitre, alors en attendant voici le septième !






7

La révélation


Je luttais, mais mes paupières ne cessaient de se fermer. Epuisée par la fatigue, je me laissais le sommeil me remporter. Aucune image ne venait m'embrouiller l'esprit, comme tout à l'heure, tout était noir. Mais peu à peu, l'environnement où se tenaient les deux hommes apparut, mais plus clairement cette fois : des tombes apparaissaient, des maison lointaines, puis les personnes qui entouraient mon père généralement apparaissaient, soudainement, comme si elles avaient transplané. Elles formaient un cercle autour de moi. Puis mon père et l'autre homme apparaissaient à leur tour. Ils s'approchèrent de moi, mon père en sortant une espèce de couverture de sa cape, l'homme en enlevant sa capuche. Mon père tendit ses deux bras vers moi et je me sentis quitter le sol pour atterrir dans ses bras. Il me couvrait de la couverture et c'est alors que je compris que je n'étais qu'un bébé. L'homme avait à présent enlevé sa capuche. C'était le professeur Rogue. Il avait l'air plus froid qu'il ne l'avait quand je l'avais rencontré il y a quelques minutes. Puis toutes les personnes qui entouraient mon père enlevèrent leurs capuches à leur tour. Parmi elles, Mr Malefoy et sa femme, ainsi que Macnair. Puis la voix de mon père s'éleva doucement tout à côté de mon oreille :
- Vois-tu, ma fille, tous ces gens sont là pour toi, ils te servirons si tu as besoin d'eux, tu n'auras qu'à claquer des doigts.
Puis d'une voix plus forte, il s'adressa à tous ces gens :
- Voyez, mes chers amis et partisans, voyez la personne que vous craindrez lorsqu'elle sera pleine de pouvoirs, de mes pouvoirs. Craignant moi-même ma propre disparition, je l'ai créée afin que mes pouvoirs me soient restaurés quand ce malheur arrivera. Je ne sais si cela arrivera bientôt, mais j'ai l'impression que je serais surpris quand je m'y attendrais le moins…
Mais ses paroles sombrèrent dans le néant. Le décor changea rapidement. Je voyais alors le professeur Rogue devant un chaudron, dans une salle vaste et faiblement éclairée. Mon père se tenait à côté de lui. Il tenait un couteau, puis avec sa main droite, il se coupa les veines du poignet gauche et fit couler son sang dans un récipient jusqu'à ce qu'il soit entièrement remplit. Puis soudainement, il plongea son couteau sur sa main et poussa un cri déchirant. Il venait de se couper une doigt. Il le donna ainsi que le récipient au professeur Rogue qui les posa sur un plateau. Mon père s'éloigna, laissant Rogue seul. Celui-ci regarda en direction de l'endroit où mon père avait disparut, saisit le couteau et se coupa également les veines. Il fit couler son sang dans un autre récipient identique. Il le plongea ensuite sur sa main, étouffa un cri car il s'était lui aussi coupé un doigt, le même que celui de mon père. Il prit alors le doigt de mon père, tapota dessus avec sa baguette magique, prononça une formule magique et aussitôt, son doigt était identique à celui de mon père. Il garda l'original avec lui ainsi que le récipient remplit de sang, puis posa les siens sur le plateau. Ensuite, il prononça une autre formule magique et son doigt manquant se mit aussitôt à repousser et sa plaie au poignet à se refermer. Je sentais soudain une main me caresser les cheveux et j'entendais une voix m'appeler à plusieurs reprises. Puis les images de mon rêve s'estompaient et laissaient place au livre sur lequel je m'étais endormie. Je relevais soudainement ma tête. Le professeur Rogue se tenait à côté de moi. Il enleva sa main de ma tête puis me dit :
- Zelda, je viens vous chercher.
- Je… je me suis endormie ? demandais-je.
- Oui, apparemment. Venez à mon bureau, j'ai quelque chose de très important à vous dire.
Puis nous nous dirigions vers des sous-sols. Des cachots plus exactement. Il me fit entrer dans l'un d'eux qui ressemblait à une salle de classe (" on va quand même pas faire cours là dedans ! "), me fit asseoir, s'assit au bureau de professeur, puis joint ses mains . Il entama alors la conversation :
- Il est tant que vous sachiez qui est votre vrai père.
