Voici mon 9ème chapitre ! Je suis méchante, j'avais dit qu'il allait arriver très bientôt… mais j'ai dû dire ça y'a trois mois au moins ^^; Mais j'espère que je serais pardonnée en mettant en ligne le 10ème chapitre^^ ! Ah ! Et merci à Ratonton pour sa review… très directe, mais ça fait plaisir !!!
9
L'Invitation
Les professeurs McGonagall et Rogue avaient maintenant dispersé toute la foule. Les cours avaient été annulés jusqu'à nouvel ordre. Le professeur Dumbledore m'avait convoquée dans son bureau et ne cessait de me poser les mêmes questions.
- Peux-tu m'expliquer comment tu as fait apparaître ce dôme ? me demanda-t-il en faisant les cent pas.
- Je n'en sais pas grand chose, répondis-je. Tout ce que je sais c'est que le soir où Voldemort est revenu, le visage d'une femme m'est apparut et… et voilà.
- C'est vraiment tout ? Tu as seulement vu le visage d'une femme ?
- Oui, et quand Voldemort s'est approché de moi…
- Voldemort s'est approché de toi ? rugit Rogue qui était aussi dans le bureau. Il ne t'a rien fait, il ne t'a pas touchée ? demanda-t-il en faisant un pas vers moi.
- Non, justement, il n'en a pas eu le temps, dis-je Quand il a… arrêté le temps, je suppose… il s'est approché de moi et quand il ne fut qu'à quelques centimètres de moi, le visage de cette femme m'est apparut et Voldemort a été projeté hors du collège et c'est de là qu'est né le dôme. C'est tout ce que je sais.
- Très bien, dit Dumbledore d'un air pensif. Tu peux retourner dans ta salle commune, Zelda.
- Viens d'abord dans mon bureau, j'ai à te parler, me dit Rogue à mis-voix tandis que nous passions la porte du bureau de Dumbledore.
Alors que nous descendions aux cachots, un fantôme que je n'avais jamais vu avant apparut soudainement devant nous.
- Alors Rogue, on profite d'une jeune enfant innocente ? Ce n'est pas digne d'un professeur, ça ! s'écria-t-il en faisant des pirouettes dans les airs.
- Dégage, Peeves, lança glacialement Rogue.
- Oooh ! Mais c'est qu'on est insolent en plus ! répondit le fantôme nommé Peeves.
Puis ce fut plus fort que moi. Je pointai instinctivement le fantôme du doigt et un minuscule éclair alla se projeter sur lui. Il poussa un petit cri et s'en alla en me maudissant.
- Tu ferais mieux de ne pas utiliser ta magie hors des salles de cours ou sans autorisation, Zelda, dit Rogue en baissant mon bras.
Puis nous continuions notre chemin. Arrivés dans le bureau, il me pria de m'asseoir et entama une discussion :
- J'ai besoins de savoir pourquoi tu t'es énervée comme cela.
- Parce que… Pansy Parkinson avait insulté Drago Malefoy, mentis-je.
- Uniquement pour ça ? Tu as largement dépassé un stade que je te savais incapable de passer uniquement parce qu'une fille a insulté un garçon ?
- Pour moi… ce n'est pas n'importe quel garçon, dis-je.
- Pourquoi ? Parce que tu es amoureuse de lui ? demanda Rogue.
- Non, ce n'est pas ça, mais… je ressens la même chose que j'ai ressentie avec Harry Potter…
- Quelle genre de chose, demanda-t-il, intéressé.
- Ce serait comme… un lourd secret, quelque chose qu'on a pas envie de dire mais qui nous ronge la vie. Désolée, mais je n'arrive pas à expliquer mieux que ça.
- Très bien, je vois. Tu peux retourner dans la salle commune maintenant, dit Rogue, l'air aussi pensif que Dumbledore.
Et je sortis de son bureau. Arrivée à mis-chemin, je me rendais compte que je n'avais vraiment pas envie de retourner dans la salle commune des Serpentard pour affronter les regard curieux et apeurés des autres élèves. Je décidais alors d'aller dans le parc, quitte à braver les interdis.
En poussant la porte, une douce chaleur s'introduisit dans le couloir. La couleur mauve du dôme rendait le ciel étrange, comme si nous nous trouvions dur une autre planète. Au loin, vers la gauche, je voyais plusieurs tourelles qui entouraient une espèce de stade. Curieuse, je décidais d'aller voir, mais…
- Eh, Zelda attend !
C'était Pansy. Elle avançait rapidement vers moi.
- Qu'est-ce que tu veux ? demandais-je.
- Ils ont réouvert le club de duel. C'est tout de suite et dans la Grande Salle. Je suis vraiment trop impatiente de te battre alors c'est ou maintenant ou jamais, dit-elle.
- Je te prends quand tu veux.
Arrivées dans la Grande Salle, tous les élèves qui étaient présents - pratiquement tous les élèves du collège - arrêtèrent de parler et dirigèrent leurs regards sur nous. Au centre de la pièce, il y avait une table où une espèce de bâche bleu avec des étoiles et des lunes jaunes avait été attachée.
- Ah ! Voici nos deux championnes ! s'exclama un homme qui devait être un professeur. Venez par ici, mesdemoiselles.
Puis nous montions sur la table. Pansy n'arrêtait pas de ma dévisager mais je n'y prêtait aucune attention.
- Avant de commencer, je voudrais me présenter, dit l'homme avec un grand sourire. Je suis Karl Lovely, votre nouveau professeur de Défense contre les forces du Mal. J'assurerais donc ces cours jusqu'à la fin de l'année, enfin, jusqu'à la fermeture du collège. Maintenant, si ces demoiselles sont prêtes, le duel peut commencer. Ah oui, encore une chose. Celle qui gagnera, gagnera par la même occasion un jeune homme nommé Drago Malefoy.
