J'ai tellement de choses à dire omfg...
DONC. Déjà bonjour. Comment va ? J'suis de retour sur OPiece avec un /gros/ morceau, du gratin, un bordel. Bref, mavie, je sais pas dans combien de mois de publication je me lance mais ça va être looooooong.
Je publierai un chapitre tout les premier du mois, je vais m'y tenir je promets. J'ai quelques chap d'avances anyway donc ça devrait aller (on me dit dans l'oreillette que j'avais dis ça pour ma fic GOT et que je suis dans la merde actuellement)
Cette fic va être une /purge/ et une grosse cathartise. Sachez que nous allons parler de beaucoup de choses, beaucoup, dont les trois quarts sont glauques - malsaines - bref la joie et le drama mon petit bonheur perso.
DONC, les WARNINGS (merci de les lire, c'est pas là pour r, venez pas vous plaindre merde) (y en aura pour les chap sensibles également, donc pas ne PANIQUE)
- Injures, mais on s'y attendait
- Du cul (beaucoup)
- Du sang et des larmes
- Crise angoisse - panique
- Du cul avec un consentement douteux
- De l'hypersexualité (alors juste une parenthèse pour dire que ce que je décris comme l'hypersexualité ici est /romancée/ et /exagérée/)
- Slutshaming (sur des mecs mais oui quand même ça reste du slut-shaming) (à moins qu'il y ai un mot mais je le connais pas donc)
- PEDOBEAR (ha-ha, le fun)
- And d'autres trucs très possiblement dans le délire voilàvoilà.
Vous êtes /prévenus/!
Ai-je autre chose à dire... I don't think so. Donc allons-y let- ah ui !
J'ai une playlist pour cette fiction (ouioui encore) sur Spotify, avec le nom exact de la fic (mais voilà le lien anyway, si ça marche, je sais jamais mavie : playlist/0szakBHErQfZ7XL8Rct51S?si=2312ff0d2d094dd0)
ET on remercie SoraaKami pour la beta-lecture et correction paske bordel je l'aime. Thanks Sunshine ! (et le titre, le titre aussi on va l'avouer)
Les titres de chap sont les chansons qui sont intégrés au chapitre (je pique totalement le concept d'incrustation de paroles au pif à La Plume d'Eowin mais je pense qu'elle m'en voudra pas)
NOW WE CAN GO !
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guests = tatoueurs invités au shop pendant un temps
Ocean - Seafret
« Ça s'arrête là alors ?
- Visiblement. »
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Vous saviez que c'était la merde quand Nami décidait de s'asseoir derrière le bureau d'accueil avant de tout simplement tirer le fil du téléphone pour le faire taire.
Et dieu personne dans le salon n'aimait voir ça parce que si la jeune rousse en arrivait à cela, ça voulait dire que bien des choses n'allaient pas. Ce qui, dans le cas actuel, se comprenait assez bien à vrai dire.
Le salon commençait à doucement se faire connaître, principalement depuis l'arrivée de Leil, petit génie dans le genre, ce qui faisait que les demandes étaient de plus en plus régulières. Ce dernier avait encore disparu pour des raisons d'ordres privées, emmenant Sanji dans son sillage pour prendre en main tout cela. Avoir deux tatoueurs en moins pour une durée indéterminée entre plusieurs heures et l'après-midi entière était déjà une raison suffisante pour que n'importe quel employé d'accueil décide de fermer boutique.
Mais actuellement, il y avait en plus le stress de Franky parce que sa fiancée arrivait bientôt à terme, au plus grand bonheur de tout le monde, mais ça n'aidait pas Nami à rester calme au travail quand à presque chaque sonnerie de son portable, le bleu commençait à se lever en panique pour vérifier que tout allait bien.
Zoro poussa un soupir avant de regarder Baby continuer son travail sur la peau mate du beau-frère de la comptable et réceptionniste. Et en quelque sorte son cousin aussi. (Bref, il n'avait pas envie de se donner un mal de crâne maintenant tout de suite en pensant à l'arbre généalogique chelou de ce mec).
Il ne pouvait pas dire ou faire quoique ce soit pour aider la rousse, car il oscillait entre l'envie de frapper Franky pour les fausses joies-crises de stress et la furieuse envie de faire une sieste pour oublier ce qui pouvait bien se passer à l'arrière-boutique, soit l'étage au-dessus.
Au lieu de tout ça, il continua son dessin préparatoire pour son rendez-vous de fin de journée. Leur lieu de travail avait l'air absolument fou en ce moment mais ça l'était tout de même. Quelques secondes plus tard, Oceans de Seafret reprenait ses droits dans le tattoo-shop, seulement coupé par la sonnerie du téléphone que Nami avait rebranché.
« Bienvenu au Devil Ashura Tattoo.» déclara-t-elle joyeusement au téléphone. « Que puis-je pour vous ? »
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« On est...
- Ouais. Je sais. »
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Quand Brook lui avait offert son vieux magasin de musique, il n'y avait pas réellement crû. Certes, son oncle avait été toujours très encourageant envers son envie d'avoir son propre salon de tatouage mais de là à lui offrir sur un plateau un lieu que lui et Sanji pourraient réellement dire comme leur ?
