Chapitre 321 : The winner takes it all

Wakkanai. Effectivement, c'est bien à l'extrémité nord de l'archipel. Mais nous y sommes rapidement grâce à la téléportation - et un premier pied-de-nez à Ichiji ! XD

"Je n'avais pas vraiment prévu de faire du tourisme..." se baladant avec moi dans les ruelles étroites de la ville, dégainant le portable pour réserver au Surfeel Hôtel.

La ville est portuaire. Le climat y est rude. On l'appelle d'ailleurs la Sibérie nippone.

"Bon. Je trouve ce fléau, je le dégomme et on passe un super moment à l'hôtel."

Satoru abaisse son bandeau, laissant le sixième œil - véritable radar à énergie - faire son taf.

"Hmm. Évidemment." s'arrêtant devant une maison abandonnée qui se délabre sous l'effet du temps. "Tu veux mon avis ? On devrait arracher ce type d'habitation et en construire une nouvelle, ça éviterait qu'on me sollicite à tout va."

Je ris. "Tu voulais vraiment rester chez toi, au chaud, on dirait."

"En excellente compagnie, surtout. J'ai horreur d'être dérangé quand c'est le cas."

Je secoue la main. "Ichiji va en prendre pour son grade à notre retour."

"Et comment !..." s'avançant d'un pas, faisant surgir le fléau, toutes griffes dehors. Il est hideux, comme ses pairs : à mi-chemin entre un ours et un bonhomme de neige - oui les formes des fléaux demeurent pour le moins originales !...

"On l'attaque à deux ?..." m'y préparant.

"Si tu veux." laconique.

Toujours se méfier d'un classe S. Ils ont de la ressource.

Celui-ci a l'art de se diviser en clones de plus petite taille, se disséminant dans toute la ville.

"Hey ! J'ai pas le temps ni l'envie de jouer à ça !..." grogne Satoru, notant la fuite des clones.

Nous trouvant en pleine ville, impossible d'utiliser Red et encore moins Hollow Purple. Blue fera l'affaire.

"Je m'occupe des autres !..." les troussant, laissant le principal à Satoru.

"OK."


Nous prenons place au restaurant, nous offrant le plus gourmet.

Le service ne faillit pas à la réputation de l'hôtel, nous nous régalons.

Puis nous regagnons la chambre aux lits king-size - si ce n'est pas un appel aux galipettes, je veux bien !...

Petite douche rapide - chacun son tour pour éviter tout dérapage incontrôlé.

Satoru revient, pantalon enfilé, serviette autour de la nuque, cheveux encore humides.

J'admire la vue extérieure avant que sa silhouette reflète sur la vitre, m'amenant à admirer ce qui se profile à l'intérieur.

"Très, très joli."

Il sourit, se posant en bord de lit, séchant ses cheveux à la serviette.

Je me retourne, admirant tout de lui, notamment ses jambes interminables posées au sol, pieds nus.

Je viens me placer entre ses jambes ouvertes, défaisant le pantalon sombre avant de glisser les doigts dans les passants pour en écarter les pans. La réponse est immédiate et je viens chercher l'extrémité curieuse du bout des lèvres.

Il referme ses jambes immenses sur moi, pris d'un violent frisson, paumes larges allant caresser mon dos.

"Koneko..."(1)

"Meow ?..." attrapant l'extrémité encore couverte entre mes lèvres, flattant le reste des doigts, toujours sur le boxer tendu. "Tu as toujours été aussi réactif ?..."

"Toujours." souriant.

"Note que... c'est un régal..." tirant sur le large élastique du boxer pour libérer son sexe.

Il s'en pince la lèvre, notant à quel point il est déjà haut.

"Mmm..." taquinant le frein du pouce, lui envoyant un signal clair.

"C'est..." levant le menton, souriant de bonheur tant les décharges sont subtiles.

Mouvements doux, circulaires.

