Bonjour à tous et à toutes !

je vous propose le premier chapitre de ma toute première fanfiction, elle comptera dix chapitres plus un épilogue. ( Ils sont tous terminés et en cours de révision)

Pour le moment je ne mentionnerais pas le ou les futur(s) personnage(s) principal / principaux.

Si vous appréciez ce premier rendez-vous, alors je vous attends pour le second.

Merci à vous tous !

Ah oui j'oubliais ! Suis-je bête.

Avertissement : tous les personnages sont à j.k Rowling.

De plus, Dumbledore n'est pas mort et severus non plus !

la fiction sera classé T pour l'instant, elle risque de changée de statut au fur et a mesure.


Chapitre I : le temps fait son œuvre.


18 juillet 2007 fin d'après-midi.

cellules d'interrogatoire du ministère :

" Hé ! je n'ai rien fait moi, je peut vous fournir toutes les informations que vous souhaitez mais laissez moi partir"

Son interlocuteur se leva de son bureau, contourna ce dernier. La baguette toujours plantée dans la joue de l'homme qui ressemblait davantage à une serpillère qu'à un être humain.

" Tu mens, tu mens comme tu respires et c'est écrit sur ton front."

L'homme secoua la tête, essayant de faire partir les perles de sueurs sur son front.

"Bon .. j'ai simplement aidé un vieux pote à avoir une baguette voilà tout."

Sa voix tremblait et ses yeux clignotaient d'anxiété.

" Bien ! Et comment t'es tu procuré cette baguette. Et rappelle-moi le nom de ton ami ? "

" Je .. je l'ai trouvé dans la rue fitzland, vous savez c'est courant quand il y a des bastons, certains égards leur baguettes. Et euh … il s'appelle peter je crois."

L'homme se débattait pour partir, il en avait trop dit et il risquait Azkaban rien que pour ces informations.

" Peter … comme peter pettigrow ?"

L'homme ris nerveusement, il était vraiment dans la merde.

" Oh je sais pas … il ne m'a jamais dit son nom de famille."

L'homme fut projeté à terre, toujours cloué sur la chaise.

" La baguette, sais-tu à qui elle appartenait ?!"

"Je sais pas ! Je sais pas ! "

" Il s'agit de la baguette du gérant du restaurant, tu sais celui qui t'a livré à nous. Comment est-ce possible que lui te connaisse et pas toi Hm?"

" Je sais pas ! Bon j'ai peut-être foutus la merde dans son restaurant avec des potes ! Mais c'était pas mon idée "

" Oh très bien ça, nous allons pouvoir te garder plus longtemps avec nous vu que tu avoue si bien tes méfaits. Réfléchis encore un peu cette nuit, je veux savoir où, comment, pourquoi, la baguette c'est retrouver en possession de Peter pettigrow. "

L'aurore Harry Potter quitta la pièce sur les cris désespérés de l'homme derrière lui.

" Je sais pas ! Je sais pas ! Je vous dirais tout ce que je sais, pitié ! Pitié !"

Harry referma la porte derrière lui, courir après les mangemorts restant n'était pas une franche partie de rigolade. Cela faisait maintenant huit ans qu'il leur courait après, en tant que directeur au bureau des Aurores le métier lui laissait une légère amertume. Au début il s'agissait d'une vengeance, pour tous les hommes et toutes les femmes qui avaient péri à ses côtés. Maintenant il s'agissait de pouvoir nourrir sa famille chaque mois, Ginny ne gagnant pas assez pour subvenir à leurs besoins Harry avait accepté un poste plus haut gradé.

Assis à son bureau il relut encore le dossier pettigrow, l'homme leurs échappait depuis tant d'années maintenant. Puis ses yeux tombèrent sur sa lettre de démission, oui Harry voulait démissionner. Il ne savait simplement pas comment il allait faire après, il en avait parlé avec Ginny. Elle lui avait simplement répondu qu'il était égoïste de penser a changer d'emplois quand on est si haut placé.