" Ridicule ! ", pensais-je. Drago, comme prix ? Mais qu'est-ce que ce professeur, qui porte le prénom d'un garçon que je déteste, à-t-il pu penser quand il a fixé les règles du jeu? Peu importe. De toute façon, ma victoire ne faisait aucun doute.
- Professeur… " Lovely ", j'aurais une question, dis-je.
- Oui, je t'écoute.
- Il suffit juste de désarmer son adversaire, ou faut-il le tuer ? demandais-je en regardant Pansy dans les yeux.
- Euh… il… il suffit juste de… de dé… désarmer son… son adversaire, répondit le professeur, qui commençait à s'affoler, tout comme Pansy et les autres élèves.
- Très bien, alors je n'aurais pas de mal à te battre, dis-je tout juste assez fort pour que Pansy puisse m'entendre.
- Ca c'est ce que tu dis, dit-elle en m'adressant un faible sourire.
Derrière le professeur Lovely, j'apercevais Drago qui tripotait maladroitement quelque chose de brillant.
- Alors, euh… en place, s'il vous plaît.
Pansy avait prit une étrange pose qui ne semblait pas aussi amusante aux yeux des élèves qu'aux miens.
- Prêtes ? demanda le professeur Lovely.
Pendant ce temps, les professeurs Dumbledore, Rogue et McGonagall étaient arrivés et avaient prit place sur la table des professeurs.
- Allez-y ! s'écria le professeur.
Puis, avant que Pansy ait pu lancer son sort, je courai vers elle et pris sa baguette. Mais ce qu'il me parut étrange, c'est que j'étais arrivée vers Pansy moins d'une fraction de seconde après que je me sois lancée. Et je revenais à ma place aussi vite que j'étais partie.
- Alors comme ça tu croyais pouvoir me battre ? dis-je avec un sourire et en lui relançant sa baguette. Tu n'as pas encore comprit qui j'étais ?
- On dirait un vampire ! Tu te déplaces exactement comme eux ! s'écria Pansy en attrapant sa baguette.
- Gagné ! Je suis en partie vampire, mais aussi la fille de Voldemort… et s'il te prend l'envie de vouloir encore te battre avec moi, je serais là mais je ne t'accorderais aucun répit.
Puis je m'en allais. Tous les regards étaient tournés vers moi et quelques élèves s'écartèrent pour me laisser passer. Une fois arrivée dans le couloir principal, Drago vint me rejoindre en courant.
- Tu as vraiment du vampire en toi alors ? demanda-t-il.
- Apparemment, dis-je, tandis que je retournais dans le parc. Qui c'est ce professeur " Lovely " ? Et c'est quoi " Défense contre les forces du Mal " ?
- Le professeur Lovely c'est… ben c'est le prof de Défense contre les Forces du Mal, comme il a dit, répondit Drago, en me suivant. Et Défense contre les forces du Mal, c'est un cours qui nous apprends à nous défendre… contre les forces du Mal, tout simplement.
- Autrement dit, contre moi, c'est ça ? demandais-je.
- … euh… je… non, je… je ne pense pas… , dit-il, embarrassé.
- Pff… quand les élèves auront apprit comment se défendre contre les vampires, ils vont sans doutes utiliser ces sorts contre moi, dis-je.
- C'est à dire que… on… on a déjà apprit à se défendre contre les… les vampires…
- Mais pourquoi tu parles comme si j'allais te manger ? Je vais rien te faire !
- Oui, d'accord… Tu sais, j'ai peur qu'il y en ai qui s'amusent à te jeter des sorts dans les couloirs…
- Et c'est pour ça que tu as dit à Crabbe et Goyle de me suivre de partout comme des petits chiens ? demandais-je.
- …
Puis nous descendions dans le parc. Au loin, la cheminée de la petite cabane d'Hagrid laissait échapper des petites volutes de fumées.
- Tu sais, Zelda, j'ai fait des recherches chez moi et j'ai trouvé un moyen de minimiser tes pouvoirs… si tu veux, bien entendu, dit Drago.
- … Dit toujours…
- Voilà. En fait, c'est une pierre qui pourrait absorber la moitié de tes pouvoirs. A ce qu'il paraît, Dumbledore a eu recours à cette méthode dans le temps parce qu'il avait trop de pouvoirs et ça l'empêchait de vivre comme un sorcier normal.
- Et qu'est ce que je dois faire ? demandais-je tandis que Drago sortait quelque chose de sa poche.
- Tu dois poser un doigt sur la surface de cette pierre et ça absorbera tes pouvoirs, mais avant, tu dois mesurer tes pouvoirs avec ça.
Il me montra une espèce de boite en argent avec un compteur qui affichait " 0 " en chiffres dorés.
- Mets ta mains dessus, dit-il.
- C'est tout ? demandais-je.
- Oui, c'est ce que dit le manuel en tout cas.
Puis je m'exécutais. Le compteur du boîtier fit défiler des chiffres à toute vitesse, sans que nous puissions distinguer lesquels. Drago regardait attentivement et au bout de quelques minutes, il fronça les sourcils.
- C'est bizarre, ce devrait être fini depuis longtemps… ,dit-il.
Puis au bout de quelques secondes… le boîtier explosa de l'intérieur et laissa échapper une petite fumée grisâtre.
- Oulà ! C'est le Calculateur de Pouvoir le plus puissant qu'il puisse exister et tu as réussi à le faire sauter ! dit Drago. Bon, on va procéder autrement. Euh… tu pourrais essayer de canaliser tous tes pouvoirs au bout de tes mains ?
- Je vais essayer, dis-je.
