***
- Pas du tout.
- Alors pourquoi tu ne veux pas me frapper ?
- Bon, d'accord, si tu y tiens.
Le jeune echidné se lève, soupire et balance un coup de poing vers Tikal. Celle-ci n'a pas le temps de l'esquiver et tombe sur le sol en gémissant.
- Aïe, aïe, aïe ! s'exclame-t-elle
- Désolé, mais tu as insisté. Aller, je vais t'aider.
Sur ce, il lui tend la main et l'aide à se relever. La jeune fille se relève avec peine en se frottant la joue. Puis, elle se tient accrochée à son bras pour ne pas tomber.
- Hey, encore désolé !
- Ça va, je te pardonne…
Sur ce, elle lui fait un beau sourire. Le pauvre se met à rougir, bafouille quelques mots incompréhensibles puis se tait.
- On ferait mieux de rentrer, la cérémonie est presque terminée, suggère Tikal
- Ouais, bonne idée.
Alors qu'il s'apprête à partir, il sent Tikal saisir son bras. Il se retourne et arrive face à face avec Tikal. Celle-ci lui pose un baiser furtif sur les lèvres et lui sourit tendrement.
- Eu… eu… bonne… nuit ! s'écrie Remington en s'enfuyant à la course
Tikal reste là, bouche-bée par ce qu'il vient de faire.
- Si Knuckles savait ça… pense-t-il en arrêtant de courir
Il se sent tout drôle après cet 'incident' voulu. Ça semblait si sincère…
Plus tard, le lendemain matin, vers cinq heures, Tikal sort doucement de chez elle et court vers le parc qui se trouve près de chez elle. Il est désert, comme elle le pensait. Elle s'assoit lentement et prend une fleur dans ses mains.
- Tiens, on dirait que toi aussi tu aimes les fleurs de cerisier !
Tikal se retourne vivement. Remington se tient derrière elle, tout souriant.
- Mais qu'est-ce que tu fais ici à cette heure ?! s'exclame Tikal
- Je te renvoie la question.
- Eh bien, je n'étais plus capable de dormir. Et j'avais le goût d'être seule pendant un moment. Mais je crois que c'est impossible.
- Désolé, j'vais m'en aller si je te dérange !
- Non, tu peux rester. Aller, viens t'asseoir…
Le jeune sergent soupire et s'assoit à côté de Tikal. Il regarde avec fascination la fleur que le jeune fille a dans les mains.
- J'adore ces fleurs, commence-t-il, elles sont comme moi, solitaires, mystérieuses et elles semblent elles aussi chercher un but dans leur vie.
- Et elles sont magnifiques, comme toi ! dit Tikal sur un air moqueur en lui adressant un clin d'oeil
- Eu, ouais, si tu le dis, marmonne-t-il nerveusement en se grattant le derrière de la tête
Toujours en souriant, Tikal baisse les yeux sur sa fleur. Puis, elle reprend :
- Tu ne m'as toujours pas dit pourquoi tu es ici présentement !
- Ah, c'est vrai, j'avais oublié. Hé hé. En fait, peu de gens le savent, mais je suis un bouncer. Le jour, je suis un flic, mais la nuit, je suis un bouncer. (traduction : videur de boîte de nuit. Entre autre, ces gens-là sont chargés de mettre dehors les gens indésirables. Merci, Hachette 1991 !)
- Quoi !! Mais c'est dangereux ce travail-là !
- Pas plus qu'être flic…
Ils se taisent pendant plusieurs minutes. Le vent fait tomber plusieurs pétales de fleur de cerisier sur les deux amis qui restent là, sans bouger. Un frisson parcourt Tikal et elle s'appuit sur l'épaule de son ami. Elle saisit lentement sa main et lui dit sur un ton doux :
- Pourquoi est-ce que tu t'es sauvé hier soir ?
- Eum… c'était tellement inattendu… je ne savais pas comment réagir… ça semblait si sincère… tu le sais que j'suis mal à l'aise avec ce genre de truc…
- Sincère ? Et bien oui, ça l'était.
- UuuuHHHHhhhh ?! Qu'est-ce que tu veux insinuer ?
- Voudrais-tu que je sois ta petite-amie ?
Le pauvre affiche de grands yeux et devient rouge comme une tomate.
- M…m… moi !? s'étonne-t-il
- Oui…
- Woh, wait a minute ! Toi, la jeune fille mignonne, gentille et enthousiaste, tu veux de moi, le sale bâtard, affreux, inaccessible et bête ??
- Oui… je viens de te le dire… alors, tu veux ou pas ?