Il avait pourtant réfléchi à sa reconversion, tout ce qui concerne de près ou de loin le ministère ne l'intéressait pas. Par contre, il se demandait si l'éducation serait plus adéquate pour lui. Sur plusieurs points il allait pouvoir enfin avancer dans sa vie avec ce projet personnel et professionnel. Être au contact des enfants, il aimait vraiment cela et puis beaucoup de ses anciens professeurs était encore en fonction une opportunité à saisir.

Il savait aussi que jamais Ginny n'accepterait qu'il postule auprès de Dumbledore, leurs trois enfants étant encore à la maison. Ginny n'aura jamais le temps ni la patience de s'occuper d'eux si elle devait passer le week-end rien qu'avec eux . Son épouse était une femme remarquable dans son travail, très dévouée. Mais sa présence en famille diminuait et cela faisait souffrir les enfants autant que Harry. Leur complicité s'était estompée, ni l'un ni l'autre ne faisait l'effort de rallumer la flamme. C'est entre autres la raison pour laquelle Harry voulait devenir professeur à Poudlard, il garderait un œil sur ses enfants et il rentrerait directement avec eux pendant les vacances.

Après mûre réflexion, il passa à autre chose. Ginny n'était pas prête à s'occuper des enfants quand lui ne le pouvait pas. Il leva sa montre, il était l'heure d'aller la chercher, Lily Potter n'attends jamais ! Il pris sa mallette, toqua à la porte voisine.

" Je vais chercher ma fille a l'école, bonne soirée !"

Il eu pour simple réponse un

"Oui oui salut"

Il ne s'entendait pas vraiment avec ses collègues, leurs idées politiques l'ennuyait tellement qu'il préférait se mettre de côté. Il préférait de loin le terrain, au moins il pouvait compter que sur lui-même. Il dévala les marchés d'escaliers deux par deux afin d'atteindre les cheminées, aussitôt arrivé à l'école il ne vit aucun enfant à des kilomètres à la ronde. Il paniqua un instant, puis il se rappela la date. Nous étions en pleine vacances scolaires ! Il se retourna pour rentrer à la maison. Avant de prendre la poudre, il s'assit un instant sur l'un des bancs de la cour de récréation.

Il était épuisé, même des vacances n'y changerait rien. Il regarda ses mains, frôla la jolie bague de mariage qui ornait son annuaire, plus aucune émotion vibrante ne lui venait quand il l'a regardait. Il le savait tout avait une fin, mais quand il avait rencontré Ginny c'était plus comme un rêve qu'il pensait ne jamais en voir la fin.

Il resta une heure avant de se décider à rentrer à la maison. A peine franchit la porte qu'une tête rousse lui sauta à la gorge.

" Papa !!! Tu en as mis du temps ! "

" Désolé ma puce, ta mère n'est pas rentrée ? "

La petite fille blottit dans ses bras haussa les épaules, elle avait l'habitude que sa mère rentre tard.

" Non, c'est James qui s'est occupé de nous. Il nous a fait des crêpes !"

Harry reposa sa fille un grand sourire sur le visage. Il lui caressa les cheveux tout en ôtant sa veste.

" Il en reste j'espère ! Papa a hyper faim"

La fille partie dans la cuisine en courant et rigolant.

Harry aimait ses enfants plus que qui que se soit, il déplorait le fait que sa femme ne soit pas présente pour les regarder Grandir.

James était assis devant la télé avec son frère, leur série fétiche de vacances passant à cette heure-là. Harry s'assit avec eux le temps de manger sa crêpe, leur fit à chacun un bisou.

"Lut' 'pa"

" Alors, il est mort le méchant ?"

Albus se mit à rire,

" Tu parles ! Il ne peut pas mourir, c'est lui le véritable héros de la série, on le fait juste passer pour un méchant."

