Que vois-je !? Un nouveau chapitre après tant de mois d'absence ! Plus sérieusement, je suis désolé pour le retard que mise pour faire ce chapitre, mais j'ai eu un travail, qui m'a pas mal fatigué, ainsi qu'un souci de page blanche et je ne voulais pas vous offrir un chapitre blaclé. Quoi qu'il en soit, j'espère que ce nouveau chapitre vous plaira et je vous souhaite une bonne lecture.

Chapitre 3 – Un doux foyer

Une semaine s'était écoulée depuis le retour de Zenigata à Tokyo, ce dernier était content de voir que la jeune inspectrice Anna Lachevalier commençait à prendre doucement ses marques, malgré le fait qu'elle se montrait encore timide avec les autres enquêteurs. Il ne savait pas non plus où elle en était dans son affaire, mais bien que ça le démangeât de lui demander, il devait se montrer discret, afin de ne pas attirer les soupçons et protéger la jeune recrue de loin. De plus, il lui avait demandé de la prévenir à la moindre impasse ou suspicion et il voulait lui faire confiance, c'est pour cela qu'aujourd'hui, Zenigata avait accepté d'accompagner Kunikida pour aller manger à l'extérieur du bureau, au grand plaisir de ce dernier.

Ils ont décidé d'aller au petit restaurant où l'inspecteur avait aidé un ancien voleur à sauver le fils de la propriétaire, de son ancien partenaire du crime qui croyait qui lui avait volé l'argent. Maintenant, il était heureux d'apprendre qu'ils se sont mariés, vivent une vie agréable et que leur cuisine est toujours aussi délicieuse.

Alors que les deux hommes finissaient leur repas, le fils de la propriétaire se précipita dans le restaurant, apeuré par quelque chose.

- Que ce passe-t-il ? Qu'est-ce qui ta fait peur ? Demanda le beau-père du fils

- Un rat ! Il y a un rat géant dehors ! Cria l'enfant apeuré

Intrigué, le propriétaire s'en allait voir quand l'inspecteur le retient d'un geste calme pour aller vérifier, avec Kunikida, qui était un peu apeuré derrière lui. À peine il avait passé la porte que Zenigata entendit quelque chose fouiller dans les poubelles, dans la ruelle d'à côté, c'est en s'approchant qu'il vit un rongeur géant qu'il n'aurait jamais pensé voir en pleine rue.

- Que fait un capybara ici !?


Dans les locaux d'Interpol, du bâtiment de la police métropolitaine de Tokyo, Anna baillât de nombreuses fois de fatigue, tandis qu'elle rédigeait un rapport sur son ordinateur de bureau. Elle était tellement concentrée dans son travail, qu'elle sursauta de peur quand elle entendit quelqu'un l'appelé.

- Excuse-moi Lachevalier ! Je ne voulais pas te faire peur, mais juste te proposer d'aller prendre un café. S'excusa Sakuraba

- Ce n'est rien. Je pense qu'un petit café ne me fera pas de mal. Répondit Anna un peu timidement

Une fois dans la salle de repos, Anna continuait de bailler, malgré le café noir qu'elle buvait.

- On dirait que tu as mal dormi Lachevalier.

- Ben disons que l'inspecteur Zenigata est très bruyant quand il dort et j'ai du mal à trouver un appartement pas trop cher avec le travail.

- Je ne suis pas surprise, la discrétion n'est pas le point fort de l'inspecteur. Répondit Sakuraba avec un petit rire amusé. Cependant, j'ai l'impression que tu te surmènes Lachevalier.

- Sans doute, mais je souhaite régler cette affaire au plus vite. Sinon, je t'ai dit que tu pouvais m'appeler Anna.

- Je te comprends. L'inspecteur m'a parlé de ton affaire et sache que je suis prête à t'aider si il le faut Lachevalier. Excuse-moi, je veux dire Anna.

La jeune inspectrice eut un petit sourire qui se forma sur son visage, touché par la gentillesse de sa nouvelle collègue de travail.

