Chapitre 4.
Comme elle en avait convenu avec son professeur, Hermione suivit le plan qu'ils avaient tous deux élaborés.
Ainsi, plus tôt dans la matinée, la jeune femme s'était présentée au bureau de Dumbledore afin d'expliquer pourquoi elle allait devoir « s'absenter » de ses cours durant au moins trois longues semaines. Bien sûr, l'excuse de cette mission imaginaire au sein des mangemorts était plus que crédible, et le directeur ne trouva aucune raison d'en douter.
Durant le petit déjeuner, son humeur entre colère et lassitude était plutôt cohérente avec la suite présumée des évènements, alors Albus le laissa ronchonner.
Passé ce détail, la jeune femme s'éclipsa dans ses « quartiers ». Si elle avait le malheur d'y rester toute la journée, alors Dumbledore finirait par le savoir et découvrirait le pot-aux-roses. Ainsi, ils avaient convenu avec Snape, à ce qu'elle se rende le jour, au sein d'une vieille bicoque à un endroit nommé « l'impasse du Tisseur ». Elle ne connaissait pas les lieux, et se contenta juste machinalement d'utiliser le réseau des cheminettes pour y accéder. De par son rôle d'espion, Snape en avait une d'installée bien sûr, chose normalement interdite à Poudlard en raison du danger que cela représenterait.
Cet accès était plus que contrôlé, mais Hermione habitant désormais le corps de son professeur, elle n'eut aucun mal à s'en servir pour se rendre à l'endroit prévu. Dommage d'ailleurs, parce que les appartements de Snape à Poudlard étaient plutôt douillets.
Il avait l'avantage de bénéficier d'une salle de bain immense, d'un lit double et confortable, sans parler du petit salon silencieux. Elle l'enviait, alors qu'elle devait se coltiner le brouhaha incessant de la salle commune et des dortoirs qui l'empêchaient de se reposer seule et sur ses deux oreilles (oui, Ginny ronflait énormément). Et puis, ses appartements étaient propres, eux.
Les Gryffondors, enfin, plusieurs d'entre eux avaient vraiment un comportement irrespectueux pour les elfes de maisons. Plusieurs laissaient trainer des cochonneries sur les tables, mangeaient en faisant tomber des miettes sur les tapis, tant et si bien que McGonagall avait sommé aux elfes de ne pas faire le ménage en cas d'abus. Autant dire qu'il y en avait eu plus d'un depuis le début de l'année.
Lorsque Hermione arriva ainsi à la maison nommée par Snape, elle soupira de dépit. C'était sombre, froid, et poussiéreux. Elle s'avança alors en dehors de la cheminée, et inspecta la maison toute entière.
Elle était plutôt modeste, et passée sa première mauvaise impression, c'est l'immense bibliothèque à l'équilibre précaire qui la convainc que crécher ici plusieurs heures ne représentait pas une si grande épreuve que cela.
Surtout que les livres s'y trouvant avaient l'air passionnants, et clairement trop sombres pour qu'elle puisse y avoir accès via l'école. Ainsi, Hermione éplucha de nombreux ouvrages, de toute magie confondu. Ce qu'elle recherchait le plus était la nature réelle de la potion qu'elle avait réalisé par erreur. Elle voulait comprendre son fonctionnement, trouver un remède s'il existait et connaître ses effets sur le long terme.
Car plus elle y repensait, plus elle trouvait vraiment bizarre que son corps actuel ait réagit à la vue de son décolleté à elle. Elle devrait y être indifférente, non ? Personne n'était excité par la vue de son propre corps nu ! Et puis, elle avait fait une expérience tout à fait désagréable le matin-même, alors qu'elle s'était agenouillé pour ramasser un tas de parchemins qu'elle avait fait maladroitement tombé.
Elle s'était revu, des années auparavant, à genoux devant une bande de mangemorts. Sauf que ce souvenir-là ne lui appartenait pas. Or, se rappeler de choses qu'avaient vécu quelqu'un d'autre était particulièrement perturbant.
Elle n'en avait pas parlé à Snape de peur de le mettre en colère. Il n'aurait certainement pas apprécié cette intrusion dans son intimité, tout comme elle.
