Donc, comme promis, voici le dixième chapitre… je vous laisse lire, après je vous dirais mes impressions^^ !






10

Le Bal de Noël


Puis je me dirigeais vers le château. A l'intérieur, il se répandait une bonne odeur de rôti et autres mets que j'étais sûre de retrouver le soir, au banquet de Noël.
Arrivée dans la salle commune, je vis qu'elle était déserte. Il n'y avait personne, même pas Crabbe et Goyle qui s'étaient habitués à se goinfrer quand la salle était vide. Mais, à mis chemin du dortoir des filles, je me rendais compte que j'avais oublié le paquet qu'Hagrid m'avait offert à l'infirmerie. Alors je me mettais en route, mais soudain, la cloche qui annonçait la reprise ou la fin des cours retentie et les élèves commencèrent à affluer dans les couloirs. Je ne savais pas quel jour nous étions, ni quelle heure, mais quand je vis Crabbe et Goyle rentrer dans la salle commune, je compris qu'il était midi. Cependant, ce qui m'intriguait le plus, c'est que Drago ne soit pas avec eux.
- Eh, où est Drago, leur demandais-je.
- Ben il est parti te voir, répondit Goyle. Il nous a dit qu'il ne viendrait peut-être pas manger !
- Donc il est à m'infirmerie, murmurais-je.
- Quoi ? demanda Crabbe.
- Non, rien. Je vais le rejoindre et si jamais il arrive ici avant moi, dites-lui de m'attendre ! dis-je en m'éloignant vers l'infirmerie.
Mais j'eus à peine le temps de me retourner pour éviter le sort que Pansy Parkinson m'avait jeté.
- Alors le vampire ? On est enfin réveillée ? dit-elle en serrant sa baguette dans sa main. Et tu cherches encore Drago ? Pourquoi ? Pour qu'il t'invite au bal de ce soir ? Rêve pas ma pauvre, il ne s'intéresse pas à toi…
- Ca suffit, Pansy, dit la voix de Drago derrière moi.
Puis il fit exprès de glisser sa main dans la mienne pour faire davantage enrager Pansy.
- Joue le jeu, me murmura-t-il à l'oreille. Zelda et moi, on sort ensemble depuis… bien longtemps avant que tu la connaisses.
- Ah ouais ? Et toi, comment tu l'as connue ? Tu sortais avec elle pendant que tu sortais avec moi ?
Puis elle commença à sangloter. Heureusement que le couloir était vide car elle m'aurait fait honte devant tout le monde.
- Drago, comment a-tu pu me faire ça… à moi… moi la fille que tu as aimé autrefois…
Je sentis les doigts de Drago se resserrer. Pansy s'approcha de lui et se jeta dans ses bras. Elle sanglotait encore plus.
- Drago, quitte-la, je t'en supplies… fait ça pour moi…
- N… non, je… Pansy… , dit balbutia-t-il en me regardant. Non, désolé je ne peux pas…
- ALORS JE LA TUERAIS ! s'écria-t-elle avec une voix inquiétante.
Puis elle se jeta sur moi et me fit tomber à terre. Ses yeux étaient devenus tout noirs, ses doigts étaient devenus pointus. Son corps en général était complètement différent, on aurait dit un monstre. Elle leva la main sur moi, mais avant qu'elle ait pu le moindre geste, elle fut projeté conte un mur, comme j'avais l'habitude de faire. Quelque instants après, ma mère fit irruption dans le couloir et prononça une incantation qui fit exploser le corps monstrueux de Pansy. Par contre, son véritable corps demeura intacte et allongé sur le ventre. Drago se précipita vers elle et tenta de la réveiller, mais ce ne fut que quand ma mère lui insuffla quelque chose qu'elle daigna ouvrir les yeux.
- Que… s'est-il passé ? demanda-t-elle en regardant tout autour d'elle.
- Vous avez été possédée par un démon de la discorde, dit ma mère.
- Un… démon de la discorde ? demanda Pansy.
