Bonsoir à tous. Et voici la suite et fin de ce texte en espérant que cela vous plaise.

Merci ptitepointe pour la correction. Bonne lecture et à bientôt

À peine la porte du loft refermée et la chienne posée sur le sol, TK n'avait pas perdu de temps pour se jeter sur son fiancé, le plaquant contre le mur longeant la porte pour l'embrasser avec une passion longuement retenue.

«Putain tu m'as trop manqué baby! dit le secouriste en embrassant chaque millimètre de son visage avant de s'emparer à nouveau de ses lèvres.

Moi aussi mon amour, moi aussi! confirma le latino quand ils parvinrent à se séparer, puis Carlos s'attaqua à son cou le faisant gémir de plus belle, tout en commençant à déboutonner la chemise de TK.

Plus jamais… plus jamais aussi longtemps, haleta ce dernier au contact des mains chaudes sur sa peau, je… ton corps, ta bouche… j'arrêtais pas de… oh putain!

La main de Carlos venait de défaire son pantalon et glissait maintenant à l'intérieur de son boxer.

«A… attends et Louna?

J'ai ramené son panier, ses jouets et ses croquettes avant d'aller à la caserne, t'inquiètes pas elle a tout ce qu'il faut pour s'occuper, argumenta Carlos avant de s'attaquer à répétition au point le plus sensible de TK, sa main continuant à faire des merveilles sur le sexe dressé du secouriste.

O… ok!

D'ailleurs j'arrive toujours pas à croire que tu l'aie appelé comme ça! dit Carlos à moitié amusé, en arrêtant ses mouvements.

Bah quoi? C'est beau comme nom puis comme ça, ça me permet de ne pas oublier notre premier animal, rétorqua TK le sourire jusqu'aux oreilles.

Tu es diabolique!

Je sais… et tu aimes ça!

Mouais… tu vas me le payer, tu le sais! lança le latino en se saisissant du fessier qu'il adorait à deux mains.

Et j'y compte bien… mais assez parlé pour ce soir, souffla TK à son oreille, arrachant un grognement au policier.

Les mains de ce dernier descendirent plus bas et comme toujours, ils n'eurent pas besoin de mots pour se comprendre dans cette situation. Les jambes du cadet vinrent s'enrouler autour de la taille de Carlos alors que ce dernier ravageait sa bouche dans tous ses recoins. TK n'était plus que du chocola' fondu entre ses bras, jamais il n'avait ressenti ça avec un autre homme et ça lui plaisait énormément. Carlos était simplement l'homme de sa vie et tout le prouvait. Ses gestes, sa douceur, le fait qu'il soit resté à ses côtés qu'ils soient ensemble ou non et ces baisers qui lui faisaient perdre littéralement la tête… il ne cessait de remercier le ciel chaque jour de l'avoir mis en travers de sa route mais bon. À cet instant il avait bien mieux à faire que de remercier le ciel, répondant avec ardeur au baiser de son fiancé.

Désirant reprendre le dessus, il fit comprendre à son homme de lui faire reposer ses jambes au sol puis sans perdre une seconde, le fit tourner contre le mur sans lâcher ses lèvres.

«T'es bien trop habillé là! murmura le cadet contre ses lèvres en constatant qu'il ne pouvait enlever le tee-shirt sans séparer leurs lèvres.

Et tu veux y remédier…

Oups, répliqua TK alors qu'un bruit de déchirure se faisait entendre.

Tu ne pouvais vraiment pas attendre hein? lança Carlos à moitié exaspéré, à moitié amusé.

Non vraiment pas, répondit son amant, en jetant les deux morceaux du tee-shirt au sol, de toute façon il y avait un gros trou sous le bas.

Menteur va!

J'aimais pas ce tee-shirt, ajouta le jeune homme avant d'attaquer le cou du latino, puis surtout il me gênait.

Im… impatient va, gémit le frisé alors que d'une main TK maintenait sa tête pour continuer de suçoter la peau sensible du cou et de l'autre, caressait ce corps musclé sans relâche, oh putain… oh Babe!

Allons dans la chambre, dit le New Yorkais après avoir stoppé ses gestes et l'entraînant par la main.»

Pour Carlos c'était encore trop loin et fit non de la tête en désignant le canapé, il garda ensuite la main de son fiancé dans la sienne avant de venir enrouler un bras possessif autour de sa taille et de l'amener dans la direction souhaitée.

Collés ainsi l'un à l'autre, TK eut bien du mal à marcher normalement mais peu importait, cette présence dans son dos était un vrai bonheur tant ça lui avait manqué ces deux dernières semaines et il en était de même pour le latino, c'était évident.

Il s'arrêta quelques secondes près du meuble, profitant à sa juste saveur cette étreinte en fermant les yeux, Carlos l'embrassant à nouveau dans le cou.