Hermione s'affala dans le siège, tout près des piles de livres, et commença ainsi à en éplucher quelques-uns. Elle vit des choses affreuses, des potions sans doute aussi interdites que l'usage des impardonnables ainsi que d'autres, autorisées mais aux effets tout aussi pervers. Néanmoins, elle devait avouer que leur historique était tout à fait intéressant.
La jeune femme resta ainsi deux bonnes heures, à plancher sur ces encyclopédies avant de se craquer lourdement le dos.
Snape devrait songer à prendre un abonnement chez un kiné !
Hermione grimaça en se levant de son siège un peu bancal, et décida de faire une tournée plus spécifique de la maison. Tout ici était vraiment précaire, mais le confort y était. Le canapé ne payait pas de mine, mais il était bien plus moelleux que tous ceux de Poudlard. Quant à la cuisine, elle semblait vétuste certes, mais tout aussi fonctionnelle que celle de Molly Weasley. Lorsqu'elle ouvrit les placards, Hermione n'y vit néanmoins, que des denrées rapides à manger.
Snape ne possédait pas d'elfe de maison. Fort heureusement d'ailleurs, elle ne se serait pas vu expliquer la situation ou mentir à l'un d'entre eux. Mais la contrepartie, c'était de découvrir qu'il était le plus gros fainéant en terme de cuisine qu'elle n'ait sans doute jamais connu. Les placards étaient envahis de nouilles instantanées, de briques de soupes, de pain et de boites de thon. Lorsqu'elle ouvrit le frigidaire, elle vit une motte de beurre ridicule se battre en duel avec un yaourt périmé. Alors, la jeune femme leva les yeux au ciel, et se rabattu sur un thé ainsi qu'une pauvre boite de gâteaux secs. Ainsi, elle déambula au rez de chaussée jusqu'à découvrir un escalier branlant menant à un étage.
Là-haut ne trônait qu'une seule chambre, semblable aux quartiers de Poudlard, et une salle d'eau, nettement moins grande constitué d'une minuscule douche.
Hermione se frotta le front, un peu affamée, mais surtout fatiguée. Le corps de Snape était une véritable boule de nerfs permanente, aucune surprise qu'il s'en prenne à ce point à ses élèves !
Exténuée, la jeune femme décida de s'allonger dans le lit à sa disposition, juste cinq petites minutes…
Juste cinq…
xXx
Snape était usé par cette journée. Il avait tout fait pour éviter Potter et Weasley, avec plus ou moins de succès. Il n'avait qu'à eu à sortir le mot « bibliothèque » pour les faire fuir. Seulement, avec la jeune Ginny, c'était clairement une autre paire de manches !
Dire que cette fille était une véritable sangsue serait une douce métaphore.
Dans l'idée qu'il allait au plus mal, elle n'a pas arrêté de lui coller aux bask' toute la journée, le questionnant sur son état psychique, son maigre appétit, ses cernes et ses cheveux anormalement disciplinés.
Il avait tellement manqué de virer tarer qu'il s'était éclipsé sans passer par la case repas. De là, il avait quasiment couru jusqu'à ses quartiers, enfin, ses « anciens » quartiers, avait bataillé avec son tableau en lui filant le mot de passe pourtant juste avant de vite se servir de la cheminette.
A son arrivée, il avait pris le temps de prendre une très grande inspiration.
Enfin, du calme.
Une journée, et sa tête manquait déjà d'exploser sous les sollicitations des camarades de la jeune fille, et de ce brouhaha perpétuel d'élèves, en particulier chez les Gryffondor. Leur salle commune était vraiment dans un piteux état d'ailleurs !
Alors, Snape avait cherché son élève dans la maison. Le salon d'abord, depuis lequel il grogna en voyant tous les manuels éparpillés un peu partout. Puis, la cuisine, et sur la table, plein de miettes. Mais toujours aucune trace de Granger.
Le maître des potions enragea, avant de lourdement monter les escaliers.
Cette petite insolente n'avait quand même pas osé, si ?
Lorsqu'il pénétra dans la chambre et vit son corps affalé de tout son long en train de ronfler, il implosa.
Si, si elle avait osé !
Oh il allait la tuer.
C'est à pas de loup que Snape s'approcha ainsi de lui-même, en quelques sortes. Le poids plutôt léger du corps d'Hermione Granger lui permettait plus de grâce et de discrétion dans ses mouvements.