Puis je tendis les mains devant moi. Plusieurs éclairs bleu-mauves parcoururent mes bras pour aller former une boule de pouvoir dans mes mains. Cette boule ne cessait de grossir. A présent trop grande, je dus lever les mains au ciel. Il y avait comme un vent glacial qui s'échappait de la boule ce qui faisait bouger les arbres de la Forêt Interdite. La boule grossissait à présent tellement vite qu'elle faisait l'effet d'un cyclone tellement les vents étaient puissants. Puis au bout de quelques minutes, quand la boule fut aussi grosse qu'un ballon pour géants, si ce n'est plus, elle me fut impossible à retenir et elle s'envola dans le ciel avec une immense détonation, comme si la foudre s'était abattue dans le parc du collège. Il y eu une rafale de vent tellement forte qu'elle nous projeta, Drago et moi, par terre.
- Je n'ai… jamais vu ça ! dit Drago, par terre et les deux bras étendus. Zelda ? Tu vas bien ?
- Je… je suis… é… pui… sée ! dis-je à mis-voix.
J'entendais soudainement des murmures qui s'élevaient doucement. Je me relevais lentement et vis que tous les élèves et professeurs étaient sortis. Les professeurs Dumbledore, Rogue, McGonagall et Lovely avançaient rapidement vers nous. Rogue courait à présent.
- Zelda, comment vas-tu ? demanda-t-il.
- Je vais bien… mais je n'ai plus de forces…
Puis il me prit dans ses bras et m'emporta au château, mais…
- Severus, lâche-la.
Une femme venait de sortir de la Forêt Interdite. Elle était vêtue d'une longue cape noire. Elle avait de longs cheveux noirs et des yeux blancs, tout comme ceux que j'avais eu quand je m'étais énervée. Quand elle approcha un peu plus, je vis qu'elle était la femme que j'avais vue dans mes deux apparitions… C'est à dire le vampire.
Rogue me posa délicatement par terre. Je n'arrivais pas à tenir correctement debout et manquais de tomber, mais le vampire tendit la main vers moi et ce fut comme si quelqu'un me retenait. Elle s'avança vers moi, comme si elle glissait sur l'herbe et posa sa main sur mon front.
- Tu es ma fille, mon sang. Désormais tu m'appartiens et tu te dois de m'accompagner, dit-elle.
- Qu'a-t-elle dit, murmura Rogue qui se tenait à côté de moi.
- Vous n'avez pas comprit ? demandais-je.
- Non, elle parle le langage des vampires, je n'ai jamais réussi à l'apprendre.
- Elle a dit : " tu es ma fille, mon sang. Désormais tu m'appartiens et tu te dois de m'accompagner ", dis-je en essayant d'articuler le mieux que je puisse.
- Il n'en est pas question. Tu es aussi ma fille et mon sang. Il n'y a pas de raison que tu lui reviennes. D'ailleurs je croyais qu'elle était morte.
- N'écoute pas ce qu'il te dit, vient avec moi ma fille, dit le vampire, toujours dans la même langue. Un vampire n'est mortel que s'il est gravement blessé. Ma blessure n'était rien quand Salazar a prélevé de mon sang. Cette école n'est pas digne de toi, reviens sur la terre de tes ancêtres. Tu y seras en sécurité et Voldemort n'osera pas t'approcher.
- Non, je… je ne peux pas… , dis-je en luttant contre le pouvoir de perception du vampire. Je… dois rester…
Mais son pouvoir était trop fort. Je n'arrivais plus à tenir debout et je m'écroulais quelques secondes plus tard. Tout le paysage sombra tout d'un coup dans le néant. Je sentais alors une main glacée me caresser ma joue et une voix me parler, mais je n'arrivais pas à distinguer qui c'était. Je savais juste que c'était un homme. Ce ne pouvait pas être Drago car il n'avait pas cet aspect glacial dans la voix, Dumbledore non plus et Hagrid avait la voix largement plus grave. Il ne restait plus que Rogue. Etait-ce lui ? Mais sa façon de me parler n'était pas du tout comme d'habitude, et puis ma tâche de naissance me faisait affreusement mal. Mais… cette personne serait alors…
- VOLDEMORT ! dis-je en me redressant.
- Calme-toi mon enfant, dit Voldemort en pointant sa baguette sur moi. Oui, c'est moi, ton cher père. J'ai enfin réussi à t'avoir…
- Vous… vous ne… m'aurez pas… , dis-je en peinant car Voldemort devait m'avoir jeté un sort de paralysie. Ma… mère est revenue et elle… elle…
- " Elle " ? Elle quoi ? dit-il en serrant de plus en plus sa baguette. Elle ne risque plus de revenir. Je l'ai tuée avant de t'avoir enlevée, je devrais plutôt dire… récupérée. La pauvre, je l'ai vu se torde de douleur sous mes yeux… je n'aurais jamais cru qu'elle puisse revenir. Sa blessure était pourtant assez grave.
- Vous… mentez… Dumbledore et… et mon père… Rogue… n'auraient jamais permit… que vous reveniez… , dis-je avec de plus en plus de mal à bouger et à rester assise. Moi même, je ne vous permets pas…
Puis une multitude d'éclairs apparurent autour de moi. Voldemort, prit de panique, recula jusqu'à en reverser la table pleine de fioles qui se dressait derrière lui. Les fioles prirent feu et s'attaquèrent au lit sur lequel j'étais couchée, mais quand je crus qu'une immense flamme allait me brûler… Je vis soudainement le visage de Rogue au dessus du mien.
- Tu es enfin réveillée, me dit-il.
- Co… comment ça " enfin réveillée " ? demandais-je en me relevant.
- Einalem t'as endormie, il est donc normal que tu te réveil, dit Rogue.
- E… " Einalem " ? demandais-je. C'est ma mère ?
- En effet. Pourquoi ton réveil t'étonne-t-il ?
- Parce que… j'ai… j'étais avec Voldemort avant de me réveiller. Nous étions… je ne sais pas vraiment où, mais je sais que j'étais avec lui.
- Et que t'as-t-il dit ? demanda-t-il avec un air soudainement grave.
- Il a dit… qu'il avait tué ma mère…
- Ce n'était donc qu'un rêve. Dumbledore et elle se sont accordés parce qu'elle voulait rester avec toi. Mais Dumbledore a dit que si elle restait, elle terroriserait tous les élèves.