Il me regarda pendant un petit moment, poussa un grand soupir puis dit :
- Il y a exactement seize ans, Voldemort décidait de vous créer. Il me demanda alors de préparer la potion de Naissance afin de te créer. Il se coupa un doigt et fit couler un litre de son sang dans un récipient afin que ta création puisse réussir. Mais une fois qu'il était parti, je fis également couler un litre de mon sang dans un récipient et je m'étais aussi coupé un doigt. Je les avait remplacés par ceux Voldemort… Ensuite, lorsqu'il fallut plonger tout cela dans le chaudron, il lui fallut également jeter le sort le plus puissant qu'il pouvait jeter : Avada Kedavra. Le chaudron commençait à bouillonner. Il me demandait alors combien de temps cela prendrait pour de donner la vie. Je lui répondit qu'environ deux heures seraient préférables, ce qui était faux. Ces deux heures étaient destinées à faire diversion et c'est comme cela que j'ai pu également jeter le sort de l'Avada Kedavra. Mais j'ai été surpris car il m'avait vu. Alors il versa deux litres de son sang et se coupa deux doigts qu'il plongea dans le chaudron. Il jeta aussi le sort de l'Avada Kedavra à deux reprises. Lors de votre naissance, il a dit que vous étiez sa propre fille, sans faire allusion à moi.
Nous sommes restés un moment sans parler. Rogue s'était enfoui la tête dans les mains, puis au bout de quelques minutes, je repris la parole :
- Vous êtes un de mes pères… ,dis-je d'une voix qui ressemblait plutôt à un murmure.
- Exactement, dit-il.
- Vous savez, dis-je, toujours avec la même voix, pendant que je m'étais assoupie à la bibliothèque, j'ai vu exactement ce que vous venez de me dire. J'ai vu mon… Voldemort se couper un doigt, verser de son sang et je vous ai vu faire de même, mais je ne vous ai pas vu jeter les sort de l'Avada Kedavra, ni quand il s'est coupé deux autres doigt et tout le reste. J'ai aussi vu le jour, ou plutôt la nuit qui devait être celle de ma naissance. J'ai vu Voldemort qui me prenait dans ses bras et je vous ai vue qui dévoiliez votre visage.
- Vraiment, demanda-t-il, intrigué.
- Oui, j'ai tout vu dans les moindres détails, mais… j'aurais une question à vous poser…
Mais quelques coups frappés à la porte de la classe virent m'interrompre. Le professeur McGonagall s'avança doucement dans la salle, une mine déconfite sur le visage et dit :
- Excusez-moi de vous déranger, mais le professeur Dumbledore voudrait vous voir, Mlle Jedusor. Il semblerait que le Choixpeau magique ait fait une… petite erreur… Si vous voulez bien me suivre, dit-elle en s'inclinant légèrement.
Le professeur McGonagall me conduisait alors vers son bureau. Pendant que nous marchions, elle avait entamé une discussion à peine auditive avec le professeur Rogue.
- Comment ça, une petite erreur ? Le Choixpeau se serait trompé de maison ? demanda le professeur Rogue.
- Oui, en quelque sorte. Peu après le départ de Zelda, il s'en mit à s'agiter nerveusement, dit le professeur McGonagall. Le professeur Dumbledore a eu du mal à le contenir. C'est après environ une demi-heure de lutte acharnée que le Choixpeau se décida à nous dire… que finalement la maison dans laquelle il avait envoyé Zelda n'était pas la bonne. Elle sera à Serpentard, je pense.
- Il est vrai que son sang - je veux dire le sang de Vous-Savez-Qui - est très puissant. Mélangé au mien et sans oublier… le sang de vampire que Vous-Savez-Qui a décider d'ajouter…
- Du sang de vampire? s'étonna McGonagall. Il… comment a-t-il pu ?
- Lors d'une alliance pour la Guerre entre les sorciers issus de familles entièrement constituées de sorciers et les autres familles… les " Sang-de-Bourbe ". Salazar Serpentard avait réussit à se procurer un peu de sang de vampire alors qu'un d'eux était blessé. C'était une femme, donc elle serait comme sa… mère. Les vampires avaient préféré se ranger du côté des sorciers au sang pur donc Serpentard n'a vraiment pas eu de mal à s'en procurer. Etant donné que Vous-Savez-Qui est le descendant direct de Salazar Serpentard, il en a hérité, donc il a décidé de s'en servir pour créer l'être le plus puissant que le monde entier craindra.
