Attention ! La licence Lupin III ne m'appartient pas, sauf mes OC et cette fanfic est basé sur la série live Zenigata Keibu, que je conseille fortement, pour tous les fans du personnage, même si il n'est trouvable qu'en VO sous-titré anglais. Et pour prévenir toute ressemblance avec des personnages, organisations ou situation réelles seraient purement fortuites.
Chapitre 1 – Nouvelle recrue, ancienne connaissance.
Le soleil de fin de matinée brillait déjà haut, dans un ciel sans nuages, illuminant la ville de Lyon, dont les habitants profitaient de ses rayons chaleureux, en cette fin d'été, tout en déambulant dans les rues. Pourtant, il y avait un homme, grand et baraqué, qui ne partageait pas la joie des habitants de la ville, au vu de sa démarche agacer. Il s'agissait de l'inspecteur Zenigata Koichi, reconnaissable entre mille avec son habituel trench-coat beige et son fidèle chapeau marron foncé.
Il se dirigeait péniblement vers un immense bâtiment à la forme carrée, dont les murs extérieurs étaient couverts de fenêtre. C'était le siégé d'Interpol, où il y possédait un petit bureau à son nom, qu'on lui avait attribué à force de venir en France pour tenter d'arrêter le célèbre Lupin III.
Une fois dans le bâtiment, malgré sa mauvaise humeur, l'inspecteur salua poliment les gens qu'ils croisent, avant d'aller à son bureau. Ce dernier possédait un petit bureau en métal gris, avec trois tiroirs, un siège de bureau à roulette noir, un ordinateur filaire moderne et le mur étaient tapissés de fenêtre qui laisser voir le monde extérieur, ainsi que faire entrer de la lumière naturelle. En soi ça serait un joli bureau, s'il n'y avait pas des tonnes de pile de papiers non classé, une corbeille à papier non vidé de ses gobelets de café vide, ainsi qu'un cendrier remplit à ras-bord de mégots de cigarette et des bols de ramen de supérette, qui traînaient dans ce lieu consacré au travail. L'inspecteur n'était pas reconnu pour avoir un environnement propre et bien rangé, mais il savait qu'il allait devoir faire un gros nettoyage de son bureau si il ne voulait pas se mettre à dos le personnel d'entretien des locaux.
Zenigata eut à peine le temps s'affaler sur son siège, qu'il entendit quelqu'un frapper à sa porte, lui fessant pousser un soupir agacé. Il aperçut, du coin de l'œil, un homme, à peu près du même âge que l'inspecteur, accouder à l'encadrure de la porte, tenant un gobelet à café, ainsi qu'un petit sac en papier dans ses mains.
- Alors monsieur le grand inspecteur Zenigata ! Avez-vous réussi à arrêter Lupin III, comme vous nous l'avez promis ? Demanda l'homme avec un large sourire moqueur
- Si tu es là uniquement pour te moquer de moi, va voir ailleurs Vincent ! Je ne suis pas d'humeur à plaisanter. Répondit Zenigata d'un air fatigué
Le dénommé Vincent regarda l'inspecteur, de ses yeux noisette, d'un air compatissant tout en se grattant le cuir chevelu noir, avant de s'approcher de lui et de lui tendre le gobelet, ainsi que le sac.
- Désolé Zenigata, j'aime trop de taquiner. Tiens voilà de quoi te requinquer, car je devine que ta nuit à de nouveau était courte et que tu n'as pas pensé à prendre de petit déjeuner ce matin.
À l'odeur Zenigata reconnut le contenu typique d'un petit déjeuné français, du café noir avec des croissants qu'il ne refusa pas, en entendant son ventre crier famine, fessant sourire son collègue. Bien qu'il n'aimât pas ses taquineries, l'inspecteur appréciait le fait qu'il prenait toujours la peine, quand il le pouvait, de lui apporter à manger, quand il a remarqué qui lui arrivait fréquemment d'oublier son petit-déjeuner. Vincent était vraiment quelqu'un de bien, selon Zenigata, bien qu'il était très moqueur, il veillait toujours sur ses collègues de travail et on pouvait lui faire confiance.