- Où est-elle alors ? demandais-je.
- Elle vit dans la Forêt Interdite. Elle m'a demandé si tu pouvais la rejoindre quand tu seras rétablie. Qu'en dis-tu ?
- Euh… oui… j'irais la voir. Je voudrais savoir…
- Oui ?
- … comment va Drago ? demandais-je.
- Mr Malefoy… va bien, dit Rogue légèrement surpris.
- Ah ! Très bien alors. Vous croyez que je peux sortir de…l'infirmerie, dis-je en regardant autour de moi.
- Sans l'accord de madame Pomfresh, je doute que tu puisses…
- Zelda ! s'écria une voix grave vers la porte. Ca fait plaisir de voir que tu es réveillée !
C'était Hagrid. Il tenait une étrange boîte dans la main. Puis il s'avança vers le lit sur lequel j'étais assise et me tendit la boîte.
- Tiens, c'est mon cadeau de Noël ! dit-il.
- Votre cadeau de… de Noël ? Mais il n'est pas trop pour en offrir ? demandais-je.
- Et bien, oui, nous sommes le vingt-quatre décembre, mais le bal de ce soir…
- LE VINGT-QUATRE DECEMBRE ?!! Nous sommes le vingt-quatre décembre ? Mais c'est impossible !
- Et bien, étant donné que tu étais dans une espèce de coma profond pendant quatre mois…
Puis je me laissais tomber en arrière sur mon coussin et mis mes mains sur mes yeux. Je n'avais pas entendu ce qu'avait dit Rogue à Hagrid, mais celui-ci s'en alla aussitôt. Quelques instant après, j'entendis la porte de l'infirmerie s'ouvrir.
- Zelda ?
J'enlevais mes mains et vis que Drago se tenait devant mon lit, vêtu d'une étrange robe de sorcier.
- Je peux m'asseoir ? demanda-t-il.
- Bon, j'ai du travail qui m'attend, je crois que je vais partir, dit Rogue tandis que Drago se rapprochait de moi.
Puis il s'en alla. Drago prit une chaise et vint s'asseoir auprès de moi.
- Comment tu te sens, demanda-t-il en prenant ma main dans la sienne.
- Bien, un peu endormie, mais ça peut aller, dis-je. Dis-moi, tu es venu me voir pendant que…
- Oui, bien sûr. Tous les soirs, pour être franc.
- Oh, merci ! C'est trop gentil. Autre chose…
- Oui ?
- … pourquoi es-tu habillé comme ça ? demandais-je.
- C'est ma tenue de quidditch.
- " Quidditch " ? Qu'est-ce que c'est ?
- Euh… un sport de sorcier, si tu veux je dirais quelles sont les règles, mais pas maintenant, les cours reprennent, dit-il tandis qu'une cloche sonnait et qu'il se levait. Euh… tant que j'y suis, ce soir il y a le bal de Noël, tu veux bien être ma cavalière, si toute fois tu te sens mieux jusqu'à là ?
- Euh… oui, si tu veux…
- Merci…
Puis il m'embrassa soudainement, mais quand la cloche s'arrêta de retentir, il dû partir en souriant.
Environ une demie-heure plus tard, je décidais de me lever paresseusement pour aller m'habiller et sortir voir ma mère. Dehors, la neige tombait et il faisait vraiment froid. Le lac était gelé et de petites créatures protestaient contre le froid. Derrière un arbre de la Forêt Interdite je vis une silhouette, mais celle-ci disparut aussitôt. Je me dirigeais alors vers cet arbre. Arrivée au pied de celui-ci, je ne vis personne, mais une odeur étrange régnait autour des autres arbres.
- Tu ne m'en veux pas ? demanda une voix féminine derrière moi.
Je compris alors que c'était ma mère.
- Pourquoi t'en voudrais-je ? demandais-je sans le retourner. Pour m'avoir endormie ?
- Exactement…
Puis j'entendis un bruit, comme si quelqu'un avait sauté sur l'herbe. Je me retournais et me retrouvais devant ma mère. Ses yeux, normalement blancs, avaient maintenant, et uniquement, une pupille noire.
- C'est étrange les yeux verts que tu as, dit-elle. Pourtant ni Voldemort, ni Rogue et ni moi n'avons les yeux verts…
- Je ne sais pas non plus, dis-je. Pourquoi voulais-tu me voir ?
- J'ai senti d'étranges ondes chez le garçon blond qui était avec toi dans le parc, il y a quatre mois, dit-elle. - Drago ? Et quel genre d'"ondes " ? demandais-je.
- Je ne sais pas vraiment, mais j'ai ressenti la peur, comme s'il fuyait quelque chose ou même quelqu'un… Depuis que je t'ai endormie, j'ai essayé de le voir pour essayer de comprendre ce qu'il avait, mais le féroce appétit de ses deux acolytes m'empêchait d'y arriver. Il y a quelques jours, j'ai vu un homme aux longs cheveux blonds, presque blancs, parler avec Rogue. Cet homme ressemblait beaucoup à ton ami… Drago…
- Oui, c'est son père, et tu as pu entendre ce qu'il disait ? demandais-je.
- Hum… à peu près, oui. J'ai entendu les mots : " échappé ", " manoir ", " Potter ", " amitié " et… et " Miss Jedusor ".
- Vraiment ? Qu'aurait-il fait pour que son père débarque au collège ?
- Je ne sais pas, mais après Rogue est parti voir Drago et lui a dit quelque chose qui l'a inquiété, et…
- … et ?
- Et après Drago a parlé avec un garçon brun avec des lunettes qui lui aussi dégage d'étranges ondes.
- Harry, murmurais-je. Bon, je te laisse, je vais essayer de tirer tout ça au clair, et puis je dois me préparer, ce soir il y a le bal de Noël !
- Ah bon ? Tu y vas ? Et avec qui ?
- … Drago justement !