- C'est affreux ! Mais comment… comment empêcher que Zelda devienne ce que son père veut à tout prix qu'elle devienne ? demanda McGonagall.
- Vous oubliez que je suis en partie son père, je ne sais pas encore comment m'y prendre, mais je trouverais un moyen de la mettre sous ma coupe.
Nous étions enfin arrivés devant le bureau du professeur McGonagall. La porte était grande ouverte et le professeur Dumbledore attendait devant une fenêtre ouverte. Quand il me vu arriver, son visage rayonnait, mais ses yeux gardaient une lueur grave.
- Ah, Zelda. Je suis désolé de vous avoir dérangée, mais il le fallait, et de toute urgence, dit-il.
A côté de lui, le Choixpeau magique s'agitait avec une telle force que quelques unes de ses coutures avaient cédées. Il manqua même de se jeter dans les braises de la cheminée, mais le professeur Dumbledore l'arrêta juste à temps.
- Comme vous l'a sûrement dit le professeur McGonagall, le Choixpeau magique a commit une petite erreur sur le choix de votre Maison. Si vous voulez bien vous approcher, je pense qu'il pourra se calmer afin que vous puissiez le remettre sur votre tête.
Je m'approchais lentement du bureau sur lequel le professeur Dumbledore avait posé le Choixpeau magique, encore légèrement excité, le pris lentement et le posai sur ma tête. Il continua à gesticuler encore pendant quelques secondes, mais il redevint immobile presque tout de suite après. " Tu te demande pourquoi tant d'agitation, n'est-ce pas ? " demanda le Choixpeau. Je lui répondais que oui, puis il me dit aussitôt après : " En plus de cent années de service à Poudlard, je ne me suis jamais trompé sur le choix d'une Maison. Ton origine est indistincte, c'est pour cela que mon choix à été difficile. Ton sang est mêlé, tu as un père que tout le monde redoute, un autre qui est professeur ici-même et ta " mère" en quelque sorte, un vampire, était une femme redoutable Zelda, tu le savais n'est-ce pas ? " Je mis quelques secondes à réfléchir, mais j'avais comme peur de lui dévoiler ce que j'avais pu entendre de la conversation de McGonagall et Rogue. Au bout d'environ deux minutes, je me décidais à lui avouer ce que j'avais entendu. Puis il me dit : " Veux-tu savoir dans quelle Maison tu vas être envoyée ? " Je lui répondis que oui.
- SERPENTARD ! s'écria-t-il, en faisant sursauter le professeur McGonagall.
Rogue affichait un grand sourire et le professeur semblait déçue. Alors toute la procédure recommença. Je suivais Rogue jusqu'à la salle commune des Serpentard qui se trouvait dans les cachots. Il prononça le mot de passe (" Morsmordre ") que j'avais à peine entendu. Il me conduisait vers le dortoir des filles. Je montais les escaliers, poussai la porte du dortoir et vis que mes robes étaient déjà prêtes et bien pliées sur un lit. Ma valise m'attendais au bas de ce lit et je rangeais paresseusement le contenu dans l'armoire qui lui faisait face, tout comme à Gryffondor. Je m'avançais alors d'un pas lourd vers mon lit et me laissais tomber dessus. Puis des images virent se disputer dans ma tête : celle de Rogue se coupant le doigt, Voldemort poussant un cri déchirant et par-dessus tout, ma " mère " était un vampire avec une tête digne des affreux monstres que j'ai pu voir à la télévision de l'orphelinat. Mais c'est à peine à ce moment que je percutai. Rogue était mon père !
Je me relevai brusquement avec une idée en tête : aller lui poser quelques questions. Je sortais alors de la salle commune des Serpentard quand le mur qui servait de porte s'ouvrait. Rogue se tenait juste devant moi.
- Les autres élèves vont bientôt arriver, dit-il. Si vous voulez bien me suivre, vous pourrez assister à la cérémonie de Répartition des premières années et au banquet de début d'année.