- Est-ce que tu as une idée de ce que va faire le célèbre cambrioleur ? Demanda Vincent
- Connaissant Lupin, il ne va pas faire de casse avant quelques mois, afin de dépenser son argent « durement gagner » et prendre un peu de bon temps. Du coup, je vais profiter de ce petit moment de calme pour retourner au Japon, après avoir fait mon rapport et ranger le bureau, en attendant que Lupin refasse parler de lui.
L'inspecteur mangea, sans délicatesse, une grosse bouchée d'un croissant, puis bue une gorgée de son café, avant de pousser un long soupir soulagement, comme-ci il revivait et continua son petit-déjeuner. Son collègue ne put réprimander un petit rire, tout en posant une main compatissante sur son épaule.
- Au moins, toi tu as un criminel qui a la politesse de te dire où et quand il va voler. Moi, en ce moment, je dois retrouver un type du nom de la main blanche, accusé de meurtre, kidnapping, ainsi que de trafic de drogue. Ce type est presque introuvable tant il arrive à ne pas laisser de trace et cacher son identité.
- Ha oui ! J'ai entendu parler de lui. Ce n'est pas une affaire facile qu'on t'a confiée, de plus on dit qu'il y a déjà eu deux membres d'Interpol qui sont mort dans cette affaire.
- Ouai. Même si ce sont les risques du métier, ce qui leur est arrivé est horrible. Paix à leur âme.
- Que bouddha veille sur eux.
En voyant Zenigata prier pour leur collègue disparu, Vincent eut un petit sourire, mais qui se transforma rapidement en un regard attristé, accompagné d'un soupir.
- Une qui m'inquiète en revanche, c'est ma partenaire. Bien qu'elle soit une jeune recrue qui a du potentiel, pour sa première affaire elle perd déjà deux partenaires. J'espère qu'elle tiendra le choc niveau mental, c'est une jeune femme très sympathique, malgré le fait qu'elle soit aussi très fougueuse.
- Comme toutes les jeunes recrues, mais je suis sûr qu'avec toi comme associer, elle ne risque rien et apprendra vite.
- Ho, arrête-tu vas me faire rougir !
Les deux hommes se mirent à rire à vive voix, quand un bruit de quelqu'un qui frappe légèrement à travers une porte se fit entendre. En regardant à l'entrée du bureau de Zenigata, une jeune femme, qui devait avoir une vingtaine d'années, se tenait droite avec un petit sourire sur ses lèvres. La première chose qu'ont remarquée chez elle, c'étaient ses beaux yeux verts émeraudes, qui se cachaient derrière une fine paire de lunettes rondes de vue. Elles ressortaient parfaitement avec sa peau et ses longs cheveux noirs, attaché en chignon. L'inspecteur ne put s'empêcher de penser, que si ses yeux avaient été de vrais bijoux, Lupin voudrait absolument les voler.
- Tiens ! On parlait justement de toi Anna. Dit Vincent avec un sourire chaleureux, avant de lui faire signe de rentrer dans la pièce
Alors que la femme, qui portait une veste tailleur-pantalon, vert foncé et des chaussures en cuir semblable à ceux de l'inspecteur, sauf qu'elles étaient noirs, s'approcha, Zenigata se leva de son siège pour la saluer poliment en lui serrant la main avec douceur.
- Enchantée mademoiselle ! Je suis Koichi Zenigata.
- Ravie de faire votre connaissance, monsieur Zenigata ! Je suis Anna Lachevalier et j'ai beaucoup entendu parler de vous.
L'inspecteur n'était plus surpris quand une jeune recrue lui disait qu'il avait entendu parler de lui et de ses nombreuses tentatives pour arrêter le célèbre Lupin III, mais la plupart du temps ils se moquaient ouvertement de lui, en se vantant qu'ils arriveraient arrêter ce criminel s'ils étaient à sa place. Bien que Zenigata eût l'habitude de ses petits jeunes, qui s'imaginer accomplir beaucoup de choses, un peu comme lui a ses débuts, cela lui fessaient toujours plaisir d'en rencontrer certains, comme Anna, qui le regardaient avec respect et admiration.