- Ah… , dit Einalem, apparemment surprise.
Voilà !!! J'ai plus grand chose à dire, sauf que le dixième chapitre est juste derrière et c'est une promesse !!!
9
L'Invitation
Les professeurs McGonagall et Rogue avaient maintenant dispersé toute la foule. Les cours avaient été annulés jusqu'à nouvel ordre. Le professeur Dumbledore m'avait convoquée dans son bureau et ne cessait de me poser les mêmes questions.
- Peux-tu m'expliquer comment tu as fait apparaître ce dôme ? me demanda-t-il en faisant les cent pas.
- Je n'en sais pas grand chose, répondis-je. Tout ce que je sais c'est que le soir où Voldemort est revenu, le visage d'une femme m'est apparut et… et voilà.
- C'est vraiment tout ? Tu as seulement vu le visage d'une femme ?
- Oui, et quand Voldemort s'est approché de moi…
- Voldemort s'est approché de toi ? rugit Rogue qui était aussi dans le bureau. Il ne t'a rien fait, il ne t'a pas touchée ? demanda-t-il en faisant un pas vers moi.
- Non, justement, il n'en a pas eu le temps, dis-je Quand il a… arrêté le temps, je suppose… il s'est approché de moi et quand il ne fut qu'à quelques centimètres de moi, le visage de cette femme m'est apparut et Voldemort a été projeté hors du collège et c'est de là qu'est né le dôme. C'est tout ce que je sais.
- Très bien, dit Dumbledore d'un air pensif. Tu peux retourner dans ta salle commune, Zelda.
- Viens d'abord dans mon bureau, j'ai à te parler, me dit Rogue à mis-voix tandis que nous passions la porte du bureau de Dumbledore.
Alors que nous descendions aux cachots, un fantôme que je n'avais jamais vu avant apparut soudainement devant nous.
- Alors Rogue, on profite d'une jeune enfant innocente ? Ce n'est pas digne d'un professeur, ça ! s'écria-t-il en faisant des pirouettes dans les airs.
- Dégage, Peeves, lança glacialement Rogue.
- Oooh ! Mais c'est qu'on est insolent en plus ! répondit le fantôme nommé Peeves.
Puis ce fut plus fort que moi. Je pointai instinctivement le fantôme du doigt et un minuscule éclair alla se projeter sur lui. Il poussa un petit cri et s'en alla en me maudissant.
- Tu ferais mieux de ne pas utiliser ta magie hors des salles de cours ou sans autorisation, Zelda, dit Rogue en baissant mon bras.
Puis nous continuions notre chemin. Arrivés dans le bureau, il me pria de m'asseoir et entama une discussion :
- J'ai besoins de savoir pourquoi tu t'es énervée comme cela.
- Parce que… Pansy Parkinson avait insulté Drago Malefoy, mentis-je.
- Uniquement pour ça ? Tu as largement dépassé un stade que je te savais incapable de passer uniquement parce qu'une fille a insulté un garçon ?
- Pour moi… ce n'est pas n'importe quel garçon, dis-je.
- Pourquoi ? Parce que tu es amoureuse de lui ? demanda Rogue.
- Non, ce n'est pas ça, mais… je ressens la même chose que j'ai ressentie avec Harry Potter…
- Quelle genre de chose, demanda-t-il, intéressé.
- Ce serait comme… un lourd secret, quelque chose qu'on a pas envie de dire mais qui nous ronge la vie. Désolée, mais je n'arrive pas à expliquer mieux que ça.
- Très bien, je vois. Tu peux retourner dans la salle commune maintenant, dit Rogue, l'air aussi pensif que Dumbledore.
Et je sortis de son bureau. Arrivée à mis-chemin, je me rendais compte que je n'avais vraiment pas envie de retourner dans la salle commune des Serpentard pour affronter les regard curieux et apeurés des autres élèves. Je décidais alors d'aller dans le parc, quitte à braver les interdis.
En poussant la porte, une douce chaleur s'introduisit dans le couloir. La couleur mauve du dôme rendait le ciel étrange, comme si nous nous trouvions dur une autre planète. Au loin, vers la gauche, je voyais plusieurs tourelles qui entouraient une espèce de stade. Curieuse, je décidais d'aller voir, mais…
- Eh, Zelda attend !
C'était Pansy. Elle avançait rapidement vers moi.
- Qu'est-ce que tu veux ? demandais-je.
- Ils ont réouvert le club de duel. C'est tout de suite et dans la Grande Salle. Je suis vraiment trop impatiente de te battre alors c'est ou maintenant ou jamais, dit-elle.
- Je te prends quand tu veux.
Arrivées dans la Grande Salle, tous les élèves qui étaient présents - pratiquement tous les élèves du collège - arrêtèrent de parler et dirigèrent leurs regards sur nous. Au centre de la pièce, il y avait une table où une espèce de bâche bleu avec des étoiles et des lunes jaunes avait été attachée.
- Ah ! Voici nos deux championnes ! s'exclama un homme qui devait être un professeur. Venez par ici, mesdemoiselles.
Puis nous montions sur la table. Pansy n'arrêtait pas de ma dévisager mais je n'y prêtait aucune attention.
- Avant de commencer, je voudrais me présenter, dit l'homme avec un grand sourire. Je suis Karl Lovely, votre nouveau professeur de Défense contre les forces du Mal. J'assurerais donc ces cours jusqu'à la fin de l'année, enfin, jusqu'à la fermeture du collège. Maintenant, si ces demoiselles sont prêtes, le duel peut commencer. Ah oui, encore une chose. Celle qui gagnera, gagnera par la même occasion un jeune homme nommé Drago Malefoy.
" Ridicule ! ", pensais-je. Drago, comme prix ? Mais qu'est-ce que ce professeur, qui porte le prénom d'un garçon que je déteste, à-t-il pu penser quand il a fixé les règles du jeu? Peu importe. De toute façon, ma victoire ne faisait aucun doute.