«Ça m'avait vraiment manqué!

À moi aussi, à… LOUNA! cria Carlos près de son oreille, le faisant grimacer, descends de là tout de suite!»

La petite chienne était roulée en boule sur le canapé et les regardait en remuant la queue, visiblement inconsciente de ses torts. Au moment où Carlos s'approcha, l'air contrarié, elle finit par descendre de sa couche provisoire et partit se coucher dans son panier situé près de la chambre. TK n'avait pu s'empêcher d'éclater de rire en voyant la réaction de son fiancé, lui valant un regard noir.

«T'es dur quand même, elle est encore petite elle se rend pas compte!

C'est ça et tu vas tout lui laisser passer si tu la laisses faire ainsi. Je sais que Buttercup dort sur ton lit quand t'es à la caserne hein! dit le latino en soupirant.

Oui mais c'est un bon chien tout gentil et bien éduqué qui mérite de l'attention, tout comme Louna!

Je sens que je suis pas au bout de mes peines avec vous deux, ajouta Carlos en se passant la main sur le visage.

Y a pas qu'eux qui sont gentils bien éduqués et en demande d'attention, d'ailleurs, et pas plus tard que maintenant, répliqua TK avec un sourire séduisant en se rapprochant de son fiancé et se mettant à lui caresser sensuellement le torse.

Ah oui? t'as été assez sage pour ça, demanda Carlos d'un air taquin. L'as-tu vraiment mérité?

Oh que oui, surtout que tu viens de m'exploser le tympan là!

Oh mon pauvre, dit Carlos en venant lui mordiller le lobe d'oreille, ça va mieux comme ça?

Non hum… j'ai encore mal là!

Là aussi? continua Carlos en faisant descendre ses lèvres au niveau de son cou.

En… encore un peu plus bas.

Le policier ne perdit pas de temps avant de venir grignoter les tétons fièrement dressés, les titilla sans répit sous les gémissements non retenus de son amant.

Une fois bien dressés, il incita TK à venir s'installer sur le canapé en le poussant délicatement à deux mains.

Le jeune homme le regarda avec un air de prédateur en étendant ses bras sur le dossier du canapé.

Il ne le fit pas attendre plus longtemps en venant se placer à genoux devant TK puis sans préambule, après avoir ôté son jean, posa ses mains sur ses cuisses avant de prendre le membre fièrement dressé entre ses lèvres.

Le gémissement de satisfaction échappant au jeune homme ne fit qu'amplifier le désir du latino, dont les mouvements de succion gagnèrent rapidement en vitesse.

Plus il gagnait en rapidité, plus TK gémissait et criait, bien incapable de se retenir. Ses mains quittèrent le dossier du canapé pour l'une, se poser à l'arrière du crâne de Carlos, l'autre devant sa bouche pour tenter de retenir ses sons mais c'était impossible.

Son policier avait de nombreux talents, et celui-ci était certainement un des plus importants pour leur bonheur à tous les deux.

«Mon… oh pu… oh Carlos!»

Encouragé par ces paroles hachées, Carlos se saisit des cuisses de son cadet, afin qu'il puisse lever les jambes comme il le souhaitait. TK était d'une grande souplesse, il l'avait prouvé maintes fois ces trois dernières années et aujourd'hui il le montrait encore, alors que Carlos ramenait ses jambes contre son torse, lui donnant ainsi facilement accès à son intimité.

Sa langue la parcourut de long en large, faisant parfois des passages sur les bourses pleines pour les mordiller légèrement. Une fois assez détendu à son goût, il poursuivit son exploration en bonne et due forme, léchant suçotant cette partie au plus grand plaisir de son fiancé, dont les gémissements et supplications étaient bien audibles.

«Ca… Carlos, oh bebé, han oui oui oui oui!»

Entre deux coups de langue, le latino ne put s'empêcher de sourire. Ces sons formaient comme une prière à ses oreilles et le faisait se sentir bien à l'étroit dans son pantalon.

Au moment où il allait relâcher une des jambes afin de se soulager, il eut cette étrange sensation d'être observé. Il stoppa alors ses gestes, au grand déplaisir du secouriste, pour regarder autour de lui et sa crainte fut vite confirmée.

«Euh… Babe?

Que… quoi? demanda TK, l'air un peu hagard avant de tourner la tête à son tour vers la droite, Louna!

La petite chienne les observait, tout près du fauteuil en remuant la queue.

Carlos relâcha aussitôt les jambes de son homme mais alors qu'il allait se relever pour la faire partir, TK le retint avec un sourire amusé en passant ses jambes autour de la taille musclée du latino puis d'une voix sensuelle lui murmura, lui mordillant le lobe d'oreille au passage.