- Hé ! J'ai une idée ! S'exprima Sakuraba avec enthousiasme. Pourquoi tu ne viens pas loger chez moi en tant que colocataire. Mon appartement n'est pas très loin d'ici, puis j'ai une pièce, qui me sert de débarra, que je peux aménager pour en faire une petite chambre.

- Heu... Je... Je ne sais pas trop. Tu es vraiment gentil et je ne voudrai pas qu'il t'arrive malheur.

- Comment ça !?

C'est alors que de l'agitation se fit entendre dans les bureaux principaux de la police, curieuse, les deux femmes allèrent voir ce qui se passa pour y découvrir Kunikida, tenant un sac en tissu, avec l'inspecteur Zenigata, qui tenait dans ses bras un capybara qui fessait la taille de son torse.

- Inspecteur ! Pouvez-vous m'expliquer ce que c'est que ceci !? S'écria le chef de la police avec colère

- Un capybara monsieur ! Répondit naturellement l'inspecteur. Et je compte bien résoudre son mystère !

Malgré la confusion qu'il a créée, l'inspecteur Zenigata emmena l'animal dans les locaux d'Interpol, suivi par Kunikida et les deux femmes. Sans attendre, Zenigata le posa par terre afin d'aller sur son ordinateur faire une recherche, tandis que Kunikida sortie de son sac des fruits pour les donner à manger au capybara. En se rapprochant, Anna remarqua que le rongeur portait un magnifique collier noir, orné de perles et portant une petite plaque en argent portant le nom de Orenji.

- Inspecteur ! Pouvez-vous m'expliquer de quel mystère vous parlez ? Savez-vous seulement qu'il est interdit d'amener un animal ici. S'exprima le chef de la police avec agacement

- Oui, je connais très bien le règlement monsieur. Répondit Zenigata, tout en continuant ses recherches. Et croyez bien que je ne me serai jamais permis un interdit si ce n'était pas nécessaire.

- Comment ça ?

Zenigata raconta alors que quand lui et Kunikida ont trouvé le capybara, ils remarquèrent qu'il portait un collier autour de son cou, puis le fait qu'il était très docile, montrait qu'il était domestiqué. Cependant, ce qui intrigua le plus l'inspecteur, c'était l'apparition soudaine de deux hommes, vêtus en costard cravate noir, qui voulaient récupérer le rongeur pour le rendre à son propriétaire. L'ennui c'est que Zenigata avait remarqué qu'ils ne connaissaient pas le nom du capybara et qu'ils n'ont pas insisté quand deux policiers, en patrouille, sont arrivé en voiture pour voir ce qui se passer, il a donc saisit cette occasion pour amener, avec Kunikida, le capybara en toute sécurité à la police métropolitaine.

Quelques minutes plus tard, l'inspecteur trouva sans problème le nom et l'adresse de la propriétaire de Orenji, une certaine Hana Sasa. Sans attendre Zenigata décide d'aller lui rendre visite avec Kunikida, mais sans le capybara, qu'il confia aux deux femmes, par sécurité à qui le chef de la police demanda de l'emmener ailleurs.

- On va l'emmener chez moi. Proposa Sakuraba avec optimisme. Comme ça tu pourras visiter mon appartement Anna.

La jeune inspectrice répondit par un léger hochement de tête positive, avec un petit sourire timide, tandis que Zenigata regarda les deux femmes un peu confus, mais ne s'attarda pas plus, car il leur fessait confiance.


Zenigata et Kunikida se rendirent à la demeure de la maîtresse d'Orenji, en voiture, comme elle vivait à l'extérieur de Tokyo, mais en arrivant il découvrit un étrange individu qui prenait, d'un air naturel, des photos des lieux. L'individu était un homme d'une vingtaine d'années, plus petit et fin que l'inspecteur Zenigata, ses longs cheveux brun, attaché en queue de cheval, dévoilaient un fin visage qui portait des petites lunettes rondes. En s'approchant de plus près, l'homme se tourna vers les enquêteurs, révélant des yeux verts et une fine petite moustache qui s'accordait bien avec son sourire timide.