Elle lui rappelait un peu Goro Yatagarasu, lui fessant se souvenir qu'il devait profiter de son séjour au Japon pour reprendre de ses nouvelles. Bien que Yata était un très bon associé pour Zenigata, ce dernier ne voulait pas qu'il gâche sa carrière en poursuivant Lupin et l'a encouragé à réaliser ses propres affaires de son côté, histoire qu'il gagne en expérience, tout en sachant qu'il pouvait compter sur lui pour venir l'aider, si besoin.
Une fois les présentations faites, la jeune recrue d'Interpol se tournèrent vers Vincent avec un air un peu plus sérieux.
- Monsieur ! Je suis venue vous retrouver pour vous dire que nos informateurs pensent que la main blanche va prendre un avion pour le Japon, en direction de Tokyo, demain matin.
- Ben tien ! Si ils disent vrai, on fera le voyage jusqu'au Japon avec toi mon cher Zenigata. Je vais te laisser avec ta paperasse et te tiendrai au courant.
L'inspecteur laissa son collègue quitter la pièce, avec son associer, après les avoir salués une dernière fois, avant de ce rasoir sur son siège, face à son bureau, afin d'allumer son ordinateur, qui n'était pas souvent mis à contribution, vu la poussière sur l'écran, mais là il en avait besoin pour faire son rapport. Bien que Zenigata soit plus un homme d'action que de paperasse, la visite de Vincent et Anna avaient égayé sa journée, lui fessant presque oublier sa nouvelle tentative ratée d'attraper Lupin et son gang.
Il avait hâte de savoir si demain, ils l'accompagneraient au Japon. Même s'il n'était pas rassuré de savoir un dangereux criminel en liberté sur sa terre natale, il ne serait pas contre un peu de compagnie. Puis il avait confiance en leur capacité pour attraper cette dénommée main blanche et il pourrait les aider si besoin.
Le soleil de fin de matinée brillait déjà haut, dans un ciel très nuageux, illuminant légèrement la ville de Lyon, dont les rues étaient un peu moins animées qu'hier. Pourtant, il y avait l'inspecteur Koichi Zenigata qui courait à travers les rues, fessant de son mieux pour éviter de bousculer accidentellement le peu de gens qu'il croisait, tout en se maudissant intérieurement pour s'être réveillé aussi tard.
Zenigata savait pourtant que plus le temps passait, plus son corps récupérerait moins vite des nuits blanches et encore, s'il n'avait pas vu qu'il était bientôt midi, il serait encore en train de dormir dans son lit d'hôtel bas de gamme. Il espérait qu'il n'avait pas raté Vincent et Anna, car si le criminel qu'ils doivent arrêter était vraiment parti au Japon, ils ne vont pas l'attendre pour y aller.
Une fois au siège d'Interpol, l'inspecteur remarqua qu'il y avait de l'agitation, mais ne s'attarda pas plus, afin d'aller dans son bureau récupérer ses dossiers et voir ses supérieurs. Sur son bureau, Zenigata fut agréablement surpris de découvrir un grand gobelet de café, accompagné d'un sandwich, que Vincent lui avait sans doute apporté ce matin. Cependant, le café, que s'empressa de boire l'inspecteur était froid et il vit qu'il y avait, en plus, un post-it jaune collé sur le gobelet. Sans doute un autre de ses messages, amicalement moqueur, disant fait attention à bien te nourrir, mais son cœur s'arrêta une seconde en lisant le mot « Veille sur Anna ! »
Bien qu'ils ne travaillaient pas souvent ensemble, Zenigata savait que son collègue n'utilisait ce type de message que quand il n'était pas sur de revenir vivant d'une affaire. Oubliant sa faim, l'inspecteur fonça vers le bureau de Vincent où ses craintes se confirmèrent quand il vit sa partenaire, le regard triste qui voguait sur l'ancien bureau de son associé, désormais vide et inoccupée.