De sa gorge ouverte raisonnait un ronflement désagréable et Snape grimaça.
Il réfléchit à la façon dont il pourrait s'y prendre pour la réveiller, et décida juste de poster sa bouche à l'entrée de son oreille.
« Granger ! hurla-t-il. »
Hermione sursauta au cri strident et suraigu qui venait de lui vriller les tympans. Dans son mouvement et à son plus grand malheur, elle cogna le visage de Snape - enfin… le sien - et surtout, son nez qui s'éclata directement sur son front.
Dans la douleur soudaine, Snape manqua de tourner de l'oeil. Il cria et porta sa main sur son nez avant de tomber en avant. Alors, machinalement, Hermione le retint de ses bras, et en un flash, ils avaient retrouvés leur corps… un flash qui ne dura pas plus d'une seconde, avant qu'ils ne se trouvent de nouveau dans le mauvais corps.
Snape resta choqué, interdit, le regard rond face à Hermione qui semblait être dans le même état que lui. Il était bien trop proches tous les deux, et c'est un drôle de sentiment qui s'empara de chacun, tous deux percevant l'âme de l'autre à travers leurs regards. C'était juste… bizarre, comme si le physique ne comptait plus. Mais cette contemplation fut troublé par un « poc » régulier, un, deux, trois, et plus encore. Snape réalisa avec effroi que ce bruit provenait de son nez, et sa main se porta machinalement vers ce dernier. Alors, ce qui n'étaient que des gouttes redoublèrent d'allure et en aussi peu de temps qu'il n'en fallait pour réaliser, la main du potionniste se trouva noyée sous le sang qui coulaient à flot de ses narines.
« Je crois que je vais m'évanouir, déglutit Hermione.
_ Ah non. Non non non, vous n'allez pas me faire ça ! s'exclama Snape, rendu blanc comme un linge. »
Il vit Hermione continuer de fixer son sang comme une statue, les yeux sur le point de se révulser et lui fila une claque magistrale. Cela eut au moins le don de réveiller la jeune femme qui observa alors soudain l'homme d'un air choqué.
« Arrêtez de fixer ce truc, lâcha-t-il tandis que son menton trempait littéralement sous les flots de ses vaisseaux sanguins rompus.
_ Vous m'avez frappé !
_ C'est mon visage, j'ai le droit ! En plus au vu de ma carrure, il est hors de question que je traine mon corps qui pèsent un bon 80kg avec vos bras épais comme les griffes d'un botruc.
_ Trop aimable, cingla la jeune femme sur un ton qu'elle reconnaissait comme étant plus familier sortant de sa bouche. Bon, venez là, avec vos idées brillantes, je ne serais même pas surprise que vous m'ayez cassé le nez. »
Hermione manqua de ricaner en voyant les traits de son visage grimacer. Snape porta sa main vers le centre de son visage et siffla de douleur. Compatissante, la sorcière lui fit baisser sa garde afin d'observer l'étendue des dégâts. Elle grimaça elle aussi, puis machinalement, sorti sa baguette (du moins, celle de son professeur) jusqu'à son nez avant de lancer un sort que Snape n'eut même pas le temps d'arrêter.
« Brackium Emendo, tonna-t-elle. »
Un « crac ! » absolument terrifiant se fit entendre alors que Snape cette fois, tomba à la renverse de souffrance.
« Oh ça va, ne faites pas votre chochotte.
_ Non mais vous êtes malade !
_ Je n'allais pas garder ce pif comme ça au risque qu'il finisse déformé par mes soins. Ça vous apprendra à avoir voulu faire le malin.
_ Et vous avez jeter un sort avec ma ma… MA baguette espèce de folle ! VOUS AURIEZ PU ME FAIRE EXPLOSER ! »
Hermione leva les yeux au ciel face au dramatisme de Snape.
« Ou faire disparaître votre pif comme cet incompétent de Lockart, balança Snape horrifié en touchant son nez bel et bien en place, réparé et sans douleur.
_ Aucun risque, c'était prévisible qu'il rate son sort vu le ton qu'il a employé pour le prononcer ce jour-là. »
Snape fusilla du regard la jeune femme qui décida de l'ignorer. Vraiment, son assurance finirait par causer sa perte un jour.