- Bonjour messieurs ! Je me demandais justement quand vous alliez arriver. Annonça directement l'individu à la fois excité et un peu intimidé, comme si il était à son premier rencard

- Pardon !? Demanda l'inspecteur confus

- Ben, vous n'êtes pas venu pour le meurtre de madame Sasa ?

- Quoi !? Où et quand ? Cria Kunikida de stupeur.

- Ha ! Je vois que vous n'êtes pas venue pour ça. J'ai n'ai pas dû être assez convaincant quand j'ai contacté la police. Madame Sasa est morte ce matin dans son lit. Répondit l'individu visiblement déçu

Zenigata était tout aussi surpris d'apprendre cette horrible nouvelle, mais cela l'intrigua encore plus, cette simple histoire d'animal perdu était entrain de prendre une drôle de tournure.

- Pardonnez-moi, mais pouvons-nous savoir qui vous êtes et qu'est-ce que vous fessiez ici ? Demanda l'inspecteur

- Ho ! Désolé, cette nouvelle ma pas mal perturber. Je suis Arthur Ophrys, blogueur spécialisé dans les enquêtes policières. J'ai étais invité par madame Sasa hier pour la voir cet après-midi, afin de discuter des diverses affaires auquel elle a était témoin.

Tandis que le dénommé Arthur tendit sa main pour saluer les deux hommes, Kunikida la serra sans hésiter, alors que Zenigata l'examina avec intention avant de finalement serrer lui aussi la main.

- Merci pour l'information monsieur Ophrys. Je suis l'inspecteur Zenigata et voici mon collègue, Kunikida. Nous allons voir tout de suite cette scène de crime.

- En fait, je vous déconseillerai fortement ça. Le personnel de maison, ni qu'il y a eu un crime, puis il y a de drôle de type, vêtus en costume noir, comme des gardes du corps, qui n'arrêtent pas d'aller et venir.

- Alors qu'est ce qui vous fait croire qu'il y a eu un meurtre ? Demanda Kunikida

- Parce que c'est évident, madame Sasa était en très bonne santé hier, puis elle devait me donner des informations susceptibles de créer des problèmes à des personnes haut placé. Il est donc facile de se dire que quelqu'un a dû entendre parler de notre rendez-vous et a voulu l'éliminer.

- Bien que votre hypothèse soit intéressante, rien ne nous prouve que vous dites la vérité. Nous allons donc nous en tenir à ce que j'ai dit.

Sans attendre, l'inspecteur parti en direction de la demeure, avec Kunikida, tandis qu'Arthur resta là où il se trouvait, en regardant les enquêteurs s'éloigner de lui. Plus ils se rapprochaient de la demeure, moins Zenigata avait l'impression qu'il y avait eu un meurtre récent ici, bien au contraire, le calme du jardin typiquement japonais s'accordait parfaitement avec l'ancienne demeure, donnant l'impression qu'ils avaient remonté le temps. Une fois à l'entrée, les inspecteurs furent vite accueillis par un jeune majordome, aussi grand que Zenigata, mais plus fin que lui, à la chevelure noir jais, très bien coiffé en arrière et aux petit yeux noisette attristé, qui leur confirma la mort de la propriétaire de ses lieux.

- Toutes mes condoléances. Répondit Zenigata. Madame Sasa avait-elle de la famille ?

- Hélas, son fils nous a quittés i mois de cela dans un terrible accident de voiture. Il ne lui restait plus que son capybara chéri, que je suis content que vous nous ramener pour ses funérailles.

- De quoi !? Demanda Kunikida confus

- Les détectives privés que j'ai engagés pour retrouver le capybara de madame Sasa, qui s'est sauvé, je ne sais comment, mon dit que vous l'aviez trouvé. Il me paraît donc logique que vous le rameniez à sa propriétaire.

L'inspecteur Zenigata, ainsi que Kunikida étaient très gêné alors qu'ils voyaient le majordome regarder derrière eux dans l'espoir de voir un policier avec le gros rongeur.