- Oui, un démon qui, une fois dans le corps de la personne choisie, se nourrit de la jalousie ou de la haine de cette personne. Quand il réussit à en posséder une, il ne la quitte pas jusqu'à ce que celle qui la rendait jalouse ou qu'elle haïssait meure. N'avez-vous pas été jalouse des relations qu'entretenait Drago avec ma fille ? demanda ma mère.
Pansy tourna la tête et rougit légèrement.
- Je… je ne pensait pas que j'étais jalouse à ce point, marmonna-t-elle.
- Vous feriez mieux de partir d'ici et d'aller dans la Grande Salle pour manger, dit ma mère. De mon côté, je vais informer le professeur Dumbledore de ce qu'il vient de se passer.
Puis elle s'en alla en courant… façon vampire !
Je me proposais alors pour accompagner Pansy dans la salle commune des Serpentard. Une fois arrivée dans les dortoirs, je l'aidais à l'allonger sur le lit mais avant de partir, elle me retint par le bras et me dit à mis-voix :
- Un jour, j'ai entendu le père de Drago parler au mien. Il avait dit qu'il vous avait aperçus en train de vous embrasser sur un balcon… Peu après, ce fameux démon fit son apparition devant moi sous l'aspect d'un magnifique jeune homme… Ensuite il m'a séduite et m'as forcée à avaler une espèce pilule qui pourrait me faire oublier ce que j'avais entendu. Etant donné que j'étais trop énervée pour refuser quoi que ce soit qui aurait pu me fait oublier ça… j'ai pris la pilule et il s'insinua en moi… c'était comme une invitation pour lui… une porte ouverte…
Puis elle s'endormit presque aussitôt. Je redescendais en direction de la Grande Salle que je croisai Harry.
- Salut ! dit-il en me regardant à peine.
- Salut ! répondis-je. Sinon, ça va mieux depuis… enfin…
- Euh… Oui ! Je n'ai plus rien de… euh…
Puis il s'interrompit pour écouter son amie lui chuchoter quelque chose à l'oreille. Il lui répondit quelque chose que je ne compris pas très bien : je ne saisis que les mots " demande " et " jamais ". puis, en hésitant, il s'approcha de moi et me demanda si je n'avais pas quelques minutes à lui accorder. Je lui répondais que je devais rejoindre Drago dans la Grande Salle et que s'il voulait, nous pourrions nous voir après. Il me répondit qu'il était d'accord et me donna rendez-vous dans la bibliothèque. Puis il s'en alla dans les étages.
En m'asseyant à la table des Serpentard, je vis que la Grande Salle avait été entièrement décorée avec des sapins recouverts de boules, de guirlandes et je d'espèces de stalactites de glace. Comme il n'y avait plus beaucoup de personnes dans la Grande Salle, Drago nous avait prit les meilleures places. Quand je vint m'asseoir à côté de lui, je vis que son assiette était vide.
- Tu as déjà fini de manger ? lui demandais-je en m'asseyant.
- Non, je t'ai seulement attendue, dit-il en se servant. Comment va Pansy ?
- Elle va bien, elle s'est endormie tout de suite après qu'elle se soit couchée.
- Elle ne t'a rien dit d'autre ?
- Euh… si, je te raconterais après…
Puis nous nous mettions à manger. Après de ce copieux repas, je lui dit que je devais faire quelque chose à la bibliothèque avant de retourner dans la salle commune. Puis, après qu'il soit parti, je m'y précipitai.
Harry était seul, assit au fond de la salle sombre. Je m'approchais de lui et m'assis à sa table.
- Que voulais-tu me dire ? demandais-je.
- Euh… ben, euh… tu, tu sais que Voldemort a essayé de me tuer quand… quand j'étais petit…
- Mais c'est quoi cette manie de me parler comme si j'allais tous vous manger ? demandais-je légèrement énervée.
- Non, mais t'es à moitié vampire, alors c'est normal qu'on ait peur de toi ! En plus y a ta mère qui vit dans la Forêt Interdite !
- Oui, mais à la limite, ma mère ne devrait pas poser de problèmes étant donné qu'on a pas le droit d'y aller dans la Forêt Interdite… bon alors ? demandais-je.