Après, il n'avait pas dit non quand l'ancien chanteur de soul lui avait présenté les clés avec un sourire.
Nope. Il avait sauté sur sa moto pour rapidement rentrer à la colocation pour annoncer la bonne nouvelle à son ami et aux autres.
Pour qu'en arrivant, Nami lui fasse le regard habituel de quand Sanji n'était pas réellement seul. Il ne pensa pas à son coeur qui se serra une fois de plus en voyant les yeux bruns avec cette étincelle d'excuse mêlée à de la peine. We hide our emotions Under the surface and tryin' to pretend
Heureusement, le lendemain avait été libre de toute conquête importune et Nami et lui avaient eu droit à un petit-déjeuner digne des rois pour fêter la grande nouvelle.
Non, Zoro n'aurait jamais cru pouvoir avoir son propre salon. Surtout pas aussi bien localisé dans le centre-ville de WaterSeven. Bien sûr, ils avaient eu du pain sur la planche pour que l'ancien magasin ressemble à ce qu'ils imaginaient depuis des années mais ils avaient fini par y arriver.
Ils avaient tous deux démissionné des tattoo-shop dans lesquels ils travaillaient, pris leurs dermographes et babioles qu'ils avaient sur leur plans de travail, pour prendre totalement possession des lieux qu'était le Devil Ashura.
L'endroit était bien trop grand pour eux, vu que son ancien propriétaire avait réussi à annexer deux anciens magasins ensemble et en avait fait quelque chose d'immense, mais ils ne se plaindraient jamais. Le rez-de-chaussée était principalement composé de l'accueil qui se tenait face à la double porte et qui séparait la zone d'attente de la zone de travail.
À partir du poste de Nami, il y avait un muret partant des deux côtés pour bien délimiter les deux zones, avec une ouverture de chaque côté pour permettre le passage. Derrière l'immense bureau de la rousse se cachait vaguement les canapés où les tatoueurs parlaient avec les clients sur le projet à venir ou bien préparaient ces derniers. Puis le long des murs, il y avait les six postes de travail, un par tatoueur, enfermé par des cloisons qui montaient sur les trois quarts de la hauteur total des murs.
De quoi avoir assez d'intimité tout en pouvant avoir à porter de voix les collègues si on avait besoin de quelque chose.
À gauche, il y avait les box de Franky, Zoro et Sanji tandis qu'à droite se dressaient ceux pour les guests, Leil et Baby. Et au fond du salon, dans l'axe de la porte, l'escalier pour monter aux deux étages.
Sur le premier, on arrivait face à la salle de bain. Le couloir était totalement vide et les portes étaient fermées à clé, à l'exception de la pièce d'eau. Juste à côté de cette dernière, sur la gauche, on trouvait les portes menant à la cuisine et salle à manger ainsi que la réserve. Et pour finir le tour de l'étage, on avait l'escalier, fermé par une petite barrière pour enfant, menant au deuxième face à une première chambre d'appoint.
Le deuxième étage avait le même schéma pour les deux pièces de chaque bout d'étage, une salle de bain et une chambre d'appoint. Mais le reste de l'étage était une sorte de fourre-tout un peu bordélique.
Anciennement le studio de son oncle, Zoro n'avait pas eu trop d'idée de quoi en faire et ses deux copropriétaires non plus. Il y avait donc des cartons dans un coin, deux bibliothèques un peu au milieu de l'immense pièce ainsi que quelques équipements de musculation dans l'autre coin.
Le recrutement avait été assez simple pour le premier tatoueur bossant avec eux. Franky était un ami, avec qui ils avaient eu leur formation à l'hygiène et le bleu avait décidé de laisser tomber son ancien travail pour se lancer dans le tatouage.
Durant les travaux du Devil Ashura, Sanji l'avait convié à venir, autant pour aider que pour le démarcher afin de travailler avec eux. L'ancien videur, n'ayant pas réellement de salon fixe depuis la fin de sa formation comparé à ses camarades, avait rapidement accepté.
Puis ils avaient fait la connaissance de Baby, jeune tatoueuse venue de DressRosa pour reprendre lien avec son cousin, Law. Aka le demi-frère de Nami. Qui, dans son sillage, avait parlé à ses camarades d'un gamin avec qui elle avait bossé pendant quelques temps : Leil, petit génie de la machine qui cherchait un endroit où poser ses œuvres.
Bien sûr, elle les avait prévenu de la particularité de son ami mais cela n'avait pas réellement dérangé les trois propriétaires. Enfin maintenant Zoro grognait à ce propos, mais plus par jalousie que sur le principe.
Cela faisait trois ans maintenant que le shop était ouvert. Trois ans que cette petite équipe se faisait connaître petit à petit dans le monde qui leur plaisait tant. Trois ans. Et cinq ans que cela s'était terminé. Than to go on without you
Zoro poussa un soupir avant d'aller fouiller dans son box les informations qui lui manquaient pour finir son ébauche. Il devait arrêter d'y penser.
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« Désolé.
