Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas sauf celui que j'ai inventé.
Chapitre 3 : MaladeLe lendemain, Tessie se réveilla la première et vit Kaiba qui dormait encore. Une pensée lui vint à l'esprit. Elle pouvait s'enfuir. Oui, elle le pouvait ! Elle sortit doucement de la tente, mit ses chaussures et scruta les environs. Il n'y avait que verdure et le ciel était sombre.
- Il va pleuvoir, je devrais peut-être rester ici. Mais c'est ma seule chance.
Elle ne prit qu'une veste blanche en coton et s'engouffra dans la forêt.
- J'espère que je ne fais pas erreur.
Mais après quelques heures de marche. . .
- Je n'arriverai jamais à me retrouver.
Elle oublia son envie de fuir et revint sur ses pas. Mais il n'y avait que les arbres qui s'étendaient à perte de vue. Tessie sut qu'elle ne retrouverait pas son chemin.
- Oh non. . . Quelle idiote, mais quelle idiote !
Des gouttes se mirent à tomber.
- Manquait plus que ça. . .
Elle marcha quelques minutes, en vain.
- J'étais plus en sécurité avec lui. Où est-il maintenant ?
Elle marcha encore pendant dix minutes. Soudain, une main se plaqua sur sa bouche et la tira en arrière. Tessie se débattit. Elle se retourna et vit Kaiba.
- Kaiba ?!
Elle se jeta dans ses bras en pleurant.
- J'ai eu si peur !
- Pourquoi vous êtes-vous enfuie ?!
- Je. . . j'ai eu tort.
- Vous comprenez pourquoi je ne veux pas vous laisser seule dans cette forêt ? Si mon intention était de vous éliminer, je n'aurais pas hésité une seule seconde.
Tessie continua de pleurer. Kaiba la laissa pendant un moment. Voyant qu'elle n'avait qu'une veste de coton sur elle et qu'elle était trempée, il lui mit sa propre veste sur épaules. Il ne s'était pas attaché à elle. Non ! C'était simplement une jeune fille sensible. Tessie leva les yeux.
- Venez, on rentre.
Elle le suivit.
- Pardonnez-moi.
- De quoi ?
- De mon ignorance, mon insolence et mon imprudence. Je n'avais pas imaginé à quel point j'étais perdue sans vous.
- Pourtant, c'était une occasion unique.
- Oui, mais je sais que vous me ferez pas de mal. Tout ce que je veux savoir, c'est qu'est-ce qu'on va faire ? Nous nous cachons mais nous ne pouvons rien faire d'autre.
- Je trouverai une solution.
- Je vous fais confiance.
Tessie se reposait dans la tente. Kaiba restait dehors, sous la pluie. Tessie ne supportait pas cette situation. Elle sortit.
- Vous ne voulez pas rentrer ? Vous allez tomber malade.
- Pour l'instant, c'est vous qui êtes malade.
- Quoi ?
- Vous avez de la fièvre.
Elle toucha son front.
- Comment vous le savez ?
- Tout à l'heure, pendant que vous dormiez. Rentrez dans la tente.
- Non, je refuse. C'n'est pas juste pour vous.
- Rentre dans cette tente, Tessie !
Elle fut surprise par ce soudain tutoiement. Mais elle ne bougea pas. Kaiba se leva à son tour, la dominant de toute sa taille. Il plongea ses yeux bleus dans les siens. Elle soutint son regard. Kaiba eut un petit sourire en coin. Tessie sut qu'il allait lui faire un mauvais coup.
- Qu'est-ce que vous. . . ?
Il la souleva dans ses bras et la porta dans la tente. Il la déposa sur le sac de couchage.
- Si ça peut te faire plaisir, je resterai ici.
La tente, étant construite contre des arbres, il s'y appuya. Tessie ferma les yeux et essaya de dormir. Cependant. . .
- Kaiba ?
- Hum ?
- Pourquoi vous ne m'avez pas laissée mourir ?
Kaiba fut surpris par cette question.
- Parce que je ne suis pas un meurtrier.
- Vous auriez pu me laisser seule dans la forêt. Au moins, j'aurais rejoint ma mère. Et j'aurais été heureuse avec elle. . .
Sa voix sanglotait mais elle refusait de pleurer.
- Qu'est-ce qui s'est passé, si ce n'est pas trop indiscret ?
- Un accident de voiture dont moi aussi j'ai été victime.
Elle remonta la manche de son pull et lui montra une cicatrice.
- Un stupide accident. Le jour de mon anniversaire. Quand j'ai vu ma mère, allongée à côté de moi, morte, j'ai cru que j'allais mourir moi aussi. Mais on m'a sauvée. Moi, et pas ma mère.
Une larme roula sur sa joue pâle.
- La vie est injuste envers ceux qu'on aime, vous ne trouvez pas ?
Elle rit nerveusement.