- Oui, donc, euh… voilà. Je t'avais donc dit que Voldemort avait essayé de me tuer quand j'étais bébé. Et bien, depuis qu'il m'a lancé le sort de l'Avada Kedavra, je perçois tout ses meurtres dans mes rêves… Et je ne suis pas le seul…
- Vraiment ? Qui est l'autre alors ? demandais-je.
- Eh ben, c'est… Drago… et personne ne le sait… sauf nous.
- Quoi? Vraiment? Mais pourquoi ne me l'a-t-il pas dit lui-même ?
- Parce qu'il n'y arrivait pas… Il m'a demandé de te le dire parce qu'il avait peur de ta réaction.
- Mais, je croyais que Drago et toi vous ne vous entendiez pas ?
- Ben en fait, pendant les vacances, bien avant qu'il ne te rencontre sur le Chemin de Traverse, il est venu me voir chez mon oncle et ma tante, il m'a raconté tout ce qu'il se passait. Donc ça fait que je me suis enfui de chez moi parce que, comme je vis chez des Moldus, c'était pas évident pour eux de voir débarquer un autre sorcier. Ensuite, on a couru dans toute la ville et… et il a proposé de m'emmener chez lui…
- Parce qu'entre temps vous êtes devenus amis ? demandais-je.
- En quelque sorte, oui, dit la voix de Drago derrière nous.
Il vint alors s'asseoir à côté de moi et continua l'histoire.
- Donc, ensuite je lui ai proposé une chambre chez nous puisque mon père s'était absenté pendant quelques jours.
- Et ta mère ? demandais-je. Comment a-t-elle réagit ?
- Eh bien… elle ne déteste pas vraiment Harry, mais elle préfère approuver mon père plutôt que le contrarier. Donc, je disais que j'avais en quelque sorte invité Harry, mais, alors qu'on rentrait chez moi, j'ai entendu des gens du Ministère de la magie dire que mon père allait rentrer plus tôt, alors Harry est parti au Chaudron Baveur. Et quelques jours après, je te rencontrais sur le Chemin de Traverse.
- Oui et moi aussi, dit Harry. Mais ça m'a fait vraiment drôle de voir Hagrid, la famille Malefoy et toi Zelda. Seulement, ce qui m'a fait le plus bizarre, c'est cette sensation quand on s'est vu pour la première fois. Ma cicatrice m'a fait tellement mal !
- Eh ! Chut au fond ! cria soudainement la bibliothécaire.
Drago, Harry et moi dissimulèrent un rire.
- Harry, vous avez fini ? demanda une fille qui venait d'apparaître derrière moi.
- Euh, oui Cho, j'arrive tout de suite, dit Harry. Attends, je te présente Zelda.
Je me levai.
- Zelda, voici Cho Chang, ma petite amie.
- Bonjour, enchantée de te connaître, dit Cho. Vous venez au bal de ce soir Drago et toi ?
- Euh… oui… je crois, dis-je en regardant Drago qui me gratifia d'un sourire comme pour confirmer.
- Bon, eh bien à ce soir alors ! dit Cho. Et si tu as des difficultés pour te préparer Zelda, préviens-moi par hibou ! Je n'arrive pas à imaginer une robe suffisamment belle que tu pourrais porter ce soir…
- Elle veut être styliste pour sorcières, chuchota Harry avec un petit rire.
Puis ils s'en allèrent. Drago et moi, quant à nous, sortions quelques secondes après. Harry et Cho montaient les escaliers main dans la main. Un fille de Serpentard passa devant nous à petits pas pressés en marmonnant qu'elle devait aller se préparer pour le bal qui allait avoir lieu dans deux ou trois heures.
- On devrait y aller nous aussi, dit Drago. Ma mère m'a acheté une robe particulièrement difficile à mettre, alors je ne voudrais pas perdre du temps.
- Très bien ! Quant à moi… je n'ai pas de robe à me mettre alors je crois que je vais faire appel à Cho !
Puis nous retournions dans la salle commune des Serpentard. Là-bas, tous les garçons discutaient bruyamment de tout sauf du bal. Ils ne semblaient pas s'en soucier en tout cas. Les rares filles que nous croisions couraient dans tous les sens en bousculant les autres, à moitié coiffées. Je montais alors dans le dortoir. Les filles étaient en train de s'habiller et discutaient de garçons qui les avaient invitées.