James répliqua aussitôt

" Ouai ! Et même que je veux le même costume que lui ! "

Harry les regarda amusé, avant de se diriger faire les corvées ménagères, laisser trois enfant faire ce qu'ils veulent dans une maison avait forcément des conséquences. Il était en train de faire de la lessive quand Lily se pointa à côté de lui faisant semblant de l'aider.

" Papaaaa.."

Harry connaissait bien cet air innocent sur le visage de sa fille.

" Tu souhaites me demander quelque chose Lily ?"

Elle prit un air faussement concernée.

" Je me demandais, je vais rentrer en première année à Poudlard cette année non ?"

" Oui pourquoi ?"

" Moi aussi je pourrais avoir une belle chouette comme albus ? Et de beaux habits ? "

Harry lui sourit,

" Bien-sûr pour la chouette tu la choisira, mais pour les habits nous avons déjà eu cette discussion ma puce, nous n'avons pas les moyen de te racheter une garde robe complète"

Lily eu l'aire faussement outrée,

" Mais papa ! Toutes mes copines vont avoir des habits supers classes ! Et moi je doit garder mes habits de gamine pfff…"

" Lily Potter, je t'ai racheté l'intégralité de ta garde robe l'année dernière."

Harry prit le tas de linge, puis partie l'étendre dans le jardin, il faisait tellement chaud, ne pas profiter d'un sèche-linge naturel serait dommage.

La soirée se passa normalement, il leur prépara des lasagnes, puis l'heure d'aller au lit arriva. Toujours pas de Ginny en vue, il s'installa un instant dans leurs lit. Il n'avait soudainement plus envie de partager le lit froid avec un Fantôme, alors il partit dormir sur le canapé au rez-de-chaussée. Il fallait qu'il ait une discussion avec elle quand elle rentrera, alors il ne ferma les yeux que d'un œil.

Une heure du matin arriva et des clés se firent entendre dans la serrure, Ginny passa la porte. Voyant qu'Harry était assis dans le canapé à l'attendre, elle compris qu'il ne voulait pas parler de sa journée.

" Bonsoir, ou bonjour…."

Ginny retira ses chaussures pour enfiler ses chaussons.

"Bonjour chéri, je suis désolée de rentrer si tard… tu connais…"

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'harry lui coupa l'herbe sous le pied.

" Ton patron t'a demandé de finir un dossier je suppose…"

" Je suis désolée Harry, je me rattraperai ce week ends, on ira manger dans un restaurant."

Harry était vraiment en colère cette fois.

" Ce n'est pas auprès de moi qu'il faut que tu t'excuses… je n'attends plus rien de toi. Il faut que tu parles aux enfants, ils vont bientôt repartir à l'école, ça va être la première année pour Lily à Poudlard. Et ils ne te vois quasiment pas, apart quand tu culpabilise de les abandonner et que tu les emmène au restaurant le samedi pour te donner bonne conscience "

Harry sortit une lettre de sa poche.

" Les enfants ne sont pas des objets, ils ont des sentiments tout comme j'avais des sentiments pour toi."

Il lui tendit le papier, ainsi qu'une boîte.

Les yeux humides d'Harry lui expliqua calmement le fond de sa pensée,

" Je ne supporte plus de dormir dans un lit froid, je ne supporte plus d'être seul à attendre toute la nuit, je ne supporte plus de manger seul parce que j'ai espoir que tu rentres. Ginny, c'est fini entre nous… mais je ne laisserai pas ma famille partir en vrille. Je te demande de me laisser partir faire l'emploi que je souhaite. Si Dumbledore l'accepte alors tu me verras moi et les enfants pendant les vacances. Mais je refuse de porter une seule seconde de plus le symbole de notre amour, alors qu'il n'existe plus…"

Il lu un trait de panique dans les yeux de Ginny, il essaya de l'ignorer.