- Je suis navré de vous annoncer monsieur que nous n'avons pas le capybara avec nous. Finis par annoncer Zenigata en s'inclinant légèrement en avant. Comme nous ne savions pas que ses hommes étaient des détectives privés, nous avions pensé mettre l'animal en lieux sûr, afin de nous assurer que tout aller bien chez sa maîtresse.

Le majordome resta quelques minutes très silencieux, inquiétant l'inspecteur qui s'attendait à ce que ce dernier explose de colère, mais il n'en fut rien, l'homme finit par répondre avec un doux sourire.

- Ce n'est pas grave, je comprends parfaitement votre raisonnement. Il est vrai qu'ils auraient dû se présenter à vous, au lieu de rentrer directement me dire ou se trouvaient le capybara de madame, puis je suis sur qu'elle aurait apprécié votre prévoyance. Cependant, j'aimerai biens que nous le rapporter avant les funérailles de madame Sasa, je suis sur qu'elle voudrait que son fidèle compagnon soit à ses côtés pour ce triste moment.

- Bien sûr monsieur, nous allons vous le rapporter de ce pas.

Après avoir salué une dernière fois le majordome, Zenigata et Kunikida partirent. Sur le chemin du retour ils remarquèrent que le blogueur n'était plus là, mais ce n'était pas ce qui inquiétait le plus l'inspecteur Zenigata, il avait l'habitude de voir des blogueurs ou journalistes s'imaginer des polars là où il n'y avait qu'une affaire banale, par contre il n'aimait pas l'idée de rendre le capybara. Il ne savait pas pourquoi, mais il sentait qu'il y avait quelque chose de louche dans cette affaire, sauf que par manque de preuve il était de son devoir de ramener l'animal chez lui.


Alors que Orenji profitait de la chaleur des rayons du soleil dans le salon, d'un air très zen, Sakuraba faisait visiter son modeste appartement à Anna. La pièce qu'elle lui avait parlée était petite, en effet, mais suffisant pour en faire une chambre pour une personne qui prévoyait de ne pas rester longtemps. Les deux inspectrices profitèrent de ce moment de calme pour discuter entre elles du travaille, mais aussi d'un peu de tous, après la visite autour d'un thé.

- Au fait Anna, au bureau tu disais que tu ne voulais pas qu'il m'arrive malheur. Que voulais tu dire par là ? Demanda Sakuraba

- Il est vrai que ta pas entendu les rumeurs me concernant. Répondit Anna avec un soupir de tristesse. Mais je ne veux pas te cacher la vérité. En fait, si je suis si solitaire c'est parce qu'il arrive à chaque fois malheur à mes partenaires et toi, ainsi que Kunikida, vous êtes tellement gentils que je ne veux pas que vous souffriez vous aussi.

Sakuraba resta un moment silencieuse face aux paroles d'Anna, car elle comprenait son inquiétude, après tout leur métier comprenait un grand nombre de risque, mais ce n'était pas une raison pour laisser une collègue dans le mal.

- Mais nous ne sommes pas tes partenaires Anna, nous sommes amies. Commença Sakuraba avec un doux sourire. Je sais que ça peut paraître bizarre, étant donné que ça fait pas longtemps que nous nous connaissons, mais tu as vraiment l'air d'être quelqu'un de bien et je ne suis pas la seule à penser ça. Alors prend ma proposition pas comme un service entre collègues, mais plus comme un service pour une amie.

Ses paroles laissèrent Anna sans voix et émue. Depuis que les rumeurs avaient commençaient à circulait, quasiment personne au travail ne voulait avoir affaire à elle, donc quand Sakuraba lui dit qu'elle la considérait comme une amie, elle sentit des larmes de joie lui monter aux yeux. Elle répondit donc positivement à sa nouvelle amie, par un petit signe de tête, avec un grand sourire, tout en essuyant les quelques larmes qui s'échappaient de ses yeux, tandis que Sakuraba était contente de lui avoir redonné de la joie.

Soudainement, des petits coups, venant de la porte d'entrée, firent sursauter de surprise les deux inspectrices, mais elles se rassurèrent en voyant que c'était Zenigata et Kunikida qui étaient revenus. Une fois qu'ils furent tous installé dans le salon, l'inspecteur Zenigata leur expliqua tout ce qui s'est passé à la demeure de madame Sasa, Orenji s'étant installé près de lui pour profiter des caresses venant du grand homme.

