Rivalité
Voilà le dernier chapitre!!! Wahou!! C'est la première fic en plusieurs chapitres que je fini!!! Contente!!-____-
Je tiens à remercier tout ceux qui ont lu ma fic et m'ont envoyé des reviews : donc un très très grand MERCI à tout le monde!!!!
Bonne lecture, j'espère que la fin vous plaira!!!
Chapitre 7: le grand saut.
Cela faisait bientôt 30minutes que Rey marchait à l'aveuglette, laissant les dieux guider ses pas, lorsque se dessinèrent, à travers le brouillard, les murs épais d'un vieux château [1]. Après tout, pourquoi pas? De toutes façons ici ou ailleurs...
Max n'avait pas bougé, il était toujours assis par terre au même endroit, la tête appuyée sur les genoux. Mais il ne pleurait plus, était-ce parce qu'il s'était fait une raison ou n'avait-il tout simplement plus aucune larme à verser dans son corps?
"Max?? Houhou?? Maxou t'es là??"
-"Tyson??"
En effet le visage du jeune garçon apparut à l'angle du mur, tout sourire.
-"Tu sais combien de temps ça fait que je te cherche?! J'en ais marre de courir après tout le monde moi!!!" Tout en parlant, il s'était rapproché de son ami et se trouvait désormais accroupi en face de lui.
-"Mais Maxou... t'as pleuré... qu'est-ce qui va pas??"
Baissant la tête, le petit blond marmonna :
-"C'est rien Ty, c'est vraiment pas important."
Relevant le visage de son ami, et fixant ses yeux dans les siens, Tyson murmura :
-"Si quelque chose est en mesure de te faire pleurer, alors c'est important pour moi..."
Max ne pu s'empêcher de sourire, ni d'ailleurs de se jeter dans les bras du brun. Ca fait du bien de savoir que quelque tient à moi... lui, je sais qu'il ne m'abandonnera jamais.
-"Alors qu'est-ce qu'il y a?" demanda gentiment Tyson.
Le blondinet respira un grand coup, il ne voulait pas mentir à son coéquipier, mais soudain la vérité semblait bien dure à admettre, surtout devant lui.
-"Je euh... Kai est amoureux de Ray." Il avait prononcé cette phrase précipitamment.
-"Et toi, Max, tu aime Kai..." aussi étrange que cela lui paraisse venant de Tyson, ce n'était pas une question. Comment le savait-il??
-"Je... je sais plus trop..." avoua le blond, en se serrant un peu plus contre son ami. Après tout, peut-être que je me suis trompé... un grand sourire à la limite du pervers se dessina alors sur les lèvres de Max, tendit qu'il murmurait : "merci pour tout Ty" d'une voix qui surprit (agréablement??? Qui sait??) son destinataire.
Rey avait dépassé le pont-levis, franchit la grande porte de bois massif, gravit plus d'escaliers qu'il aurait voulu et avançait à présent le long du chemin de gay... oups... de guet. Ses pensées vagabondaient à travers le Moyen-Age occidental, il s'imaginait ces chevaliers vêtus d'amures étincelantes, montés sur leurs immenses destriers, jurant fidélité à leur suzerain... Ces hommes qui, parés de leur honneur, n'avaient pour seul but que de protéger la veuve et l'orphelin... Cette dernière pensée lui rappela soudain Kai, lui qui se reprochait tant de ne pas avoir su protéger ceux qu'il aimait. Ses rêves blancs comme neige sur la chevalerie virèrent alors au rouge sang. Les innombrables et terribles guerres lui apparurent alors, regorgeant de massacres, de félonie, de bassesses... bassesses tel était le qualificatif le plus opportun que l'on pouvait attribuer aux actions du grand-père de Kai.