" Ne t'en fait pas, l'argent que j'aurai comblera toutes nos dépenses…"

Il repartit s'allonger sur le canapé, devoir dire ce genre de choses à la personne qu'il avait aimé lui brisait le cœur. Mais il ne pouvait pas faire marche arrière.

Ginny s'assit à côté de lui dans un fauteuil, elle lu la lettre. Il s'agissait exactement du discours qu'il venait de lui faire, expliquant en dernière ligne qu'il comptait lui laisser sur leurs lit mais que par respect il lui donnerai en main propre. Elle passa son doigt sur la petite boîte, l'ouvrit, il s'agissait de l'alliance d'Harry. Elle s'effondra dans des larmes silencieuses.

Harry avait le cœur serré, mais rien ne pouvait changer sa décision.

Cette nuit-là Dumbledore reçut une lettre bien étrange délicatement posée sur son bureau.

Le lendemain, Harry fut réveillé par albus qui alluma la télé sans égard pour son père, la série a six heures du matin était bien plus intéressante que le repos de son paternel.

Harry grommela,

" Albus moins fort."

Albus regarda son père, il était encore tout habillé et avait un verre d'alcool sur la table basse.

" Tu t'es encore disputé avec maman ?"

Harry se redressa,

" Désolé de t'imposer cette vision mon fils… "

Albus s'assit à côté de lui puis posa sa tête sur le torse de son père.

" T'inquiètes papa, on a bien remarqué avec James… maman ne rentre quasiment plus..elle ne nous aime plus"

Harry le serra dans ses bras,

" Non ne dit pas ce genre de choses. Votre maman vous aime énormément, elle a juste beaucoup de travail"

" Si il ne s'agissait que de son travail tu n'aurais pas dormis dans le canapé et elle dans le lit. D'ailleurs elle est déjà repartie, je l'ai entendu vers cinq heures trente je crois."

" Et tu faisais quoi à cette heure là debout toi ?"

Albus fit mine de n'avoir pas compris.

" Papaaaa, tu sais je suis en vacances et puis je parle avec une copine.."

Harry lui sourit, posa sa tête sur celle de son fils. Savoir que Ginny avait littéralement fui la maison le rendait malade. Cela allait faire quatre jours qu'ils n'avaient pas vu leurs mère.

" Tu n'en manque pas une toi. Je vais aller prendre ma douche, ensuite je vous fais des pancakes à la myrtille ce matin!"

Albus lui fit un grand sourire,

" Aah ! tu sais comment me demander de mettre la table papounet. Profite bien de ta douche j'aimerais avoir le temps de regarder un épisode de " Félix, le sorcier vengeur " "

Harry rigola en se dirigeant vers la salle de bain, quel drôle de nom pour une série télé. Après sa douche il passa dans la chambre de James, le garçon dormait les bras et les jambes en étoile dans le lit. Doucement il lui embrassa le front, le réveillant tout doucement. Les yeux verts du garçon s'ouvraient.

" Hmmm… il est quel heure ?"

"Sept heures et trente minutes. Je vous fait des pancakes aux myrtilles, tu veux venir maintenant ou je te laisse dormir au risque de ne rester que des résidus à ton réveil ?"

James ouvrit grand les yeux, sa tignasse brune virevoltant en même temps qu'il se redressait.

" J'arrive !"

Puis n'arrivant pas à rester éveillé il s'écrasa de nouveau sur son lit.

Harry rigola puis quitta la chambre pour aller voir Lily. La plus jeune était endormie en position fetal, un coussin dans les bras et le pouce dans la bouche. Il lui caressa les cheveux, puis embrassa son front pour la sortir de sa torpeur.

" Je vous fait des pancakes aux myrtilles ma puce."

Elle s'agrippa au cou de son père.

" Hmm.. papa ! Emmène moi !" Dit-elle les yeux encore fermés un sourire aux lèvres.