- Mince ! Répondit Anna avec déception. Pauvre madame Sasa.

- Oui, puis nous n'avons pas d'autre choix que de ramener Orenji chez lui, même si je suis pas rassuré pour le sort du capybara. Compléta Sakuraba

- Soit madame Sasa a écrit sur son testament qui sera le nouveau maître d'Orenji, soit il sera remis dans un centre d'adoption. Dit Kunikida dans l'espoir de rassurer les inspectrices

Pendant la discussion, Zenigata resta silencieux, il ne savait pas pourquoi ce sentiment, que quelque chose n'allait dans cette histoire, ne voulait pas le quitter, tout en continuant à caresser le capybara jusqu'à ce que ses doigts touchent son collier. En regardant le magnifique collier de l'animal de plus près, l'inspecteur remarqua qu'une des perles semblait s'être légèrement dévissé, il retira donc l'accessoire de son cou, afin de mieux l'examiner. Tout d'un coup, l'inspecteur Zenigata se leva brusquement, un immense sourire sur son visage, alors qu'il tenait un petit objet entre ses doigts.

- Bien, il est temps de ramener Orenji auprès de sa maîtresse. Dit soudainement Zenigata, d'un air un peu trop joyeux, laissant les trois autres inspecteurs confus


De retour face à la demeure de madame Sasa, Zenigata attendit, avec Kunikida, ainsi que Orenji, qui semblait dormir dans ses bras, que quelqu'un les accueillent. Ce fut le même jeune majordome du début de l'après-midi, qui vinrent à leur rencontre.

- Orenji ! Quel plaisir de te revoir... Commença le jeune homme de joie avant de subitement s'arrêter. Mais... mais où est passé son collier ?

- Hélas, nous l'avions perdu. Je pense qu'il devait déjà s'être abîmé pendant l'escapade dû capybara et il a du se détacher sur la route. Répondit calmement Zenigata

- Ho, je vois. Pouvez-vous le retrouver ?

- Pourquoi donc ?

- Hé ben, voyez-vous, ce collier à une très grande valeur.

- Oui, mais pas aussi grande que l'amour que devait porter madame Sasa pour Orejin. Intervient Kunikida

- Quoi qu'il en soit, nous vous avons ramené comme promit le capybara. Reprit Zenigata. Si vous tenez tant à récupérer ce collier, vous pouvez le signaler au commissariat, même si je ne suis pas sûr que nous puissions le retrouver.

Le majordome resta un long moment silencieux, le sourire toujours aux lèvres, mais son regard semblait plus sombre. Tout d'un coup, il claqua des doigts et les deux hommes qui étaient chargés de récupérer l'animal, sortir du bâtiment pour braquer les deux inspecteurs avec des pistolets, inquiétant Kunikida, tandis que Zenigata soutient le regard du jeune majordome.

- Je ne sais pas pourquoi, mais moi je pense plutôt que c'est vous qui avez le collier. Je vous prierai donc de me le remettre sans faire d'histoire. Finit par dire le majordome d'un ton glacial

- Je vous assure que je ne suis pas le genre de personne qui ose voler un mort. Répondit Zenigata d'un calme impressionnant. Cependant, je ne comprends pas votre réaction. Pourquoi voulez-vous tant récupérer ce collier, alors que vous avez dit, vous-même, que madame Sasa voudrait avoir son fidèle compagnon à ses côtés pour ses funérailles. À moins que ce collier ait une plus grande importance que nous le pension. Dans ce cas, pourquoi ne pas l'avoir dit plus tôt, afin que nous fassions aussi attention à l'objet ?

- Je n'ai pas à répondre à votre question. Remettait moi juste le collier et je vous promets que tout se passera bien.

- Donc en plus de nous menacer, vous confirmez que ce collier à plus d'importance que le capybara de madame Sasa. Je pense que cela constitue assez d'élément pour soupçonner quelque chose et démarrer une enquête.