- Vous devez me prendre pour une idiote. Ma mère est morte, on ne peut rien y faire. Il y en a pour qui c'est encore pire et moi, je suis là à me lamenter sur mon sort. Je suis tellement égoïste. J'en viens presque à me détester.
Kaiba, ne supportant plus ce discours larmoyant, la coupa :
- Essaye de dormir un peu.
Tessie fut blessée de son ton dur. Kaiba le remarqua :
- Je ne veux plus te voir en train de souffrir. Je suis sûr que ta mère veille sur toi.
Elle retrouva son sourire. Kaiba pouvait être très gentil quand il le voulait bien.
Elle ferma les yeux et s'endormit. Kaiba, lui, ferma simplement les yeux, sans dormir.
Plus tard. . .
Tessie n'arrivait pas à dormir. Elle suffoquait et avait très chaud. Elle se leva et s'apprêta à sortir.
- Où comptes-tu aller comme ça ?
- Ne vous inquiétez pas, je n'allais pas m'enfuir, j'ai compris la leçon. Je croyais que vous dormiez.
- Je ne dors jamais quand je veille quelqu'un.
- Pourquoi me veiller ?
- Tu m'inquiètes.
- Qu'est-ce que j'ai ?
- Tu t'agitais dans ton sommeil.
- Je n'ai pas réussi à dormir.
- Si. Tu ne t'en es pas rendu compte, c'est tout.
- Je vais prendre l'air.
- Reste ici. Tu as beaucoup de fièvre.
- J'ai chaud.
- Très bien.
- Comment ça « très bien » ?
- Tu dois garder ta chaleur.
Tessie savait qu'elle n'arriverait à rien comme ça. Elle se remit dans son sac de couchage.
- Dors un peu.
Quelques minutes plus tard, Tessie s'endormit, agitée. Elle transpirait beaucoup, toussait et sa respiration était saccadée. Kaiba tenta de la calmer et mit une compresse froide sur le front. Elle s'agita violemment.
- Tessie, calme-toi ! Tessie !
Elle se réveilla, dans les bras de Kaiba.
- J'ai mal. . . J'ai tellement mal. . .
Elle s'évanouit.
- Tessie !
Il la secoua légèrement mais rien à faire. Il décida de la soigner.
Deux jours passèrent. Tessie se réveilla la nuit. Elle ouvrit ses yeux bleu-gris et vit Kaiba, allongé à côté d'elle.
- Il m'a soignée. Il aurait pu me laisser. . .
Elle couvrit Kaiba de la couverture et sortit prendre l'air frais de la nuit. Elle se sentait bien et guérie.
- C'est grâce aux soins de Kaiba.
- Je n'ai rien fait.
Kaiba l'avait rejointe.
- Merci de vous être occupé de moi.
- Après ce que je t'ai fait, il était normal que je le fasse.
Ils se regardèrent.
- Je regrette de ne pas t'avoir enlevée plus tôt. . .
Il approcha son visage du sien.
- Excusez-moi, je vais aller me recoucher. Bonne nuit.
Elle s'esquiva. Elle n'était pas prête. Kaiba en était conscient. Mais comment résister ? Il l'aimait. Son caractère l'avait séduit. Il voulait la protéger, elle était si fragile et sensible. . . et belle. De son côté, Tessie se demandait ce qu'elle éprouvait pour lui.
- Je ne sais pas. Est-ce que je. . . l'aime ?
Et voilà pour le chapitre 3 ! Ce que c'est compliqué les histoires d'amour. Malheureusement, j'en ai jamais vécu. Et tant mieux ! Je préfère rester comme je suis une petite fille normale, sans problèmes. A mon âge, tout le monde me dit que je suis « jolie », sans plus. C'est blessant quand même ! Mais je suis heureuse comme ça !
Rendez-vous pour le prochain chapitre : La vérité
Merci à Molima. La grande déclaration d'amour, c'est pour le dernier chapitre. Tu trouves qu'il n'y a pas assez de sentiments ? Tu vas être servie dans les prochains chapitres. Sachant qu'il n'y en a que 5 en tout. . .
Petit sondage : Quel est votre personnage préféré entre :
Yugi : il est trop mignon avec ses grands yeux violets !
Pharo : il est viril et très confiant. Personne ne peut le lui reprocher.
Seito : un peu énervant mais croit aux cartes. Il a un côté sensible qu'il ne veut pas montrer.
Bakura : très doux mais quand son esprit se réveille, il est terrible !
Pégasus : fou !! Il est fou mais on peut pas lui en vouloir puisqu'il veut faire renaître Cecilia.
Téa : a un grand coeur. Elle est prête à tout pour aider ses amis.
Joey : trop sûr de lui. Mais Yugi est toujours là pour l'aider.
Tristan : c'est un fidèle ami sur qui on peut compter.
Mai : forte duelliste qui s'accroche souvent à ses cartes.
Makuba : petit frère de Seito qu'il idolâtre.
Duke : très séduisant ! C'est tout ce que j'ai à dire.