Puis il se mit sur le côté afin que je puisse sortir. Nous marchions dans les cachots quand je décidais de lui poser des question.
- Professeur, je peux vous demander quelque chose ?
- Cela dépend, me répondit-il. Que voulez-vous avoir ?
- Je voudrais savoir beaucoup de choses à propos de mon passé. Pourquoi est-ce que mon… autre père a voulu mettre du sang de vampire dans la potion ?
A peine eus-je fini de poser la question que le professeur Rogue s'arrêta brusquement. Il prit une grande inspiration puis se tourna vers moi.
- Vous… avez entendu la petite conversation que j'ai eu avec le professeur McGonagall ?
Je hochai légèrement et timidement de la tête pour confirmer.
- Dans ce cas… il n'est plus la peine de vous cacher quoi que ce soit à présent. Je n'ai pas vraiment le temps de tout vous raconter en détails, mais si vous le voulez, nous pourrions nous voir un de ces jours, je tâcherais de répondre correctement à vos questions.
- Encore une chose, dis-je. Puisque je suis votre fille, tutoyez-moi, ça me ferait vraiment plaisir.
Il afficha un sourire, ce qui, selon moi, voulait dire qu'il était d'accord.
Nous continuions à marcher jusqu'à la Grande Salle. Dans le couloir, les fantômes allaient et venaient d'un air pressé. Lorsque Rogue poussa la porte de la Grande Salle, l'un d'eux traversa mon corps et ce fut comme si un seau d'eau s'était déversé à l'intérieur de moi. Le professeur Dumbledore était assis à une table qui faisait face à quatre autres. Un minuscule sorcier - qui devait être professeur - était assis sur une pile de coussins et discutait avec une sorcière, qui elle aussi devait être professeur. Ayant entendu les fantômes dire que les élèves ne viendraient qu'à dix-huit heures trente, c'est à dire dans un quart d'heure, je demandais la permission à Rogue d'aller les attendre.
Une fois dehors, Blade vint me rejoindre.
- Ah, Blade, ça fait plaisir de te voir! dis-je tandis qu'elle venait se poser sur mon épaule. Tu connais la nouvelle ?
- De quoi ? Que t'es finalement à Serpentard ? demanda-t-elle. Je le sais déjà…
- Oui, je vois. Ce qui m'arrange, c'est que je connais au moins une personne à Serpentard, dis-je.
- Ah, ce Drago, il t'en a fait connaître des choses, n'est-ce pas ? dit-elle avec un air amusé.
- Oui et on a été perturbés à cause de toi ! dis-je en tentant de lui arracher une plume, ce qui fut très difficile étant donné que les plumes de phénix étaient très résistantes.
Les premiers élèves commençaient déjà à arriver. J'essayais de distinguer une tête familière parmi la foule, mais personne en vue. Lorsqu'un groupe de filles (particulièrement bruyantes) passa devant, je cru apercevoir Harry, mais il s'avérait que c'était une petite fille coiffée à la garçonne. Quand le nombre d'élève fut moins affluant, je commençais à croire que j'avais raté Drago et Harry, mais quand je commençais à retourner dans la Grande Salle, une voix que je connaissais m'appela. C'était Drago ! Il y avait deux gros bras qui se tenaient derrière lui. Je descendais à toute vitesse dans sa direction sans me préoccuper des personnes que je bousculais. Arrivée en face de lui je le regardais pendant quelques secondes avant de me jeter dans ses bras.
- Ca fait tellement longtemps ! m'exclamais-je.
Mais en repensant soudainement à ce que j'avais fait alors qu'il me cherchait au Chaudron Baveur, je rejetais brusquement de ses bras.
- Je… je suis désolée pour…
- C'est rien, c'est déjà oublié, dit-il. J'ai au moins appris qu'il ne fallait pas te contrarier ! Tiens, je te présente Crabbe et Goyle, dit-il en me montrant les deux gros bras qui se tenaient derrière lui.
Pendant que nous remontions vers le château, je lui racontais tout ce qu'il s'était passé depuis mon réveil jusqu'à maintenant... tout sauf mes origines. Quand je lui ai demandé comment allait son père, il m'a répondu, d'un air gêné, qu'il ne m'en voulait pas vraiment, mais au fond je savais que ce qu'il venait de me dire n'était pas vrai. Puis il me demanda si j'avais déjà été répartie. Je lui dis que oui et que j'avais été envoyée à Serpentard.
