Disclaimer : Magnificent Century Kösem est l'oeuvre de Yılmaz Şahin .
Résumé : Recueil d'OS en UA!Moderne sur Magnificent Century : Kösem et qui ne sont pas axés sur Osman et Meleksima.
Note de l'auteur : Cet écrit a été réalisé dans le cadre de l'atelier d'écriture du Discord « La Fabrique à Plumes» du 03/11/2022. 30 minutes. Contrainte – N°3 - Drama - Vos personnages se disent adieu
Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : 50 nuances d'UA (48/50) + UA challenge 51 : Moderne!UA + Défi de Sarah et son cerveau n°58 : faire un UA!Modern + Osman II + Mort 83 : Mourir du cancer + Scorpion : Osman II + Prénom 202 : Osman
Il était une fois
La perte d'un père
Osman est le dernier à entrer dans la chambre d'hôpital. Déjà parce qu'il a préféré laisser la place aux autres, et aussi parce que ça retardait l'échéance...
C'est sa dernière rencontre avec son père...
Ahmed est en train de mourir.
Son cancer des intestins a gagné : les métastases ont tout envahi, il a mal tout le temps et il n'y a plus rien à faire, sinon essayer de le soulager pour qu'il ait une mort digne... Et cela, l'adolescent ne veut pas l'admettre. Parce que ça fait trop mal. Il vient d'avoir treize ans et il va perdre son deuxième parent...
Lui qui a déjà perdu sa mère, peu avant sa première année, dans un accident.
Perdre Ahmed, c'est officiellement devenir orphelin, même s'il a sa belle-mère qui l'aime comme si elle l'avait mis au monde.
Allongé sur son lit, le malade lui sourit. Son fils s'assoit près de lui et lui prend la main.
-Osman. Commence-t-il. J'ai fait le nécessaire pour ta mère. Il peut m'arriver n'importe quoi, personne ne pourra te séparer d'elle. Tu ne seras pas seul.
Il voudrait dire que cela le soulage, sauf qu'il n'y arrive pas : c'est accepter ce qu'il nie de toutes ses forces.
-Si tu savais combien je suis fier de toi, mon Osman. Continue l'adulte. Très fier de toi. Je suis heureux et honoré d'être le père d'un garçon aussi intelligent et aussi gentil que toi.
-Je t'ai déçu pour des choses...
Il pense notamment à sa relation conflictuelle avec Mehmed.
-C'est moi qui te demande pardon. Je n'ai pas vu le mal qu'il a pu te faire. Je l'ai vu trop tard...
Il lève le bras, sèche les larmes de son enfant avec son pouce.
-Continue d'être qui tu es. Tu n'as pas à rougir de toi-même.
-Je veillerai sur Maman, sur mes frères et sœurs, c'est promis.
-Je sais que tu le feras. Mais n'oublie pas d'être aussi là pour toi-même. Ne t'oublie pas.
Il l'enlace comme il le peut, profite de ses derniers instants. Il est temps pour eux de se séparer.
-N'oublie jamais que je t'aimerai toujours et que je veille sur toi.
Ils s'octroient encore quelques minutes avant qu'Osman ne doive partir... C'est Kösem qui recueillera son dernier souffle.
Osman, lui, au moment où Ahmed expire, a l'étrange sensation qu'on l'étrangle...
FIN