L'extrémité est à présent bien éclose, prenant une teinte particulière tant elle est irriguée et sensible.

Sa paume glisse entre mes jambes, flattant là.

Nous sommes prêts en moins de quelques minutes pour la suite.


Appel paniqué de Lune : "Lévichouuuuuuute ! Hadès m'a convoqué ! Pourquoi ? Je fais plus partie de son armée !..."

"Calme-toi, Lune." riais-je.

"Mais qu'est-ce qu'il veut ? J'ai rien fait, je le jure !..."

"Écoute... la seule façon de savoir ce qu'il veut, c'est de répondre à sa convocation, non ?"

"Viens avec moi, j'ai peuuuuur !..."


Les Enfers... Lune avait presque oublié combien l'odeur y était étouffante et insupportable...

"Dire que j'avais dépollué mes poumons..." peste-t-elle.

Elle se présente devant le Souverain. "Lune. Bienvenue."

"Seigneur Hadès." ployant le genou.

"Lune, j'ai entendu dire que tu avais beaucoup cheminé sur Terre... que tu avais, comme Léviathan, fréquenté des hommes de pouvoir et de qualité." observant la ligne d'horizon rougeoyante.

Surprise ! Lune s'attendait à ce qu'il juge sévèrement Loki, Reiner, Severus et Ivar !...

"Aussi ai-je décidé de te rendre ton surplis. Tu en feras bon usage, j'en suis persuadé."

"Merci, ô Hadès." se sentant à nouveau envahie par le cosmos de Sphinx.

"Ce garçon... Ivar Ragnarsson..." se saisissant d'une coupe de nectar. "... le juges-tu digne de rejoindre notre armée ?"

"Est-ce que... cela ferait disparaître son handicap ?..."

"S'il en fait la demande, oui."

"Je lui en parlerai, dans ces conditions." sachant combien cet handicap pourrissait la vie du guerrier viking.

"Pour cela, évidemment, il faudra le retrancher des vivants."

"Je connais les règles, grand Hadès."


Lune soupirait devant son thé.

"Allons..."

"Allons, allons ! T'en as de bonnes, toi !... Mon bébé..." reniflant.

"Parle-lui en à cœur ouvert, Lune, qu'il fasse son choix." dis-je, pragmatique.

"Bon, enfin... au moins j'ai récupéré mon surplis !... Il m'avait manqué."

"Uh hu."

"Bon, et toi ? Toujours avec le voleur de sandwiches ?"

Je ris. "Toujours. Et aussi avec le gourou d'une secte en vue, maître des fléaux."

"Et ton fils, la forme ?"

"Oui, oui. On se donne régulièrement des nouvelles."

"Tu crois que je vais aussi en trouver un, un jour, de fils ?"

"Possible. Ivar n'a pas de neveux, nièces de son côté ?"

"Le désert ! Ses frangins sont de véritables lapins, certes, mais aucun mariage dans l'air !..."

"Finalement, c'est mieux de prendre quelqu'un hors cercle familial."

"Je pensais adopter Jade Leech." sérieuse, finissant par pouffer devant mon air. "Pouah, pouahaha ! Ton air !..." me désignant de l'index.

"Tu t'imagines le balader à la laisse, Lune ?"

"Bah s'il est OK, hein..." se marrant. "N'empêche que... beau spécimen, hein ?"

"Totalement." sirotant.


Bras passé autour des épaules du guerrier, baiser appuyé sur la joue. "Ça va ?"

"Oui. Et toi ? Où étais-tu passée ?"

"J'ai été convoquée par... un ancien Seigneur pour lequel j'ai fait la guerre jadis."

Yeux ronds d'Ivar. "Comm... ?"

"Il m'a parlé d'un guerrier très valeureux qu'il souhaite investir d'une grande mission."

"Ha ! Je ne fais cavalier qu'avec les miens. On ne m'achète pas, moi." fier.