« En tout cas, sachez Miss Granger, que vos amis sont une véritable plaie et je pèse mes mots. Si votre quotidien est si pénible, ils y contribuent très largement.
_ J'espère que vous ne leur avez rien fait de mal, lança la Gryffondor, suspicieuse.
_ Je suis resté sage comme une image. »
Hermione n'en crut pas un mot.
« Vous avez vu comme on a regagné nos corps tout à l'heure ? demanda-t-elle au bout de quelque seconde de silence, se levant pour sortir de la pièce afin d'aller dans un endroit plus adapté.
_ J'ai remarqué, murmura Snape sur le même ton, la suivant ainsi jusqu'à la bibliothèque.
_ A quoi était-ce du ? Le choc ? Mon sang ?
_ Je ne suis guère plus informé que vous Miss Granger. »
Hermione se tourna vers Snape et vit ainsi sur son visage les traces de son sang se sécher. Elle soupira et se dirigea vers la cuisine afin d'en sortir un linge mouillé. Snape quant à lui, décida de royalement ignorer ce qu'elle était en train de fabriquer afin de se concentrer sur les ouvrages qu'elle semblait avoir épluché avant qu'il n'arrive, lui et ses grands souliers.
Lorsque Hermione revint, elle alla vers Snape et le tourna vers elle afin de lui nettoyer le visage. Snape fronça les sourcils sans comprendre avant que la jeune femme ne vienne frotter les reste de son sang collé sous ses narines et son menton.
Cela eut le don de le déboussoler. Ce n'était pas la première fois qu'il était blessé physiquement, loin de là. Depuis toujours, il avait appris à jongler avec les blessures, avec la vue de celles qui étaient les plus impressionnantes, et la crasse occasionné sans se plaindre. Autant dire qu'il ressentait un sentiment fort étrange à ce geste entrepris par la jeune femme.
C'était… indescriptible. Etrange, perturbant, et à mi-chemin entre l'agréable et le déplaisant. Mais il en fut tout autant déboussolé lorsque leurs regards perturbés se croisèrent une nouvelle fois. Alors, ils regagnèrent de nouveau leur corps… mais cela ne dura que quelques secondes cette fois, tout juste assez pour permettre à Snape de sursauter et regarder ses mains autour du visage de la jeune femme ainsi que à Hermione de se rendre compte que le sien était tenu par son professeur avant qu'ils ne regagnent de nouveau le mauvais corps.
« Non mais c'est pas vrai ! s'emporta finalement Snape. »
Hermione se mordit la bouche, décontenancée. Elle ne comprenait pas plus que lui ce qui était en train de foutrement se passer.
« Peut-être que les effets ne font que s'estomper.
_ J'en doute.
_ Ou alors c'est le contact de mon sang avec vous qui a provoqué ça. »
Mmmmh le sang était une dynamique souvent présente dans les potions de cette envergure. D'un geste brusque, Snape releva la tête ce qui firent s'emmêlé sa tignasse. Plusieurs mèches vinrent ainsi se foutre dans sa bouche, et il cracha tout en pestant tout haut tandis qu'Hermione le regardait d'un air tout à fait singulier.
« Ok, coupez-vous.
_ Quoi ?
_ Je vais toucher votre sang.
_ Non, lâcha Hermione d'un ton à la fois outré et catégorique.
_ « Ne faites pas votre chochotte », c'est bien ce que vous avez dit, non ? lâcha Snape en se saisissant d'un coupe papier juste sur le bureau. »
Machinalement, Hermione recula d'un pas, puis de deux.
« Lâchez ça.
_ Juste une coupure de rien du tout !
_ Non, balança-t-elle en manquant de se prendre les pieds dans le tapis.
_ Ça ne fera même pas mal !
_ Je ne vous fais pas confiance, balança Hermione. »
Décidément, elle ne s'habituerait jamais à entendre ce genre d'intonation dans la voix sombre de son professeur de potions. Hermione voulu courir jusqu'au petit fauteuil afin d'éviter le couperet de Snape qui s'avançait vers elle comme un scène du film Psychose, mais elle s'emmêla les bras dans la cape de son professeur et manqua de se casser la figure en marchant dessus, comme d'habitude !