Sur ces dernières paroles le sourire du majordome tomba, car il avait compris que l'inspecteur l'avait piégé. Sakaruba, ainsi que Anna sortirent de leur cachette, pistolet en mains, pour désarmer les deux hommes et il ne fallut pas longtemps pour entendre la police arriver.

- Je dois admettre que je vous ai sous-estimé inspecteur. Déclara le majordome avec un profond soupir. Me faire avoir par un micro caché, quelle déception. J'espère que mes collègues seront se montrer plus prudent que moi.


Après l'arrestation, les médecins légistes ont confirmé que madame Sasa a été tuée par une surdose de médicament et Orenji fut confier à une amie de confiance de la défunte. Cependant, Zenigata resta inquiet, alors qu'il était affalé sur le siège de son bureau, pas seulement à cause des paroles du majordome, mais aussi parce que la petite clé USB, qu'il avait trouvée dans le collier d'Orenji, contenait une liste de clients pour la main blanche, de ce fait Anna a été mise directement sur l'affaire. De plus, le majordome se serait suicidé, peu de temps après, en se pendent dans sa cellule, laissant derrière lui un mot disant que la main blanche allait le retrouver, alors il préféra choisir sa mort.

Sans le savoir et le vouloir, l'inspecteur s'était immiscé dans l'affaire de Lachevalier. Même si il lui avait promis de l'aider discrètement, il espérait que son action n'allait leur poser des problèmes à l'avenir, ainsi que procurer plus de stresse à la jeune inspectrice française. Tout d'un coup, le bruit d'un raclement de gorge se fit entendre, sortant Zenigata de ses pensées pour voir le blogueur, Arthur Ophrys, qui se tenait nerveusement à l'entrée de son bureau.

- Bonjour inspecteur. J'espère que je ne vous dérange pas, mais j'ai entendu aux informations que vous avez arrêté l'assassin de madame Sasa et je tenais à vous féliciter. J'espère que son âme va pouvoir reposer en paix.

- Je vous en prie monsieur Ophrys, nous ne fessions que notre boulot, mais mon instinct me dit que vous n'êtes pas venue que pour ça. Répondit Zenigata tout en se levant de son siège

- En effet ! Confirma Arthur avec un petit rire nerveux. En fait, j'espérais qu'ont me laisserai avoir accès aux informations que m'avait promises madame Sasa.

- Je suis désolé monsieur, mais cette affaire n'est plus de mon ressort et même si c'était le cas, je n'aurai le droit de vous transmettre aucune information pour le bien de l'enquête.

- Très bien, je comprends. Dire que j'étais à deux doigts d'un gros scoop, mais le destin en a décidé autrement. J'espère que la personne qui est sur l'affaire saura mettre ce psychopathe derrière les barreaux.

- Ne vous inquiétait pas, je connais la personne en charge de l'affaire et j'ai pleinement confiance en elle.

- Voilà une information qui me rassure, mais faite attention à vous quand même. Sur ceux, je m'en vais à la recherche de nouveaux sujets pour mon blogue.

Pendant un court instant, l'inspecteur crut voir un sourire familier sur le visage du blogueur, avant que ce dernier ne parte, mais il chassa vite cette idée de son esprit, se disant que c'était sûrement sa traque de Lupin qui commencer à lui manquer. Quoi qu'il en soit, cette affaire avait confirmé une chose, la main blanche se trouvait au Japon pour régler des affaires et il allait tout faire pour aider Anna Lachevalier pour l'arrêter, parole de l'inspecteur Zenigata.


Prochainement : Ce qui semblait être une journée ennuyante de séminaire, de mise à jour sur des compétences informatiques, va vite se transformer en partie de cache-cache pour l'inspecteur Zenigata et un mystérieux individu qui veut pirater les données informatiques de la police.

C'était le chapitre 3 ! J'espère que ce chapitre vous aura plu, n'hésitez pas à me donner votre avis en commentaire. Sinon, promis je vais essayer de ne pas mettre autant de temps pour sortir le prochain chapitre. Salut !