"Ne sois pas buté, Ivar. C'est le Seigneur des Enfers qui propose."

"HEL ?!" se redressant sur une béquille, peinant à l'équilibre, doigts tremblants.

"Du calme. Non, ce n'est pas Hel. C'est Hadès."

"Un dieu... étranger ?!" outré, finissant par éclater de rire. "Proposition rejetée." froncé.

"Fort bien. Il proposait de te rendre l'usage de tes jambes, Ivar."

"Ce type de marché cache toujours quelque chose. Je finirai maudit. Ma vie terrestre est déjà suffisamment pénible comme ça, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué." balançant sa coupe à l'autre bout de la pièce.


J'observe les fidèles s'agenouiller, au son rythmé et lent qui va en s'accélérant du taiko(2), fronts contre le tatami, devant leur gourou, provoquant un sourire peu ordinaire chez leur leader. La jouissance dans sa version la plus mystique...

A dire vrai, il pourrait leur demande n'importe quoi, y compris mourir pour lui, ce qu'ils considéreraient comme un honneur suprême.

Derrière lui, déroulée à la verticale, la calligraphie affiche ses ambitions : "Tuer", "Punir", "Aimer".

A l'époque de l'éveil de son pouvoir jusqu'au point absolu, Satoru avait décrété que sur la Terre, comme au ciel, lui seul était digne d'être honoré... un ego divin qui avait attiré l'attention du dieu des Enfers lui-même.

La mascarade à laquelle se livre Suguru n'est qu'une très pale copie de ce à quoi l'héritier Gojô pourrait prétendre.

J'avise Suguru avec le sourire. "Connais-tu... mon ancien Maître ?..." le dardant de mes yeux clairs.

L'avisé lève le regard sur moi. "J'attendais que tu te racontes sur cette nature spectrale qui te caractérise."

"Tu l'as donc ressentie ?..."

Il attrape un quartier de clémentine entre ses doigts. "N'importe quel exorciste un peu doué est capable d'en capter la nature et la source. Hadès... ah. Le Seigneur des Enfers."

"Bien vu." ravie.

"Quel grade il a su te donner... Je pense que je n'aurai guère mieux fait. Spectre du Léviathan. Qui a déjà fait trembler tant d'âmes..."

"Et les Juges ?..."

"Ces très fidèles fonctionnaires guerriers..." savourant le quartier.

"Tu es très fort."

"Penses-tu. Je ne fais que lire ce que ta carte de visite me délivre. D'ailleurs, pourquoi y réfères-tu comme un ancien Maître ? Tu es toujours à sa solde, d'après ce qu'il me semble."

"Je ne sers plus vraiment ses rangs avec la même dévotion que jadis."

"Tu as fait du chemin de ton côté." levant la main pour caresser ma joue. "Et le résultat est aussi frappant qu'agréable à la vue."

"Minos du Griffon est venu régler ses comptes récemment. J'ai dû m'enfuir avec Satoru. Sans quoi j'y laissais toutes mes articulations..."

"Satoru ne l'aurait pas permis." posé.

"Tu l'aimes toujours, n'est-ce pas ?..."

Petit rire en face. "Comment oublier un astre aussi brillant ?..."

"Je peux te poser une question ?..."

"Vas-y." posé.

"Ces macaques qui s'agenouillent devant toi, les méprises-tu avec la même force ?..."

Il prend un visage amusé. "Attention... tu commences à adopter mes propres expressions." savourant un nouveau quartier. "Je les méprise... du fond du cœur." sur un sourire proprement pervers. "... de toute mon âme."

J'en souris, corps bousculé par sa haine.

M'approchant, je glisse les pouces le long de ses lèvres. "OK. Je veux que cette bouche... capable de maudire tous ces primates... capable d'avaler les fléaux... m'honore immédiatement."

Il allonge un sourire carnassier. "Voilà une tâche... dont elle sera ravie de s'acquitter."