***
- Pas du tout.
- Alors pourquoi tu ne veux pas me frapper ?
- Bon, d'accord, si tu y tiens.
Le jeune echidné se lève, soupire et balance un coup de poing vers Tikal. Celle-ci n'a pas le temps de l'esquiver et tombe sur le sol en gémissant.
- Aïe, aïe, aïe ! s'exclame-t-elle
- Désolé, mais tu as insisté. Aller, je vais t'aider.
Sur ce, il lui tend la main et l'aide à se relever. La jeune fille se relève avec peine en se frottant la joue. Puis, elle se tient accrochée à son bras pour ne pas tomber.
- Hey, encore désolé !
- Ça va, je te pardonne…
Sur ce, elle lui fait un beau sourire. Le pauvre se met à rougir, bafouille quelques mots incompréhensibles puis se tait.
- On ferait mieux de rentrer, la cérémonie est presque terminée, suggère Tikal
- Ouais, bonne idée.
Alors qu'il s'apprête à partir, il sent Tikal saisir son bras. Il se retourne et arrive face à face avec Tikal. Celle-ci lui pose un baiser furtif sur les lèvres et lui sourit tendrement.
- Eu… eu… bonne… nuit ! s'écrie Remington en s'enfuyant à la course
Tikal reste là, bouche-bée par ce qu'il vient de faire.
- Si Knuckles savait ça… pense-t-il en arrêtant de courir
Il se sent tout drôle après cet 'incident' voulu. Ça semblait si sincère…
Plus tard, le lendemain matin, vers cinq heures, Tikal sort doucement de chez elle et court vers le parc qui se trouve près de chez elle. Il est désert, comme elle le pensait. Elle s'assoit lentement et prend une fleur dans ses mains.
- Tiens, on dirait que toi aussi tu aimes les fleurs de cerisier !
Tikal se retourne vivement. Remington se tient derrière elle, tout souriant.
- Mais qu'est-ce que tu fais ici à cette heure ?! s'exclame Tikal
- Je te renvoie la question.
- Eh bien, je n'étais plus capable de dormir. Et j'avais le goût d'être seule pendant un moment. Mais je crois que c'est impossible.
- Désolé, j'vais m'en aller si je te dérange !
- Non, tu peux rester. Aller, viens t'asseoir…
Le jeune sergent soupire et s'assoit à côté de Tikal. Il regarde avec fascination la fleur que le jeune fille a dans les mains.
- J'adore ces fleurs, commence-t-il, elles sont comme moi, solitaires, mystérieuses et elles semblent elles aussi chercher un but dans leur vie.
- Et elles sont magnifiques, comme toi ! dit Tikal sur un air moqueur en lui adressant un clin d'oeil
- Eu, ouais, si tu le dis, marmonne-t-il nerveusement en se grattant le derrière de la tête
Toujours en souriant, Tikal baisse les yeux sur sa fleur. Puis, elle reprend :
- Tu ne m'as toujours pas dit pourquoi tu es ici présentement !
- Ah, c'est vrai, j'avais oublié. Hé hé. En fait, peu de gens le savent, mais je suis un bouncer. Le jour, je suis un flic, mais la nuit, je suis un bouncer. (traduction : videur de boîte de nuit. Entre autre, ces gens-là sont chargés de mettre dehors les gens indésirables. Merci, Hachette 1991 !)
- Quoi !! Mais c'est dangereux ce travail-là !
- Pas plus qu'être flic…
Ils se taisent pendant plusieurs minutes. Le vent fait tomber plusieurs pétales de fleur de cerisier sur les deux amis qui restent là, sans bouger. Un frisson parcourt Tikal et elle s'appuit sur l'épaule de son ami. Elle saisit lentement sa main et lui dit sur un ton doux :
- Pourquoi est-ce que tu t'es sauvé hier soir ?
- Eum… c'était tellement inattendu… je ne savais pas comment réagir… ça semblait si sincère… tu le sais que j'suis mal à l'aise avec ce genre de truc…
- Sincère ? Et bien oui, ça l'était.
- UuuuHHHHhhhh ?! Qu'est-ce que tu veux insinuer ?
- Voudrais-tu que je sois ta petite-amie ?
Le pauvre affiche de grands yeux et devient rouge comme une tomate.
- M…m… moi !? s'étonne-t-il
- Oui…
- Woh, wait a minute ! Toi, la jeune fille mignonne, gentille et enthousiaste, tu veux de moi, le sale bâtard, affreux, inaccessible et bête ??
- Oui… je viens de te le dire… alors, tu veux ou pas ?
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