- Oh, le mien il n'est ni laid, ni beau. Il est tout juste au milieu, dit une fille qui était en train de se coiffer devant un miroir.
- Vraiment ? Ah non, le mien il faut obligatoirement qu'il soit séduisant, qu'il danse bien et qu'il sache tenir une conversation, parce que sinon ça ne vaut pas le coup de sortir avec lui, dit la une autre fille qui était dans la salle de bain.
- Ah ! Salut Zelda ! dit une fille qui venait de s'apercevoir que j'étais entrée. Tu va au bal de ce soir ?
- Euh… oui ! dis-je maladroitement.
- Ah bon ? Donc ce serait avec Drago puisqu'il a dit à une cinquième année qu'il avait déjà quelqu'un, dit-elle.
- Euh, oui, c'est ça…
- Tu es vraiment chanceuse parce que lui au moins il est gentil, séduisant, il sait tenir une conversation - même si ce n'est que pour se vanter - et il sait danser d'après ce que m'a dit Pansy, dit celle qui était dans la salle de bain.
- Ah oui, comment va-t-elle au fait ? demandais-je.
- Mieux, sa fièvre est passée. C'est étrange qu'elle soit tombée malade aussi soudainement. C'est vrai qu'elle était un peu pâle ces dernier temps. Oups, pardon j'ai oublié de me présenter, je pense pas qu'on se connaisse. Je m'appelle Mélinda Brown, dit la fille qui m'avait aperçue quand j'étais rentrée. Voici Jessy Hoover, dit-elle en me montrant la fille qui se coiffait, et voici Miranda Blake, dit-elle en me montrant la fille qui était dans la salle de bain. Si tu as des petits problèmes pour te préparer, tu peux nous demander !
- Euh… non, ça ira, merci ! dis-je.
Puis j'allais sur mon lit pour écrire une lettre à Cho pour m'aider à me préparer. Je pris alors un bout de parchemin, un plume, la trempai dans l'encre et commençai à écrire :

Salut Cho c'est Zelda !
Je t'écris pour t'appeler au secours ! Je n'ai pas de robe et je ne vais certainement pas me présenter au bal en uniforme… tu pourrais m'aider ?
J'attends ta réponse avec impatience !
Zelda.


Puis soudain, la fenêtre s'ouvra à la volée : Blade venait d'entrer dans la chambre sous les yeux ébahis des autres filles.
- Salut ! Ca fait longtemps ! dit Blade.
- Oui, en effet. Dis-moi, tu pourrais donner ça à une fille de Poufsouffle qui s'appelle Cho Chang s'il te…
Mais elle était déjà partie avec la lettre que j'avais écrite. Elle revint quelques minutes plus tard avec une réponse. Celle-ci disait :

Chère Zelda,
Je t'aiderais avec plaisir, mais pour cela il faut que tu me rejoignes dans la première salle de classe après la bibliothèque dans cinq minutes.
A tout à l'heure si tu veux !


Alors je renvoyais une lettre pour confirmer. Les filles étaient restée bouches bées. Puis Miranda prit la parole :
- Tu… tu as un phénix ?
- Oui, c'est un héritage de mon père, dis-je.
- Vraiment ? Tu en as de la chance ! dit Jessy, émerveillée. C'est très rare à ce qu'il paraît !
- Oui, c'est vrai. Bon, maintenant je vous laisse, j'ai quelque chose à faire. J'ai été enchantée de vous connaître.
Puis je sortais. La salle commune était maintenant déserte. Il ne restait plus que des chats qui dormaient profondément devant le feu de la cheminée. En sortant de la salle commune, un fantôme me traversa le corps et je fus parcourue d'un frisson glacé. Je pris alors une grande inspiration et repris ma route en direction de la salle de classe. Arrivée là-bas, Cho n'y était pas, mais elle ne se fit pas attendre.
- Salut, tu m'attendais depuis longtemps ? demanda-t-elle, essoufflée.
- Non, je viens à peine d'arriver, dis-je avec un sourire.