Harry la porta sur lui, prenant soin de laisser l'oreiller derrière eux. Puis l'emmena dans la cuisine. Albus était déjà attablé et l'attendait avec impatience.

" Tu as vu papa, j'ai même préparé le chocolat chaud pour tout le monde et ton café bien entendu." lui dit-il avec un grand sourire.

Lily était bien installée dans les bras de son père, mais dû les quitter pour le laisser faire les pancakes. Le temps de préparer la pâte et de les cuirs, james pointa son nez encore dans les vapes, l'odeur l'ayant décidé à se lever

" Laissez-moi un petit bout !!" Il se jeta sur un pancake en savourant le goût unique.

Oui leurs plats favoris étaient les pancakes aux myrtilles, ils pouvaient en manger matin midi et soir. Harry savait bien comment leur faire plaisir.

" Hmmm papa merci beaucoup ! Après on ira regarder transformer il passe à 8h! " Dit-albus

Lily regarda son père boire son café,

" Papa … elle est où maman ?"

Harry regarda sa fille puis lui caressa les cheveux.

" Elle a beaucoup de travail maman."

" Mais comment on va faire ?! Elle m'avait promis de venir acheter les fournitures scolaires avec moi aujourd'hui !"

Harry lui sourit tendrement.

" J'ai pris un jour de congé aujourd'hui, je reste avec vous toute la journée."

Lily éclata de joie, embrassa son père.

" Ouaiiii trop cool !"

Albus repris sur le même ton,

" Trop cool je pourrais venir avec vous ? Il faut que je m'achète un livre, Minerva va me tapper les doigts si je ne l'ai pas a la rentrée"

Harry rigola au souvenir que ça lui évoquait.

" Bien-sûr, il ne faudrait pas la mettre en colère !"

James les regarda, un air maussade sur le visage.

" Maman m'avait promis qu'on irait se balader … et même peut-être aller au restaurant ensemble.. comme avant"

Harry eut un sourire triste, se qu'il pouvait détester ce genre de situation…

" On ira au wacdo après le chemin de traverse si tu veux"

" Oooh oui ! Il y a des éditions limitées dans le menu wacdo des gourmant en plus !"

" On part vers dix heures. J'ai deux trois trucs à régler avant que vous soyez prêt les enfants." Harry s'éclipsa dans son bureau les laissant dans leur euphorie collective.

Il se pencha sur sa cheminée, puis appela Dumbledore. Le vieil homme lui répondit,

" Harry mon garçon ! Cela fait longtemps que tu ne m'as pas contacté."

" Bonjour Dumbledore comment allez vous ?"

Dumbledore lui fit un grand sourire,

" Bien, bien mon garçon et toi ? J'ai bien reçu ta lettre, je souhaiterais en savoir un peu plus. Tu as des problèmes dans ton travail ?"

Harry eut sûrement un air ahuri, car cela fit rire Dumbledore.

" Eh bien, si je vous demande de m'aider … c'est que je me retrouve coincé oui. Mes responsabilités en tant qu'Aurore ne me pèse pas, tout se passe pour le mieux. Mais le travail ne me convient pas, on me place dans les maillons les plus hauts seulement parce que je suis le sauveur…. Albus j'ai besoin de votre aide .. j'aurais penser que peut-être vous auriez un poste à pourvoir ?"

Dumbledore eut l'air un peu choqué.

" Harry, si je te proposais un poste à Poudlard… tu ne verras plus beaucoup tas femme, au même rythme que tes enfants tout du moins. Et puis t'as popularité auprès du ministère risque de chuter."

" Je…" les mots restaient coincés dans sa gorge.