- Professeur… " Lovely ", j'aurais une question, dis-je.
- Oui, je t'écoute.
- Il suffit juste de désarmer son adversaire, ou faut-il le tuer ? demandais-je en regardant Pansy dans les yeux.
- Euh… il… il suffit juste de… de dé… désarmer son… son adversaire, répondit le professeur, qui commençait à s'affoler, tout comme Pansy et les autres élèves.
- Très bien, alors je n'aurais pas de mal à te battre, dis-je tout juste assez fort pour que Pansy puisse m'entendre.
- Ca c'est ce que tu dis, dit-elle en m'adressant un faible sourire.
Derrière le professeur Lovely, j'apercevais Drago qui tripotait maladroitement quelque chose de brillant.
- Alors, euh… en place, s'il vous plaît.
Pansy avait prit une étrange pose qui ne semblait pas aussi amusante aux yeux des élèves qu'aux miens.
- Prêtes ? demanda le professeur Lovely.
Pendant ce temps, les professeurs Dumbledore, Rogue et McGonagall étaient arrivés et avaient prit place sur la table des professeurs.
- Allez-y ! s'écria le professeur.
Puis, avant que Pansy ait pu lancer son sort, je courai vers elle et pris sa baguette. Mais ce qu'il me parut étrange, c'est que j'étais arrivée vers Pansy moins d'une fraction de seconde après que je me sois lancée. Et je revenais à ma place aussi vite que j'étais partie.
- Alors comme ça tu croyais pouvoir me battre ? dis-je avec un sourire et en lui relançant sa baguette. Tu n'as pas encore comprit qui j'étais ?
- On dirait un vampire ! Tu te déplaces exactement comme eux ! s'écria Pansy en attrapant sa baguette.
- Gagné ! Je suis en partie vampire, mais aussi la fille de Voldemort… et s'il te prend l'envie de vouloir encore te battre avec moi, je serais là mais je ne t'accorderais aucun répit.
Puis je m'en allais. Tous les regards étaient tournés vers moi et quelques élèves s'écartèrent pour me laisser passer. Une fois arrivée dans le couloir principal, Drago vint me rejoindre en courant.
- Tu as vraiment du vampire en toi alors ? demanda-t-il.
- Apparemment, dis-je, tandis que je retournais dans le parc. Qui c'est ce professeur " Lovely " ? Et c'est quoi " Défense contre les forces du Mal " ?
- Le professeur Lovely c'est… ben c'est le prof de Défense contre les Forces du Mal, comme il a dit, répondit Drago, en me suivant. Et Défense contre les forces du Mal, c'est un cours qui nous apprends à nous défendre… contre les forces du Mal, tout simplement.
- Autrement dit, contre moi, c'est ça ? demandais-je.
- … euh… je… non, je… je ne pense pas… , dit-il, embarrassé.
- Pff… quand les élèves auront apprit comment se défendre contre les vampires, ils vont sans doutes utiliser ces sorts contre moi, dis-je.
- C'est à dire que… on… on a déjà apprit à se défendre contre les… les vampires…
- Mais pourquoi tu parles comme si j'allais te manger ? Je vais rien te faire !
- Oui, d'accord… Tu sais, j'ai peur qu'il y en ai qui s'amusent à te jeter des sorts dans les couloirs…
- Et c'est pour ça que tu as dit à Crabbe et Goyle de me suivre de partout comme des petits chiens ? demandais-je.
- …
Puis nous descendions dans le parc. Au loin, la cheminée de la petite cabane d'Hagrid laissait échapper des petites volutes de fumées.
- Tu sais, Zelda, j'ai fait des recherches chez moi et j'ai trouvé un moyen de minimiser tes pouvoirs… si tu veux, bien entendu, dit Drago.
- … Dit toujours…
- Voilà. En fait, c'est une pierre qui pourrait absorber la moitié de tes pouvoirs. A ce qu'il paraît, Dumbledore a eu recours à cette méthode dans le temps parce qu'il avait trop de pouvoirs et ça l'empêchait de vivre comme un sorcier normal.
- Et qu'est ce que je dois faire ? demandais-je tandis que Drago sortait quelque chose de sa poche.
- Tu dois poser un doigt sur la surface de cette pierre et ça absorbera tes pouvoirs, mais avant, tu dois mesurer tes pouvoirs avec ça.
Il me montra une espèce de boite en argent avec un compteur qui affichait " 0 " en chiffres dorés.
- Mets ta mains dessus, dit-il.
- C'est tout ? demandais-je.
- Oui, c'est ce que dit le manuel en tout cas.
Puis je m'exécutais. Le compteur du boîtier fit défiler des chiffres à toute vitesse, sans que nous puissions distinguer lesquels. Drago regardait attentivement et au bout de quelques minutes, il fronça les sourcils.
- C'est bizarre, ce devrait être fini depuis longtemps… ,dit-il.
Puis au bout de quelques secondes… le boîtier explosa de l'intérieur et laissa échapper une petite fumée grisâtre.
- Oulà ! C'est le Calculateur de Pouvoir le plus puissant qu'il puisse exister et tu as réussi à le faire sauter ! dit Drago. Bon, on va procéder autrement. Euh… tu pourrais essayer de canaliser tous tes pouvoirs au bout de tes mains ?
- Je vais essayer, dis-je.
Puis je tendis les mains devant moi. Plusieurs éclairs bleu-mauves parcoururent mes bras pour aller former une boule de pouvoir dans mes mains. Cette boule ne cessait de grossir. A présent trop grande, je dus lever les mains au ciel. Il y avait comme un vent glacial qui s'échappait de la boule ce qui faisait bouger les arbres de la Forêt Interdite. La boule grossissait à présent tellement vite qu'elle faisait l'effet d'un cyclone tellement les vents étaient puissants. Puis au bout de quelques minutes, quand la boule fut aussi grosse qu'un ballon pour géants, si ce n'est plus, elle me fut impossible à retenir et elle s'envola dans le ciel avec une immense détonation, comme si la foudre s'était abattue dans le parc du collège. Il y eu une rafale de vent tellement forte qu'elle nous projeta, Drago et moi, par terre.