Une vague se fracassa contre le pan de muraille sur lequel il se trouvait, le tirant ainsi de ses rêveries. Il s'aperçut du même coup qu'il avait parcouru toute la face ouest de la forteresse (face attenante à la ville), et se trouvait désormais sur la façade Nord, avec l'océan pour seul vis-à-vis. La beauté du panoramas lui coupa le souffle et il resta quelques instants immobile, ne ressentant qu'admiration et respect. Les vagues dansaient sous le vent, jouant avec le reflet de la lune qui perçait à présent à travers les nuages. Rey leva alors les yeux, il ne s'était même pas rendu compte que la pluie avait cessé "la lune est pleine ce soir, s'entendit-il murmurer, et rouge de plus, c'est un mauvais présage..."[2]
Revenant soudain à la réalité, le jeune chinois se remit en marche. Je fais le tour des remparts, et s'il n'est pas là je n'aurais qu'à aller... mais où irais-je?!
A peine avait-il franchit quelques mètres qu'il aperçut une silhouette, ombre se détachant sur le firmament. Il se mit alors à courir frénétiquement, une soudaine panique s'insinuant dans ses veines. Quand il fut enfin après ce qui lui parut une éternité, à la hauteur de la "forme", il stoppa net sa course. Se détournant prestement de sa contemplation de l'océan, la silhouette interrogea, suspicieuse : "qui va là?". Le chinois reconnut instantanément la voix de celui qu'il aimait. "C'est moi, Kai, ce n'est que moi!".
"Ray?" dans cette question se mêlaient étonnement, soulagement, joie.
"Que fais-tu là? Va t'en! Laisse-moi tranquille!" ces paroles qu'il aurait habituellement prononcées avec déterminations sonnèrent creux, sa voix recélait résignation et découragement.
Ray entendit à peine cette phrase, médusé qu'il était par la position de Kai. En effet ce dernier se trouvait assis entre deux créneaux, ses jambes battant l'air sur la surface externe du château. Il veut sauter... mon dieu... il veut mourir...
Le beybladeur parfait avait déjà reporté son regard sur l'horizon, déterminé à accomplir ce qu'il avait conclut être la meilleure chose à faire. Oui terminer... une bonne fois pour toutes... dans son dos son ami se dirigeait vers lui à pas lent, ne plus jamais souffrir... ne plus jamais causer la perte de ceux que j'aime... ne plus faillir à ceux que j'aime... "plus jamais faillir..."
Kai ne retenait plus ses pleurs, des larmes coulaient, silencieuses, le long de ses joues. Il sentit alors des bras lui enserrer la taille alors qu'une tête s'appuyait contre son dos.
"Tu crois réellement que c'est en nous abandonnant que tu vas nous protéger?"
Tristesse, amertume... est-ce que je lui manquerai... vraiment?
"C'est pas en fuyant que les choses s'arrangent!!... Tu peux pas mourir... pas avant d'avoir appris ce que c'est que d'être heureux... laisse-moi t'apprendre"
Il... pleure??...
"Laisse-moi t'apprendre à sourire, à rire... me laisse pas tomber..." la voix du chinois se brisa sur ces derniers mots, touchant si profondément Kai que celui-ci se laissa glisser jusqu'à retrouver le sol sous ses pieds, et pris son ami... mon meilleur ami... mon amour... dans les bras.
Relevant la tête ray fixa ses prunelles dorées dans celles, métalliques, de Kai. "Je t'aime." Sa voix avait retrouvé sa fermeté. Une joie immense, insensée, envahit alors Kai dans tout son être, et alors qu'un pâle sourire fleurissait sur ses lèvres, il se réfugia un peu plus dans l'étreinte rassurante du chinois.
"A présent, c'est moi qui te protègerais..." promis ce dernier.
Levant les yeux vers son nouveau protecteur autoproclamé, vers ce jeune homme tellement beau autour duquel allait tourner toute sa vie, Kai prononça, d'une voix enfantine et ... apeurée(?) : "si tu me quitte un jour, s'en est fini de moi... "
"Jamais" fut le seul mot que l'ex-beyblader-parfait laissa dire à Ray avant de capturer timidement ses lèvres entre les siennes.
Fin
[1] tout le monde : "comme par hasard!!!"
Akuma : "y'a pas de hasard là-dedans : les dieux l'ont guidé!!!!"
"SHINIGAMI EN FORCE!!!!!!"
Akuma : "Duo dégage!!!"
[2] L'aurait pas de la parenté avec Legolas mon petit Rey par hasard??!!-___-