Elle avait apporté un gros sac d'où des bouts de tissus pendaient. Elle le posa sur une table et alla fermer la porte à clef. Elle se saisit alors de sa baguette et tendit en grand tissu blanc d'un bout à l'autre de la salle.
- Alors, tu es prête ? demanda-t-elle.
- Euh, oui bien sûr ! dis-je, un peu inquiète.
- Très bien, alors je vais prendre tes mesures et après tu choisiras des models de robes et de tissus qui te plaisent. Je verrais ce que je pourrais faire ensuite.
Elle sortit alors un grand ruban argenté de sa poche et le tapota du bout de sa baguette magique. Le ruban s'agita tout seul et commença à prendre mes mesures. Pendant ce temps, Cho sortait des multitudes de tissus et d'espèces de catalogues de son sac. Elle les disposa sur plusieurs tables afin que je puisse choisir. Ayant achevé sa tâche, le ruban s'immobilisa soudainement et retomba par terre.
- Alors, tu as choisi la robe que tu voulais ? demanda-t-elle, enthousiaste, la baguette serrée contre elle.
- Je… elles sont toutes vraiment magnifiques, mais… je n'arrive pas à me décider…
- Et pour le tissu ? Quelle est ta couleur préférée ? demanda-t-elle.
- Le vert, pourquoi ?
- Dans ce cas, il me faudra trouver un tissu vert… et qu'il s'accorde parfaitement avec tes yeux. Alors… non, pas celui-là… trop clair, un autre…
Puis elle marmonna comme cela pendant environ dix minutes. Elle poussa alors un cri de joie quelques minutes plus tard.
- J'ai trouvé ! s'écria-t-elle. Tiens, va essayer ça avec ça derrière le rideau.
Elle me tendit alors une robe d'un magnifique vert émeraude brodé de motifs argentés, ainsi qu'une espèce de long par-dessus vert foncé et également brodé de motifs argentés. Je me dirigeai vers le rideau. J'avais du mal à enfiler cette robe car je n'en avait pas l'habitude. C'est quand elle me vit me débattre derrière le rideau que Cho vint à ma rescousse. Elle m'aida à enfiler la robe et à la fermer. Elle était parfaitement à ma taille. Quand je me tournais vers Cho, elle fut tellement émerveillée qu'elle fit apparaître un miroir pour que je puisse me voir. La robe était tellement belle qu'elle en était indescriptible.
- Zelda tu es… , commença Cho.
Mais un cri venait de retentir à l'étage.
- Oulà ! Rusard vient de découvrir quelque chose qui ne lui a pas plu ! dit Cho. Si ta robe te plaît, je suppose qu'on retourne dans nos salles communes avant qu'il ne nous tombe dessus…
Je lui accordais un signe de tête pour approuver. Je me changeais en vitesse et elle décrocha le rideau avec sa baguette magique et rangea toutes ses affaires dans son sac. De mon côté, je pris la robe que je cachais sous mon uniforme.
- Bon, ben à ce soir Zelda ! dit Cho à mis-voix.
Puis elle s'en alla vers les étages pendant que je descendais vers les cachots.
Une fois dans la salle commune, quelques garçon étaient déjà habillés et discutaient bruyamment devant le feu de cheminée. Fort heureusement, aucun d'eux ne remarqua ma présence, alors je me dirigeai discrètement vers le dortoir des filles. Miranda, Jessy et Mélinda étaient toutes trois assises sur leurs lits respectifs et discutaient à voix basse tout en se coiffant.
- Zelda, où étais-tu passée ? demanda Jessy en sautant du lit. On croyait que tu voulais pas te préparer !
- Si, si. Je suis juste allée prendre ma robe avec une amie, dis-je.
- Ah, dans ce cas… Et si tu as besoin d'aide pour la coiffure, je t'aiderais avec plaisir, dit-elle.
- Oui, je pense que je vais avoir grand besoin d'aide !
Alors elle me dit de m'asseoir sur une chaise. Miranda et Mélinda étaient derrière nous et commentaient ce que faisait Jessy entreprenait. Je sentais mes cheveux qui se faisaient tirer en haut, puis en bas, et quelques instant plus tard, Jessy les lâcha, découragée, et se laissa tomber sur son lit.