- Lachevalier ! S'il te plaît, dit moi ce qui s'est passé.
La jeune recrue sursauta légèrement en entendant soudainement l'inspecteur lui parler et eut un peu de mal à lui parler au début, à cause du choc encore récent. Au bout de quelques minutes, elle décida de tout expliquer à l'inspecteur, pendant qu'elle le conduisait à la morgue. Apparemment Vincent aurait été assassiné, alors qu'il rentrait du travail, vers 00 h 30, son corps a été retrouvé par un couple de joggeur, dans une ruelle, à 07 h 20.
En arrivant, là où était entreposé le corps sans vie de Vincent, la première chose que fit Zenigata, en le voyant défunt, fut de lui adresser une prière, tandis que Anna avait la tête baissée, comme-ci elle n'osa pas le regarder. Selon le médecin légiste, on aurait poignardé Thomas plusieurs fois, dans le dos.
Après avoir salué une dernière fois son collègue, Zenigata et Anna retournèrent au bureau de l'inspecteur, afin de laisser la famille de la victime se recueillir. Sur le chemin, l'inspecteur remarqua que beaucoup d'agent d'Interpol regardèrent étrangement la jeune recrue, tout en murmurant des messes basses, mais le comportement de ses collègues de travail ne semblait pas préoccuper cette dernière, qui avait toujours la tête baissée.
Une fois dans le bureau, l'inspecteur s'en allait pour interroger Anna, jusqu'à ce qu'il voie des petites larmes couler le long de ses joues. Zenigata fut légèrement désemparé par sa réaction, mais se reprit vite pour fermer la porte, afin d'accorder un peu d'intimité à la jeune recrue et lui offrir son siège avec un petit paquet de mouchoirs.
- Courage Lachevalier ! Je sais que ce n'est pas facile de perdre l'un des nôtres, mais c'est les risques du métier et je vous promets que je ferais tout pour vous aider à arrêter ces meurtriers. Dit Zenigata d'une voix douce et bienveillante
- Oui je le sais, mais c'est justement à cause de moi qu'il est mort ! J'étais sur une piste pour connaître l'identité de la main blanche, mais la fatigue ma gagnée et il ma dit de remettre ça à demain. Je lui ai donc laissé le dossier par sécurité. Jamais je n'aurais pensé que ça causerait sa perte !
La voix d'Anna était brisée par le chagrin et la culpabilité, attristant l'inspecteur qui ne pouvait rien faire d'autre que lui caresser doucement son dos pour tenter de la consoler un peu. Il comprenait mieux les regards lancés par ses collègues, suite à ce meurtre tout le monde prenaient Anna pour responsable de la mort de ses partenaires, même elle avait fini par y croire. Cependant, Zenigata trouvait ça louche que la main blanche soit aussi vite avertie sur le risque que son identité soit dévoilée, puis il y avait aussi le petit mot que Vincent lui avait laissé... Brusquement, l'inspecteur se tourna vers son bureau, afin d'arracher le mot, qui accompagnait le café, du gobelet, fessant sursauter la jeune recrue au passage.
- Mademoiselle Lachevalier ! À quelle heure avez-vous vu Vincent pour la dernière fois ? Puis, à quelle heure êtes-vous revenu au bureau ?
- Heu... J'ai quitté le bureau il était 23 h 40 et comme je ne voulais pas perdre ma piste, je suis retourné au bureau à 7 h.
Zenigata resta un moment silencieux, examinant attentivement le post-it, jusqu'à ce qu'il invite soudainement Anna à aller manger à l'extérieur, rendant cette dernière un peu confuse. Au début Anna refusait l'offre, car toute cette histoire lui avait coupé l'appétit, mais l'inspecteur insistait tellement qu'elle a finalement d'accepter, toujours confuse par son comportement.