«Allons dans la chambre, on sera plus tranquille!»

Carlos grogna d'envie à ces mots avant de se redresser, son fiancé enroulé comme un koala autour de lui puis prit la direction de la chambre en gémissant, TK ne cessant de lui baiser le cou. Il s'arrêta sur le seuil afin de refermer la porte derrière eux puis vint ensuite déposer son paquet sur le lit.

Avant de le rejoindre sur le matelas, il finit de se dévêtir sous le regard affamé de l'ancien pompier, prenant son temps malgré son envie de plus en plus forte. C'était toujours un moment qu'il savourait: celui qui précédait l'inévitable, avec un TK rouge comme une tomate, les cheveux en bataille, les lèvres gonflées par leurs baisers, tout prêt à l'accueillir en lui

Cela aurait pu durer encore un moment mais TK était bien trop irrésistible à cet instant, une main sur son téton droit l'autre sur son membre fièrement dressé.

Carlos n'y tint plus, vint le rejoindre sur le lit et s'attela à le rendre littéralement fou de plaisir.

Deux heures plus tard, satisfaits et repus, ils profitaient de ce retour au calme, TK adossé au torse de Carlos, soupirant de bien-être sous les tendres caresses de son fiancé. Ils restèrent ainsi quelques secondes en silence jusqu'à ce qu'une envie urgente se manifeste chez le latino.

«Désolé de briser ce moment mais faut vraiment que je me lève là!

Roh ça peut pas attendre suis trop bien là! demanda TK d'une voix endormie.

À moins que tu veuilles un accident involontaire là tout de suite, non.

Hum… ok je vais aller voir comment va Louna en même temps! répondit le secouriste en se levant en premier.

On pourra aussi la promener demain ensemble, ça lui fera du bien de sortir.

Bah je travaille donc…

Oh non t'inquiètes j'ai prévu le coup, tu as le week-end de libre!

Sérieux? Mais tu sais que tu es le meilleur toi, dit TK avec un sourire attendri que lui retourna aussitôt Carlos.

Carlos se dirigea ensuite vers la salle de bains tandis que TK allait vers le salon. Il en profita pour se nettoyer convenablement puis prépara un gant mouillé pour TK.

Quand il revint dans la chambre, il fut étonné de ne pas y trouver le jeune homme et le rejoignit alors dans le salon.

Il ne remarqua rien d'inhabituel dans l'immédiat, sauf que tout était calme… bien trop calme et ça ce n'était pas normal. Il fit le tour du canapé et découvrit TK à quatre pattes, en train de passer la serpillière sur le béton ciré.

En temps normal il se serait énervé et crié mais la vision alléchante que lui offrait ainsi son homme lui fit oublier le reste. Il ne put même s'empêcher de rire en voyant Louna près du canapé, le boxer de TK dans la gueule les observant en remuant la queue.

«Désolé Babe, Louna avait une envie pressante elle aussi, lança le jeune homme tout en continuant sa tâche, le regardant avec un air désolé.

Du moment que je m'en occupe pas ça me va, dit-il en haussant les épaules puis alla chercher une bouteille d'eau dans la cuisine.

De toute façon elle ne restera pas toute seule ici, je l'emmènerai avec moi à la caserne quand on sera de garde. Buttercup l'aime bien on dirait!

Comme son maître, difficile de lui résister!

TK éclata de rire à cette remarque avant de retourner à son nettoyage. Une fois terminé, il se releva après avoir caressé la tête de sa petite chienne. Il avait beau ne l'avoir que depuis quelques heures, le labrador la faisait déjà complètement craquer.

Il retourna à la cuisine pour jeter le papier dont il s'était servi pour nettoyer, se lava les mains avant de revenir vers son amant qui l'observait faire avec un petit sourire en coin.

«C'est vrai tu ne peux pas me résister? demanda-t-il d'un air taquin.

Depuis le début je pensais que c'était évident, ajouta le latino, surtout depuis notre petite escapade dans les toilettes du club.

Hehehe, envie de te rafraîchir la mémoire là maintenant? demanda TK d'un ton très suggestif en faisant circuler ses mains le long du torse de son fiancé.

Et pourquoi pas? murmura ce dernier avant de capturer les lèvres qui lui faisaient face avec une passion non retenue.

Le baiser prit rapidement de la vitesse, leur faisant oublier le monde qui les entourait. Au moment où il allait l'entraîner à nouveau vers la chambre, un boum se fit entendre dans le salon ainsi que des bruits de pattes s'enfuyant en vitesse. Une des plantes venait de tomber par terre, répandant tout son contenu sur le sol.

«Non mais c'est pas possible, Louna!»

TK soupira de dépit en se dirigeant vers le lieu du délit. La nuit risquait d'être bien longue et pas dans le bon sens du terme pour une fois.