- J'y arrive pas ! Ils sont trop longs ! Ca ne te dérange pas si quelqu'un d'autre le fait ? demanda-t-elle.
- Non, pas du tout !
- Bon, j'y vais, dit Miranda. Et si je faisais un palmier ?
- Réfléchi un peu, ils sont trop longs, dit Mélinda.
- Ben on fait quoi alors ?
- Hum… attends, laisse-moi faire, dit Mélinda. On va le faire, ce palmier, mais à ma façon.
Puis, pendant qu'elle me coiffait, la porte s'ouvrit. Pansy Parkinson se tenait dans l'encadrement de la porte avec un paquet dans les mains. Quand elle me vit, elle afficha un grand sourire que je ne lui avais jamais vu.
- Salut Zelda ! Ca va ?
- Oui, moi ça va, mais toi ?
- Très bien, merci, dit-t-elle en rougissant. Tu vas au bal avec Drago ?
- Oui… mais je sais pas si je vais rester longtemps, je garde un très mauvais souvenir de ce genre de fête, dis-je.
- Pourquoi ? demanda Mélinda. Aucun garçon ne t'a invitée à danser ?
- Non, c'est pas ça, bien au contraire. C'est l'ambiance que je n'aime pas. La musique qu'il y a en général. Quand j'étais à l'orphelinat, Linda la… mijaurée de service, elle n'arrêtait pas de danser comme une folle et de provoquer les garçons… pff… c'est pour ça que je n'aime pas les fêtes en général.
- Oui, mais tu étais chez les moldus ! dit Jessy. Maintenant que tu sais que tu es une sorcière, tout est différent ! Désormais, c'est toi qui provoquera les garçons en dansant comme une folle, tu verras !
- Non, je n'y tiens pas, dis-je tandis que nous pouffions de rire.
- Non, mais ce que je voulais dire par là, dit Jessy, c'est que comme tu es probablement la sorcière la plus puissante du collège - et même du monde, qui sait -, eh bien maintenant tout le monde préfère être gentil avec toi. Tout tourne autour de toi, tu tiens les rênes, en quelque sorte.
- Oui… surtout avec les parents que j'ai ! dis-je, ce qui fit rire les filles.
- Une mère vampire et un père expert en magie noire… quel mélange ! dit Miranda.
Pendant ce temps, Mélinda avait fini de me coiffer.
- Voilà ! J'ai fini ! Va te regarder et dis-moi ce que tu en penses.
Je me dirigeai alors vers le miroir. Mes cheveux étaient tressés et enroulés autour d'une espèce de chignon qui se terminait en palmier. Elle m'avait même laissé deux mèches de chaque côté.
- Alors ? Ca te plaît ? J'espère que oui parce qu'on a plus le temps pour faire autre chose.
- Oui, oui, c'est parfait ! Merci Mélinda !
- Allez, on s'active les filles ! dit Miranda en claquant des mains. Faut s'habiller maintenant, il ne nous reste plus qu'une demie heure ! Et je vous parle pas du maquillage… heureusement que j'ai pensé à envoyé une lettre à ma mère lui demandant de me l'envoyer parce que sinon… je ne sais pas comment se serait passé mon premier baiser…
- Mais vous ne pensez vraiment qu'à ça ! m'exclamais-je.
- Oh, tu peux parler, toi ! Combien de fois vous vous êtes embrassés Drago et toi, hein ? dit Jessy en riant.
- Euh… je… mais comment tu le sais en fait ? demandais-je en rougissant.
- Excuse-moi, Zelda, mais c'est moi qui leur ai dit, dit Pansy.
- Ah, mais ce n'est pas grave, dis-je. Bon, je vais m'habiller !
Alors j'allai dans la salle de bain. Quelques minutes plus tard, après que toutes les filles soient habillées, coiffées et maquillées, et après m'avoir fait des éloges sur la robe que je portais, nous descendions dans la salle commune où tout le monde s'était rassemblé et où des couples s'étaient formés. Drago attendait, assit dans un fauteuil. Il paraissait tendu. Je m'approchais alors de lui.
- Drago, tu es prêt ? demandais-je.