Il était un peu plus de midi quand Zenigata et Anna étaient allé s'installer sur la terrasse d'un bar-restaurant où plusieurs personnes mangeaient depuis un moment, le soleil illuminait les lieux entre quelques nuages. L'inspecteur avait commandé un steak frit, tandis que la jeune recrue a juste pris une salade césar, histoire de faire plaisir à son invité, qui insistait pour qu'elle mange quelque chose, malgré le fait qu'elle n'avait toujours pas faim. Elle resta cependant impressionnée par l'appétit de Zenigata, qui avait déjà englouti son sandwich sur la route et dévoré littéralement son repas.
- Heu... Puis-je savoir pourquoi vous avez insisté pour m'emmener ici ?
- Pour éviter que des oreilles indiscrètes nous écoutent.
Anna resta un petit moment confus avant de comprendre de quoi l'inspecteur parlait, elle avait entendu parler de membres corrompus à Interpol, mais elle n'y croyait pas tellement, du moins, jusqu'à maintenant. Alors que Zenigata finissait de dévorer son steak, il invita Anna à manger, voyant qu'elle n'avait pas encore touché à son assiette.
- Tu sais Lachevalier, je ne pense pas que tu sois coupable de la mort de Vincent. Le connaissant, il savait ce qui aller se passer. Vois-tu, il m'a laissé un petit mot disant de veiller sur toi, juste après t'avoir dit de rentrer chez toi et être allé me chercher à manger, au vu de la fraîcheur du café. Il s'est passé environ 1 heure avant qu'on ne le voie vivant pour la dernière fois à Interpol, ce qui veut dire qu'il savait exactement ce qu'il avait à faire.
- Vous voulez dire que….
- Oui. Je ne sais comment, mais il a su que quelqu'un avait prévenu la main blanche que tu risquais de découvrir son identité. Dit moi Lachevalier, peux-tu me dire ou serais ton dossier sur l'affaire ?
La stupeur se lisait sur le visage d'Anna, alors qu'elle réalisa ce que Vincent avait fait pour lui. Quand son corps a été retrouvé, il manquait les dossiers sur lui, mais elle avait oublié de donner cette information à l'inspecteur, qui avait deviné qu'elle était la cible du meurtrier. Vincent, son ancien partenaire lui a dit de rentrer chez elle plus tôt, pour lui sauver la vie.
Des larmes coulèrent de nouveau le long des joues de la jeune membre d'Interpol, tandis que Zenigata lui passa un nouveau mouchoir. Elle se demanda si ses deux autres anciens partenaires étaient eux aussi mort pour la protéger, car elle était nouvelle et encore bien naïve, lui donnant un sentiment de faiblesse.
- Je sais que ce n'est pas facile, mais pour la mémoire de t'es anciens partenaires, je te demande de ne pas abandonner Lachevalier.
Anna apprécia le côté doux et chaleureux dont savait faire preuve l'inspecteur Zenigata, malgré son apparence droite et carrée, cela lui redonna légèrement le sourire, mais son regard était toujours attristé.
- Je veux bien, l'ennui c'est que j'ai peur de pas y arriver seule, mais en même temps, je ne veux plus entraîner qui que ce soit au danger. Moi aussi je veux protéger. C'est pour ça que j'ai choisi ce métier.
Zenigata resta un moment silencieux, comprenant très bien ce qu'elle voulait dire, bien qu'il travaillât souvent seul sur l'affaire Lupin, il a déjà été sur d'affaire où il a dû coopérer avec ses collègues et lui aussi a connu le sentiment d'impuissance, ainsi que de tristesse quand l'un d'entre eux mourait sur le terrain. Surtout quand il s'agissait d'une jeune recrue prometteur.
- Moi aussi j'ai choisi ce métier pour protéger le monde contre les criminels. C'est pour ça que je vais t'aider Anna, que tu le veuilles ou non, mais pas officiellement.
- Que voulez-vous dire !?
- Que je n'ai pas besoin d'être ton partenaire pour t'aider sur une affaire. Le criminel que tu poursuis s'en est aller au Japon et moi j'ai prévu de retourner dans mon pays natal de toute façon. Tu n'as qu'à demander à poursuivre l'affaire seule, ce ne sera pas facile, mais tu pourras venir me voir quand tu veux pour me demander conseil et te soutenir. Comme ça tu pourras éviter de mettre en danger ton partenaire, tandis que moi je respecterai la dernière volonté de Vincent.