- Je n'ai… jamais vu ça ! dit Drago, par terre et les deux bras étendus. Zelda ? Tu vas bien ?
- Je… je suis… é… pui… sée ! dis-je à mis-voix.
J'entendais soudainement des murmures qui s'élevaient doucement. Je me relevais lentement et vis que tous les élèves et professeurs étaient sortis. Les professeurs Dumbledore, Rogue, McGonagall et Lovely avançaient rapidement vers nous. Rogue courait à présent.
- Zelda, comment vas-tu ? demanda-t-il.
- Je vais bien… mais je n'ai plus de forces…
Puis il me prit dans ses bras et m'emporta au château, mais…
- Severus, lâche-la.
Une femme venait de sortir de la Forêt Interdite. Elle était vêtue d'une longue cape noire. Elle avait de longs cheveux noirs et des yeux blancs, tout comme ceux que j'avais eu quand je m'étais énervée. Quand elle approcha un peu plus, je vis qu'elle était la femme que j'avais vue dans mes deux apparitions… C'est à dire le vampire.
Rogue me posa délicatement par terre. Je n'arrivais pas à tenir correctement debout et manquais de tomber, mais le vampire tendit la main vers moi et ce fut comme si quelqu'un me retenait. Elle s'avança vers moi, comme si elle glissait sur l'herbe et posa sa main sur mon front.
- Tu es ma fille, mon sang. Désormais tu m'appartiens et tu te dois de m'accompagner, dit-elle.
- Qu'a-t-elle dit, murmura Rogue qui se tenait à côté de moi.
- Vous n'avez pas comprit ? demandais-je.
- Non, elle parle le langage des vampires, je n'ai jamais réussi à l'apprendre.
- Elle a dit : " tu es ma fille, mon sang. Désormais tu m'appartiens et tu te dois de m'accompagner ", dis-je en essayant d'articuler le mieux que je puisse.
- Il n'en est pas question. Tu es aussi ma fille et mon sang. Il n'y a pas de raison que tu lui reviennes. D'ailleurs je croyais qu'elle était morte.
- N'écoute pas ce qu'il te dit, vient avec moi ma fille, dit le vampire, toujours dans la même langue. Un vampire n'est mortel que s'il est gravement blessé. Ma blessure n'était rien quand Salazar a prélevé de mon sang. Cette école n'est pas digne de toi, reviens sur la terre de tes ancêtres. Tu y seras en sécurité et Voldemort n'osera pas t'approcher.
- Non, je… je ne peux pas… , dis-je en luttant contre le pouvoir de perception du vampire. Je… dois rester…
Mais son pouvoir était trop fort. Je n'arrivais plus à tenir debout et je m'écroulais quelques secondes plus tard. Tout le paysage sombra tout d'un coup dans le néant. Je sentais alors une main glacée me caresser ma joue et une voix me parler, mais je n'arrivais pas à distinguer qui c'était. Je savais juste que c'était un homme. Ce ne pouvait pas être Drago car il n'avait pas cet aspect glacial dans la voix, Dumbledore non plus et Hagrid avait la voix largement plus grave. Il ne restait plus que Rogue. Etait-ce lui ? Mais sa façon de me parler n'était pas du tout comme d'habitude, et puis ma tâche de naissance me faisait affreusement mal. Mais… cette personne serait alors…
- VOLDEMORT ! dis-je en me redressant.
- Calme-toi mon enfant, dit Voldemort en pointant sa baguette sur moi. Oui, c'est moi, ton cher père. J'ai enfin réussi à t'avoir…
- Vous… vous ne… m'aurez pas… , dis-je en peinant car Voldemort devait m'avoir jeté un sort de paralysie. Ma… mère est revenue et elle… elle…
- " Elle " ? Elle quoi ? dit-il en serrant de plus en plus sa baguette. Elle ne risque plus de revenir. Je l'ai tuée avant de t'avoir enlevée, je devrais plutôt dire… récupérée. La pauvre, je l'ai vu se torde de douleur sous mes yeux… je n'aurais jamais cru qu'elle puisse revenir. Sa blessure était pourtant assez grave.
- Vous… mentez… Dumbledore et… et mon père… Rogue… n'auraient jamais permit… que vous reveniez… , dis-je avec de plus en plus de mal à bouger et à rester assise. Moi même, je ne vous permets pas…
Puis une multitude d'éclairs apparurent autour de moi. Voldemort, prit de panique, recula jusqu'à en reverser la table pleine de fioles qui se dressait derrière lui. Les fioles prirent feu et s'attaquèrent au lit sur lequel j'étais couchée, mais quand je crus qu'une immense flamme allait me brûler… Je vis soudainement le visage de Rogue au dessus du mien.
- Tu es enfin réveillée, me dit-il.
- Co… comment ça " enfin réveillée " ? demandais-je en me relevant.
- Einalem t'as endormie, il est donc normal que tu te réveil, dit Rogue.
- E… " Einalem " ? demandais-je. C'est ma mère ?
- En effet. Pourquoi ton réveil t'étonne-t-il ?
- Parce que… j'ai… j'étais avec Voldemort avant de me réveiller. Nous étions… je ne sais pas vraiment où, mais je sais que j'étais avec lui.
- Et que t'as-t-il dit ? demanda-t-il avec un air soudainement grave.
- Il a dit… qu'il avait tué ma mère…
- Ce n'était donc qu'un rêve. Dumbledore et elle se sont accordés parce qu'elle voulait rester avec toi. Mais Dumbledore a dit que si elle restait, elle terroriserait tous les élèves.
- Où est-elle alors ? demandais-je.