- Ze… Zelda, tu… tu es… , balbutia-t-il.
- Si c'est pour dire tout ce que m'ont dit les autres, tu peux garder ta salive pour autre chose, dis-je en riant.
- Bon, ben… on y va alors ?
Puis il me tendit son bras que je pris timidement. Arrivés dans la Grande salle, je vis que toutes les tables et chaises avaient été enlevées - sauf celle des professeurs - pour faire place à une estrade placée contre un mur et à plusieurs petites tables circulaires qui ne pouvaient accueillir seulement quatre personne. Tous les élèves s'avancèrent alors vers les tables où ils s'assirent. Drago et moi faisions de même, rejoins quelques secondes plus tard par Crabbe et Goyle. Mais les portes de la Grande Salle s'ouvrirent de nouveau pour laisser place aux professeurs Dumbledore, McGonagall, Rogue, Lovely et à deux autres professeurs que j'avais déjà vu mais que je ne connaissais pas. Hagrid arriva quelques secondes plus tard. Le professeur Dumbledore s'avança alors au milieu de la piste et prit la parole.
- Mes chers élèves, je vous souhaite la bienvenue au bal de Noël, dit-il, suivit des applaudissements des élèves. Nous avons décidé de vous faire ce cadeau de fin d'année, en quelque sorte, car nous savons que ces quatre derniers mois furent extrêmement chargées en ce qui concerne vos cours. Maintenant que le Conseil d'Administration du collège nous a accordé de vous dire pourquoi l'établissement doit fermer, je vous demanderais de bien vouloir patienter jusqu'à la fin de la soirée, je vous expliquerais tout. Maintenant, dansez et amusez vous !
Puis un groupe de sorcières vêtues de robes à couleurs criardes se précipita sur la scène. Chaque sorcière prit un instrument et commença à jouer une espèce de jazz plutôt lent. Drago se leva alors et me tendit sa main : il m'invitait à danser. Je me levais maladroitement et pris sa main, mais dus lui avouer que je ne savais pas danser.
- Ce n'est pas grave ! Les pas sont simples, dit-il en souriant. Viens !
Une grande partie des élèves étaient déjà sur la piste. Les professeurs Dumbledore et McGonagall valsaient au milieu de la piste et tournaient autour des élèves. Rogue, par contre, s'était contenté de les regarder. Le professeur Lovely avait invité une sorcière - un professeur sans doute - que je n'avais jamais vu avant. Drago et moi nous étions également avancés jusqu'au milieu de la piste, mais un éclair retentit et toutes les lumières s'éteignirent. Les portes de la Grande Salle s'ouvrirent violemment comme quand Voldemort était apparu au début de l'année scolaire. Je fus alors prise d'une crise de douleur comme je n'en avais jamais eu. Je pris alors le bras de Drago qui commençait à s'affoler en me demandant ce qu'il se passait.
- J'en sais rien… mais j'ai mal… , dis-je.
Je vis alors Rogue qui accouru vers moi. Les élèves s'étaient tous retournée vers nous pour voir ce qu'il se passait. Rogue me prit alors dans ses bras.
- Que se passe-t-il ? demanda-t-il. Zelda, qu'est-ce qu'il t'arrive ?
- Je n'en sais rien ! dis-je avec une voix de plus en plus faible. Mon corps… tout mon corps me brûle… de l'intérieur…




Bon, déjà, j'aime pas trop le titre que j'ai donné à ce chapitre, je ne saurais vous dire pourquoi ^^; ! Dans le passage où Zelda doit essayer sa robe de bal (beurk, ça fait trop Cendrillon !!!), j'ai essayé de faire retranscrire son… " non féminisme ", en quelque sorte, mais je sais pas si j'ai réussi, à vous de me dire !!!
Bon, je pense que c'est tout. J'ai pas encore fini le chapitre 11 (ouah !!! Déjà 11 !!), mais il avance bien. Il faut dire que j'ai mis du temps à reprendre l'écriture. J'étais en plein Final Fantasy VIII, mais je préfère écrire, c'est mieux ^^, bien que FF soit génial ! Sur ce, je vous laisse et voilà !!