L'inspecteur ne put s'empêcher de sourire en voyant le visage d'Anna s'illuminer, de nouveau, plein d'espoir face à son idée et lui donna encore plus envie d'arrêter ce type qui se faisait appeler la main blanche, afin qu'il paye pour les vies qu'il a prises.
Plus tard, dans l'après-midi, Zenigata et Anna étaient retourner au siège d'Interpol, afin de finaliser les dernières choses avec leurs supérieurs, avant de se retrouver tous les deux à l'aéroport demain matin.
Comme dans la plupart des aéroports, il y avait un monde fou qui venait où quitter les lieux, Zenigata était habitué à fréquenter les transports en commun, à force de poursuivre Lupin, bien qu'il y ait quelque chose auquel il avait du mal à s'habituer. L'inspecteur attendait, un peu nerveusement, assis en salle d'embarcation, avec son billet d'avion et sa fidèle valise en cuir brun, jusqu'à ce qu'il vît Anna arriver avec un long manteau noir et un gros sac de voyage, à bandoulière, pourpre.
- Pardonnez-moi pour le retard monsieur Zenigata ! J'ai eu peur d'avoir perdu mon passeport, mais il était juste tombé, je ne sais comment, sous mon canapé, puis j'ai dû saluer mon oncle une dernière fois. Annonça Anna qui soupirait de soulagement
- Ce n'est rien Lachevalier, mais dit moi, est-ce la première fois que tu prends l'avion ? Demanda l'inspecteur qui s'était levé pour la saluer
- Non, j'ai déjà été en voyage en Italie avec mon oncle, pour mes 18 ans. Comme c'est un homme d'affaires qui voyage beaucoup et que je ne le vois pas souvent, il avait voulu me faire plaisir en passant du temps avec moi.
- C'est un très beau cadeau d'anniversaire. Sinon, tu connais le japonais ?
- Oui, bien que j'aie encore quelques petites lacunes, mais je m'en sors très bien en anglais.
- Très bien. Surtout n'hésite pas à venir me voir si tu à le moindre doute ou interrogation. Je risquerai d'être pris par d'autres affaires, voir par Lupin si ce dernier décide de faire parler de lui entre deux, mais je ferai tout ce que je peux pour t'aider.
- Merci beaucoup monsieur Zenigata. J'apprécie énormément votre aide et je vous jure de faire de mon mieux pour mener à bien cette affaire sans trop vous en demander. Puis, vous pouvez m'appeler Anna, monsieur.
L'inspecteur acquiesça quand une voix annonça que l'avion, en direction de Tokyo, aller bientôt décoller, fessant bouger tous les passagers qui prenaient ce vol. Alors qu'ils se dirigeaient à leur siège, Anna voyait que l'inspecteur semblait un peu nerveux, sans doute à cause de l'affaire, mais une fois qu'ils furent installés et que l'avion commencé à bouger, ce dernier respirait de plus en plus fort. Lachevalier, qui était assise juste à côté de lui, côté hublot, s'inquiétait pour Zenigata, qui serait de toutes ses forces les accoudoirs de son siège, elle n'eut pas le temps de lui demander ce qui se passer qu'il hurla à plein poumon en même temps que l'avion décolla.
Tous les passagers de l'avion purent entendre le crie de l'inspecteur, qui s'en aller pour son pays natal retrouver d'ancienne connaissance avec une nouvelle recrue.
Prochainement : Zenigata est de retour à la police métropolitaine de Tokyo, pour le plus grand bonheur de certains et le plus grand malheur pour d'autres. Sauf que cette fois-ci il est accompagné d'une nouvelle recrue, mais à peine arrivé Sakuraba lui avoue avoir des doutes sur une affaire de meurtre auquel elle travaille.
C'était le chapitre 1 ! J'espère que ce début vous auras plu et que la suite vous plaira, n'hésitez pas à me donner vos impressions en commentaire.