"Tout de suite, Suguru."

"A ta guise." me hissant sur la kotatsu, défaisant mon bas des deux mains, pouls allant en s'accélérant.

Une fois défaite, il se glisse en mes jambes, plaçant l'une d'elle sur son épaule, m'adressant un ultime contact visuel avant de plonger, me lapant avec une énergie spectaculaire.

Je ne suis bientôt plus qu'appels vifs, corps palpitant sous l'effet, m'accrochant au tissu de ses épaules.

Mon compte est fait en quelques minutes et il en savoure chaque suc, me livrant un regard plein de victoire.

"You're so sensitive..."

"Do you blaming me for that, Master Geto ?..."

"No. Not at all." glissant la langue d'une commissure à l'autre.

"Now... your turn." lui adressant un regard enflammé, me doutant bien que sous ses couches de vêtements, il doit être dressé, à point.

Je le défais, m'empressant de le prendre en bouche, l'avalant jusqu'en gorge, le faisant hoqueter, littéralement voûté en avant.

Mes lèvres l'enserrent, ma langue le choie.

Il crispe sur mes épaules, voix s'égarant, de manière rauque, dans la pièce. Puis il vient, généreux, palpitant. Je n'en laisse rien échapper.

Nous nous sourions en nous rhabillant calmement.

"Geto-Sama ?..." questionne la voix de Manami derrière la porte coulissante.

Il apparaît, comme si rien ne s'était joué quelques minutes auparavant.

"Miguel a retrouvé le traître."

"Parfait. Je le veux dans la salle de cérémonie pour faire un exemple. Rassemble tous les fidèles."

"Bien reçu."


Le traître est emmené devant Suguru qui siège, coude sur un appui composé d'un makura(3)monté sur un socle en bois, une jambe repliée devant lui, l'autre au genou relevé.

"Ito Isamu."

"Par... pardon, Maître Geto !... Je vous implore !... c'était une grossière erreur !... Je saurai me racheter !..."

"Silence. Tu m'irrites les oreilles." se curant l'une d'elle au moyen de son petit doigt. "Vois-tu, derrière moi, une seule référence au pardon ?" attirant l'attention de l'homme sur le credo résumé en trois mots. "L'organisation que je dirige devrait être vue comme une famille. Il va de soi qu'aucun membre ne doit trahir, pour la bonne cohésion du clan."

Il fait courbette sur courbette, s'excusant sans cesser.

"Pourquoi chercher ailleurs ce que la communauté t'offre ici ?"

"Par pitié, Maître Geto !... Ne me punissez pas !..." plaçant son front contre terre, tremblant de tous ses membres.

"Je ne vais pas te punir. Tes propres fléaux vont s'en charger, Ito."

"Mes... fléaux ?..." incrédule. "Mais je croyais..."

"Que tu avais été délivré de tous ? Non." claquant des doigts, ordonnant aux fléaux encore présents de se charger de faire pourrir son corps comme la meilleure des lèpres.

Geto avise ses fidèles. Son regard est suffisamment explicite pour qu'il n'ait pas à ajouter le moindre mot.

L'homme observe, hurlant de terreur, ses membres fondre peu à peu en s'éfritant. L'œuvre d'un fléau que Suguru lui a laissé... le jugeant d'emblée peu fiable.

"Ce que les macaques peuvent être bruyants..." soupire le gourou, appréciant d'un regard sûr le spectacle de ce fléau dévorant cet homme, désagrégeant sa chair jusqu'à l'os.

Manami secoue la tête, dégoûtée par le péché de cet homme ; à la chance qu'il a laissée échapper.


Dans une file de cinéma avec Mimiko et Nanako. Le groupe d'étudiants derrière nous s'agite, blagues obscènes à l'appui. Soudain, le geste. J'intercepte, développant une énergie maudite autour du poignet maintenu, rongeant les tissus jusqu'à l'os. C'est au moment où je relâche que la douleur se fait sentir.