- Ouais. Moi aussi. »
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« Oui je vais bien Sanji. » le susnommé haussa un sourcil tout en regardant son camarade se rhabiller. Le petit brun roula des yeux en faisant de grand geste de bras avant de refermer son pantalon. Il disait qu'il parlait à l'italienne, Sanji disait qu'il était juste trop démonstratif. « C'est passé. On peut reprendre le boulot. »
« Ce fût rapide. » le tatoueur face à lui haussa un sourcil provocateur « Je m'en plains pas tu le sais. Je suis juste étonné. »
C'était rare, si rare, que les crises de ''bestiole'', comme aimait appeler sa maladie Leil, ne dure pas plus d'une dizaine de minutes. Le blond n'était pas contre, vraiment. Comme il n'était pas contre que ça dure plus longtemps. Il en était au point où il n'en avait rien à faire et il aidait son ami comme il le pouvait. Il savait que le jeune brun détestait ça, la compréhension de son état et qu'on fasse comme si tout allait bien. Mais ce n'était pas comme s'il pouvait faire autrement.
« Je hais les avoir au travail. » grommela-t-il en remettant son haut, chose que Sanji ne pouvait s'offrir. Il espérait en avoir un à l'étage au-dessus. Au pire il en piquerait un à Zoro.
« Tu les as rarement au travail. » argumenta le blond pour essayer baisser la culpabilité de son camarade. C'était vrai, c'était l'endroit où son ami était le plus serein et celui où il avait le moins de crise, alors que c'était l'un des endroits où il était le plus.
« Je sais. Ca ne les rend pas moins chiantes. Et ce n'est pas toi qui te fais incendier du regard par Zoro après. »
« Ça rend Nami folle et il supporte pas la voir folle. » ricana-t-il. Lui non plus à vrai dire, mais il savait que sa camarade n'était pas sans jugeote et qu'elle s'amusait surtout à faire tourner leur ami d'enfance en bourrique.
Leil n'argumenta pas. C'était rare qu'il ne contredise pas Sanji en disant que le vert avait d'autres raisons de l'incendier. Mais il n'allait pas s'en plaindre. Les espoirs n'étaient que ça, des espoirs. Il fallait qu'il tourne la page, il serait temps. We hide our emotions Under the surface and tryin' to pretend
La petite chambre fût rapidement vide et il regarda son collègue partir vers l'escalier pour descendre avant de soupirer. Il avait besoin d'une clope et d'un T-shirt non taché de sperme.
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« Tu veux que je…
- Non. C'est bon t'inquiète. »
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Lorsqu'il redescendit quelques minutes plus tard, l'ambiance du salon était la même que lorsqu'il l'avait quitté en suivant le plus jeune d'entre eux.
Nami hurlait sur Franky qui venait de commencer à pleurer parce que Robin ne lui envoyait pas de message et que ça voulait forcément dire qu'il y avait un problème (en général c'était une simple sieste que la brune s'octroyait). Baby tatouait toujours le petit Law qui grommelait dans son bouc quand elle disait que c'était bientôt fini (non clairement pas, il faudrait d'autres séances et toutes les personnes dans la pièce le savaient). Leil était reparti dans son box pour bosser sur son prochain projet, si sa mémoire était bonne c'était pour une de ses sœurs. Et Zoro…
Zoro dormait la tête dans ses planches, affalé sur sa table à dessin. I want you
Sanji ne put s'empêcher de sourire à cela. Même si c'était une scène à laquelle il était habitué. Vu le bordel ambiant, c'était à lui de réveiller le paresseux humain. Sa main toucha à peine l'épaule du vert que celui-ci sursauta et se mit à chercher autour de lui. Il eut bien du mal à ne pas rire à ce manège habituel.
« Bah alors, y a des lits en haut pour ça asperge. »
Ce dernier bailla avant de se frotter l'arrière de la tête : « Ouais. Flemme de monter au deuxième. »
« Peur de te perdre ? » lança-t-il sur un ton joueur. Le sens de l'orientation de son ami était tout mais surtout quelque chose de très spectaculaire à regarder. C'était impossible de deviner vers où il irait, même en connaissant bien la boussole détraquée.
« Pas envie de vous entendre baiser. »
Le tatoueur déglutit légèrement pendant que son camarade réorganisait ses affaires sur lesquelles il s'était endormi. Il se sentait mal. Parce qu'il détestait quand Zoro lui lançait des piques sur sa sexualité. Oui il sortait beaucoup et faisait rarement lit vide. Oui il couchait régulièrement avec Leil, par plaisir ou pour l'aider. Mais il n'aimait pas quand son ami d'enfance lui montrait, même de manière voilée, qu'il le jugeait pour ça.
C'était hypocrite et ça faisait mal. I want you And I always will
« Comme si tu te serais pas perdu en chemin de toute manière. »
Il ne laissa pas le temps au vert de répondre parce qu'il retourna rapidement à son box pour gérer ses propres travaux en cours. Putain il avait envie d'une nouvelle clope maintenant.
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« Hey Zo', ça ne change pas que je t'aime tu sais ?
- Ouais. Je sais Sanji. Je t'aime aussi. »