« Putain, mais merde ! jura-t-elle en battant des bras partout pour se défaire de ce vêtement de malheur. Mais comment est-ce que vous faites pour combattre des sorciers dans cette tenue ?
_ Je m'adapte, bon ! Je peux vous couper maintenant, oui ou non ?!
_ Non !
_ Vous savez que quand vous avez vos règles, c'est pire j'espère ?
_ Mes… Oh. Pitié ne me dites pas que… »
Il plaisantait pas vrai ?
Elle n'avait pas pu avoir ses règles pendant que Snape était… Alors… Alors il avait trifouillé sa…
Oh. Bordel.
Snape profita de son choc pour lui entailler légèrement la main.
Bien sur que non il n'avait pas eu ses règles, Dieu merci, il avait prit une potion pour ça, bougre d'idiote qu'elle était !
« Aïe euh ! bougonna-t-elle, toujours avec la voix puissante de son enseignant. »
Ce dernier toucha comme un demeuré la gouttelette de sang qui s'en écoula, mais rien. Il soupira, déçu.
« J'aurais du m'en douter, je ne saignais pas lorsque nous avons eu le premier échange.
_ Et c'est maintenant que vous y songez ?!
_ Peu importe.
_ Je vais vous le faire payer, marmonna Hermione. »
Snape ignora royalement les lamentations de la Gryffondor pour se concentrer sur les livres devant lui et faire un topo de ce dont ils auraient besoin. Hermione suivit le mouvement sans piper mot, et ils restèrent enfin dans un silence semi confortable durant un long moment. Dehors, il pleuvait et on pouvait entendre l'orage gronder.
Machinalement, Snape sortit la baguette de la jeune femme et lança un feu dans la cheminée de la pièce. C'était dans ses habitudes.
Le crépitement de ce dernier rajoutait un confort non négligeable.
Hermione quant à elle observait de temps en temps Snape du coin de l'oeil. C'était étrange de se voir de l'extérieur, sans pour autant que ça le soit. Il lui semblait de son point de vue, évident que ce n'était pas vraiment elle qui habitait actuellement son corps.
Snape avait gardé ses manières rustres, des postures qu'elles n'adopte jamais !
Il n'y avait qu'à voir sa façon de se tenir, les jambes un peu trop écartés, la cheville sur la cuisse comme un sauvage. Son chemisier était boutonné jusqu'en haut, ses grimaces digne de son professeur devant une pile de parchemins écrits de la main de ses plus mauvais élèves. Par contre, l'état bizarrement impeccable de ses cheveux la surprenait. Comment Snape avait pu procéder pour obtenir de sa tignasse indomptable, un résultat pareil ? Ses boucles étaient brillantes, et formaient un ensemble harmonieux qui la mettait vraiment en valeur.
Mais plutôt crever que de lui demander ce qu'il avait fabriqué. Surtout à lui ! Un comble tout de même quand on y pensait. Enfin… Loin des potions et des mangemorts, proche de la douche et de son shampoing favori. Elle avait réussi à le matérialiser et ça avait eu le don de faire disparaître toute trace de sébum. Ainsi, elle avait apprécié trouver enfin un peu de légèreté sur son crâne.
S'ils ne remercieraient bel et bien jamais le ciel pour cette malencontreuse aventure, au moins, leurs chevelures eux le ferait à leur place.
Pour avoir portée un cosplay de Snape durant toute une journée, je peux vous assurer que sa cape est ultra chiante à porter et qu'en montant les escaliers, j'ai plusieurs fois manqué de me fracasser le crâne par terre.
Autant dire que là, c'est du vécu !
Et j'ai aussi terriblement envie d'entendre Snape juste balancer un très peu sexy "Aie euh", ça m'explose de rire T.T
Très contente de lire de nouveaux pseudo dans les reviews dis donc ! MeryCms, n'hésite pas à continuer de le faire en tout cas, ça me fait plaisir que cette histoire sorte mes lecteurs de l'ombre mdr Dans le prochain chapitre, je vous promet plus de surprises et du Neville/Snape auquel personne n'est prêt ! Oui je tease !
A la prochaine, sans doute dans un ou deux jours, comme d'habitude, je vous attends !