Les filles me fixent. Je vibre de colère, si bien que l'énergie contenue s'est défoulée tout entière sur le poignet coupable.

"Wow !..." déclare Nanako, secouant la main.

"Votre père ne me pardonnerait jamais qu'il vous arrive quoi que ce soit de fâcheux. J'ai déjà eu beaucoup de mal à le convaincre de vous laisser venir ici..."

"On sait, Rachel." m'embrassant la joue. "Merci."

Nous avons convenu de ne pas évoquer l'incident en présence de Suguru.


J'observe la façon dont les mèches courtes et claires échappent à mes doigts.

Il repose, tête sur mes cuisses, paupières fermées sur ce regard à haute résolution atomique qu'est le sixième œil.

Gojô ne dort bien qu'en ma présence. Seul, il peut demeurer éveillé sans que son cerveau, toujours en mode sort inversé, n'en subisse pas le moindre dommage.

"Ma merveille..." à son oreille, soufflé.

Sourire.

Sa peau est si diaphane qu'on y distingue le réseau veineux.

Pourtant, sous cette fragilité apparente, l'exorciste est de ceux que rien ne peut atteindre sans consentement ; il demeure résolument le plus puissant de sa génération.

Nous nous sommes tout de suite plus, avec Satoru. Il a été une évidence comme la vie en produit peu.

A l'époque de la trahison de Suguru, Satoru a eu le geste. Le geste pour tuer. La combinaison parfaite de Blue et Red - le sort de base et son inversion. Purple aurait fait des dégâts. Beaucoup de dégâts. J'ignore encore à ce jour ce qui a freiné Gojô ; le fait que l'avenue était passante ou le fait que son meilleur ami lui tournait le dos. "Tue-moi si tu veux. Cela aurait du sens." avait lâché Suguru.

"Beautiful man..." caressant ses cheveux, sentant la puissance en émaner de la racine.

Nouveau sourire.

"Satoru, I love you."

"I'm happy you did." ronronnant.

"Tu te dis parfois que les choses auraient été plus aisées si tu avais tué Suguru ?..."

Il soupire. "J'en étais incapable. Encore maintenant. J'ai simplement envie... qu'il se réveille et se repente. Mais c'est beaucoup en attendre."

"Ça fait dix ans que tu attends... tu peux attendre dix de plus."

"Kenjaku ne l'a pas choisi par hasard, tu sais..." sur un soupir. "Il a toujours possédé un côté très sombre, qu'il camouflait, à l'époque du lycée... un fond ténébreux sur lequel je n'ai jamais pris le courage de me pencher."

"Suguru is... a masterpiece." souriante.


Je laisse mes doigts passer à travers les mèches sombres, dégringolant de ses épaules, couvrant son dos, souriant béatement.

"You truly are a masterpiece, Geto Suguru."

Il se retourne légèrement, nu dans le lit, comme moi, petit sourire en coin.

"Pour peu, je te penserai amoureuse." taquin.

"Oh, je le suis sûrement." amusée.

Je me redresse, allant me plaquer dans son dos, l'enserrant de mes bras. "Tu fais merveilleusement l'amour, tu le sais, ça ?..."

Petit rire. "Il me semble... qu'on me l'a déjà dit." affichant cet air taquin.

"Manami ?..."

L'hameçon vient de mordre. Il en soupire d'amusement.

"Avec toi, la dimension est tout autre, Rachel."

"Est-ce parce que... je fréquente assidument Satoru ?..."

"Cela fait partie des choses plaisantes, oui."

Je laisse ma main longer son torse agréablement bâti. "Votre lien demeure très fort..."

"Inaltérable." confirmant le fait.


(1) "Chaton, petit chat" en japonais, surnom piqué à InuTheGlouton ^^

(2) Tambour traditionnel japonais

(3) Oreiller traditionnel japonais