" Je me suis séparé avec Ginny… "

Dumbledore soupira,

" Je suis vraiment navré mon garçon… si tu as besoin d'en parler tu peux tout me dire"

Harry haussa les épaules,

" Vous savez… c'est moi qui ai mis fin à notre relation, mais c'est elle qui a choisi de s'éloigner de moi. Nous allons rester en bon terme le temps que les enfants soient adultes c'est tout ce que je lui ai demandé. "

" … Les relations amoureuses ne durent pas toujours malheureusement. Si tu le veux vraiment… je vais jeter un œil avec Minerva sur les professeurs présents à la rentrée et si j'ai de la place cela ne me dérangera pas que tu fasse partie du corps enseignant. Enfin si j'ai de la place, tu auras des cours particuliers avec un mentor pour t'apprendre à tenir une classe. "

Harry devait visiblement être enthousiaste puisque le vieux citronné lui sourit tendrement.

" Bien je te rappelle prochainement mon garçon, prends soin de toi. "

Harry hocha la tête, l'appelle se coupa.

Harry pensa que sa vie allait peut-être prendre un tournant.

La journée passée avec ses enfants fut des plus agréables, il aimait tellement passer du temps avec eux qu'il avait l'impression d'avoir oublié ce bonheur, avec la charge de travail au ministère. La petite Lily eut finalement le droit à quelques habits supplémentaires pour son plus grand plaisir, tandis qu'Albus et James purent acheter les livres demander pour l'année.

Au wacdo il avait croisé quelques parents, notamment la petite copine d'albus, l'innocence du garçon était vraiment mignonne.

Le soir arriva, sur le chemin du retour, Harry pria pour que Ginny soit à la maison pour accueillir ses enfants. A défaut d'y trouver Ginny il y avait albus Dumbledore et Severus snape. Les deux hommes furent accueillis en papy gâteau par les enfants. Albus eut le plaisir de leur faire une distribution de bonbons au citron tandis que severus les regardait un sourire sur les lèvres.

" Bonsoir albus, bonsoir Severus."

Il tandis la main à severus tandis qu'il enlaçait le plus vieux les bras déjà occupé par Lily. Les deux hommes avaient pris une grande place dans la vie d'Harry depuis la fin de la guerre.

" Comment allez-vous les enfants" dit-severus, aussitôt dit severus fut emmené malgré lui dans la chambre des enfants. Ils voulaient absolument lui montrer leurs achats.

Harry se retrouva en tête à tête avec Dumbledore. Le visage du plus vieux se ferma un peu.

" Harry, j'ai regardé les places disponibles cette après-midi. Il y en a une en effet qui pourrait grandement t'intéresser. Par contre je veux que tu sache une chose"

Il lui tendit un parchemin, avec tous les noms des professeurs noter dessus. Harry l'écouta attentivement.

" Avant que tu ne lises ce parchemin, il y a peut être un nom qui te sera familièrement négatif. Mais sache que c'est mon choix et celui de severus de l'avoir pris sous notre aile. Ta décision de rejoindre Poudlard pourrait en être altérée."

Une inquiétude glissa dans l'esprit d'Harry s'attendant au pire connaissant les deux hommes. Il parcourut rapidement le parchemin, il tomba sur un nom en particulier. La surprise pu se lire sur son visage.

" Pourquoi ? Pourquoi cet homme ?"

" Harry cet homme n'est pas celui qu'il a cherché à te faire croire qu'il était, c'était un espion tout comme severus. Sa position étant encore plus difficile, nous ne pouvions simplement pas te révéler ce secret. Et aujourd'hui encore il est danger, alors s'il-te-plaît Harry j'ai besoin que tu ne dise rien à ce propos."

Harry leva les yeux sur Dumbledore, en effet on lui aurait révélé ce secret a l'époque il aurait plutôt chercher à le tuer.

" Euhm.. d'accords… ce n'est pas comme si j'allais dire quoique ce soit au ministère de toute manière."

" Très bien mon garçon, tiens-tu toujours à te faire une place parmi nous ?"

Harry sourit comme si l'information ne lui avait fait ni chaud ni froid.