- Elle vit dans la Forêt Interdite. Elle m'a demandé si tu pouvais la rejoindre quand tu seras rétablie. Qu'en dis-tu ?
- Euh… oui… j'irais la voir. Je voudrais savoir…
- Oui ?
- … comment va Drago ? demandais-je.
- Mr Malefoy… va bien, dit Rogue légèrement surpris.
- Ah ! Très bien alors. Vous croyez que je peux sortir de…l'infirmerie, dis-je en regardant autour de moi.
- Sans l'accord de madame Pomfresh, je doute que tu puisses…
- Zelda ! s'écria une voix grave vers la porte. Ca fait plaisir de voir que tu es réveillée !
C'était Hagrid. Il tenait une étrange boîte dans la main. Puis il s'avança vers le lit sur lequel j'étais assise et me tendit la boîte.
- Tiens, c'est mon cadeau de Noël ! dit-il.
- Votre cadeau de… de Noël ? Mais il n'est pas trop pour en offrir ? demandais-je.
- Et bien, oui, nous sommes le vingt-quatre décembre, mais le bal de ce soir…
- LE VINGT-QUATRE DECEMBRE ?!! Nous sommes le vingt-quatre décembre ? Mais c'est impossible !
- Et bien, étant donné que tu étais dans une espèce de coma profond pendant quatre mois…
Puis je me laissais tomber en arrière sur mon coussin et mis mes mains sur mes yeux. Je n'avais pas entendu ce qu'avait dit Rogue à Hagrid, mais celui-ci s'en alla aussitôt. Quelques instant après, j'entendis la porte de l'infirmerie s'ouvrir.
- Zelda ?
J'enlevais mes mains et vis que Drago se tenait devant mon lit, vêtu d'une étrange robe de sorcier.
- Je peux m'asseoir ? demanda-t-il.
- Bon, j'ai du travail qui m'attend, je crois que je vais partir, dit Rogue tandis que Drago se rapprochait de moi.
Puis il s'en alla. Drago prit une chaise et vint s'asseoir auprès de moi.
- Comment tu te sens, demanda-t-il en prenant ma main dans la sienne.
- Bien, un peu endormie, mais ça peut aller, dis-je. Dis-moi, tu es venu me voir pendant que…
- Oui, bien sûr. Tous les soirs, pour être franc.
- Oh, merci ! C'est trop gentil. Autre chose…
- Oui ?
- … pourquoi es-tu habillé comme ça ? demandais-je.
- C'est ma tenue de quidditch.
- " Quidditch " ? Qu'est-ce que c'est ?
- Euh… un sport de sorcier, si tu veux je dirais quelles sont les règles, mais pas maintenant, les cours reprennent, dit-il tandis qu'une cloche sonnait et qu'il se levait. Euh… tant que j'y suis, ce soir il y a le bal de Noël, tu veux bien être ma cavalière, si toute fois tu te sens mieux jusqu'à là ?
- Euh… oui, si tu veux…
- Merci…
Puis il m'embrassa soudainement, mais quand la cloche s'arrêta de retentir, il dû partir en souriant.
Environ une demie-heure plus tard, je décidais de me lever paresseusement pour aller m'habiller et sortir voir ma mère. Dehors, la neige tombait et il faisait vraiment froid. Le lac était gelé et de petites créatures protestaient contre le froid. Derrière un arbre de la Forêt Interdite je vis une silhouette, mais celle-ci disparut aussitôt. Je me dirigeais alors vers cet arbre. Arrivée au pied de celui-ci, je ne vis personne, mais une odeur étrange régnait autour des autres arbres.
- Tu ne m'en veux pas ? demanda une voix féminine derrière moi.
Je compris alors que c'était ma mère.
- Pourquoi t'en voudrais-je ? demandais-je sans le retourner. Pour m'avoir endormie ?
- Exactement…
Puis j'entendis un bruit, comme si quelqu'un avait sauté sur l'herbe. Je me retournais et me retrouvais devant ma mère. Ses yeux, normalement blancs, avaient maintenant, et uniquement, une pupille noire.
- C'est étrange les yeux verts que tu as, dit-elle. Pourtant ni Voldemort, ni Rogue et ni moi n'avons les yeux verts…
- Je ne sais pas non plus, dis-je. Pourquoi voulais-tu me voir ?
- J'ai senti d'étranges ondes chez le garçon blond qui était avec toi dans le parc, il y a quatre mois, dit-elle. - Drago ? Et quel genre d'"ondes " ? demandais-je.
- Je ne sais pas vraiment, mais j'ai ressenti la peur, comme s'il fuyait quelque chose ou même quelqu'un… Depuis que je t'ai endormie, j'ai essayé de le voir pour essayer de comprendre ce qu'il avait, mais le féroce appétit de ses deux acolytes m'empêchait d'y arriver. Il y a quelques jours, j'ai vu un homme aux longs cheveux blonds, presque blancs, parler avec Rogue. Cet homme ressemblait beaucoup à ton ami… Drago…
- Oui, c'est son père, et tu as pu entendre ce qu'il disait ? demandais-je.
- Hum… à peu près, oui. J'ai entendu les mots : " échappé ", " manoir ", " Potter ", " amitié " et… et " Miss Jedusor ".
- Vraiment ? Qu'aurait-il fait pour que son père débarque au collège ?
- Je ne sais pas, mais après Rogue est parti voir Drago et lui a dit quelque chose qui l'a inquiété, et…
- … et ?
- Et après Drago a parlé avec un garçon brun avec des lunettes qui lui aussi dégage d'étranges ondes.
- Harry, murmurais-je. Bon, je te laisse, je vais essayer de tirer tout ça au clair, et puis je dois me préparer, ce soir il y a le bal de Noël !
- Ah bon ? Tu y vas ? Et avec qui ?
- … Drago justement !
- Ah… , dit Einalem, apparemment surprise.
Voilà !!! J'ai plus grand chose à dire, sauf que le dixième chapitre est juste derrière et c'est une promesse !!!