- Ah, je croyais que tu ne voulais pas suivre les traces de ton père ? dit-il.
- Oui, mais je n'avais pas le choix ! Au départ j'avais été envoyée à Gryffondor mais peu après, le professeur McGonagall est venue me chercher en me disant que le Choixpeau magique s'était trompé. Quand je suis arrivée dans son bureau…
- A McGonagall ?
- … oui, le Choixpeau était dans tous ses états, il a même menacé de se tuer en se jetant dans les braises !
Puis Drago éclata de rire. Ses deux compères eux aussi riaient, mais plus discrètement. Arrivés dans le Grande Salle, je vis qu'elle était déjà bien remplie. J'essayais de voir si Harry était déjà arrivé puis je le vis assit à la table des Gryffondor.
- Alors, Potter, à ce qu'il paraît on a faillit manquer le train ! Tu étais trop occuper à dire adieu à des parents qui n'étaient pas les tiens, non ?
- Mêle-toi de ce qui te regarde, Malefoy. Et puis… Zelda ? Tu… tu es là !
Harry venait à peine de remarquer ma présence. Il fut à la fois inquiet et content de me voir. Il me regarda pendant un petit moment et ouvra la bouche comme pour dire quelque chose, mais le professeur McGonagall arriva derrière Drago, Crabbe, Goyle et moi pour nous dire d'aller nous asseoir à notre table. Une fois là-bas, tout le monde me regarda comme une bête curieuse, mais j'essayais de ne pas y prêter attention. J'entendais des murmures autour de moi qui disaient : " C'est elle qui a attaque Drago et son père au Chaudron Baveur l'autre jour ? Mon père était là et il a tout vu ! " ou bien " Tu as vu comment elle est proche de Drago ? Je suis sûre qu'elle essayera de l'attaquer une nouvelle fois quand on sera dans la salle commune ! ". Décidément, ces murmures me suivaient de partout !
Quelques instants plus tard, une fois que tout le monde était assis, les portes de la Grande salle s'ouvrirent et plusieurs jeunes élèves rentrèrent en désordre.
- Les premières années, me dit Drago, en se penchant vers moi.
Tous devaient avoir environ dix-onze ans. Ils étaient tous intimidés, quelques-uns regardaient le ciel avec admiration, d'autres regardaient autour d'eux comme s'ils étaient perdus, mais je me rendais compte que je ne connaissais rien de Poudlard et de la magie, tout comme eux.
Le professeur McGonagall s'avança alors, un tabouret à trois pieds dans une main, le Choixpeau magique dans l'autre et une espèce de rouleau de papier sous un bras. Elle posa le tabouret devant la table des professeurs et le Choixpeau se mit à chanter :

Je n'suis pas d'une beauté suprême
Mais faut pas s'fier à ce qu'on voit
Je veux bien me manger moi-même
Si vous trouvez plus malin que moi.
Les haut-d'forme, les chapeaux splendides
Font pâl'figure auprès de moi
Car à Poudlard quand je le décide,
Chacun se soumet à mon choix.
Rien ne m'échapp' rien ne m'arrête
Le Choixpeau à toujours raison
Mettez-moi donc sur votre tête
Pour connaître votre maison.
Si vous allez à Gryffondor
Vous rejoindrez les courageux,
Les plus hardis et les plus forts
Sont rassemblés en ce haut lieu.
Si à Poufsouffle vous allez,
Comme eux vous s'rez juste et loyal
Ceux de Poufsouffle aiment travailler
Et leur patience est proverbiale.
Si vous êtes sage et réfléchi
Serdaigle vous accueillera peut-être
Là-bas, ce sont des érudits
Qui ont envie de tout connaître.
Vous finirez à Serpentard
Si vous êtes plutôt malin,
Car ceux-là sont de vrais roublards
Qui parviennent toujours à leurs fins.
Sur ta tête pose-moi un instant
Et n'aie pas peur, reste serein
Tu seras entre de bonnes mains
Car je suis un chapeau pesant !


Lorsqu'il eut terminé sa chanson, des applaudissements éclatèrent dans toute la salle. Il s'inclina profondément et s'immobilisa de nouveau.