" Albus, je ferais n'importe quoi pour m'éloigner de cet enfer, et de quel poste s'agit-il ?"

Albus était inquiet de la réaction platonique d'Harry, il ne devait vraiment pas se sentir bien. Néanmoins l'annonce du poste allait le faire sourire.

" Tu travaillera en tant que professeur de défense contre les forces du mal"

Harry eut un hoquet de surprise,

" Mais … Severus ne voulait-il pas ce poste ?"

La voix glaçante de severus retentit derrière eux,

" Depuis le temps Harry, tu sais que je ferais n'importe quoi pour le fils de Lily"

Harry rigola, le sens de l'humour tordu de severus lui avait manquer.

" Merci sevy"

Severus le regarda froidement,

" A partir d'aujourd'hui c'est professeur snape."

Tant de souvenirs lui revenaient à la simple écoute de cette simple phrase.

Albus et James sautèrent dans les bras de leurs père.

" C'est vrai papa ?! Tu viens avec nous à l'école cette année ?! Les cours vont être facile, tu nous mettra des vingt sur vingt hein? Pas comme tonton severus lui il est trop relous."

Severus répliqua,

" Vocabulaire mes chers neveux."

Ils rigolèrent tous ensemble pendant une bonne heure avant d'envoyer les enfants au lit. La discussion continua autour d'un verre tandis que quelques heures passèrent, albus et severus dû se résigner à quitter la maison. La maison retomba dans un calme assourdissant laissant Harry seul face à ses démons, à minuit pile, une clé ouvrit la porte d'entrée. hésitant Ginny entra.

Harry s'était assis à la table de la salle à manger, un énième verre à la main. Voyant Ginny s'approcher, il prit sa tête dans ses mains.

" Les enfants sont déjà au lit, severus et albus on passés la soirée avec nous… et toi tu rentre seulement maintenant. Les enfants ton attendu jusqu'à 22h .. et moi je t'attends toujours comme un con."

Ginny s'assit en face de lui,

" Je vais partir de la maison, je vais aller habiter chez Ron et Hermione quand tu sera a Poudlard."

Harry leva les yeux vers sa femme,

" Je te dis que nos enfants sont malheureux sans toi et toi tu me parles de partir !?"

Harry reposa ses mains sur la table les doigts crispés pour ne pas la démolir, ne voulant pas réveiller les enfants.

" Tu es leur mère, pourquoi es-tu si distante d'eux ?! Ils ne t'ont rien fait…."

Ginny commença à pleurer,

" Harry, ce n'est pas d' eux que je m'éloigne… je me suis rendue compte que je n'y arrive simplement pas !"

" Mais tu n'arrives pas à quoi ?!"

Ginny fixa ses yeux dans ceux du survivant,

"Je n'arrive pas à assumer mon rôle de mère."

Harry fut choqué d'entendre ce genre de propos.

" Mais Ginny tu es au courant que nous avons trois enfants ?! Trois merveilleux enfants ?! Depuis quand … depuis quand t'es tu rendue compte que tu n'y arrivait pas ?! Et pourquoi ne m'avoir rien dit ?!"

Face aux questions de son mari Ginny baissa les yeux, se terrant dans son mutisme. Elle ne voulait visiblement pas répondre à ses questions.

Harry bu un verre entier de whisky pur feu, faisant passer l'information.

" Dis moi simplement si tu voulais de nos enfants dès le début je t'en supplie."

Ginny Articula difficilement,

" Après James … j'ai doutée"

Harry repris un verre, fixant d'un oeil mauvais sa femme. Pour ne rien dire qu'il puisse regretter il se leva, elle venait de lui annoncer que seul leur premier enfant était désiré.

" …. Pour leur bien …. Comporte toi en adulte. Même si tu ne les a pas désirés alors assume un minimum et donne leur l'amour auquel ils ont le droit."

Sur ces mots il partit faire un tour, laissant Ginny pleurer.