Le professeur McGonagall s'avança alors en prenant le rouleau de parchemin qui était sous son bras.
- Quand j'appellerai votre nom, vous mettrez le chapeau sur votre tête et vous vous assiérez sur le tabouret, dit-elle. Je commence : Albert, Mitchell !
Un petit garçon au teint pâle et aux cheveux châtains sorti maladroitement du rang des premières années. Il alla mettre le chapeau qui lui tomba aussitôt devant les yeux et s'assit sur le tabouret.
- SERPENTARD ! cria le chapeau sans réfléchir.
- Afgath, Sélène !
- GRYFFONDOR !
Plusieurs nom se succédèrent ainsi, accompagnés de tonnerres d'applaudissements provenant de la table où l'élève avait été envoyé. Lorsque Westwood, Cole fut envoyé à Serpentard, mon regard croisa celui de Harry. Il était tout souriant, mais en me voyant il m'adressa un petit signe de la main.
Après que le dernier élève fut appelé, le professeur Dumbledore prit la parole :
- Cher nouveaux et anciens élèves. C'est une joie de vous accueillir pour une nouvelle année. Je vous rappelle que la Forêt Interdite est évidemment interdite - il esquissa un petit sourire en direction de la table de Gryffondor - pour tous les élèves et le village de Pré-au-Lard n'est accessible aux élèves qu'à partir de la troisième année. Sur ce, je voudrais vous présenter une élève spéciale, j'ai nommé Zelda Jedusor !
Drago, Crabbe et Goyle applaudirent à tout rompre, suivis de tous les autres élèves de Serpentard. Je voyais aussi Harry qui applaudissait timidement.
- Zelda, si tu veux bien me rejoindre, dit le professeur Dumbledore avec un sourire.
Je me levai maladroitement du banc où j'étais assise et allais rejoindre le professeur Dumbledore. En passant devant la table des professeurs, je vis Rogue qui m'adressait un faible sourire. Une fois arrivée à hauteur du professeur Dumbledore, celui-ci dit :
- Chers élèves, je vous présente Zelda Jedusor, une nouvelle élève qui rentre directement en sixième année, et à Serpentard compte tenu de ses antécédents familiaux. Je tenais à vous la présenter car elle est exceptionnelle, elle n'a pas besoin de baguette magique pour utiliser sa magie…
Quelques murmures s'élevèrent dans la salle.
- … et elle peut s'énerver n'importe quand et pour diverses raisons. Un élève ici présent pourra certainement témoigner, dit-il en se tournant vers la table des Serpentards. Je vous conseil donc de ne pas chercher la bagarre avec elle ni avec aucun autre élève d'ailleurs. Voilà Zelda, tu peux retourner à ta place, me dit-il.
Mais toutes les bougies et autres lumières s'éteignirent soudainement. Quelques élèves regardaient autour d'eux d'un air intrigué et d'autres me regardaient, comme s'ils croyaient que c'était moi qui avais fait ce coup-là. Je me tournais vers la table des professeurs et vers le professeur Dumbledore : ils avaient tous l'air aussi confus que les élèves. Il y eu alors une grande rafale de vent et les portes de la Grande Salle s'ouvrirent. Une silhouette s'avança dans les airs et s'arrêta au milieu de la salle : Voldemort se tenait juste devant moi.






Ha ha ! Je vous laisse sur le suspens ! Que va-t-il se passer ? Voldemort est-il revenu pour tuer sa fille ou tout simplement pour l'inviter à un bal père-fille organisé par les méchants ? Vous le saurez dans le prochain épisode !… AH OUI ! et merci à Angélys, Mariecool et Galaad. Pour répondre à la question d'Angélys, non, il n'y aura pas de slash entre Zelda et quelqu'un d'autre… surtout pas Harry vu qu'il sort avec Cho Chang dans mon histoire et encore moins Rogue, vous l'aurez bien comprit de toute façon ! Je préfère bien développer sa relation avec Drago !
Bon, voilà ! Ne m'en voulez pas trop, c'est pas de ma faute si les idées fusent dans ma tête ! Si vous voulez, je termine vite le premier chapitre de ma deuxième fic et je la met sur fanfiction !

Allez , bye !